Nombre de kilomètres : 199,1
Après avoir porté les couleurs du club de l'OLYMPIQUE DE MARSEILLE ATHLETISME (13) pendant 6 ans, puis celles de MARNE-ET-GONDOIRE ATHLETISME (77) pendant 4 ans ainsi que celles de l'UA CHAUNY (02) une seule année et de PONTAULT AAC (77) durant 6 ans, je signe au RUNNING CLUB FAREMOUTIERS (77) en 2023 pour de nouvelles aventures. Ce blog n'a pour but que de partager ma passion pour la course à pied. Un article est rédigé après chaque course. Bonne lecture !!!
Trail Virée des Deux Bois (91)
Première course sous les couleurs de mon nouveau club et ça s'est assez bien passé. Je prends un petit verre de coca sur le ravitaillement final. Puis je retourne à la voiture me changer pour mettre du sec et du chaud. Ensuite je vais dans les tribunes du stade pour voir les coureurs qui en terminent. Une fois les résultats officiels affichés, je quitte l'Essonne pour la Seine-et-Marne.
Changement de club
Trail Le Rendez-vous des 2 Vallées (28)
A 10 heures 30, le départ est donné sur le terrain de football. Les deux courses (le 10 route et le 15 trail) partent donc en même temps. Une fois sur la route. Les trailers du 15 km vont tout droit et les routiers du 10 km prennent sur la gauche. Nos chemins se séparent donc aussitôt le départ donné. Le début de course est assez roulant car sur le bitume. Puis on continue en entrant dans les sous-bois. C'est encore plat mais il y a des trous et le sol est très forestier et les chemins sont très étroits avec impossibilité de doubler.
Et là on remonte fort. Ça rebrûle les jambes. Il n'y a que le dernier mètre de cette montée qui me cloue pratiquement sur place mais une fois en haut on prend à droite sur un chemin beaucoup plus large en léger faux plat montant. La relance est d'abord longue et difficile, puis c'est reparti. Ça redescend même un peu puis une nouvelle ascension sur la gauche. Il est encore impossible de la faire en courant. Je fais alors comme les coureurs qui me devancent et on monte. C'est douloureux. Dans les derniers lacets de cette montée il y a pas mal de personnes qui nous encouragent. En haut je suis sur la route et on descend. On descend assez longtemps et on requitte à nouveau la route en empruntant de nombreuses marches. Je suis à nouveau sur les chemins le long de la Drouette.
A cet endroit le parcours est beaucoup plus roulant. Après le km 8 un coureur en maillot bleu est à une vingtaine de mètres derrière moi. C'est un local car il est bien encouragé. "Allez Pascal" ! C'est une succession de faux plats montants et descendants. Je maintiens ma place et on monte ensuite pas mal d'escaliers jusqu'au parvis de l'église de Emancé. C'est sur le parvis, au km 9,5 que le seul ravitaillement est présent. Contrairement à mon habitude, je m'arrête vraiment sur ce ravitaillement. Je prends deux gobelets de coca histoire de récupérer un peu de sucre. Le coureur derrière moi en fait autant.
Pour ne pas changer une fois en haut, on ne fait que quelques dizaines de mètres et je redescends. Je suis ensuite sur un chemin assez large qui monte mais doucement. Un peu plus loin il faut passer un fossé et le paysage est complètement différend. On se croirait dans le sud de la France. Le sol est sablonneux et il y a des pins. Ça remonte. Une corde est présente pour nous aider à monter puis une autre un peu plus loin pour nous aider à descendre tellement c'est raide. Ensuite on suit le chemin qui nous amène à la route. La route monte en direction du stade. Je double un coureur puis virage à droite vers le terrain de foot. Encore un nouveau virage sur la droite et il me reste 100 mètres. Je termine épuisé la course 28ème/121 en 1h18'18''.
C'était une course très dure avec des enchaînements vraiment importants d'ascensions. Une fois la ligne franchie, un repas campagnard nous attend. C'est fort sympa. Pâté, chorizo, fromages, morceaux de chocolat, gâteau, fruits secs, coca, eau gazeuse, ... Je m'allonge ensuite pour récupérer. Je me change et je vais aux résultats. J'ai beaucoup aimé cette course même si à de nombreuses reprises on se demande ce qu'on vient faire dans cette galère !
La Cristolienne (94)
Je suis arrivé assez tôt et j'ai trouvé une place de stationnement pratiquement au même endroit que l'an dernier, c'est-à-dire très proche du podium. Je vais m'inscrire et on me donne le dossard numéro 126. Depuis le début d'après-midi il ne cesse de pleuvoir et c'est encore le cas actuellement. Je retourne à la voiture pour me préparer tranquillement et malgré la pluie assez forte je vais commencer à m'échauffer. Je reconnais la seule difficulté. Il s'agit d'une longue côte raide à la sortie des bords de Marne, suivie d'un faux plat qui rend encore plus difficile la relance. Il faudra la gravir à deux reprises.
En haut, je perds 4 places d'un coup et la relance sur la gauche sur le faux plat est assez dure mais une fois sur le vrai plat c'est reparti. La pluie tombe toujours et la nuit aussi. On retourne vers le centre ville et la fin de cette grande boucle. Deux coureurs sont juste derrière moi. Je ne pourrai pas aller chercher ceux devant même si je ne perds plus de distance sur eux. J'enchaîne les virages et les petits faux plats montants et descendants puis après la grande descente qui m'amène sur les bords de Marne je me fais reprendre par un des deux coureurs qui étaient juste derrière moi. Il fait nuit.
Je passe au ravitaillement final. On se tape une petite causette avec Jean-Noël, ce coureur très sympa du club de l'Asphalte 94. Puis je retourne tout trempé à la voiture histoire de m'enfiler des vêtements un peu plus chauds et surtout bien secs. Je pense revenir l'année prochaine. Je me suis senti vraiment bien sur cette course. J'arrive à enchaîner trails et courses sur route. Je vais essayer de continuer à alterner les deux. Je quitte Créteil avec plein d'encouragements et surtout plein d'espoir pour la suite.
Trail Seine Mauldre (78)
Une semaine après mon trail à Menucourt, je me rends cette fois-ci, pour un nouveau trail, dans les Yvelines à Bouafle, village de 2000 habitants qui se situe dans les faubourgs des Mureaux. C'est un très charmant village avec ses rues étroites et ses maisons en pierres. J'arrive sur place vers 8 heures. Le départ, l'arrivée et le secrétariat sont situés sur la place du village mais il est impossible de s'y stationner. Je me gare sur un premier parking situé en contre-bas de l'école alors qu'un second parking est situé dans la cour de cette même école, ouverte pour l'occasion.
Les descentes sont très piégeuses car le sol est très accidenté. De nombreuses ornières, de nombreuses racines, des cailloux, … ne facilitent pas la vitesse. Dans une des descentes j'arrive à bien relancer l'allure mais en levant la tête, le moral en prend un ptit coup. Je suis au pied d'un ''mur'' Je vois de nombreux coureurs le monter en marchant. Je préfère regarder le sol. Ça monte, je cours, ça monte, je cours, ça monte, je ne cours plus. Je préfère continuer à monter en marchant les mains sur les jambes car je n'allais pas plus vite en montant en courant qu'en marchant. Une fois en haut on bascule dans une descente à nouveau très piégeuse. Il est encore impossible d'avancer très vite.
Il y a ensuite un signaleur qui nous indique la bonne direction à prendre car à cet endroit là le parcours se coupe en deux pour les deux courses différentes. Moi je prends sur la droite. Je suis toujours dans la forêt des Alluets mais le parcours a complètement changé. C'est une très très longue ligne droite plate. Pendant les 6 premiers kilomètres de la course j'avais les jambes très lourdes mais ce bout de plat m'a permis de me sentir beaucoup mieux. Puis au bout on tourne sur la droite et il y a à nouveau des montées. On reste encore longtemps dans cette forêt. C'est vraiment très agréable. Même si c'est plus dur que la route.
J'entre sur la commune de Bouafle par une côte courte mais sévère qui, en haut, tourne à angle droit sur la gauche. Je peux voir que je suis seul car les coureurs derrière moi ne sont pas visibles. Encore quelques virages sur le chemin puis je suis sur la route dans les rues de Bouafle. Il reste 500 mètres de course et les 200 derniers sont faits sous l'ovation des spectateurs. Allez encore un dernier petit effort. Les ailes nous poussent à aller plus vite. En fait ce sont les encouragements qui font cet effet. C'est très sympa. Je franchis la ligne d'arrivée 24ème/136 en 56'19''.
3ème édition Rev'7 Trail de Menucourt (95)
Puis ça repart avec une descente sinueuse sur un chemin blanc. Ensuite ça remonte à nouveau dans la forêt. Mais avant de sortir de cette montée qui est longue, des crampes ont tendance à venir m'enquiquiner. Je sors de la forêt et le chemin est pour la première fois tout plat mais toujours sur chemin. Par contre je suis obligé de réduire volontairement la cadence. Ce qui provoque que le groupe de 4 coureurs revient sur moi et me passe. Je ne peux pas rester avec eux car en accélérant les crampes reviennent. Bah tant pis je vais essayer de gérer ma 13ème place.