Bilan du mois de janvier 2024


Nombre de kilomètres : 273,2

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 1

10 km du 14ème (75)

Dimanche 21 janvier 2024


Après une semaine passée à Tenerife sous un temps très agréable, retour à la triste réalité avec la froideur de la région parisienne. Hier, je suis allé retirer mon dossard à la mairie annexe du 14ème. Je suis venu en transport en commun et lorsque j'ai pris le train chez moi, il y avait... -7 degrés au thermomètre ! 30 degrés de moins minimum que la semaine écoulée en vacances ! Le dossard 16 m'a été attribué. Avant de regagner la maison, j'ai également récupéré un tee-shirt bleu offert par l'organisation.








Ce matin, j'ai quitté la maison dans le froid (mais moins que la veille) pour revenir au Square de l'Aspirant Dunand. Cette année est ma 8ème participation à cette très belle course (et super bien organisée) des 10 km du 14ème. Même s'il y a eu quelques coupures certaines années, j'y reviens quand même toujours avec plaisir. Pourtant, sa position sur le calendrier des courses n'est jamais propice à une météo clémente. Mais peu importe ! Je retrouve mon ami Bernard à la piscine Aspirant Dunand. Les bassins sont fermés aujourd'hui, mais les vestiaires et les douches sont ouverts aux coureurs comme tous les ans. C'est très pratique de pouvoir se changer au chaud et de ranger ses effets personnels dans les casiers. Sans oublier la douche d'après course évidemment !





Une fois prêts, nous partons tous les deux faire notre échauffement pendant un peu plus de deux kilomètres. On en profite pour repérer la zone de départ qui a changé par rapport aux années précédentes à cause des travaux de voirie actuels. Celle d'arrivée a été hyper rapide à trouver car elle se situe juste à côté de la piscine. En terme de température, il fait assez froid, surtout avec les petites bourrasques qui nous frigorifient, surtout Bernard que j'entends grommeler et maudire le vent sans cesse !


Il est 9h20, nous nous séparons pour nous diriger dans nos sas respectifs. Ils se trouvent rue Gassendi juste derrière la mairie annexe. Près de 2500 coureurs sont inscrits à cette course. C'est vraiment beaucoup ! Le speaker chauffe les participants avant de passer le micro aux personnalités dont Pierre Rabadan, adjoint aux sports et aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 à la Mairie de Paris, mais surtout ancien pro de rugby au Stade Français et en Equipe de France ! Pendant l'attente dans le sas, je me rends compte que juste devant moi se trouve... Franck, un très bon pote de mon ancien club de Marne-et-Gondoire Athlétisme. On en profite pour discuter un peu.






Les handisports (malvoyants) prennent le départ. Quelques instants plus tard, c'est à notre tour d'être sous les ordres du starter. Les secondes sont égrenées lentement dans un premier temps, puis rapidement jusqu'à zéro ! C'est donc parti, et très vite. Après avoir traversé l'avenue du Maine, nous poursuivons tout droit rue des Plantes. Je me fais déborder de tous les côtés. Pas évident de trouver mon rythme pour le moment. Virage à droite pour prendre la rue de l'Abbé Carton où je passe le km 1. Plus loin, et trois virages plus tard, je débute la très longue ligne droite de la rue Raymond Losserand qui est très commerçante. D'ailleurs, pas mal de curieux et de riverains nous encouragent. Ce n'est pas plus mal car j'ai du mal à conserver mon rythme. Après le km 2,5, nous tournons à gauche pour aller chercher un peu plus loin la rue du Commandant Mouchotte qui longe le fameux Pullman Paris Montparnasse - Hôtel 4*. C'est à ce moment là que je commence à avoir du mal à suivre le meneur d'allure des 40 minutes.




Mais pour le moment je serre les dents pour rester au contact tant bien que mal. Nous arrivons au pied de la Tour Montparnasse haute de 210 mètres ! Nous la contournons pour rejoindre le boulevard Edgard Quinet en faux plat montant sur sa première partie. C'est à cet endroit que je me fais lâcher par le groupe qui suit ce meneur d'allure. Je n'arrive pas à changer de tempo pour essayer de recoller. Au contraire, je perds rapidement de la distance. Au bout de cette artère, nous tournons à droite pour arriver boulevard Raspail. Je vois le drapeau des 40 minutes continuer à s'éloigner de moi. Suivent deux virages à droite avant un autre à gauche qui me conduisent rue Gassendi avec en point de repère tout au bout l'arche de départ. A force de m'en rapprocher, je passe dessous en poursuivant tout droit. Mais ce n'est pas encore synonyme de mi-course car elle se situe une centaine de mètres plus loin juste au début de la rue des Plantes. J'en suis à 20'35'' au km 5.


J'entends Damien, un copain blessé de mon club qui est venu soutenir son frère participant et qui m'encourage. C'est bon pour le moral mais ça ne me fait pas aller plus vite ! Sur l'entame de ce second tour, on est déjà beaucoup moins en peloton qu'en début de course. C'est plus facile pour choisir sa propre trajectoire mais c'est plus compliqué pour se cacher du vent lorsqu'il déboule d'une rue perpendiculaire. Virage à droite rue de l'Abbé Carton. La longue ligne droite de la rue commerçante Raymond Losserand me fait perdre beaucoup de temps. C'est d'ailleurs mon kilomètre le moins rapide. Il y a un peu de mieux lorsque je me rapproche du Pullman, comme si je me disais que j'allais faire une petite pause dans une de ses suites de luxe !



Le contournement de la Tour Montparnasse se passe mieux que lors du premier tour, et surtout le boulevard Edgar Quinet est bien mieux négocié. Je reste au contact d'un duo qui venait de me remonter. Ça me permet de ne pas perdre trop de temps.




Quelques spectateurs continuent à encourager tous les coureurs un à un. Boulevard Raspail, puis rues Schoelcher et Froidevaux avant de déboucher sur la rue du départ, Gassendi. Je la remonte à bonne allure. Je pense que sentir l'écurie est bon pour le moral. Passage sous l'arche, puis au lieu de poursuivre tout droit, nous tournons deux fois à gauche pour nous retrouver sur la dernière ligne droite de la course, rue Brézin avec l'arche d'arrivée en point de mire. Je remonte une place avant d'en terminer 468ème/2179 en 42'07''.




J'ai limité les dégâts vu mon état de forme actuel. On nous met autour du cou une superbe médaille de finisher. Puis c'est le passage au ravitaillement final, où barres de chocolat, gâteau marbré, quatre-quart, bananes, oranges, eau, Coca et surtout... la fameuse soupe chaude aux légumes, nous sont proposés. Rien de mieux pour se réchauffer après une course !








Bernard en termine à son tour 1362ème en 53'19'' (et surtout 2ème de sa catégorie M7), 30 secondes devant Pierre Rabadan ! Franck a lui remporté la victoire en M4 avec un chrono de 36'21''. Bravo les gars pour les podiums ! Je pars faire une mini récup', mais je n'ai pas très chaud, alors je file rapidement rejoindre Bernard à la piscine où une bonne douche chaude m'attend !





A l'année prochaine les 10 km de Paris 14 ! Et un grand bravo à l'organisation et un grand merci à tous les bénévoles. C'était une fois de plus top ! Habituellement, notre coutume nous dicte : ''une course, un Mc Do !'', mais cette fois, le Mc Do sera fait maison. Julie étant restée à la maison, nous a préparé ses excellents burgers !


Prochaines courses, les 2 et 3 février pour les 10 km de Malakoff et de Vincennes.

Tenerguera Trail (Îles Canaries/Espagne)

Dimanche 14 janvier 2024


Ce matin, nous nous levons tôt car nous devons faire le trajet en partant de Tejina (dans le nord de Tenerife) pour nous rendre à la sortie de Santiago del Teide, dans le petit village d'El Molledo où nous allons participer au Tenerguera Trail. Il s'agit d'un trail court mais avec un gros dénivelé et de la pierre. Nous nous stationnons à l'entrée du village, à côté des cactus le long de la TF-82. Ce trail en est à sa cinquième édition. Il est organisé conjointement par les Bomberos Voluntarios (Pompiers) de Santiago del Teide et de l'Ayuntamiento (l'Hôtel de Ville) de Santiago del Teide.



Ce village qui appartient à Santiago del Teide est très petit et surtout tout en pente. Etant situé à pratiquement 900 mètres d'altitude, on distingue parfaitement l'île voisine de La Gomera ainsi qu'un beau cordon nuageux qui semble faire la frontière entre la mer et l'île. Nous descendons sur la Plaza del Pueblo pour récupérer nos dossards. On nous donne les numéros 139 (pour moi) et 141 (pour Julie). Nous recevons chacun un sac contenant un très beau tee-shirt technique aux couleurs de la course ainsi qu'un bob chaud et imperméable spécial ''trail''.









Après un petit passage dans la salle commune du village où des boissons chaudes sont à notre disposition, mais surtout les WC, nous remontons à la voiture pour déposer nos sacs. Une fois notre tenue enfilée, nous partons séparément effectuer notre échauffement. Pour ma part, je fais un peu de dénivelé mais uniquement sur la route. En deux kilomètres, j'ai quand même 60 mètres de D+. Je retrouve ensuite Julie à proximité de l'arche d'arrivée, qui discute avec Emma, l'autre Française de la course (qui est accompagnée de son fils Julian). Il n'y a quasiment que des Espagnols hormis 4 Français, 1 Allemand, 1 Britannique, 1 Finlandais et 1 Italien.






Nous sommes 185 coureurs placés derrière cette arche. Alors que Julie s'est positionnée un peu dans le milieu du sas, je me suis placé sur le côté droit en 3ème ligne. Le speaker débite des phrases en espagnol à une vitesse impressionnante. Bon, je ne comprends pas un seul mot, sauf quand il dit : siete, seis, cinco, cuatro, tres, dos, uno, et c'est parti. Les coureurs les mieux placés partent à une vitesse folle sur le bitume de la Plaza del Pueblo. Moi je pars plutôt tranquillement sans prendre de risque.











Nous allons tout droit dans l'étroite Calle la Calzada qui se met à descendre fortement dès qu'on tourne sur notre gauche. Quelques secondes plus tard, il faut négocier un virage serré sur la droite pour arriver sur un chemin encore en bitume et surtout plus étroit. Mais ce n'est que pour quelques mètres car on sort presque aussitôt de la zone d'habitations. Nous voici donc sur notre terrain de jeu. Le sentier est étroit est jonché continuellement de rochers ou de pierres. C'est à la queue leu-leu que nous progressons. Certains tentent de doubler mais moi je préfère rester sagement derrière un coureur espagnol vêtu d'un tee-shirt bleu. Le paysage est magnifique ! Un peu de descente et un peu de faux plat montant constituent le premier kilomètre de la course plutôt droit. Par contre, ce qui est assez fatigant c'est de rester très vigilant pour ne pas placer n'importe où les pieds car l'anticipation est quasiment impossible à cause de la présence des coureurs devant moi. Au km 1,4, nous doublons la seconde féminine de la course qui baissait légèrement le pied.






Certains passages sont indiqués comme techniques. Il y a une corde pour se tenir au cas où on glisse sur notre gauche, pour ne pas se retrouver beaucoup plus bas dans la pente raide. A chaque partie ''technique'', un Bombero est présent pour notre sécurité. Je me plais de rester calé derrière le coureur en bleu. Cette première partie de course est plutôt roulante mais tout de même technique. Au km 2,2, changement total de configuration. Nous tournons sur notre droite et surtout nous commençons à monter dans le raide et en crète. Ça devient rapidement vertigineux. Du coup, la course se transforme en marche rapide avec les mains sur les cuisses. Dès qu'un petit replat se présente on repart en courant et dès que ça remonte, on remarche. Le paysage est de plus en plus impressionnant ! Le parcours n'a rien à voir avec celui de l'UTMB qui emprunte des chemins aménagés de randonnée alors qu'ici, ils sont sans cesse recouverts de pierres. Lever les pieds provoque quelques efforts supplémentaires. On monte, on monte. Nous dépassons les 1000 mètres d'altitude, puis juste au km 3,5, alors qu'on venait de débuter la descente, le coureur qui me précédait depuis le début de la course et qui m'ouvrait le chemin, se trompe en allant tout droit. Je lui fais comprendre qu'il fallait tourner à gauche, du coup, il se retrouve derrière moi, ce qui ne m'arrange pas forcément car son tempo me convenait parfaitement. Je ralentis un peu pour qu'il repasse mais il reste derrière. Alors je réaccélère.


En fait, depuis que je suis passé devant, je vais bien plus vite qu'avant. Même si des parties en descente sont techniques, je suis assez à l'aise. Mais je sais aussi que la moindre erreur ne peut pas pardonner. Je reviens petit à petit sur d'autres coureurs partis plus rapidement que moi. Mais je prends mon temps pour les doubler afin de ne pas faire d'erreur de trajectoire. Au loin, j'aperçois le petit village perché d'El Molledo qui surplombe le Barranco (ravin plus ou moins large entre deux falaises) de Santiago, une vallée couverte de végétation. La forte descente nous mène jusqu'au seul point de ravitaillement durant la course, au km 4,1. De nombreux suiveurs ont quitté El Molledo pour encourager leurs coureurs. Je fais une pause pour y prendre un gobelet d'eau avant de repartir. Mine de rien, la première longue et raide grimpette m'avait donné bien soif.







Je reprends donc ma course sur la partie commune qu'on a déjà empruntée entre le km 0,3 et le km 1,5 du début de course, là où nous étions tous à la queue leu-leu. Sur ce second passage, je vais bien plus vite. Je continue à remonter sur des coureurs. J'en double un premier, puis juste après une nouvelle place gagnée, je ne lève pas assez le pied que j'accroche sur une pierre et... badabam, me voilà au sol et bloqué contre un gros cactus. Mais une roulade pour me remettre rapidement sur les pieds et je suis aussitôt reparti. Lorsque j'arrive à ce qui était le km 1,5 lors de notre premier passage ici, je poursuis tout droit au lieu de tourner à droite. Ça monte un petit peu mais avec la vitesse et l'élan, ça passe bien. Me voilà au km 5,6 lorsque je ne fais pas assez attention (peut-être une perte de lucidité suite à ma chute précédente) et mon pied bute dans un rocher plus haut que ce que j'avais imaginé. Mais là, la chute est bien plus violente. Je tombe sèchement sur le flanc gauche en plein sur une pierre pointue, et tandis que je voulais amortir ma chute, je m'ouvre les deux mains, surtout celle de gauche. Avec la vitesse, je continue à glisser vers le précipice. En me relevant, je vois le Bombero qui se trouvait à proximité, courir dans ma direction, mais je lui fais signe que ça va aller et je reprends ma course en jouant au Petit Poucet qui sème du sang sur les pierres pour ne pas se perdre ! Je profite de la centaine de mètres suivante pour faire un rapide check-up : la main gauche est complètement recouverte de sang, celle de droite a une petite plaie saignante, je saigne aussi au flanc gauche avec une douleur aux côtes. Le coude et le genou, également côté gauche, ont aussi droit à leur petite plaie saignante. Le coureur que j'avais doublé en dernier a eu le temps de revenir sur moi. Il me demande si tout est ok, je lui fais comprendre que ça va le faire. C'est plus calmement que j'entame la descente raide qui suit. Il s'agit d'une succession de 14 lacets très serrés et glissants ! Une fois en bas, nous tournons à gauche. Nous sommes dans le creux de la vallée qu'on voyait d'en haut tout à l'heure. Le coureur qui me suivait dans la descente est repassé devant moi. Je reste dans sa foulée.




Ce n'est pas tout plat, mais ça reste quand même roulant, même si le sol est assez mou par endroit. Au km 7,2, nous arrivons au pied d'un long ''mur'' qui va nous permettre de gagner encore près de 100 mètres de D+ en 400 mètres de course. Rien que ça ! Évidemment, c'est en marchant le plus rapidement possible qu'on grimpe. On prend effectivement rapidement de l'altitude. Le trail est court mais il est quand même compliqué.


Je monte, je monte, puis j'aperçois les premières maisons d'El Molledo. Je reprends la course lorsque je me retrouve sur le chemin bitumé qui nous avait permis de quitter le village en début de course. Puis en tournant à gauche, me voilà dans la raide mais courte côte de la Calle la Calzada. Pas mal de spectateurs sont présents pour nous encourager. Une fois que la pente s'arrête, je débouche à proximité de la Plaza del Pueblo avant de franchir la ligne d'arrivée 41ème en 59'05''. On me remet une jolie médaille de finisher autour du cou.








Un responsable des secouristes s'est rendu compte que je saignais encore de la main, du coup, il me conduit dans leur véhicule de secours où deux demoiselles secouristes espagnoles s'occupent de moi. La communication n'est pas aisée car elles parlent uniquement espagnol, même pas anglais et moi uniquement français et un peu anglais. Elles arrivent à extraire par mal de petits cailloux qui s'étaient fichus dans les différentes plaies des mains et du coude.



Lorsque je sors du véhicule de secours, je passe au ravitaillement final pour y prendre une banane... des Canaries évidemment, ainsi qu'une bière Estrella Galicia. Je vais ensuite me positionner en haut de la belle bosse de la Calle la Calzada pour attendre Julie. Après quelques minutes, je la vois débuter sa montée. Elle a le visage bien rouge ! Comme quoi, la course n'est vraiment pas si facile que ça !


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Une fois à ma hauteur, je l'accompagne sur les 100 derniers mètres de sa course. Elle termine 106ème en 1h14'21''. 148 coureurs sont finalement classés en individuel, auxquels ils faut rajouter 13 équipes de deux coureurs qui sont classés en duos, sans oublier les 11 abandons.









Nous retournons à la voiture pour faire une micro toilette et surtout mettre des vêtements secs et propres. Puis nous revenons sur la Plaza del Pueblo où une gigantesque paëlla portée par quatre hommes, arrive sur le stand du ravitaillement. Peu de temps après, une file se forme rapidement et on se fait servir ce plat appétissant. Et franchement, je la trouve bonne ! Même plus faim après !








Ensuite, c'est le moment des récompenses, d'abord par catégorie avant de terminer par le scratch hommes et femmes. Lorsque tous les lauréats ont été récompensés, l'organisation demande à tous les coureurs ayant participé à ce Tenerguera Trail de se positionner devant le podium afin de faire une grande photo de ''famille''.








--REMERCIEMENTS--
Une course vraiment top avec un parcours bien exigeant et sportif ainsi qu'une parfaite organisation.
Un grand merci aux organisateurs :
- Los Bomberos Voluntarios de Santiago del Teide
- El Ayuntamiento de Santiago del Teide
Un grand merci aux photographes :







Prochaine course, la semaine prochaine lors du 10 km de Paris 14...