Les Foulées de Villenoy (77)

Dimanche 15 mars 2009


Une semaine après le semi-marathon de Paris, je me retrouve à Villenoy pour faire les Foulées de Villenoy. Après une année sabbatique, ces Foulées sont à nouveau au programme. Le format n'est plus le même car la course phare ne se fait plus sur 15 km mais sur 10. Cette semaine je me suis bien entraîné, peu gêné par les douleurs.

Ce matin il fait très beau. La température est douce et le ciel est tout bleu. C'est la troisième fois que je viens courir à Villenoy et j'ai toujours eu un ciel tout bleu. Tant mieux car mes temps ont toujours été corrects ici donc j'espère que c'est bon signe. Je vais récupérer mon dossard. On m'a attribué le numéro 12. Ensuite je me prépare et je m'échauffe en courant un peu plus de 2 kilomètres sur une partie du parcours de la course. A priori il ressemble beaucoup à celui des courses passées sur 15 km en prenant le canal de l'Ourcq.


10 heures 15. Nous sommes en gros 150 participants sur la ligne de départ et c'est parti. Je me cale dans les foulées des coureurs qui sont devant moi. J'aperçois à une quinzaine de mètres devant moi une concurrente qui fini régulièrement sous les 45 minutes. Alors vu mes précédentes performances sur 10 km, j'essaie de la reprendre pour hausser le rythme le plus longtemps possible. J'arrive à me mettre derrière elle vers le km 1 où je passe en 3'59''.


Ensuite c'est le très agréable passage sur la canal de l'Ourcq. J'arrive à suivre le rythme jusqu'au km 3, après c'est un peu plus dur. En plus un passage de pont fait que ça monte un peu et que ça casse le rythme. Je baisse un peu de vitesse, mais je crois que c'est pas plus mal, car les jambes commencent à durcir et pour l'instant ma condition physique ne m'autorise pas à courir aussi vite. On quitte le canal de l'Ourcq après l'avoir emprunté sur plus de 2,2 kilomètres et on se retrouve dans les rues de Villenoy où c'est un léger faux plat descendant qui m'attend et m'aide à relancer un peu la machine. Ma femme et mon fils sont là pour m'encourager quelques centaines de mètres avant le passage du km 5 où mon temps est de 21'12''. Je n'en reviens pas en apercevant mon chronomètre.


Ensuite c'est une deuxième boucle identique qui m'attend. De loin je vois toujours la concurrente que j'avais réussi à rattraper au km 1 et qui m'avait lâchée après le km 3. Au bout de la longue ligne droite, on fait comme au premier tour, quasiment demi-tour pour prendre le canal de l'Ourcq. Je me fais doubler par trois coureurs et j'entends quelques mètres derrière moi les pas d'un autre coureur. J'arrive à me concentrer et à légèrement hausser mon rythme sur tout le passage du canal de l'Ourcq. Le coureur ne m'a pas doublé.


A la sortie du canal, je profite du faux plat descendant pour accélérer. Je n'entends plus le coureur derrière moi. Moins de deux kilomètres et je me retourne pour constater que j'avais fait un petit écart sur le groupe se trouvant derrière moi. A 300 mètres de l'arrivée, je vois deux coureurs se trouvant à plus de 50 mètres de moi. J'essaie de rallonger mes foulées et leurs fréquences. Au lieu de passer à nouveau sur la ligne de départ, on pique à angle droit sur la droite où la ligne d'arrivée est située. Je double ce coureur et franchis la ligne d'arrivée 63ème/146 en 43'33''.


Je suis en progrès par rapport à tout ce que j'ai fait ces derniers mois. C'est bien mais il faut que ça continue. Lorsque tous les coureurs ont franchi la ligne d'arrivée, une tombola était au programme. Mon fils et une autre petite fille ont été conviés pour effectuer le tirage au sort, mais malheureusement ça ne m'a pas été profitable. J'ai rien gagné. Tant pis.

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