Corrida de Corbeil-Essonnes (91)

Samedi 6 octobre 2018


Avant de participer au 10 kilomètres de Vaires-sur-Marne (77) qui aura lieu ce dimanche matin, je m'étais inscrit à celui de Corbeil-Essonnes (91). Ça fait très rapproché, mais comme je travaille de matinée, je ne pensais pas pouvoir participer à celle du dimanche, ce qui a été finalement possible. Donc deux courses sympas à faire même si je vais avoir un laps de repos très faible. Ça commençait à faire quelques temps que je n'étais pas venu participer à cette course dans l'Essonne. Cette année sera ma troisième venue ici-même, après les éditions 2011 et 2012. Normalement je ne vais pas venir seul, car Franck, mon pote de mon ancien club de Marne-et-Gondoire Athlétisme, devrait s'y présenter aussi.


Il s'agit d'un parcours sympa avec départ et arrivée sur le Stade Mercier qui se trouve dans l'ensemble sportif Léo Lagrange, avec une petite boucle et une plus grande, en restant sur les bords de la Seine. Le tracé est roulant avec peu de virages hormis un virage à 180 degrés à effectuer un peu avant le km 7. En terme de course à pied, il n'y a que ce 10 kilomètres dont le départ est prévu à 17 heures, sinon il y a également un 4,4 km marche !







Ce matin, le réveil est rude avec la sonnerie à 3 heures. Ça pique. Puis la matinée de travail et c'est parti pour me rendre sur le Stade Mercier de Corbeil-Essonnes … sans Franck, qui a finalement dû annuler sa participation. Mais ce n'est que partie remise car on se verra sur la course de Vaires-sur-Marne demain matin. Mon fils m'accompagne et va jouer au photographe à bord de sa trottinette. Nous arrivons à Corbeil vers 15h40 et nous trouvons facilement une place de stationnement à moins de 200 mètres de l'entrée du stade. Nous y allons à pied pour y retirer mon dossard. Je vais porter le dossard numéro 121. Dans l'enveloppe où se trouvent le dossard et la puce de chronométrage, y a été glissé le cadeau. Il s'agit d'un jeu de manchons noirs pour l'hiver. Ils sont sympas !










Avant de retourner à la voiture, je vais marcher avec mon fils Lucas pour lui montrer où il serait opportun de se positionner durant la course. Il va pouvoir voguer de point en point à bord de son engin à petites roues. Puis, retour à la voiture, où je prépare ma tenue de course et c'est parti pour un échauffement. Il fait très lourd. La température n'est pas exceptionnelle même s'il fait quand même 27 degrés, mais le pire c'est vraiment ce côté lourd qui nous étouffe. Après avoir fait la majeure partie de cet échauffement dans les rues, je le termine dans l'enceinte même du Stade Mercier comme bon nombre de coureurs.



Un coup de sifflet attire tous les coureurs derrière la ligne de départ placée sur la piste d'athlétisme à proximité de la tribune principale du Stade. Nous sommes un peu moins de 300 coureurs. Il reste plus de dix minutes, alors l'attente se révèle être longue et comme je suis déjà complètement crevé d'être debout depuis aussi tôt ce matin, ça m'endort encore plus ! Pas top. Petit à petit le temps s'écoule et nous sommes sous les ordres du starter.




Le coup de pistolet retentit et c'est parti pour la moitié d'un tour de piste. Je me mets le plus à la corde possible pour éviter de faire trop de chemin inutile, mais dès le début je sens que la course va être galère pour moi. Je n'ai pas le moindre jus ni énergie. Je vais essayer de faire bonne figure le plus longtemps possible. Après le virage, il me reste la ligne droite où je perds de nombreuses places, puis il faut sortir du Stade Mercier par une large porte sur notre gauche avant de tourner à droite une fois sur la Rue du Bas Coudray. J'essaye de mieux me placer maintenant en forçant un peu mon niveau. La chaussée est beaucoup déformée mais ce n'est pas bien grave en restant bien concentré. Au km 1, nous prenons un virage serré sur notre gauche afin de revenir un peu dans le sens opposé mais en prenant le Chemin de Halage le long de la Seine. Pendant 900 mètres, nous courons sur un chemin de terre. D'ailleurs, un panache de poussière s'élève au passage des coureurs. C'est beaucoup plus facile en continuant tout droit sur le Quai Jacques Bourgoin qui est bitumé.



Il y a pas mal de monde à nous encourager. Un peu plus loin, j'entends des encouragements qui me sont adressés. C'est Frédérique Fisel, qui fait la course et revient à ma hauteur. Elle traîne derrière elle un petit troupeau de coureurs qui lutte pour rester dans son sillage. Je me place directement dans sa foulée, mais quand le Quai descend pour passer sous un pont, elle accélère et c'est trop pour moi. On remonte de l'autre côté avant de tourner à gauche pour faire le tour de l'Hôtel de Ville. Puis, nous poursuivons dans la petite Rue Saint Spire, une rue semi-piétonne commerçante avec beaucoup de curieux qui nous regardent. J'aime beaucoup ce passage. Je fais jeu égal avec un coureur du club de Lisses. Il revient à ma hauteur, puis se replace dans ma foulée, avant de revenir à ma hauteur. Léger virage sur la gauche afin de récupérer la Rue du Bas Coudray en direction du Stade Mercier qui va se trouver sur notre droite. Nous passons au niveau du portail qui nous a permis tout à l'heure de sortir de cette enceinte. Nous poursuivons donc sur le même tracé que tout à l'heure en direction du km 1.





Sauf qu'au lieu de tourner à gauche pour prendre le Chemin de Halage, nous poursuivons tout droit pour une très longue ligne droite, le Chemin des Bas Vignons, et c'est déjà le panneau indiquant le km 5 et aussi le ravitaillement qui arrive au bon moment pour moi qui suis assoiffé. J'attrape vite fait un gobelet d'eau sans perdre de temps et une fois bu je trouve une poubelle mise à notre disposition pour m'en débarrasser. Cette chaussée est coupée en deux en son milieu par des cônes de Lübeck car bien loin d'ici, il va falloir négocier un virage à 180 degrés pour revenir sur nos pas. J'ai réussi à décrocher un peu le coureur du club de Lisses, mais je commence à sérieusement coincer. Je croise les leaders de la course qui en sont sur leur retour. Au km 6,6, j'arrive à ce fameux virage à 180 degrés. Un troupeau de coureurs me double, dont le coureur de Lisses. Ils prennent tous rapidement de nombreux mètres d'avance sur moi. Un peu plus loin, je commence à retrouver un tempo moins ''dégueu''. En regardant devant moi, je vois que les 50 mètres de retard sur le coureur de Lisses commencent à diminuer.




Je vais le reprendre juste avant de continuer sur le Chemin de Halage. Mon tempo a vraiment repris des couleurs mais je suis quand même dans le dur et complètement crevé. La chaleur, la fatigue d'être debout depuis trois heures du mat, auront eu raison de moi. Demain, je risque d'être vraiment limite à Vaires-sur-Marne mais j'irai dans l'optique de me faire plaisir en allant moins vite. Je quitte la poussière du Chemin de Halage pour retrouver le bitume du Quai Jacques Bourgoin. Un peu plus loin, nous tournons à gauche sur la Rue Kruger où j'ai stationné ma voiture. Ça sent bon la fin.




Une fois au bout, nous tournons à droite Rue du Bas Coudray, juste avant de tourner à gauche pour entrer dans l'enceinte du Stade Mercier. J'arrive sur la piste d'athlétisme que je prends en sens inverse par rapport au début de course. Mais au lieu d'en faire la moitié du tour, il va falloir en faire les trois-quarts. Lorsque je suis entré sur la piste, j'étais dans la foulée d'un coureur mais j'ai tout de suite su qu'il me serait impossible de rivaliser avec lui, la fatigue étant bien trop avancée. Je vais seulement gérer l'avance sur celui qui n'est pas loin derrière moi.



Je me retrouve dans la dernière ligne droite avec l'arche d'arrivée en ligne de mire. Je regarde où en est le coureur derrière moi, mais je n'ai rien à craindre. J'accélère légèrement pour assurer le coup quand même, puis je passe sous l'arche d'arrivée dans un chrono plus que moyen et décevant, mais je ne pouvais vraiment pas mieux aujourd'hui alors que dernièrement j'avais fait d'excellents entraînements que je n'avais plus fait depuis deux ans. J'ai terminé 101ème/309 en 44'25''.





Je restitue ma puce de chronométrage à un copain qui va de course en course en qualité de bénévole. Un mec bien et qui est très utile car sans ce type de gens, il ne pourrait pas y avoir de courses ! Puis, on nous donne un sac cadeau contenant de l'eau de riz, du pain d'épices, des galettes de riz et du jus de raisin. Sympa ce sac !



En sortant de ce couloir d'arrivée, je file aussitôt au ravitaillement pour y manger quelques morceaux de fruits comme des abricots secs et des pruneaux, mais surtout pour y boire du jus d'orange et de l'eau. Je retrouve Frédérique qui a terminé 4ème femme et première de sa catégorie. Elle file ensuite au massage !




Je vais jeter un coup d’œil à l'affichage des résultats qui a déjà été effectué pour les 150 premiers coureurs. Je ne vais pas tarder à quitter l'Essonne, je suis vraiment naze. J'ai besoin d'essayer de me régénérer un peu avant la course de demain matin où je vais retrouver de nombreux amis. En ce qui concerne la Corrida de Corbeil-Essonnes, je la trouve très agréable à courir. Un parcours bien dessiné, une organisation sans faille, des bénévoles sympas. C'était ma troisième participation et je pense que je vais trouver une place dans mon calendrier en 2019 pour la faire figurer à nouveau !

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