Bilan du mois de mai 2006


Nombre de kilomètres : 204,9

Nombre de jours : 17

Nombre de courses : 4

Nombre de podiums : 0

Les Foulées Bussy Marne-la-Vallée (77)

Dimanche 28 mai 2006


Me voilà à domicile. Etant résidant de Bussy-saint-Georges, je ne pouvais que participer à ces 10èmes foulées de Bussy Marne la Vallée qui comportent deux boucles identiques de 5 km chacune avec une belle montée et un beau faux-plat par boucle qui cassent bien les pattes.


Je me suis entraîné à plusieurs reprises sur ce parcours et mon meilleur temps est de 46'30''. Je cours avec mon copain de marathon. 10 heures. Dingo est venu de Disneyland Paris pour donner le départ.


Nous sommes environ 450 au départ et mes parents sont venus m'encourager. Le début de la course se fait assez rapidement car il faut se trouver une place dans le peloton pour ne pas perdre trop de temps. La longue ligne droite nous amène à une descente. Mais comme tout le monde le sait quand on descend, faut remonter ...


Je gère bien la montée et on se retrouve sur le faux-plat. Il me fait mal aux jambes et c'est à ce moment là que mon ami qui était moins bien parti que moi, me double. Il tente de m'encourager mais je n'arrive pas à prendre son sillage.


Une fois sur le plat je me refais une santé. Peut-être que le ravitaillement a également fait son effet. Sur le passage de la ligne à la fin de la première boucle, des ailes me poussent car je passe devant ma famille.


Mais ce surplus de force me revient comme un boomerang lorsque je reviens dans la montée. Le faux-plat est mieux géré que lors de la première boucle et je fini plus fort. La dernière ligne droite me permet d'accélérer comme je commence à être habitué à chaque fin de course et je remonte plusieurs coureurs. Malheureusement j'échoue sur un coureur auquel il me manquera un ou deux centimètres pour le passer. Il me manque également 4 secondes pour égaler mon meilleur temps car je termine 161ème/416 en 43'54''. J'aime bien ce parcours assez varié et je reviendrais l'année prochaine. Mon copain a fini 17 places devant moi. J'ai tout de même bien limité l'écart.

10 km de Serris Val d'Europe (77)

Dimanche 21 mai 2006


Une semaine après la forêt de Pontault-Combault, un tout autre décor pour ce 10 km international de Serris. Le départ ainsi que l'arrivée se font sur le parking du centre commercial Val d'Europe. Le départ se fait à 10 h 30 avec mon dossard 14. Je commence à reconnaître les mêmes têtes présentes tous les week-ends sur les différentes courses. Le parcours est très roulant, le temps est frais et sec, même si pendant l'échauffement des gouttes de pluie nous ont rafraîchies.


De grandes lignes droites nous conduisent dans la commune de Serris que nous traversons avant un second passage devant le centre commercial au km 5. Nous effectuons la même boucle pour la deuxième fois. Je me sens bien, la fatigue est présente mais ne me gêne pas pour progresser. Je suis dans la même forme que la semaine passée à Pontault.

Lors de la deuxième traversée de Serris je me fais doubler par des petits groupes. Je tente de m'accrocher et à la vue du centre commercial, je tente d'accélérer. Sur la dernière ligne droite j'arrive à doubler une bonne partie des coureurs qui m'avaient doublés auparavant.


Bonne nouvelle sous l'arche d'arrivée. Je fais mieux que la semaine passée. Je termine 136ème/353 en 43'50''. Encore 7 secondes de gagnées.

Les Foulées du PAAC (77)

Dimanche 14 mai 2006


15 jours après le marathon de Sénart, me revoilà avec un dossard sur la poitrine, le 83. Les jambes sont encore bien lourdes et une petite pointe est encore présente dans le mollet à l'endroit de ma crampe, mais le plaisir de retrouver un peloton de coureurs est bien fort. Le temps est ensoleillé mais un peu frais, ce qui me plaît bien. Le parcours est composé de deux boucles plates de 5 km en grande partie dans le Bois de Notre-Dame à Pontault-Combault. Le départ et l'arrivée se font au Décathlon de Pontault. Nous sommes 787 inscrits au 10 km. Il est 10 heures. Coup de pistolet et c'est parti.


Les 2 premiers km se font à une bonne allure sur une route goudronnée dans la forêt le long de l'autoroute A104, puis nous bifurquons sur la droite sur des chemins forestiers, très agréables. J'arrive à maintenir ma vitesse et malgré les jambes lourdes, je ne me sens pas trop mal.


De nombreux spectateurs sont présents à la fin de la première boucle au niveau du Décathlon et c'est parti pour la seconde boucle. A la sortie de la forêt j'arrive à accélérer et en sprintant je gagne 3 places.


Je bats mon meilleur temps sur 10 km en finissant 305ème/734 en 43'57''. Record battu de 3'07''. Pas mal. Le marathon m'a servi de déclic. Il y a plus qu'à confirmer. Contrairement aux précédentes courses, nous n'avons pas eu de tee-shirt lors de l'inscription mais un sac de sport fort sympathique.

Marathon de Sénart (77)

Lundi 1er mai 2006


Souffrir. Voilà ce qui nous attend tout au long du parcours. 42,195 km, quelle distance ! Il y a à peine un mois, un copain me demande si je veux faire un marathon. Après peu de réflexion, on s'est dit que la distance était vraiment longue mais que ça devait être une sacrée aventure. Alors bingo ! Hier je suis allé sur la place de la commune de Tigery (91), afin d'effectuer le retrait de nos dossards. Mon numéro est le 883. Ce matin, départ de l'appartement à 7 heures, direction Combs-la-Ville, ville arrivée où nous attend une navette qui nous conduit à Tigery sur la ligne de départ. Pendant ce trajet un léger mal de ventre se manifeste. Le stress. Arrivés à Tigery, nous nous imprégnions de cette magnifique ambiance, où coureurs de top niveau se mélangent avec des coureurs moyens voire quasi-débutants comme nous. Nous voilà sur la ligne de départ, prêts (on l'espère) à traverser les 13 communes de la Communauté de communes de Sénart.


9 heures. Coup de pistolet et les fauves sont lâchés. 1349 inscrits. De grandes lignes droites qui nous font traverser les communes et les champs sont très agréables. Tous les 5 km, il ne faut pas oublier les ravitaillements. Le temps est gris mais il fait bon. Au 15ème km, je dis à mon copain de me laisser car je me sentais fatigué. Au passage du semi-marathon je suis pas mal. Je passe 692ème/1202 en 1h49'41''.


Ça va jusque là. De nombreux spectateurs sont présents et nous donnent des ailes. Un peu trop pour moi. Après le 23ème kilomètre en plein milieu d'un carrefour une énorme crampe dans le mollet gauche me stoppe net. C'est la première fois que ça m'arrive à ce point. Mon mollet est carrément rentré à l'intérieur. J'essaie de m'étirer et j'arrive à repartir. Environ, tous les kilomètres, cette crampe se remanifeste violemment. Je dois alterner course, arrêt et marche. A chaque fois que la crampe revient, les nerfs en prennent un coup. A ce niveau là, c'est bien plus le mental que le physique qui fait que l'on continue un marathon.


Après avoir traversé la forêt de Sénart vers le kilomètre 38, un marcheur me double alors que je cours. Le coup au moral ... Je me dis que je ne peux pas abandonner. Une petite côte pour récupérer la route de Combs et on entre dans la ville-arrivée. Une énorme descente nous conduit aux portes du stade Alain Mimoun. Dès que j'entre dans l'enceinte du stade où ma femme et mon fils m'attendaient, je suis stoppé net. Et oui la crampe ne m'a pas lâché de la course. J'ai du attendre sur place une bonne minute avant de prendre la piste et d'en faire un tour. Pendant ce tour de piste où je voie l'arche d'arrivée je sens que les larmes sont prêtes à couler et mes nerfs prêts à se relâcher.


Je franchis enfin la ligne d'arrivée dans un très mauvais temps mais avec la fierté d'avoir fini un marathon. Je suis maintenant un marathonien. Les larmes sont vraiment proches. Dès que j'ai franchi la ligne d'arrivée une belle crampe est revenue et je me suis dit plus jamais ça.
Des membres de l'organisation nous mettent autour du cou une magnifique médaille en cristal Lalique. Je récupére mon vestiaire, retrouve ma famille et je leur dis que finalement j'en referai un.
Je pensais que ça aller être une aventure lorsque je m'étais inscrit et je ne m'étais vraiment pas trompé. Je finis en queue de classement 1065ème/1169 en 4h32'22'' mais avec la fierté d'avoir réussi à aller au delà de la douleur.