10 km de la Foulée Impériale à Fontainebleau (77)

Dimanche 4 avril 2010


Deuxième course de l'année. Direction le sud de la Seine-et-Marne par un temps très menaçant. J'arrive à me stationner pas trop loin de la ligne d'arrivée qui n'est pas du tout au même endroit que la ligne de départ. Je récupère mon dossard qui est le numéro 814. Je jette un coup d'œil sur le plan du parcours qui n'est plus le même que lorsque j'avais déjà fait cette course sur cette distance. Trois longues lignes droites de plus de 1,2 km chacune nous attendent. Je n'aime pas trop les grandes lignes droites.

Je vais longuement m'échauffer sur plus de 6 kilomètres pour mettre mon dos et mon pied à bonne température (c'est ça quand on a mal partout ou qu'on vieilli ...).


A 15h20 j'essaye de me trouver une petite place dans le sas de départ. Je ne sais pas combien de participants il y a, mais ça à l'air d'en faire un bon paquet. Tant mieux je ne serai pas dernier !!! 15h30, le pistolet du starter nous libère. On commence par descendre les premières centaines de mètres, ce qui facilite le doublement des coureurs bien lents mais qui se sont mis en tête de sas. Puis on monte rapidement dans la ville. Une côte ou un faux plat bien montant (ça dépend de l'état de forme) de 300 mètres et qu'on devra faire 3 fois, nous met tout de suite dans la course. Je gère bien cette montée, puis un petit tour dans la ville et on redescend dans le bois du château de Fontainebleau avant de remonter cette côte de 300 mètres. Sur ce coup je trouve qu'elle est plus longue, ou que je commence déjà à fatiguer.


En haut, au lieu de tourner sur la droite comme au premier passage de cette côte, on tourne sur la gauche pour traverser toute la rue principale commerçante. Un public bien fourni nous encourage. C'est fort sympathique. On va presque jusqu'à la ligne d'arrivée avant de faire complètement demi-tour et de revenir sur nos pas sur l'autre moitié de la route. On retourne dans le bois et le parc du château de Fontainebleau mais pas pour juste un passage. On va y faire un grand parcours.


Je passe au km 5 en 22'19''. C'est 41 secondes de mieux que lors de ma course précédente. Tant mieux. Puis c'est au tour des 3 grandes lignes droites consécutives de plus de 1,2 km chacune. A la fin de la première, le ciel est gris très très foncé et on voit de jolies éclaires. J'ai un beau coup de moins bien. Je fais le tour du bassin du château et j'entame la seconde ligne droite mais là ce n'est pas de la pluie qui tombe mais de la grêle. Ça tombe très fort. Les bras nus deviennent rapidement tout rouge. La visibilité est d'un seul coup bien réduite. Mais contrairement à certain, ça me redonne du peps. Je reprends un groupe devant moi, qui arrive à s'accrocher à mon allure.

Puis on se retrouve sur la troisième ligne droite. Le sol n'est plus le même. La ligne précédente était en bitume et celle-ci est en chemin de terre. Mais avec ce qu'il nous tombe dessus, la terre se trouve sous l'eau. A nouveau, je suis dans le dur. Le petit groupe qui se trouvait derrière moi me passe et je n'arrive pas à les suivre. Enfin si, de loin. Puis tout au bout, je me retrouve dans la côte pour la troisième et dernière fois. Elle casse quand même bien les pattes. Une fois en haut, je tourne sur ma gauche, j'arrive à rattraper un coureur qui était dans le groupe se trouvant devant moi. A environ 200 mètres de l'arrivée j'accélère, je reprends une bonne partie du groupe devant moi et je franchis la ligne d'arrivée 196ème/573 en 45'51''. 54 secondes de moins que la semaine passée mais avec un parcours plus compliqué. J'en suis bien content.

Un beau parcours avec une petite remarque. Dès qu'on franchi la ligne d'arrivée, les coureurs s'entassent rapidement à cause de la récupération des puces de chronométrage. Et quand il pleut ou qu'il grêle, c'est moyennement sympa. Quelques minutes après avoir franchi la ligne d'arrivée, le ciel bleu revient. Prochaine course. Dimanche prochain à Enghien-les-Bains (95).

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