Dimanche 12 décembre 2010
Après une semaine de froid et de neige, ce matin la température est positive. 6 degrés. Je pars tôt de chez moi. Il est 8h30, car le trajet n'est pas long mais les places de stationnements sont très difficiles à trouver. J'arrive sur place à 9h15 et je retrouve Jean-Luc qui avait fait le Marseille-Cassis avec moi fin octobre. Je vais retirer mon tee-shirt souvenir de la course au stand dans le Palais des Sports. J'avais reçu en fin de semaine dernière mon dossard directement à la maison. J'ai le numéro 3445. Je vais ensuite m'échauffer en compagnie de Jean-Luc sur plus de 7 kilomètres à allure réduite, histoire de faire passer la douleur aux tendons d'achille des deux jambes. Un petit coucou à Sophie, puis nous allons nous positionner sur la ligne de départ.
L'attente n'est pas longue et le phénomène de masse dans le sas de départ permet de ne pas avoir froid. J'ai osé me mettre en débardeur aujourd'hui. Je pense que sans les manches pendant la course, ça devrait le faire. A 11h40 le départ est donné. Ça se bouscule un peu mais l'ambiance et le fair play sont présents. J'essaye de ne pas partir trop vite car aujourd'hui je ne me sens pas bien. Je n'ai eu aucune bonne sensation pendant l'échauffement. Cette sensation ne m'arrive jamais. Je reste donc dans les foulées des coureurs qui sont devant moi. Le niveau est bien relevé. Cette course a obtenu comme les années précédentes le label international délivré par la FFA. Sur cette longue première ligne droite du départ nous avons le vent de face. Il n'est pas très fort mais il se fait tout de même ressentir. Après avoir tourné sur la droite, je passe au km 1 en 3'27''.
Nous tournons ensuite à nouveau sur la droite et je remonte plein de coureurs de la course précédente qui n'en n'ont toujours pas terminé. Ensuite je me trouve sur la rue du Général Leclerc. C'est toujours très droit avec peu de repaire. Par contre, les trottoirs sont noirs de monde pour nous encourager. Ça nous aide vraiment bien, même si je n'arrive pas à me mettre dans mon rythme. J'ai l'impression d'être en surrégime alors que je n'avance pas plus vite que mes courses précédentes. A un moment donné sur ma gauche je jette un coup d'oeil sur la côte de la rue Gervais qu'on devra faire à 2 reprises lors des deux prochaines boucles. Elle est bien pentue et bien longue. Nouveau virage à droite, je continue à remonter les coureurs retardés de la course précédente. Les applaudissements fusent puis je me retrouve sur le boulevard des Frères Voisins où le départ a été donné pour boucler la première boucle après un peu plus de 3 kilomètres de course.
Lors du début de la seconde boucle j'ai un peu plus de mal que sur la première. Le vent de face est toujours présent, mais il est plus dur de se cacher derrière les autres coureurs car nous sommes plus dispersés. Au bout de cette rue je passe au km 4 puis je tourne à nouveau sur la droite une première fois et encore sur la droite au bout de cette nouvelle rue. Je suis sur la rue du général Leclerc qui est parallèle au boulevard des Frères Voisin. Je passe au km 5 en 18'45''. Je n'ai toujours pas de bonne sensation avant le début de l'ascension de la côte de le rue Gervais. Le début est assez léger, mais on arrive rapidement sur des pourcentages plus importants. Il y a une sorte de "S" qui ne permet pas de voir le sommet. Quand je suis dans ce fameux "S", je me rends compte que c'est encore plus pentu et que je ne suis pas encore en haut. Par contre dès que je passe en haut, je bascule aussitôt dans la descente qui va me conduire vers le Boulevard des Frères Voisins et surtout pour entamer le dernier tour.
4 commentaires:
MERCI encore pour ta bonne humeur et l'échauffement
C'était un plaisir Jean-Luc. Je te donne rendez-vous la semaine prochaine à Thiais.
salut!
je suis tombé sur ton blog en cherchant des photos de la corrida.
tu as fais un bon temps. moi je suis bien loin derrière! la cote a été mortelle pour moi!
bonne continuation.
Merci "Anonyme".
Tu es bien derrière moi ? A combien de temps ? C'est vrai que la côte a été mortelle sur le deuxième passage, mais ça va c'est pas pire que Marseille-Cassis alors c'est quand même pas trop mal passé.
Bonne continuation à toi aussi.
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