Bilan depuis mes débuts (octobre 2005 à fin 2018)


Nombre de kilomètres : 30198

Nombre de jours : 2458

Nombre de courses : 600

Nombre de podiums : 76

Bilan de l'année 2018


Nombre de kilomètres : 2249,3

Nombre de jours : 184

Nombre de courses : 48

Nombre de podiums : 10

Bilan du mois de décembre 2018


Nombre de kilomètres : 239,6

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 8

Nombre de podiums : 0

42ème Corrida de la Saint-Sylvestre de Frévent (62)

Lundi 31 décembre 2018


Nous y voilà à la dernière journée de l'année 2018. Pourquoi ne pas terminer en beauté avec une ultime course ? Surtout qu'il va s'agir de la 600ème tout rond de ma petite carrière de coureur à pied en 13 ans de temps, ce qui fait une moyenne légèrement supérieure à 46 courses par an, malgré les blessures qui m'ont accompagnées depuis mes débuts. 28 courses en non licencié, 191 sous les couleurs de l'Olympique de Marseille Athlétisme (13), 269 sous celles de Marne-et-Gondoire Athlétisme (77), 2 sous le maillot de l'Equipe de France Masters, 45 avec celui de l'UA Chauny (02) et ce jour sera ma 65ème sous le maillot rouge du Pontault AAC (77). Le plaisir étant toujours le même, j'espère bien continuer encore des années et des années !


Revenons à cette dernière course de l'année à Frévent qui en est à sa 42ème édition. Elle est organisée par l'Association du F.O.C. (Frévent Olympic Club). La course des As va se courir sur un circuit à boucler à quatre reprises. Digne d'une réelle corrida. La remise des dossards débute à 13 heures à la Salle Professionnelle située Place du Marché de Frévent. Il y a pas mal de courses prévues en ce début d'après-midi :
- 13h30 : 600m pour les mini-poussins.
- 13h45 : 1200m pour les poussins.
- 14h00 : 2500m pour les benjamins et les minimes.
- 14h15 : 5km course populaire.
- 15h00 : 10km course des As.
Aucun objectif chronométrique à part faire de mon mieux avant de profiter du réveillon de la nouvelle année !





Une petite bruine tombe pendant tout notre court trajet nous conduisant dans le Pas-de-Calais, à Frévent. Une demi-heure de route est nécessaire comme avant hier pour ma course précédente à Friville-Escarbotin. Je trouve facilement le lieu où départ, arrivée et secrétariat sont placés. Pareil pour me stationner, c'est très facile et proche. Nous allons à la Salle des Cours Professionnels où j'y remplis mon bulletin d'inscription. Après avoir réglé le montant de la cotisation, on m'attribue le dossard numéro 300. Pile poil la moitié de mon nombre total de courses ! Nous retournons à la voiture et je prends le temps de préparer ma tenue. Il ne pleut plus mais le taux d'humidité est important. Ça se ressent vraiment. Par contre pas de vent. C'est très bien.


Je pars faire mon échauffement pendant que la course du 5 km est partie. La mienne sera composée d'une petite boucle de 900 mètres, suivie de quatre identiques de 2300 mètres. Je cours sur cette grande boucle en guise d'échauffement, histoire de reconnaître le circuit. Il est relativement plat. Pas de côtes, seulement des faux-plats très légers et une immense ligne droite. Lorsque je reviens vers la zone de départ, je fais la connaissance des parents de Christophe, un copain de Saint-Quentin avec qui j'ai couru la semaine dernière à Berck-sur-Mer. On a eu le temps de discuter, très sympas.




C'est le moment de nous placer derrière la ligne de départ placée à l'angle des rues Hobart et Robert Lemoine. Nous sommes un peu moins de 150 coureurs sur cette dernière course de l'année 2018. Je n'ai pas oublié de mettre mon bonnet du Père Noël. Quelques secondes plus tard, le coup de pistolet retentit, le départ est donné. Nous partons tout droit en direction de la Rue de Charité. Une rue étroite avec un revêtement moyen. C'est parti hyper vite devant. J'ai tendance à me laisser embarquer par ce rythme trop élevé, mais je m'en rends rapidement compte, alors je corrige le tir.



Au bout de cette ligne droite, nous tournons à droite Rue Aristide Briand. Lors des tours suivants nous tournerons à gauche pour prendre cette même rue mais dans la direction opposée. Nous ne restons pas longtemps dans cette rue, car nous retrouvons la fin de la plus longue des lignes droites, Rue d'Hesdin. C'est une ligne droite mais elle a tendance à être un peu serpentant. Je préfère, ça évite que ça paraisse interminable. Enfin là ça va car on ne fait que la fin de la Rue d'Hesdin, mais pour les tours d'après ça sera très bien.


Les cent derniers mètres sont en légers faux-plats montants, avant de tourner à droite Rue Robert Lemoine pour la partie la plus montante du circuit. Je passe à côté de la ligne d'arrivée et quelques dizaines de mètres plus loin à côté de celle de départ, avant qu'on tourne à droite en direction de la Rue de Charité. La première grande boucle a débuté au moment où on passait à côté de la ligne d'arrivée. La première féminine est juste à mes côtés légèrement décalée en arrière. J'entends ses supporters l'encourager ''allez Elise''.



Elle avance bien, on avance bien. Mais elle finit par lâcher un peu. J'arrive au bout et, cette fois-ci, je tourne à gauche sur la Rue Aristide Briand. Nous n'y restons qu'une centaine de mètres car on tourne ensuite à droite Rue Roger Salengro. Une petite rue qui mène à quelques petits immeubles. Lorsque nous arrivons au bout, il faut emprunter un chemin piéton sur la gauche avec beaucoup de gravier au sol. Il nous fait déboucher sur l'Avenue Philippe Lebon qu'on prend sur la droite. Nous ne courons pas sur la chaussée, mais sur le trottoir qui par moment est également recouvert de gravillons. Il s'agit d'un très faible faux-plat descendant. C'est assez long, mais lorsqu'on arrive au niveau d'une tour d'habitation, on la contourne en tournant à droite en coupant par l'herbe du trottoir. Le virage est pratiquement à 180 degrés mais est très large, donc pas de difficulté particulière. Ce virage nous fait déboucher sur le début de la Rue d'Hesdin, qui fait un kilomètre de long. Je perds encore quelques places, mais je commence à enfin trouver mon vrai rythme. C'est vrai que les quelques légères courbes de cette longue rue, permettent que ça passe plus vite.




Je suis sur la fin de la Rue d'Hesdin que j'avais prise lors de la petite boucle du parcours. Je préfère ne plus me caler sur les autres coureurs car ils vont trop vite pour moi. Comme on dit, je laisse passer l'orage car je sais que je vais bientôt pouvoir accélérer. Depuis quelques temps, j'ai du mal sur mes débuts de courses avec de mauvaises sensations, mais au bout d'un moment, ça revient bien, et je peux accélérer. Je suis à l'arrière d'un petit groupe quand on tourne à droite dans la montée de la Rue Robert Lemoine. Passage à côté de la ligne d'arrivée et c'est parti pour la seconde grande boucle. Virage à droite vers la Rue de Charité. Les coureurs qui m'ont doublé plus tôt ne creusent plus d'écart sur moi. Je me sens mieux, j'ai haussé mon tempo.



Nous arrivons Rue Aristide Briand en tournant à gauche, puis Rue Roger Salengro à droite. La plupart des coureurs prennent ce dernier virage en coupant sur l'étroit trottoir mais vu son état, je préfère prendre plus large en restant sur la chaussée. Je double les deux premières retardatrices. Un peu plus tôt, j'avais doublé les deux handisports, à qui j'avais pris un tour. Il faut faire attention avec le gros tas de gravier en attrapant le chemin piéton sur ma gauche. Me voilà maintenant dans le long faux-plat descendant du trottoir de l'Avenue Philippe Lebon. J'ai en point de mire deux coureurs en bleu et un en jaune. Ils ont beaucoup d'avance, mais je me donne pour objectif de me rapprocher progressivement. Au niveau de la tour d'habitation, je prends le large virage à pratiquement 180 degrés sur la droite pour arriver au début de la Rue d'Hesdin. Je suis en tête d'un petit groupe. Je discute avec un coureur qui a pour habitude de courir torse nu avec une énorme croix, déguisé en Jésus. Là, en vraie tenue de coureur, il assure vraiment.




Elle est quand même longue cette Rue d'Hesdin mais ce qui me réconforte c'est que mes trois points de mire sont moins loin de moi que tout à l'heure alors qu'ils avaient creusé un bel écart après m'avoir doublé en début de course. Au bout, nous tournons à droite pour la montée de la Rue Robert Lemoine. Voilà le deuxième grand tour qui s'achève. En haut, c'est reparti à droite pour la Rue de Charité. Les écarts rétrécissent. Mais je ne veux pas revenir trop rapidement et me griller. Alors je poursuis sur mon tempo qui est plus élevé que le leur.


Après les deux changements de direction, gauche et droite, me voilà Rue Roger Salengro. Dans le virage suivant à gauche sur le chemin piéton avec le tas de gravier, j'en ressors plus rapidement et une fois sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, je reviens sur le premier de mes trois points de mire. J'accélère légèrement pour le lâcher aussitôt. Maintenant, je reviens sur celui vêtu de jaune que je double presque dans la foulée du premier. Ma relance sur le Rue d'Hesdin est assez efficace. En plus de doubler des coureurs qui étaient devant moi, j'en double d'autres à qui je prends un tour.



Au bout de la Rue d'Hesdin, je tourne à droite dans la montée de la Rue Robert Lemoine. Me voilà dans mon dernier tour. J'ai fait la jonction avec deux coureurs. Mais comme à chaque tour et à cet endroit précis du circuit, je lève légèrement le pied pendant une vingtaine de mètres afin de récupérer un peu avant de repartir de plus bel. D'ailleurs, je double aussitôt un des deux, et avant d'arriver à la Rue Aristide Briand, je double le second qui faisait partie des trois points de mire que je m'étais fixé.


Ça avance vraiment bien depuis la fin de la première grande boucle. Je suis devenu comme un diesel avec des mauvaises sensations au début avant que ça aille beaucoup mieux par la suite. Sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, j'essaye de me rapprocher d'autres coureurs, mais l'écart est assez énorme quand même. J'entends que les coureurs derrière moi s'éloignent de plus en plus grâce à leurs pas sur les gravillons. Au bout, je retrouve pour la dernière fois la longue ligne droite d'un kilomètre de la Rue d'Hesdin. Je double encore plein de retardataires mais je me fais doubler par deux coureurs en sprint à plus de 500 mètres de l'arrivée. Je ne sais pas d'où ils viennent. Dans la montée de la Rue Robert Lemoine, je suis revenu sur le second qui m'a rapidement doublé et je le pousse un peu pour qu'il franchisse la ligne d'arrivée avant moi. Je termine 28ème/114 en 41'30''.




41'40'' est le temps officiel mais à ma TomTom, j'ai 10 secondes de moins. Je pense qu'ils ont un peu merdouillé avec le chronométrage mais qu'importe. Surtout que le coureur devant moi finit juste devant alors que sur le classement il est dix secondes devant ! Je pense qu'un dossard a été intercalé et que mon vrai classement aurait du être 28ème en 41'30''. Le plaisir d'avoir couru est bien là et je suis bien satisfait.



On nous offre un set de deux serviettes de toilette et de deux gants de toilettes. Puis passage au ravitaillement final, le seul de la course où je prends un bon chocolat chaud. Ça me suffira largement. Je retourne à la voiture pour changer mes manchons et me glisser dans un léger coupe-vent avant d'aller faire aussitôt mon footing de récupération. Je cours uniquement sur la première boucle de ma course avant de retourner une fois de plus à la voiture pour me changer complètement.






Nous allons ensuite au chaud dans la Salle de Cours Professionnels pour consulter l'affichage des résultats. De nombreuses coupes ornent la table des récompenses. Un magnifique arbre de Noël nous surveille au fond de la pièce. Merci à mon fils pour cette année de photographe sur mes courses. Voilà mon année 2018 qui se termine. La 600ème course de ma carrière s'est très bien passée. Vivement 2019 et ma première course... dès ce dimanche avec le semi-marathon de Cernay dans les Yvelines en compagnie de quatre autres coureurs de mon club de Pontault AAC. Bon réveillon et bonne année 2019 à tous !

Corrida Pédestre de Friville-Escarbotin (80)

Samedi 29 décembre 2018


L'année touche à sa fin, mais il me reste encore deux épreuves à courir en cette année 2018. En attendant celle du 31 décembre, je vais participer à celle de Friville-Escarbotin, organisée par l'association de l'Athlétic Club de Friville. Je profite de mes vacances de Noël dans la famille pour découvrir de nouvelles courses. Friville-Escarbotin est une commune de moins de 5000 habitants dans le département de la Somme à seulement une dizaine de kilomètres de la Normandie. Même si je suis originaire de ce même département, je ne connais pas trop ce coin. Les seules fois où je suis venu par ici, c'était pour participer au semi-marathon du Tréport. Le départ de la course étant prévu à 19 heures, une très faible température est annoncée. Les organisateurs souhaitent qu'un minimum de déguisement orne les coureurs. Je vais porter mon bonnet de Père Noël comme lors de ma course à Berck la semaine précédente. A partir de 18 heures, les courses s'élanceront, puis à 19 heures, ce sera la course des adultes.



Une petite demi-heure de route est nécessaire pour aller jusqu'à Friville-Escarbotin. Une petite pluie fine aura accompagné notre voyage. Le centre-ville de cette commune est bouclée pour la sécurité de la course, ce qui rend une place de stationnement un peu plus précieuse. On finit par trouver où nous garer, Rue Pasteur, à quelques centaines de mètres de la Salle Edith Piaf, là où le secrétariat de la course est installé. Avec le vent, ça caille vraiment. Je ne sais pas si c'est la fatigue, mais j'ai du mal à me réchauffer. Je regarde le listing des inscrits pour voir que je vais porter le dossard numéro 120. A la table du secrétariat, je paye les cinq euros correspondant aux coureurs préinscrits. On va marcher un peu sur le parcours où on rencontre Laurent et Nathalie sa compagne. Ils vont également participer à la course. On papote un peu puis nous repartons nous abriter à la voiture pour que je puisse me préparer tranquillement.




J'ai choisi de mettre un tee-shirt chaud à manches longues sous mon débardeur de club, ainsi que les gants, sans oublier le bonnet du Père-Noël. Puis c'est parti pour mon échauffement. D'abord seul, puis en compagnie de Stéphane qui habite le même village que ma mère. Nous faisons ensemble une boucle complète du circuit qui sera à effectuer à quatre reprises lors de la course. Pas facile comme parcours avec deux montées à chaque boucle. On se dépêche de revenir face à la Salle Edith Piaf, car il ne reste que quelques petites minutes avant que le départ ne soit donné. Mais en passant devant mon fils, je décide de retirer ce que j'ai sous mon débardeur, de peur d'avoir trop chaud en course. Une fois bien échauffé, on est bien finalement.

Boucle 1 :







Sur la ligne, je retrouve Alain du club de l'USO Chelles. On sera deux coureurs à défendre le département de Seine-et-Marne ! Une petite photo de nous deux par son épouse et quelques secondes plus tard le départ est donné. La bonne ligne droite en léger faux-plat descendant de la Rue Henri Barbusse nous conduit rapidement au niveau de la Place Jean Jaurès. Nous continuons à droite pour contourner cette place avec au milieu l'Hôtel de Ville. Ça descend un peu plus franchement par ici. Une fois derrière le bâtiment, il faut bien négocier le virage à gauche pour remonter de l'autre côté. Ça grimpe et le vent est en pleine face. Je n'arrête pas de perdre des places, ça va très vite. En continuant tout droit, nous nous retrouvons sur la Rue du Maréchal Foch qui continue à monter un peu. Ça devient plat quand cette rue connaît un double virage gauche-droite, puis descend jusqu'à ce qu'on arrive sur un rond-point. A cet endroit, nous tournons à gauche pour prendre la partie gauche de la chaussée Rue Pasteur. On y reste que quelques dizaines de mètres car on tourne encore à gauche Rue Curie, plus sombre que les autres. Et surtout avec une belle montée quand on arrive à la moitié. Je perds encore quelques places, puis une fois en haut, il faut arriver à bien relancer. Un peu plus loin, nous débouchons sur la Rue Henri Barbusse qu'on prend en tournant à droite en direction de l'arche d'arrivée. Cette rue est maintenant coupée en deux par des plots car on va revenir de l'autre côté de la chaussée. Ils ont été installés après que le départ soit donné. Arnaud, un ancien copain de lycée, me double. Une fois à proximité de l'arche, nous prenons un virage à 180 degrés pour reprendre la Rue Henri Barbusse dans le sens inverse, donc dans le même sens qu'au départ.



Boucle 2 :



C'est parti pour la seconde boucle. Le coureur déguisé en Père-Noël, qui me suit depuis un bout de temps, finit par me doubler. Séverine, la seconde féminine, en fait de même. J'essaye de rester dans sa foulée jusqu'à la Place Jean Jaurès. Nous la contournons en descendant à droite. Ça me permet de ne plus perdre de place. Je commence même à aller beaucoup mieux. Pire qu'un diesel ! Une fois en bas, nous tournons très serré sur la gauche afin de remonter de l'autre côté de la Mairie. Quand ça monte, je hausse mon rythme. Je double plusieurs coureurs dont, le Père Noël et Arnaud avant de revenir à la hauteur de Séverine et de repasser devant. On est un trio à nous détacher de ce petit groupe maintenant. Une fois en haut, je poursuis mon effort dans la partie descendante. En bas, je fais très attention dans le virage à gauche car la partie réservée aux coureurs est assez étroite. Mais ça ne dure pas bien longtemps puisqu'on tourne presque aussitôt encore à gauche Rue Curie. Ça va vite dans la montée même si ce n'est pas de tout repos. J'entends, grâce aux spectateurs, qu'Aurélie est juste derrière nous. Nous finissons par tourner à droite sur la Rue Henri Barbusse en direction de l'arche d'arrivée et de son fameux virage à 180 degrés.



Boucle 3 :





La relance est toujours compliquée mais ça va beaucoup mieux que lors de mon premier tour. Je reste toujours devant avec pas mal de facilité. Nous croisons Arnaud. Je n'ai pas vu Alain ni Stéphane. Nous voilà maintenant dans la partie descendante de la Place Jean Jaurès avant de remonter de l'autre côté. Les coureurs sont beaucoup plus espacés qu'au début de course, il est donc plus compliqué de se protéger de ce vent de face. Mais on continue à gagner quelques places de temps en temps. La fin de la Rue du Maréchal Foch permet de récupérer de son début. En bas, je relance un peu moins bien sur la Rue Pasteur et au début de la Rue Curie, Séverine me repasse. La partie montante lui permet de faire un écart sur moi. Lorsque je finis par arriver Rue Henri Barbusse, Aurélie est juste derrière moi. Je m'écarte pour la laisser passer devant dans le virage à 180 degrés pour ne pas la gêner. Elle joue le podium chez les femmes.


Boucle 4 :



Elle relance très bien. Moi beaucoup moins. Je croise les coureurs qui ont du retard sur moi sur cette partie de la Rue Henri Barbusse. Lorsque j'arrive à la hauteur de la Rue Curie, je vois le leader de la course y déboucher. Heureusement qu'il n'y avait pas cinq tours sinon ça risquait d'être chaud pour éviter qu'il ne me prenne un tour ! Je dois me faire un chemin parmi les retardataires. Le plus gênant c'est lors des virages plus au moins serrés, mais je n'ai pas à me plaindre, tout le monde se respecte. C'est vraiment une course bon enfant avec un parcours assez sportif et nerveux. J'aime beaucoup, on retrouve vraiment l'esprit des corridas. Ça me plaît ! Me voilà dans la montée derrière la Place Jean Jaurès puis dans la descente de la Rue du Maréchal Foch. Deux virages plus loin, je grimpe pour la dernière fois la Rue Curie où je dois doubler pas mal de retardataires. Je débouche sur la Rue Henri Barbusse que je prends en tournant à droite. Une bonne ligne droite et je commence à apercevoir dans le noir l'arche d'arrivée. Au lieu de tourner sur ce virage à 180 degrés, je poursuis tout droit sur une vingtaine de mètres et je franchis la ligne d'arrivée 46ème/227 en 28'30''. A part le premier tour où c'était un peu laborieux pour moi, je trouve que j'ai fait une course honnête. Restitution du dossard pour que le classement soit effectué, puis je reste au niveau de la zone d'arrivée pour encourager la fin de course d'Arnaud qui vient me rejoindre une fois la ligne franchie. Ça nous permet de discuter un peu, depuis le temps qu'on ne s'était pas vus. Un peu plus tard, Laurent, puis Alain et Stéphane arrivent à leur tour. Plus loin, les compagnes de Laurent et d'Arnaud en finissent également. Alain est bien content de sa course. Nous nous séparons quelques temps, histoire que j'aille entièrement me changer à la voiture.



Ensuite, nous revenons à la Salle Edith Piaf où on a plus le temps de discuter avec Arnaud et son épouse, puis avec Alain et la sienne. On attend un peu que les résultats soient affichés. J'en profite pour piquer quelques carrés de chocolat au lait et de l'eau au ravitaillement. Ça y est, une nuée de coureurs se massant en direction d'un mur est synonyme d'affichage des résultats. Je me faufile pour aller jeter un coup d’œil Et ça donne ceci :


41ème/227 en 28'11' Séverine POTREL (non licenciée) –1ère M1.
42ème/227 en 28'15'' Aurélie MARCILLE (CO Eu Bresle) –2èmeM1.
46ème/227 en 28'30'' Jeff BACQUET (Pontault AAC).
76ème/227 en 29'57'' Arnaud GUIMARD (non licencié).
86ème/227 en 30'39'' Laurent BRENET (Drucat Toutes Jambes).
103ème/227 en 31'28'' Alain DELVAL (USO Chelles) –1er M4.
109ème/227 en 31'37'' Stéphane GREMONT (non licencié).
188ème/227 en 38'01'' Nathalie CARPENTIER (Drucat Toutes Jambes).
193ème/227 en 39'25'' Angélique GUIMARD (non licenciée).





C'est le moment de la remise des récompenses. Les trois premiers hommes et trois premières femmes au scratch sont appelés pour monter sur le podium. Il n'y a pas de coupes ici mais de jolis paniers garnis. C'est très bien ! Puis, le premier de chaque catégorie est appelé. Alain, qui gagne en catégorie Master 4, se voit remettre un beau panier garni ! C'est le moment pour nous de quitter Friville-Escarbotin. On part en même temps qu'Alain et son épouse. On se reverra l'année prochaine notamment à Chessy le 13 janvier pour les départementaux de cross. 


Quant à mon fils et moi, on finit la soirée … au Mc Donald's d'Abbeville ! Après l'effort, le réconfort ! Le 31, en après-midi, je vais clore mon année 2018 avec le 10 kilomètres de Frévent dans le Pas-de-Calais.