4ème étape ''6 Jours du Toulois'' - 12,3 km Lucey (54)

Jeudi 21 juin 2018


Suite à mon coup de pas bien du tout sur la troisième étape, j'ai pu profiter de la journée de repos pour me ''ressourcer'' au Center Parcs des 3 Forêts à Hattigny. Habituellement, je vais trottiner un peu pendant le mercredi où il n'y a pas d'épreuve, mais là, j'étais vraiment trop épuisé pour ça. Alors, piquer une petite tête et s'amuser dans les toboggans m'ont largement suffit. Direction le nord de Toul pour cette quatrième étape qui va se courir dans la petite commune de Lucey et sur les hauteurs de Bruley et de Pagney-derrière-Barine. Une course pas facile du tout car elle monte pendant une grande partie du parcours. Heureusement qu'on va terminer par une descente, histoire de ne pas arriver trop dans le dur.



Une petite demi-heure après notre départ de Nancy, nous arrivons sur Lucey. Il fait chaud, mais beaucoup moins que mardi. Je trouve même que c'est une température idéale pour pratiquer la course à pied. En plus, lors des moments les plus difficiles sur cette étape à venir, nous devrions être en sous-bois si j'ai bien repéré le parcours. Depuis mardi, j'ai reçu des tas de messages me demandant de mes nouvelles. S'il y a quelque part où on peut parler de solidarité, c'est bien ici sur l'épreuve des ''6 Jours du Toulois''. Il faut vraiment venir y participer. Une petite semaine dans le 54 avec ses beaux paysages, sa belle course, ses coureurs et bénévoles tous aussi sympas les uns que les autres !







Je me suis stationné à deux pas de l'arche de départ qui servira également d'arrivée. Nous sommes juste à côté du stade de la commune de Lucey. Petit tour vers cette zone pour dire bonjour à tout le monde. J'en profite pour prendre des tickets pour le repas de ce soir et de demain soir pour mon fils Lucas. Un petit coup d'œil au classement général des ''6 Jours du Toulois'' pour voir que j'ai vraiment pris cher mardi avec une chute jusqu'à la 57ème place. Si je pouvais remonter aux alentours de la 50ème place, j'en serai bien content. Mais avant ça, il faut voir si j'ai repris un peu de force.  Début de réponse en fin de soirée.





Ensuite, il faut aller émarger le listing des participants. C'est déjà la quatrième case que je signe. Plus que deux ! C'est dur, mais qu'est-ce que ça passe vite. La famille Viaux est installée aux inscriptions, Philippe finit de caler l'arche, les chronométreurs installent leur équipement... Tout est pratiquement prêt.





D'ailleurs, c'est à mon tour d'aller me préparer afin d'être fin prêt pour la course. J'épingle mon dossard numéro 40, que j'exhibe depuis dimanche, sur le débardeur de mon club du Pontault AAC que je laisse dans la voiture pendant mon échauffement avec une petite côte, histoire de me mettre en jambes. Ce n'est pas la forme optimale, mais je sens que ça n'a rien à voir avec mardi. Je suis un peu plus confiant même si la crainte de se sentir à nouveau mal est quand même présente. Mais il y a vraiment du mieux !






J'enfile mon débardeur de club, puis je me rapproche de la zone de départ Rue des Lesières à côté du stade. Damien va donc une fois de plus faire figure de (très) grand favori. Ça a l'air tellement simple pour lui. Aujourd'hui, il n'y a que les coureurs qui participent aux ''6 Jours'' et également ceux qui ne font que l'étape. Les coureurs des ''P'tits 6 Jours'' étant en repos, reprendront samedi. Je suis bien content de revoir Seb Payet, qui va participer aux trois dernières étapes. Il y a quelques années, on s'était tirés la bourre pendant toute une semaine. Il avait fini par me battre. Mais c'était un très bon souvenir. Éric est prêt et nous a surtout ramené une tarte aux framboises et une autre aux fraises pour le repas du soir ! Un autre Éric est à l'honneur. En effet, Éric Muller fête son anniversaire. Bon anniversaire à toi !






Nous sommes tous derrière la ligne de départ. Je me suis placé juste derrière Philippe. Patrick est non loin derrière moi. Olivier est juste à mes côtés. En première ligne se trouve bien évidemment Damien. Nous sommes sous les ordres du starter, mais je me dis que le pistolet ne va pas fonctionner comme lors des trois premières étapes. Mais qu'est-ce que je suis mauvaise langue, car le pistolet fonctionne à merveille et c'est parti !






Au bout d'une vingtaine de mètres, la route tourne d'elle-même sur la droite et ça monte aussitôt. Mais ce n'est qu'un faux-plat montant. N'exagérons quand même pas cette difficulté. Nous traversons la Départementale 192 pour pénétrer immédiatement sur un chemin de terre, de cailloux, de trous, ... Il se trouve légèrement sur la gauche. Ça monte vraiment maintenant. Je me suis calé dans la foulée de Philippe, ce qui me convient parfaitement. Au moins pour le moment.




Nous devons ensuite prendre un virage très serré sur la droite. Un virage bien raide, mais une fois sur la droite, c'est beaucoup plus doux. Je suis toujours dans la foulée de Philippe, par contre je trouve que nous ne sommes pas dans la bonne trace, car celle de gauche où nous progressons, est assez herbeuse, ce qui peut cacher des pièges, alors que celle de droite est beaucoup plus dégagée. Changement donc de trajectoire. le dénivelé devient relativement plat maintenant.







Je suis passé devant Philippe dans ce chemin qui maintenant se met à descendre un peu. J'entends les encouragements de Sébastien B., que j'ai bien remercié un peu plus tôt, d'avoir été à ''mon secours'' mardi soir. Tout au bout, nous quittons ce chemin de terre pour tourner à droite et entamer une belle descente rapide sur le bitume. Passage par l'Impasse Saint-Mansuy avant d'arriver tout en bas sur la Rue des Tilleuls qui n'est autre que la Départementale 192. Franck nous encourage. Virage à gauche, puis à droite pour reprendre un autre chemin blanc. Les cailloux sont assez gros mais même avec mes chaussures de route, ça passe quand même bien. Je me sens vraiment mieux qu'avant hier même si je sais que je n'ai pas entièrement récupéré. Le km 2 est franchi. On va longtemps tout droit. Il n'y a pas vraiment de dénivelé sur cette partie de course et c'est tant mieux. Mais quand on change de direction, en tournant à droite, le chemin se met immédiatement à s'élever. Ça picote un peu les jambes, mais je ne suis pas tant que ça à la rue.














Une fois en haut, Philippe est à mes côtés. Par contre, en tournant à gauche, le nouveau chemin est plus roulant, mais j'ai beaucoup plus de mal à me relancer que lui alors je perds immédiatement le contact mais sans m'écrouler quand même. Nouveau virage à droite pour une nouvelle belle montée et encore à gauche sur du plus facile. Vers le km 4, nous retrouvons du bitume en entrant dans la commune de Bruley par la Rue de Chanzy qui se trouve légèrement sur la droite. Ça remonte d'entrée, mais ce n'est rien car cinquante mètres plus loin, je me retrouve dans un véritable mur. Là, ça fait vraiment mal, mais il est hors de question de me mettre à marcher. 200 mètres plus loin, on pourrait croire être au bout de cette grosse difficulté mais absolument pas. Nous tournons à droite Rue du Chêne où ça monte encore plus fort alors que le beau bitume a laissé sa place à un sol beaucoup plus incertain. Après 450 mètres de grimpette, nous prenons un virage serré sur la gauche où c'est redevenu plus roulant même si ça continue à monter. Par contre c'est beaucoup plus régulier. Je me sens bien dans cette très longue et douce montée. Je me suis installé dans un train qui marche bien car j'arrive même à me rapprocher des coureurs étant devant moi. Les centaines de mètres défilent. Je suis dans une côte bien plus importante mais ça se passe toujours bien. Quand j'arrive tout en haut, il faut prendre un virage sur la droite où se trouve le ravitaillement aux alentours du km 6. Je prends un gobelet d'eau, tout en continuant. Maintenant, nous courons sur un chemin de terre souple assez étroit et plutôt plat, qui laisse apparaître à travers les arbres un magnifique paysage sur la vallée. Km 7, Km 8, puis au km 9, nous nous trouvons sur le plateau avec un fort vent de face. Pendant une bonne partie du parcours, quand un coureur se trouve à mes côtés, j'ai souvent droit à des mots gentils sur mon blog. c'est fort agréable. Audrey, la première féminine, me passe. Nous sommes maintenant dans une longue et rapide descente sur un chemin très large mais bien défoncé. Km 10.








Km 10,5, nous traversons la Départementale 192. Il faut suivre le chemin qui tourne sur la droite. Il monte, puis devient plat à la sortie de ce virage. J'entends Olivier qui m'appelle. Je me retourne et l'attends. Nous discutons un peu puis j'essaye de le faire se perdre un peu en lui disant qu'il fallait ensuite aller sur la gauche, là où ça monte beaucoup, alors qu'il faut aller tout droit. Mais zut, ça n'a pas fonctionné ! On finit par se trouver dans la première montée du parcours, exactement à l'endroit, où après avoir traversé la route et grimpé sur le chemin, nous avions pris le virage serré sur la droite. Ça monte donc et je me souvenais que la trace de gauche était plus herbeuse que la droite, alors je file immédiatement sur cette dernière. On ne va pas tout au bout de ce chemin, nous bifurquons légèrement sur la droite pour entamer une belle descente sur le bitume de la Rue de l'Arbre Épine. Ça descend vite. Trois coureurs sont juste sur mes talons. Je les entends.






En bas, virage à droite sur la Départementale 192, puis aussitôt à gauche sur la Petite Rue qui est légèrement montante. J'aperçois encore Sébastien. Nous tournons à droite. Ça grimpe sur cette route. Ce n'est pas facile. D'ailleurs, le coureur le plus proche de moi revient à ma hauteur et prend quelques petits mètres d'avance. Mais je sais que c'est la fin.







Alors je m'accroche, je me rapproche petit à petit, avant de me remettre juste à côté de lui. Quand à la sortie de la courbe, je commence à apercevoir l'arche d'arrivée, je poursuis mon effort, en partant maintenant seul. Avant hier j'étais totalement incapable de faire le moindre changement de rythme. J'avais opté pour le rythme escargot très lent. Bah là, ça va vraiment mieux. Encore un petit effort. Je ne suis pas le plus relâché possible, loin de là, mais je finis par franchir l'arche d'arrivée 50ème/170 en 57'51''.















Content de mon étape. Ça aurait pu être mieux, mais surtout bien pire ! Les arrivants continuent à franchir la ligne. Un peu plus tard, Éric s'arrache dans un sprint où il donne tout pour gagner des places et la moindre seconde ! Pas une seule fois j'ai eu à me plaindre du dos aujourd'hui. Pourtant dans la longue descente avant le kilomètre 10, ça descendait fort et j'y pensais. Mais non et c'est tant mieux !









Passage au ravitaillement final pour boire un peu d'eau à la menthe et deux quartiers d'orange. Je retrouve Damien, qui a gagné facilement et sans surprise, Seb Payet, qui a fini pas loin derrière moi, Éric, content de son finish, Manon et Clara qui jouent de l'appareil photo,... Je ne tarde pas à aller me changer car je sens que je vais vite attraper froid sinon !







Je retrouve les copains à la buvette sur le stade. Les résultats sont affichés. Je vais y jeter un petit coup d'œil.
1er/170 en 44'31'' Damien  LALLEMAND (NAM).
5ème/170 en 46'53'' Guillaume CARLIER.
15ème/170 en 49'14'' Clément BIGEREL (US Toul).
17ème/170 en 49'45'' Frédéric BASTIEN (US Toul).
32ème/170 en 55'24'' Philippe BON.
36ème/170 en 55'51'' Patrick COLIN.
48ème/170 en 57'29'' Audrey SPUHLER (US Toul).
49ème/170 en 57'29'' Olivier SIATKA (US Toul).
50ème/170 en 57'51'' Jeff BACQUET (PAAC).
57ème/170 en 58'44'' Sébastien PAYET (US Toul).
77ème/170 en 1h01'46'' Eric MULLER.
92ème/170 en 1h03'37'' Daniel FREIS (JAC St Nicolas).
101ème/170 en 1h05'26'' Laurent SIATKA (ACGV).
112ème/170 en 1h06'13'' Eric DUGUET (US Toul).
117ème/170 en 1h07'08'' Michael CONREUX.
Au classement général, je regagne deux places pour me retrouver maintenant 55ème.







Ça va être l'heure de manger. Au menu, paupiette et riz. Ça a l'air bien bon. Au service, Margaux et Manon, qui nous offrent leur sourire en même temps que le repas ! Nous allons ensuite installer deux tables pour profiter de ce petit repas bien convivial. Ce n'était pas une mauvaise idée d'enfiler un haut avec des manches car avec le soleil qui disparaît, la température baisse assez rapidement.








Éric nous a donc ramené une tarte aux framboises et une aux fraises. Fanny, nous a concocté une très bonne tarte au chocolat. Le tout accompagné d'une despé également ramenée par Éric. Un grand merci à tous les deux ! Un café nous est offert. On aura bien rigolé pendant cette soirée. Je pense que Margaux et moi-même avons eu du mérite devant les nombreux essais de Manon à vouloir nous photographier : ''Mince, c'est flou''. ''Ah, c'est flou''. ''Oh, c'est flou''. ''Tiens, c'est flou''. ''Zut, c'est flou''. Enfin voilà quoi. Demain, ça sera l'épreuve du contre-la-monte individuel. Une étape atypique mais vraiment géniale où l'effort est différent !



A noter aussi une dernière chose pour ce soir. La mode claquettes (sandalettes) chaussettes d'Olivier. Au top après avoir été secourir sa belle-maman embourbée avec sa voiture sur les hauteurs de Lucey !

1 commentaire:

Dominique US Toul a dit…

...juste pour voir si ça fonctionne et après avoir lu ton article sur l'étape de Lucey avec toujours le même plaisir ! Bonne fin de six jours Jeff et au plaisir de te revoir...
Dominique Masson