Les Foulées du 8ème (75)

Dimanche 30 janvier 2011


Une semaine après le 10 km de Paris 14, je retourne dans la capitale dans un arrondissement plus huppé, celui du 8ème. Ce matin quand je prends la voiture, je dois gratter les vitres entièrement recouvertes de glace. Le thermomètre indique -4 degrés. Glagla !!! J'arrive assez rapidement face à l'église Saint-Augustin. Je trouve une place de stationnement à environ 50 mètres de la ligne d'arrivée et de départ. Le rêve. Vu qu'avant hier, j'étais venu retirer mon dossard, le numéro 792, j'attends un peu dans la voiture pour rester au chaud car il fait vraiment très froid.


A 8 heures 40, je prends mon courage et je sors de la voiture, je me mets en tenue de course et je vais courir environ 5 kilomètres, histoire de faire monter la température du corps. Par contre, celle extérieure ne veut pas vraiment monter, même si dans Paris il y a -2,5 degrés. Je reconnais une partie du parcours, celle qui est à proximité de l'église Saint-Augustin et le profil de la course n'est pas plat du tout. Sur des blogs, j'ai pu lire que la course était composée de faux plats montants et descendants sur la presque totalité du parcours.


Je me suis bien placé dans le sas de départ. Au son de la musique de David Guetta, nous sautons sur place pour éviter d'avoir trop froid et à 9 heures 40, 10 minutes après le départ de la course du 5 kilomètres, celui du 10 est donné. D'entrée, Vincent Rousseau un des meilleurs marathoniens français prend les commandes de la course et nous sommes une quinzaine à prendre sa foulée. Nous faisons le tour de l'église Saint-Augustin, puis nous remontons l'avenue de Messine. C'est un long faux plat montant. J'ai réussi à suivre le rythme des meilleurs sur le premier kilomètre où je suis passé en 3'35'', mais ce faux plat montant m'a d'entrée cassé les jambes. Je dois lever le pied, mais je me rends compte que je perd pied dans le classement car je suis débordé de toutes parts.


La rue de Courcelles qui descend me permet de récupérer de mon départ trop rapide. 3'35'' au premier kilomètre ne parait peut-être pas si extraordinaire que ça, mais faut savoir que ça montait, alors ce temps est trop au-dessus de mon niveau actuel. En bas de la rue de Courcelles, je tourne sur ma droite et je suis sur l'avenue de Friedland avec pour point de mire l'Arc de Triomphe qui se trouve au bout de cette avenue mais qui parait bien loin. La route est à nouveau montante sur toute cette avenue. Je commence à doubler les derniers coureurs du 5 kilomètres. Je suis beaucoup mieux que lors de la première difficulté. Je me fais doubler par des coureurs partis moins vite, mais la différence de vitesse avec eux n'est pas énorme alors j'arrive à m'accrocher quelques dizaines de mètres voir plus.


Juste avant la Place de l'Etoile, on tourne à droite pour prendre l'avenue Hoche direction le parc de Monceau. C'est tout plat. Je crois que c'est le seul passage du parcours où il n'y a que du plat. Par contre un vent glacial nous arrive plein nez. J'essaye de me cacher du vent derrière les coureurs et une fois arrivés à l'entrée du parc de Monceau, nous le contournons par la gauche en prenant le Boulevard de Courcelles. La rue a tendance a retrouver un petit pourcentage positif mais ça passe bien, d'autant que je double de plus en plus de coureurs du 5 kilomètres qui galèrent mais qui nous encouragent. Puis au bout nous tournons sur la droite et la route est pratiquement tout le temps en descente jusqu'au passage derrière l'église Saint-Augustin où je passe au km 5 en 19'11''.


J'enchaîne la seconde boucle qui est parfaitement identique à la première. Le premier kilomètre de cette boucle est assez délicate pour moi avec cette remontée de l'avenue de Messine où j'avais explosé au premier tour. Je la gère pas trop mal mais je perds beaucoup de temps par rapport au premier passage. Puis mes sensations reviennent bien et je fais quasiment jeu égal en terme de temps par rapport au premier tour. La remontée de l'Avenue de Friedland se fait bien. On est un petit groupe de 3-4 coureurs qui s'est formé par hasard. Mais ça nous aide à nous tirer mutuellement et l'arrivée au pied de l'Arc de Triomphe parait plus rapide qu'au premier tour.


L'Avenue Hoche est toujours aussi venteuse et glaciale. Au bout de cette avenue je passe au kilomètres 8 en 31'26''. Plus que deux kilomètres. Par contre le Boulevard de Courcelles qui monte, me parait bien long et une fois au bout je suis bien content de me souvenir que la fin de la course n'est faite que de descentes sauf la rue de Lisbonne où il y a une légère remontée en passant devant la Mairie du 8ème arrondissement. Sur le dernier kilomètre, je ne calcule plus et je déroule ma foulée. Je remonte quelques coureurs. Je tiens ma vitesse dans cette rue de Lisbonne puis en haut je pique sur la droite avec une descente finale où je remonte un coureur puis je donne ce qu'il me reste en passant deux autres juste sur la ligne d'arrivée où je finis 79ème/1058 en 39'15''.


Je récupère une médaille souvenir puis je vais dans la cour de la Mairie du 8ème arrondissement où du chocolat chaud nous attend ainsi qu'un jeune groupe de musicien qui interprète une partie du répertoire des Beatles avec réussite. Prochaine course samedi prochain à Malakoff sur 10 kilomètres.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

merci pour le récit de la course que j'ai lu avec beaucoup de plaisir ainsi que celui d'Aulnay ou nous n'etions pas nombreux à affronter la tempête. Prochaine course je viens te saluer ;-)
Hussein

Jeff a dit…

Je te remercie beaucoup Hussein. Tu étais aussi à Aulnay ??? Quel mauvais temps il faisait. Oui hésite pas à venir me voir. Bonnes futures courses.

Anonyme a dit…

oui Aulnay, 20km de Paris aussi + 10km St Denis + Corrida à Issy les Mx + Paris 8eme bref pas une ou tu n'étais pas :-)
Hussein

Anonyme a dit…

j'ai eu super froid en attendant le départ et même un peu de mal en attendant le coup de feu. Il était dangereux de partir trop vite vu le profil du parcours mais t'as plutot bien géré ;-)!
j'attends toujours mon chrono en moins de 40....

Jeff a dit…

Merciu Jahom. C'est vrai que le profil de l'épreuve n'était pas plat du tout. Les feux plats avaient tendances à casser les pattes, un petit vent bien glacial dans le nez Avenue Hoche n'était pas forcément le bienvenue. Bonnes prochaines courses et peut etre qu'on se rencontrera sur l'une d'elles.

Anonyme a dit…

c'est vrai qu'il faisait froid! mais courir ça permet de se réchauffer, c'est l'avantage de la course à pied.

Jeff a dit…

C'est pas faux "Anonyme"