4ème Edition des 12 km de Carrières-sous-Poissy (78)

Dimanche 10 mars 2013


Ce matin je me retrouve dans Yvelines comme l'an dernier pour participer à une course nature de 12 km à Carrières-sous-Poissy. Il fait gris et pas très chaud. Quand j'arrive au complexe sportif de Bretagne, il ne fait que 5 degrés. C'est quand même bien plus que la semaine passée. Je vais dans le gymnase récupérer mon dossard. On me donne le numéro 149. Dans ce gymnase un bon petit déjeuner nous est offert. J'opte pour un pain au chocolat et un bon jus d'orange. L'année prochaine un chocolat chaud sera pas mal pour ceux qui n'aiment pas le café.


Ensuite direction la voiture pour mettre mon dossard sur mon maillot de club et je pars courir sur une partie du parcours pendant 4 kilomètres. Le sol est bien gras et à certains endroits c'est de l'eau. L'avantage de s'échauffer sur le parcours, c'est que l'on peut repérer les trajectoires à prendre pour éviter un maximum l'eau ou la boue. Je retourne à la voiture pour finir de me préparer puis direction la ligne de départ où le double vainqueur en titre nous attend pour nous donner le départ. Il s'agit de François Zouaoui Dandrieux, qui a participé aux Jeux Olympiques sur 3000 steeple. Il est en compagnie du maire de la ville.


A 10 heures le départ est donné Chemin de Beauregard. Ça commence par une longue ligne droite sur la route de 800 mètres, puis après être passés devant l'entrée de la piste d'athlétisme, nous tournons sur la gauche pour entrer sur la partie nature de la course. Les 200 premiers mètres sont secs mais il faut faire attention où mettre les pieds. Ensuite on tourne encore sur la gauche. Le stand du ravitaillement se situe ici mais au premier passage je pense que personne ne s'y attarde vu qu'on n'a fait qu'un seul kilomètre. On contourne l'étang de la Galiotte. Ça glisse énormément à cet endroit. Si on a le malheur de mettre les pieds n'importe où, le pied s'enfonce recouvrant la cheville.


Un petit talus nous fait sortir de ce chemin très accidenté et glissant puis en haut on tourne à droite pour longer ce même étang mais sur un chemin aménagé donc beaucoup plus roulant. J'ai l'impression que mes jambes pèsent des tonnes. Je n'arrive pas du tout à trouver mon rythme contrairement à la semaine passée. Les kilomètres défilent mais je trouve qu'ils ne défilent pas très rapidement à mon goût. Surtout que ce chemin est presque tout droit pendant 2,5 kilomètres environ. Au bout on se trouve à côté d'un autre étang, l'étang de la Vieille Ferme. On tourne à droite pour le contourner et revenir ensuite sur les chemins glissants et accidentés avec des petits faux plats casses pattes.


Après le kilomètre 5, on tourne sur la gauche en direction du chemin de Beauregard mais sur la centaine de mètres avant d'y accéder, c'est une succession de petites ''vagues'' qui font penser à celles installées sur les parcours de moto cross. C'est fatiguant et le rythme est totalement coupé. Une fois sur le bitume, on va vers le complexe sportif en direction du lieu de départ. Un peu avant d'arriver à la hauteur du centre de sport, on tourne sur notre droite pour entrer à nouveau comme au premier tour, dans le Parc où se trouvent les deux étangs. Je ne m'arrête pas au ravitaillement. Je me retrouve dans la partie extrêmement humide et mon second passage est plus délicat que le premier. Une petite accélération pour passer le talus et une fois sur le chemin stabilisé, je n'ai plus de jambe du tout.


En fait aujourd'hui, je ne gère pas du tout ma course. Je ne fais que la subir. Cette ligne droite de 2,5 kilomètres est limite un calvaire pour moi. J'essaye de hausser mon rythme mais c'est bien dur. Pourtant le parcours donne vraiment envie de courir. Mais il y a des jours comme ça. Au bout de l'étang de la Vieille Ferme, un coureur est juste derrière moi et aussi sur le point de me doubler. Un petit déclic fait que j'arrive enfin à me battre. Je vais plus vite. Au km 10, on retrouve les chemins accidentés. Ça va mieux d'un coup. Mais que de temps perdu auparavant !



Le passage des ''vagues'' puis je quitte définitivement la terre. Dernier kilomètre sur la route. Dans un virage je profite pour me retourner et voir que deux coureurs sont sur mes talons. Un des deux coureurs me dit : ''allez on s'accroche''. Alors j'accélère inconsciemment sur les 600 derniers mètres de la course. Je le lâche même un peu et je reviens sur un coureur qui paraissait hors de portée pour moi. Je tourne sur ma gauche pour entrer sur la piste d'athlétisme où on doit faire la ligne droite. Je vois tout de suite que j'ai beaucoup plus de vitesse que le coureur qui me précède dans ce virage et je le double aussitôt puis je franchis la ligne d'arrivée 40ème/282 en 50'31''.


Bon, ce n'est finalement pas trop mal même si j'aurais aimé passer sous les 50'. Ça ira mieux quand je vais retrouver la route. Un coureur vient me voir sur le stade alors que je suis en train de récupérer. Il me dit se prénommer Cédric et me demande si c'est bien moi Jeff. Il m'avoue que mon blog lui a donné envie de courir ici. Ça fait très plaisir. Merci Cédric pour ta gentillesse et félicitations pour ton très bon chrono.


On retourne dans le gymnase où un bon ravitaillement final nous attend. Un tirage au sort pour gagner un VTT est également organisé mais … comme d'hab !!! Ensuite c'est la remise des récompenses et moi je quitte Carrières-sous-Poissy.

2 commentaires:

Cédric LE SEC'H a dit…

Bonjour Jeff,

Je vois que tu n'a pas traîné pour décrire (très bien) la course d'hier :-)
Merci pour ton petit paragraphe sur notre entrevue, c'est très sympa.

Bonne récupération et peut être à une prochaine course, la prochaine étant pour moi les 10km du Trophéee des Mousquetaires à Herblay le 7 avril.

A+

Cédric

Bernard a dit…

Jeff,

Bravo pour ce compte-rendu aussi rapide qu'intéressant.

J'espère que tes difficultés du jour ne t'ont pas gâché la journée...


A l'année prochaine, j'espère,
Bernard LOUCHE
Co-organisateur des 12km de Carrières