2ème étape ''6 Jours du Toulois'' - Bicqueley (54)

Lundi 20 juin 2011


Deuxième étape de ces ''6 jours du Toulois''. Aujourd'hui je prends la direction de Bicqueley qui se trouve à environ un quart d'heure du camping où je me trouve. Hier soir j'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil car mes tendons ne m'ont pas laissé tranquille. J'ai du leur mettre des poches de glace, ce qui m'a ensuite bien aidé pour m'endormir. Je suis bien satisfait de ma première étape et j'espère bien récidiver sur celle-ci.


Aujourd'hui c'est 14,36 km qui sont prévus avec notamment deux difficultés dont la première qui va se présenter assez tôt dans la course. Le PC course est basé dans une sorte de hangar au pied du stade de football de la commune. Avant d'aller m'échauffer je vais émarger la feuille de départ. Rituel qu'on doit faire avant chaque étape. Je pars ensuite dans les champs pour m'échauffer. J'y vais tranquille sur un peu moins de 3 kilomètres. Physiquement ça à l'air de tenir. L'ampoule qui est apparue sous le pied droit à la fin de la première étape ne me gêne pas du tout.


A 19 heures, nous sommes tous sur la route se trouvant face au hangar. 3, 2, 1 et le départ est donné. Ça commence par une légère descente mais ça ne part pas trop vite. Aux avants postes se trouve Benjamin Choquert qui a gagné la première étape et qui est le vainqueur sortant de cette épreuve (l'an dernier 6 victoires en 6 étapes). C'est lui qui donne le tempo entouré de nombreux coureurs locaux de l'US Toul. On quitte la route pour faire une boucle sur un chemin de champs. C'est assez périlleux pour voir où mettre correctement les pieds.

Personne ne veut attaquer le premier, connaissant la force de Benjamin et c'est ce dernier, qui à la sortie de ce chemin part comme si de rien n'était. Il prend tout de suite une bonne avance accompagné d'un autre coureur. Moi je passe au km 1 en 3'49''. Une fois la petite boucle terminée, on remonte en passant à nouveau devant le hangar en sens inverse par rapport au départ. Ensuite une descente assez raide nous amène au centre de Bicqueley et après un virage sur la droite nous sommes au pied de la première grosse difficulté.


Nous sommes sur la route bitumée mais ça monte raide. Je me cale sur un rythme et quand je me fais doubler je n'essaye même pas de m'accrocher. Je sais qu'il reste pas mal de distance car ce n'est que le début. Par rapport à hier, le temps est un peu lourd. Hier il faisait froid. Dans cette ascension, j'ai vite chaud. On quitte la route principale pour en prendre une plus petite sur la gauche mais ça continue encore de monter, puis la route rétrécie encore pour devenir des cailloux et ensuite virage sur la gauche pour entrer sur les chemins de terre. Nous sommes au km 4 et la montée est terminée. Ouf !

Après quelques mètres où je récupère, je me relance. C'est plat et après un virage sur la droite, ça descend bien. Mais le sol est jonché de gros cailloux, de mottes de terre et il est en plus boueux. Ça glisse un peu. Puis ça remonte légèrement. Je passe au km 5 en 21'23''. En fait c'est une succession de faux plats montants et descendants. Ça fatigue. Depuis le km 3,5 je suis isolé. Je cours seul. Au ravitaillement après le km 5 je prends de l'eau et je suis sur un chemin plus large, moins boueux mais avec quelques flaques d'eau à éviter. Ça dure longtemps comme ça jusqu'au km 7 où deux coureurs me rejoignent et me doublent.


Puis on tourne sèchement sur la gauche. Attention, dans ce virage serré, une belle flaque d'eau avec un peu de boue partout sont là pour nous piéger. Le chemin est à nouveau étroit et glissant. Dans un premier temps ça descend, mais ça ne dure pas. Ça remonte aussitôt et sèchement. Je me cale à nouveau dans un rythme qui me convient. Je perds très peu de temps sur les coureurs se trouvant devant moi et je reviens même un peu sur d'autres. Mais je suis à nouveau isolé. Que ça monte ! Km 8, ça monte toujours. L'avantage, c'est que nous sommes à l'abri des arbres et ils nous donnent de la fraîcheur.

Un virage très serré sur la droite est synonyme de la fin des pourcentages importants. Le chemin serpente entre les arbres et il s'agit à nouveau de succession de faux plats montants et descendants. Je me suis bien relancé. Je jette un œil derrière moi et un coureur se trouve à environ 100 mètres de moi. Devant je stabilise l'écart avec deux coureurs. Nous tournons ensuite sur la droite et le deuxième ravitaillement nous attend. Un nouveau gobelet d'eau est le bienvenu. Mais comme d'habitude j'ai du mal à boire. Pourtant je fais des efforts !!! Passage au km 10 en 43'16''. Évidemment ces temps ne sont absolument pas comparable avec mes temps sur le 10 km route. Ici ça monte, ça glisse, c'est dur, ...


J'ai profité de ce ravitaillement pour passer un coureur qui s'était arrêté pour boire. Il est reparti avec moi, mais n'a pas réussi à rester dans ma foulée. Après les pierres au sol, il faut désormais faire attention aux pommes de pin. C'est vraiment très agréable cette épreuve. Nous n'avons pas forcément le temps et la force d'apprécier comme il le faudrait, mais c'est vraiment bien quand même. Après le km 12 on quitte les chemins et je suis sur la route. Une grande descente nous emmène dans le centre de Bicqueley au pied de la première difficulté. Mais au lieu de la remonter on prend en face dans une ruelle qui longe un cours d'eau. C'est très joli. Km 14, plus que la petite côte qui va m'amener à la ligne d'arrivée. Je reprends un coureur. Je lui dis de s'accrocher à moi. Voyant qu'il ne tient pas je ralentis un peu mais en me retournant à nouveau je vois qu'il ne peut pas s'accrocher alors je continue mon chemin. Je vois le hangar. On quitte la route pour entrer sous le hangar où l'arrivée est donnée. Je suis 31ème/134 en 1h01'47''. Au classement des ''6 Jours du Toulois'', je termine 27ème de l'étape et je suis 26ème au classement général.


Avant la course j'avais dit que j'aimerais faire une heure, mais je suis très satisfait de ce chrono. L'an dernier sur cette même étape, j'avais mis 1h08'25''. 6'38'' de moins cette année. Je vais au vestiaire du stade de football pour y prendre ma douche, puis c'est l'heure de l'apéro offert par la municipalité suivi par la pasta party. Une bonne assiette de spaghettis bolognaises. Après l'effort ... le réconfort ! Et dire que demain c'est la plus longue et la plus dure des étapes qui nous attend !!!

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