10ème Corrida de Thiais (94)

Dimanche 21 décembre 2008


Il fait moins froid que les jours précédents pour cette corrida de Thiais, 10ème édition. Le programme d'aujourd'hui, c'est à 10 heures ma course sur 10 km puis à 11 heures 30, celle de Lucas sur 1,630 km. Ça sera sa course la plus longue. Il n'a jamais dépassé le kilomètre. On arrive sur Thiais vers 9h15. La veille j'étais venu sur place afin de récupérer mon dossard 123 et celui de Lucas le 1654. Nous avons également eu un tee-shirt "technique" de la Corrida. Lucas m'accompagne pour faire un petit échauffement. Je ne suis pas du tout en forme. Comme la semaine dernière, j'ai eu du mal à quitter mon lit. Ça sent la fin de saison.


A 10 heures, le coup de feu libère environ 1500 coureurs sur le 10 km. Ça bouscule, ça zigzag dans tous les sens pour essayer de prendre une bonne position. Comme je ne me sentais pas très bien avant le départ, j'ai décidé de faire la course avec mon MP3 pour voir ce que ça donne. Mon premier kilomètre est bouclé en 3'57''. C'est bien mais j'ai déjà du mal à suivre le rythme des autres. Pour le moment c'est plat. On revient vers le stade Jack Baudequin où l'arrivée sera donnée tout à l'heure. Avant de faire un tour de piste, on passe au kilomètre 3. 12'17''.


Après avoir quitté la piste, on regagne les rues de la ville et c'est à ce moment là qu'il m'arrive un petit incident. Un coureur qui était calé derrière moi a décidé de se mettre à ma hauteur mais m'a attrapé les deux jambes avec la sienne. J'ai failli me retrouver au sol. Le coureur me fait signe pour s'excuser. Ça arrive. Je ne sais pas comment j'ai réussi à rester debout. J'ai pu me rattraper à un portail d'une habitation. Mais lors de cet incident je me suis très contracté et mon mollet droit est devenu tout dur. Après quelques secondes d'arrêt, je repars mais mon rythme a nettement baissé.


Heureusement pour moi, une jolie descente se présente au bon moment pour remonter ma vitesse. C'est à ce moment là qu'une connaissance me double. Je m'accroche sur toute la descente. Je passe au km 5 en 20'55''. Ensuite ça redevient plat. Le septième kilomètre, où une difficulté était signalée par les organisateurs, m'est fatal. Du 7ème à la fin du 9ème km, mes jambes ne répondent plus. Je suis incapable d'accélérer et mon rythme est proche du néant. Je fais ces 3 km en 15'20''. C'est très nul.


Ensuite je me retrouve sur un petit chemin de terre bordé de sapin qui longe le stade d'arrivée. Je retrouve un peu tard quelques bonnes sensations mais auparavant j'ai perdu beaucoup trop de temps. J'espère tout de même ne pas faire pire que mon temps catastrophique de la semaine passée. Sur ce chemin, on voit l'arche d'arrivée. On attrape la piste pour les 350 derniers mètres. Au début je me cale derrière les coureurs puis je vois que je peux légèrement hausser mon niveau et j'attaque sur l'extérieur. Je double plusieurs coureurs mais malheureusement je vois au loin le chronomètre qui défile et dépasse les 45'. Je donne tout ce qu'il me reste (c'est à dire pas grand chose) et j'échoue 422ème/1471 en 45'05''. C'est vraiment pas top. Surtout sur les 3 km du 7ème à la fin du 9ème qui m'ont fait très mal. C'est un tout petit peu mieux que la semaine passée. Je suis fatigué.

Après m'être changé, je me rends à 10h20 avec Lucas sur la ligne de départ de sa course. Il n'y a pas beaucoup de coureurs de son âge. La plupart sont plus grands. Il est un peu stressé au début et me demande combien de tour il y a. Il n'y en a qu'un mais sur 1,630 km. Un Père Noël est sur l'estrade et promet une sucette à tous les coureurs qui franchiront la ligne d'arrivée.

10h30. Coup de pistolet. Lucas qui était dans les derniers sur la ligne de départ est bien parti. Il remonte quelques enfants. Je vais l'accompagner sur toute la course pour l'encourager et le faire courir à un rythme régulier. Après la première ligne droite du départ, ça tourne sur la droite et une petite difficulté avec une montée sur quelques dizaines de mètres l'attend. Une vingtaine peut-être. Mais ça va, il passe bien. Je le fais courir au milieu de la route pour éviter de se prendre les pieds sur les trottoirs. D'ailleurs il voit deux enfants plus loin devant lui qui eux ne font pas attention au trottoir et se retrouvent au sol.


Plusieurs fois j'accélère pour le prendre en photo et ça ne le perturbe pas car il arrive toujours à conserver son rythme. Ses joues commencent à rougir. Puis comme lors de ma course, on se retrouve sur le chemin de terre qui longe le stade. Ça fait un petit bouchon mais ça ne le fait pas trop ralentir. On arrive à slalomer puis on quitte ce chemin et c'est l'entrée sur la piste. Il a un peu de mal à continuer à ce rythme et baisse légèrement sa vitesse mais la vue de l'arche d'arrivée le motive. Il sprinte avec un enfant un peu plus vieux que lui mais il échoue d'un cheveu sur la ligne d'arrivée. Il finit 130ème/153 en 9'29''. Plus de 10km/h de moyenne. Il a très bien couru.


Une fois la ligne franchie, il se fait interviewer par le speaker de la course qui lui a tendu son micro. Il lui donne son prénom, son âge et sa ville. Il a été filmé par les organisateurs de la course. Puis comme promis par le Père Noël avant la course, il récupère la sucette. La puce de chronométrage enlevée de sa chaussure, il se rend sous les tribunes afin de récupérer un sac à dos de sport de la corrida, donné en échange de cette puce, comme lors de ma course. Il est bien content de sa course ... ainsi que du ravitaillement final.

32ème Corrida de Noël d'Issy-les-Moulineaux (92)

Dimanche 14 décembre 2008


Comme il n'était pas possible de retirer son dossard le jour de la course, j'y suis allé vendredi. J'ai hérité du numéro 4066. J'ai fait un petit tour dans le village des coureurs où des stands présentaient d'autres événements. Ma course aura lieu à 11h40. Aujourd'hui, j'ai un peu paraissé au lit et je suis parti de chez moi vers 9h50. Une fois arrivé sur le périphérique c'est le gros bordel. J'y passe plus d'une heure. Finalement je quitte le périph et je prends des boulevards. Ça roule un peu mieux mais c'est très dur pour trouver une place de stationnement. Je décide de prendre un parking souterrain payant à environ trois kilomètres de la ligne de départ. Je me dirige en courant vers le départ et j'y arrive aux alentours de 10h35.


A 10h40 le départ est donné et je ne me sens pas bien du tout. Je suis encore énervé de mes bouchons en voiture et de mon manque d'échauffement. Il ne pleut plus mais le temps n'est pas au top. Vu le nombre important de coureurs sur cette course, le premier kilomètre est assez compliqué. Il faut slalomer et relancer tout le temps. Ça me perturbe beaucoup et je fatigue déjà car mes jambes sont bien lourdes. Sur les deux premiers kilomètres je tente de rester dans le sillage des autres coureurs mais après le 3ème kilomètre ça devient vraiment pas évident pour moi. Je n'ai que des mauvaises sensations. Pourtant le parcours est très roulant. Cette première boucle qui fait un peu plus de 3 kilomètres et très plate, donc très roulante, mais j'ai l'impression que je suis dans des difficultés.


Une fois cette première boucle "bouclée", on repart pour une seconde qui est quasiment la même sauf sur la fin car au lieu de tourner vers la droite pour rallier la ligne de départ, on tourne vers la gauche et je me retrouve au pied d'une jolie grimpette, rue Auguste Gervais. Je ne sais pas trop combien de mètres elle fait, mais je sais surtout qu'elle fait de beaux dégâts dans mes jambes qui n'avaient pas besoin de ça. Je m'accroche comme je peux à une coureuse que je connais puis une fois en haut je suis incapable de relancer et elle me lâche inexorablement. On reprend la direction de la ligne de départ et on est parti pour une dernière boucle identique à celle que je viens de faire. C'est à dire que la montée m'attend encore une fois. Les spectateurs sont très nombreux malgré la présence de la pluie qui est revenue à la fin de la première boucle.


On entend dans les haut-parleurs, les premiers qui arrivent. C'est pas que c'est décourageant, mais c'est pas loin. J'ai toujours autant de mal à relancer sur le plat. Je me sens très fatigué. Au pied de la montée, je décide de la faire tranquillement à mon rythme. Il y a même quelques coureurs qui décident de la faire en marchant. En haut j'arrive mieux à relancer qu'à mon premier passage ici, et la grande descente se fait mieux. Je m'accroche puis virage à droite et dernier virage à gauche. Je double deux coureurs et je passe la ligne d'arrivée 511ème/2078 en 45'48''. C'est très nul. Pour me consoler on a droit à une jolie médaille et un bon chocolat chaud.


Le vainqueur de cette course n'est autre que le champion olympique en titre du marathon. Quel prestige ! Je crois que depuis ma blessure j'ai repris un peu trop rapidement et que mon corps a besoin de repos. Comme je me suis déjà inscrit aux courses des deux dimanches suivants, je m'y présenterais mais ce sera pour les faire tranquillement sans aucun objectif. Puis après, une petite coupure devrait me faire du bien.

15 km des Berges de Conflans (78)

Samedi 6 décembre 2008

Retour dans les Yvelines une semaine après le semi-marathon d'Andrésy. En effet aujourd'hui je vais à Conflans-sainte-Honorine en compagnie de Bernard afin d'effectuer le 15 km des Berges de Conflans. Je récupère mon dossard 508, puis avec ce dossard je me rends au stand "loterie", afin de voir si un cadeau a été attribué à mon dossard. Et bien oui, bonne nouvelle, j'ai gagné un coffret eau de toilette + déodorant BRUT. Sympa, je ne suis pas venu pour rien. Je peux repartir chez moi !!! Bernard qui vient pour la quatrième fois n'a jamais rien gagné ici.

On va s'échauffer tous les deux. On fait plus de trois kilomètres. Le temps est frais, le vent un peu présent, mais la météo est clémente pour la pratique de la course à pied. J'hésite un peu pour ma tenue de course entre mon débardeur et des manches longues dessous ou bien mon polaire de course à pied. Finalement j'opte pour mon débardeur.


A 14 heures le départ est donné devant le stade Claude Fichot. Mon premier kilomètre est couvert en 3'57''. Des petits faux plats jalonnent le départ de course mais c'est assez facile à absorber. Puis on arrive au fameux sentier des Laveuses. C'est le moment où on se dit que la course va être très difficile. Il s'agit d'une très grosse descente. Je n'arrive pas à maîtriser la descente. Je m'emballe et je n'arrive pas à prendre la corde en bas de la descente afin de prendre un virage propre. Finalement mon virage est très large et je me retrouve de l'autre côté du virage. Et ce n'est que la descente, car en fin de course on va devoir la remonter. Ça promet ! Avant la course Bernard m'a dit qu'il y a cette difficulté finale ainsi qu'une petite montée vers le château de Conflans, puis le reste de la course est assez facile.

Donc en bas de cette descente on emprunte les berges. C'est plat. Mon rythme est assez sympa. Je me fais doubler mais je gère en essayant de suivre au maximum ces coureurs. Puis on prend un virage sur notre droite et ça monte sec jusqu'à l'église sur un chemin piéton très étroit, ça redescend un peu et ça remonte aussitôt vers le château. Ça n'arrête pas. Le parcours dans le vieux Conflans est très accidenté. Bernard a oublié de ma parler de ces grimpettes ! Et il y a même quelques marches dans une descente. Je passe au km 5 en 21'11''. Ensuite on fait un tour dans le Parc municipal du Prieuré et on fini par descendre vers les berges. C'est enfin plat !
C'est une très longue ligne droite qui nous amène jusqu'au km 8, Cours de Chimay puis on fait demi-tour en empruntant le chemin pédestre des berges. Le paysage est vraiment sympa avec toutes les péniches stationnées à quai. C'est une nouvelle ligne droite jusqu'au pied de la terrible montée finale. Entre-temps je suis passé au km 10 en 44'23''.Ça va pour l'instant.
Et maintenant le sentier des Laveuses. La montée. De nombreux spectateurs sont présents sur toute la montée. "Allez les gars, c'est bientôt le haut, tenez le coup, ..." Les encouragements, ça aide mais on piétine quand même. C'est dur. Un coureur devant moi s'écarte sur la droite et vomit. Pas facile. Une fois en haut je voie la pancarte du km 12. Plus que 3 kilomètres sans grosse difficulté. Mais le problème c'est que cette course a fait des dégâts dans mes jambes. Je n'arrive pas à retrouver mon rythme. Dès qu'il y a un faux plat descendant j'essaye de récupérer mais dès que ça redevient plat, j'ai du mal à relancer.

Dernier kilomètre, on revient face au stade Claude Fichot. Je passe à côté de la ligne d'arrivée mais il faut faire un tour complet de piste. Je suis incapable d'accélérer. Je poursuis tranquillement mais mine de rien les 400 mètres du tour de piste paraissent interminables. Dans le dernier virage on me double. Je m'accroche et je redouble mais un début de crampe stop mon effort. Ça passe aussitôt sans avoir besoin de m'arrêter et j'arrive finalement à le doubler.

Sur la ligne d'arrivée je suis 195ème/728 en 1h08'45''. Je reçois un beau trophée de l'épreuve. J'attends Bernard qui lance un sprint dans le dernier virage de la piste, arrive à doubler deux coureurs et fini 244ème en 1h10'50''. Le ravitaillement final est bien sympathique : jus d'orange, chocolat chaud, jus d'orange, dattes, bananes, chocolat, ... Puis une bonne douche bien chaude nous permet de récupérer. C'est une belle épreuve.