Bilan du mois de novembre 2011


Nombre de kilomètres : 212,3

Nombre de jours : 16

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 0

La Mirabal (94)

Dimanche 27 novembre 2011


C'est pour une bonne cause qu'aujourd'hui je vais participer à une course. En effet l'association "Tremplin 94 SOS Femmes" organise la Mirabal, une course de 10 km, de deux boucles identiques dans le Parc du Tremblay à Champigny-sur-Marne. Le slogan de cette course est "Pour l'égalité et contre les violences faites aux femmes". En allant sur le site de cette course j'apprends d'où vient le nom de "MIRABAL". Il s'agit du nom de famille de trois sœurs originaires de la République Dominicaine qui ont été assassinées en 1960 suite à leur résistance en tant que citoyennes et femmes à la dictature de leur pays. Depuis 1999, l'organisation des NATIONS UNIS a proclamé le 25 novembre comme journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes en hommage aux sœurs Mirabal (merci le site de la Mirabal).


Ce matin j'arrive au parc du Tremblay côté A86. Je vais sous le chapiteau de la Bodega Feria pour y retirer mon dossard. J'ai le numéro 13. Je retourne à la voiture stationnée à proximité et après m'être préparé je vais dans le parc pour m'échauffer et repérer le parcours. Le parcours est vallonné avec de toutes petites côtes qui nécessitent de nombreuses relances et qui risquent de faire mal aux jambes. Je vais jusqu'au km 3, puis je coupe pour retourner à la voiture et finir de me préparer. Direction ensuite les environs de la ligne de départ où un coureur vient me voir. Il s'agit de Raphaël qui me connaît à travers mon blog et qui me complimente sur ce dernier. Ça fait toujours très plaisir.



A 10 heures nous sommes bien nombreux sur la ligne de départ qui est à l'entrée du Parc du Tremblay côté chapiteau de la Bodega Feria. Le départ est donné. C'est en légère pente puis on descend un peu. Le parcours est verdoyant. Nous passons à côté des aires de jeux pour les enfants. Puis une petite montée nous amène le long du parcours de golf. Passage au km 1 en 3'40''. Tout va bien. Je suis aux alentours de la 12ème place. On continue à longer le golf puis quelques changements de direction et encore une courte montée qui m'amène aux tennis. On fait le tour des terrains puis sur un virage serré à droite, un coureur me double par l'intérieur et pour ne pas le percuter je ne peux qu'aller tout droit et rater complètement mon virage, finissant dans le parterre de plantes. Ce n'est pas grave, il avait le droit de prendre l'intérieur, c'était à moi de faire attention et de prendre plus large.


Juste le temps de se relancer et on quitte le bitume pour l'herbe avec sa côte qui nous amène sur un chemin avec un passage au milieu en terre qui fait le tour complet du parc. Je fais plus attention où je mets les pieds car le sol n'est plus tout lisse. Après un virage sur la droite, on retrouve les bords du golf avec une descente courte mais raide avec de gros cailloux au sol et on remonte quelques mètres plus tard comme on est descendu. Finalement ce qui est dur, ce n'est pas les montées mais les relances une fois que le parcours redevient plat. C'est à peu près à cet endroit que Raphaël qui était venu me voir en début de course me double et je n'essaye pas de l'accrocher. On fait le tour des practices de golf par le chemin puis on retrouve un autre chemin herbeux. Km 3, il y a quand même des spectateurs sur le long du parcours. On retrouve le bitume avec un léger faux plat et on court sur des chemins bitumés qui vont entre les terrains de football. On tourne à droite toujours entre les terrains puis une nouvelle côte nous amène sur un nouveau chemin bitumé qui surplombe les terrains. La relance est à nouveau difficile pour moi, avec en prime un petit vent de face.


On redescend à côté d'une piste d'athlétisme et on remonte aussitôt pour aller en direction de la ligne d'arrivée où je passe au km 5 en 20'28''. Et c'est parti pour la seconde boucle identique à la première. Mine de rien je fatigue avec ces nombreuses relances et mon trop peu de temps de sommeil cette nuit. Je profite de la légère descente du début pour me relancer. Ça remonte aussitôt pour longer le golf. Passage au km 6, puis c'est plat jusqu'à la petite côte qui mène aux tennis. Franchement à chaque fin de côte j'en ''chie'' (excusez moi l'expression). Ce coup ci dans le virage je ne suis pas gêné et je tourne bien puis je monte la côte herbeuse et c'est le chemin de ronde du parc. Je fais très attention dans la descente très raide et comme au premier passage la remontée se fait bien mais c'est trop dur la relance. Je ne suis pas en grande forme.


Je suis désormais sur l'herbe, ça a l'air d'aller mieux. En fait ça se passe bien quand il n'y a pas de relances à faire. Un coureur est derrière moi depuis un moment et me passe une fois au milieu des terrains de football. Je monte rapidement la côte qui mène au chemin en bitume qui surplombe les terrains de football et comme d'hab, je pioche puis je me relance correctement. Il reste moins d'un kilomètre et les dernières côtes ou faux plats se passent bien. Un petit coup d'œil derrière moi. Ça va j'ai suffisamment d'avance pour assurer ma place. Un dernier petit effort pour la dernière dénivellation et je tourne sur la droite pour franchir la ligne d'arrivée 20ème/287 en 40'51''.


Retour vers la voiture pour me sécher et mettre des vêtements propres. Je rentre à nouveau dans le parc pour voir les derniers coureurs franchir la ligne d'arrivée. On voit certains visages bien marqués par l'effort, puis je retourne sous le chapiteau de la Bodega Feria où les résultats sont affichés. Ensuite je retourne à la voiture et je reprends la route direction chez moi.

Les Foulées de l'Aéroport (93)

Dimanche 20 novembre 2011


Ce matin, au départ de chez moi, il faisait vraiment très froid. Lors de la traversée de la forêt, le thermomètre de la voiture indiquait une température extérieure de -1 degré. Vraiment pas chaud !!! Je me suis levé avec un vrai torticolis. Je retourne en Seine-Saint-Denis à proximité de la course de la semaine passée. Mais terminée la course avec des côtes à plus en finir à Dugny. Aujourd'hui c'est une course roulante entre les communes de Drancy et du Bourget. Je suis parti à 7h15 de chez moi et j'arrive dans la cour du lycée Engène Delacroix qui a été ouverte pour le stationnement des véhicules des coureurs environ une heure plus tard. J'y retrouve Bernard et on va dans le gymnase du lycée pour retirer nos dossards. J'ai le numéro 377.


Ensuite je retourne à la voiture et je retrouve Franck du PAAC avec qui je m'entraîne les mercredis et Nicolas de MEGA qui est l'entraîneur de mon fils. Un petit bonjour à Thierry de l'USO Chelles et je vais m'échauffer avec Franck et Nico. On court 4,5 km d'abord dans le stade Charles Sage puis on repère le début du parcours. Ensuite on finit de se préparer aux voitures et direction la ligne de départ avenue Castelnau. La ligne de départ est reculée de plusieurs centaines de mètres par rapport à l'année passée. Il y a pas mal de coureurs. Il y a également quelques marcheurs qui ont été placés par les organisateurs devant nous.


Le départ était prévu à 10h00 mais le coup de pistolet du starter n'est donné qu'à 10h10. On pense que ce départ n'est que pour les marcheurs mais en fait il est pour tout le monde. Avec Franck et Nico on s'est fait enfermer et on essaye de se replacer. Au bout de cette très longue ligne droite Franck revient vers le groupe de tête. On tourne ensuite sur la gauche puis la route s'élève avec des pavés au sol. Cette petite côte fait un peu mal aux pattes, puis ça tourne sur la droite toujours en montant et on se retrouve sur le pont qui enjambe les voies ferrées. C'est à cet endroit là que Nicolas me dépasse . Bien évidemment je ne peux pas le suivre car je n'ai pas son niveau. Puis au bout on tourne sur la gauche pour redescendre de l'autre côté des voies ferrées. Au bout, virages à droite puis à gauche et on entre dans la commune du Bourget par la très longue rue du Commandant Rolland.


Vers le km 3,6, on entre dans le square Charles De Gaulle avec son sol un peu pavé, puis gravillonneux. On en sort de l'autre côté par l'Avenue de la Division Leclerc. Une voie de cette avenue a été totalement interdite à la circulation pour nous. Puis après quelques virages, on passe par la place du marché ou un groupe de musiciens nous accompagnent avec leur œuvre. C'est bien sympathique. Sur la rue Jean Jaurès, je suis calé derrière un coureur pendant toute la montée du pont de Drancy. Puis on tourne sur la droite. Je suis dans un groupe et le rythme est bien correct. Je suis passé au km 5 en 19'49''. Je ne prends pas le ravitaillement proposé. Nous sommes donc de retour sur la commune de Drancy.

Il y a deux coureurs qui donnent régulièrement des petites accélérations et me passent, me prennent quelques mètres mais au train je les reprends à chaque fois. Le parcours est totalement en ville, mais je le trouve tout de même bien agréable. Il n'y a toujours pas le moindre vent et la température a bien augmenté avec la présence du soleil. Je me retrouve rue d'Alsace-Lorraine de l'autre côté des voies ferrées par rapport au départ. Je suis passé au km 9 et je retourne vers le stade Charles Sage. Vu les que les deux coureurs continuent de faire leurs accélérations, je décide à 1 km de l'arrivée d'accélérer et de les lâcher au train. Puis j'entre dans le stade Charles Sage, je fais la moitié d'un tour de piste et je franchis la ligne d'arrivée 46ème/339 en 40'13''.


Franck a terminé 7ème en 34'30'', Nicolas 11ème en 35'50'', Thierry 49ème en 40'19'' et Bernard 150ème en 46'46''. D'ailleurs ce dernier est très content de son excellent chrono. Ensuite avec Franck et Nicolas on va faire notre récupération en courant dans les rues de Drancy mais au bout d'un moment on se perd mais au final on retrouve tout de même la cour du lycée Delacroix après avoir allongé la récup malgré nous. C'est la cérémonie des récompenses. Franck gagne 75 euros de bons d'achats Décathlon et Nicolas 40. Je quitte Drancy et Bernard reste pour le repas offert aux coureurs.

13ème édition Course des Trois Côtes (93)

Dimanche 13 novembre 2011


Aujourd'hui, la journée ne commence pas vraiment bien. En effet, je vais participer à la course des 3 côtes sur la commune de Dugny en Seine-Saint-Denis, dont le départ est prévu à 10 heures. J'ai pris pour habitude d'arriver sur place toujours 1h30-2h avant le départ d'une course, histoire de me préparer tranquillement sans stress. Le truc c'est que le lieu de la course est à 1h15 de chez moi et que je ne me lève qu'à 7h55. C'est chaud ! Je mets 5 minutes pour me préparer et je prends la voiture. Heureusement qu'il n'y a aucun flash (enfin je n'en ai pas vu, mais peut-être qu'eux m'ont vu !!!) et j'arrive à Dugny à 8h50. Finalement j'ai repris beaucoup de mon retard.



La cour d'une école a été ouverte pour le stationnement des véhicules des coureurs. C'est très bien car ça évite de tourner un bout de temps pour se dégoter une place de stationnement. Je vais au stade Alain Mimoun qui est à 500 mètres de cette école pour y retirer mon dossard et je retrouve Bernard. J'ai le dossard numéro 182. Il faut noter que la course du jour est une course gratuite. C'est agréable. On va s'échauffer dans le Parc départemental de La Courneuve où la plupart du parcours de la course se situe. Il fait frais mais très beau. On a testé la première côte de la course lors de l'échauffement. Quelle galère ! Ça promet d'être une course très difficile.


A 10 heures, nous sommes tous sous la banderole de départ à proximité du complexe sportif Alain Mimoun et c'est parti. On commence par un passage dans la ville. C'est tout droit puis virage à droite et mince, ça monte déjà. Je pensais que le passage en ville était tout plat. Bon ça redevient plat rapidement et on retourne vers le complexe sportif qu'on laisse sur notre droite juste avant le passage du km 1. Puis on entre dans le Parc Départemental. C'est plat les premiers mètres mais la première énorme côte est là déjà. Le chemin est étroit et ça monte raide de chez raide. Elle parait interminable. Les pourcentages sont assez impressionnants. Enfin une fois en haut on bascule pour redescendre puis ça remonte immédiatement. Pas aussi raide, mais ça monte quand même. C'est sympa, de la butte où je me situe je vois les coureurs qui sont encore dans la première ascension.


Ensuite c'est légèrement descendant mais c'est dur de récupérer. Ça n'arrête pas de monter ou descendre. Les faux plats font très mal aux jambes qui sont déjà bien lourdes. On retrouve une partie du Parc que je connaissais il y a quelques années car j'allais y courir à la sortie de mon travail avec un ami quand je travaillais sur Rosny-sous-Bois. Je passe au km 5 en 20'43''. Ça va, je pensais mettre encore plus de temps avec ce parcours très dur. Je passe sur un pont dont le sol est fait de grille où on voit le chemin du dessous. D'ailleurs, les coureurs qui ont 2-3 minutes d'avance sur moi, passent sous ce pont. C'est ensuite à mon tour de passer dessous en regardant en haut au cas où je vois Bernard y passer, mais non.


Ce chemin est en léger faux plat descendant et au bout le chemin serpente dans le parc. Puis ça s'élève à nouveau et à la sortie d'un virage serré sur la gauche où il y a beaucoup de monde sur le bord, je suis au pied de la deuxième "énorme" côte. La plus dure : celle du "Belvédère". Elle est raide dès le bas mais quand on se croit en haut, ça tourne légèrement sur la droite et malheureusement ce n'est pas terminé. C'est même encore bien pire. Je pense que marcher ne serait pas pénalisant sur ma vitesse tellement c'est raide. Je m'accroche comme pas possible. Mais j'ai vraiment du mal et je ne suis pas le seul. Ce n'est plus une course de vitesse mais une course de lenteur. Ouf, ça y est je suis en haut et ça redescend super vite sur le chemin qui est maintenant pavé. Je fais un maximum attention où je mets les pieds car avec la vitesse et les aspérités du sol, la chute est vite arrivée.


Dès que je suis en bas, ça remonte un peu puis redescend. J'en profite pour récupérer, mais que c'est dur. D'en haut, je vois plein de coureurs qui ont beaucoup de retard sur moi et qui se dirigent eux vers le "Belvédère". Je tourne sur la droite et ça remonte raide jusqu'au passage d'un pont puis ça redescend sur la droite. Encore une fois c'est une descente rapide jusqu'à un virage en épingle sur la gauche et je suis au pied de la dernière des Trois Côtes d'où le nom de cette course. C'est la troisième après la première montée dès le début de la course une fois dans le parc puis celle du Belvédère. Mais pour de vrai ce n'est pas trois côtes qu'il y a mais un gros paquet de côtes. Les trois sont les plus ardues. Donc cette dernière grosse difficulté se passe bien mais dès que le chemin tourne sur la droite c'est de nouveau très dur et surtout très long. Je regarde mes pieds et pas le sommet.


Ça y est je suis en haut. Je retrouve le début du parcours qu'on fait en sens inverse. Donc au lieu de monter cette première grosse difficulté, on l'a descend. Mais je trouve que c'est assez dangereux. Avec la vitesse, les virages très serrés, le chemin très étroit et le sol gravilloneux, sur deux virages j'ai failli aller tout droit. Une fois en bas, je passe le panneau du km 9. Je sors enfin du parc qui aura été un magnifique cadre de cette course somptueuse et très dure course. Je passe derrière des habitations puis j'entre dans le complexe sportif Alain Mimoun. Je suis ensuite sur la piste qui fait le tour du stade. Je passe la ligne d'arrivée 59ème/361 en 43'00''.


Je suis très content de ce temps. J'ai déjà fait un gros paquet de courses notamment des 10 km, et pour moi, c'est le 10 km le plus dur que j'ai fait depuis mes débuts. Bernard termine la course également content 232ème en 52'45''. Je vais récupérer mon tee-shirt souvenir qui est de couleur rose pour tout le monde, puis me changer avant d'aller à la cérémonie des récompenses. Quelle course ! La semaine prochaine je vais faire ma troisième course en Seine-Saint-Denis de suite. Je retrouve Bernard à Drancy pour les 2èmes Foulées de l'Aéroport.

22ème Corrida Pédestre d'Aulnay-sous-Bois (93)

Vendredi 11 novembre 2011


Jour férié aujourd'hui et comme tous les ans c'est la date de cette corrida d'Aulnay-sous-Bois. C'est la troisième fois que je vais faire cette course qui est assez exigeante avec ses nombreuses côtes et relances et les quelques faux plats. Mais c'est un parcours que j'affectionne particulièrement car il est dessiné quasiment entièrement dans le Parc paysager municipal Robert Ballanger. A part ce parc, il faut ajouter la longue ligne droite d'un kilomètre rue Michel Ange qui se prolonge toujours tout droite rue Alain Mimoun. Il y a deux grandes boucles et une petite boucle à faire dans le parc et à chaque fin de boucle il faut sortir du parc pour cette longue ligne droite. L'an passé, il faisait un temps exécrable avec du froid et de la pluie.


Ma journée d'aujourd'hui risque de me paraître très longue. Ce matin, le levé était très tôt car je travaillais. Et ce soir je vais avec mon fils au Stade de France pour voir le match amical de football France -Etats-Unis. Une première pour lui. J'ai donc terminé le travail à 13 heures et je suis allé directement à Aulnay-sous-Bois où j'ai trouvé de la place juste à côté du complexe sportif Marcel Cerdan. Quand je sors de la voiture, je suis transi de froid. Je vais récupérer vite fait mon dossard, le numéro 653. Ensuite je vais courir un peu. Environ deux kilomètres dans le parc puis je retourne un peu à la voiture pour me réchauffer en attendant le départ.


Je suis ensuite sur la ligne de départ en compagnie de plus de 200 autres coureurs rue Alain Mimoun. A 15h10 le départ est donné. On prend la direction du Parc et quand on passe à la hauteur du complexe sportif il y a un grand nombre de spectateurs qui nous encouragent. A la jonction de la rue Alain Mimoun et de la rue Michel Ange (cette dernière n'étant que le prolongement de la première), on tourne complètement sur la droite pour entrer dans le Parc. Ça commence immédiatement par une côte pentue. Évidemment le rythme se réduit rapidement puis une fois au point culminant du parc, c'est un long faux plat descendant qui suit. Le premier kilomètre passé, on tourne sur la gauche avec un petit faux plat montant, puis descendant et une nouvelle longue montée. La meute de coureurs est très étirée. Ça redescend et on tourne sur la droite pour quitter le parc et retrouver la grande ligne droite.


En plus d'être longue, on se prend le vent plein nez. On passe devant le complexe sportif mais la ligne droite n'est pas terminée. On continue encore et enfin on fait un demi tour en prenant la piste cyclable pour revenir sur nos pas et repasser devant le complexe sportif qui est synonyme de fin du premier tour. On continue jusqu'à l'entrée dans le Parc et on monte encore une fois cette côte raide. Si je fais confiance à un spectateur qui est sur le bord de la route, je serais en 34ème position actuellement. Dans cette côte je me fais doubler par quelques coureurs mais je profite du faux plat suivant pour recoller et même doubler. Le début de cette seconde boucle est identique à la première mais après la seconde montée au lieu de prendre sur la gauche et quitter le parc, on continue tout droit pour ajouter une petite boucle. Et elle monte mine de rien ! Une fois en haut on revient vers la sortie du parc après être passé au km 5 que je franchis en 20'14''. Ce n'est pas trop mal avec l'enchaînement des montées et des relances.


Je suis rue Michel Ange et je ne peux pas me protéger du vent car soit je suis seul soit je double des coureurs retardataires. La foule est toujours nombreuses face au complexe sportif. On fait demi-tour et je repasse devant le complexe. J'entre pour la dernière fois dans le parc. Dernière fois que je grimpe cette première côte. Je suis 38ème. Dans la seconde côte je reprends une place et dans le rajout de la petite boucle par rapport à la boucle initiale, j'en reprends un autre. Je sors du parc à la 36ème position mais un coureur se retrouve sur mes talons. A un kilomètre de l'arrivée il me passe et je n'arrive pas à m'accrocher. Le complexe sportif sur la gauche, je poursuis tout droit puis virage serré pour faire demi tour. J'essaye de revenir sur le coureur qui m'a doublé dernièrement. J'arrive à le doubler dans le virage à angle droit qui permet d'entrer dans la cour du complexe sportif à quelques dizaines de mètres de l'arrivée. Un dernier petit effort et je termine 36ème/225 en 41'12''.

Je suis satisfait de ce chrono avec la difficulté du parcours et la fatigue de la journée. Par contre je termine avec un grand mal de dos. J'espère que pour la course de dimanche ça ira beaucoup mieux, surtout que le parcours sera aussi exigeant que celui d'aujourd'hui et même un peu plus. Je vais me changer puis je vais récupérer mon fils chez sa maman et direction le Stade de France pour la dernière étape de cette journée marathon.

La Maisonnaise (94)

Dimanche 6 novembre 2011


Voilà déjà une semaine que la course Marseille-Cassis est passée. J'en ai encore les stigmates avec les douleurs dans les mollets suite aux crampes de la longue descente de cette course et également les tendons qui eux ont souffert dans l'ascension. Aujourd'hui je vais à Maisons-Alfort dans le val de Marne pour une course à label régional sur 10 km. J'étais censé y retrouver Bernard mais avec les énormes précipitations qui tombent sur la région marseillaise, son train, comme beaucoup d'autres, a été annulé. Donc il reste bloqué dans le Sud. Je mets une petite heure pour arriver sur place. Je trouve une place de stationnement rue Busteau, à proximité de la ligne de départ.

Je me rends au Palais des Sports où je retire mon dossard, le numéro 356. Je me dirige ensuite au stand où se fait le retrait des tee-shirts de la course. C'est la femme de Fred, un ancien collègue de Rosny-sous-Bois que j'apprécie beaucoup, qui le tient. Je retourne à la voiture et je me prépare. Le vent est bien fort. Les feuilles qui se trouvaient au sol se remettent à voler. Je pars m'échauffer lentement. J'ai vraiment mal partout. Après un peu plus de 2 km de course lente, je retourne au Palais des Sports où Jean-Luc est arrivé. Ça me fait plaisir de le revoir, lui qui ronge son frein à cause de ce genou qui a pour le moment dit stop à la course à pied. Il a trouvé un autre hobby en attendant de recourir : le tir sportif.



A 10 heures 30 je suis derrière la ligne de départ. Nous sommes très nombreux. Lors des deux éditions précédentes il n'y avait qu'environ 300 coureurs. Là nous sommes au moins le double. Le départ est donné. Nous prenons la direction des bords de Marne. Sur ce départ, avec le nombre important de coureurs, il y a pas mal de coups de coudes et des chutes évitées de justesse. Il y a un léger faux plat descendant puis on tourne à droite sur l'avenue du Maréchal Foch qui est une très longue ligne droite de plus d'1,5 km le long des bords de Marne. Le vent se fait bien sentir. Il n'est pas totalement de face mais pratiquement. C'est très long puis on tourne sur la droite, rue Michelet. Petit souvenir de la semaine passée avec le départ du Marseille-Cassis devant le stade Vélodrome boulevard Michelet.


Nous sommes dans une zone pavillonnaire puis nous tournons encore à droite pour la deuxième longue ligne droite, avenue de la République. Le vent ne se fait pas sentir ici, nous sommes protégés par les habitations. Ça parait interminable et je cours vraiment pas bien vite depuis le début. Je n'ose même pas jeter un coup d'oeil à ma montre. On passe dans la rue qui passe à côté du Palais des Sports et j'aperçois Jean-Luc qui est là pour les encouragements. A sa hauteur j'ai envie de m'arrêter. Je ne suis pas motivé aujourd'hui.


C'est ensuite parti pour le second tour qui est identique au premier. Dans le léger faux plat descendant, au lieu d'en profiter pour relancer la machine, j'en profite plutôt pour récupérer. Ensuite on retourne à droite le long des bords de Marne avec ce vent. Et comme les coureurs sont plus éloignés les uns des autres, il est plus difficile de se protéger de ce vent. Enfin au bout ! La rue Michelet se passe relativement bien. Je me fais doubler par une athlète du club de Vincennes. L'avenue de la République me parait encore plus longue qu'au premier passage. Puis au passage du km 9 je commence enfin ma course. Je retrouve ma foulée de course. Pourquoi seulement là ? Je ne sais pas. Je suis beaucoup plus aérien dans ma course.




Au lieu de passer devant le Palais des Sports on tourne sur la gauche pour entrer dans l'enceinte du stade Delaune et on doit faire les trois quart du tour de piste. Je redouble la fille de Vincennes à quelques dizaines de mètres de la ligne mais je coupe mon effort pour la laisser repasser. Elle mérite plus de finir devant moi que le contraire. J'ai tellement mal couru. Je termine 152ème/755 en 41'37''. C'est bizarre je suis dans le même temps que la fille que j'ai laissé repasser, mais elle est classée officiellement derrière moi !


Je retrouve Jean-Luc qui m'a trouvé très galant !!! (sourire) Je passe au ravitaillement final pour manger un morceau de banane. Je vais me changer et on va se boire un coup au café du coin puis je reviens au Palais des Sports pour voir mon résultat. J'y retrouve Fred mon ancien collègue de Rosny. C'est un vrai plaisir de le revoir même si on ne peut pas discuter longuement. Mais c'est partie remise car il va descendre sur les semis et les 10 km en vue de préparer des triathlons, lui qui est un habitué des marathons. Aujourd'hui il était signaleur sur le parcours. Prochaine course ... bah ailleurs et à une autre date !!!