Aujourd'hui au programme le 10 kilomètres de Malakoff dans les Hauts-de-Seine. C'est la 41ème édition de cette épreuve qui regroupe régulièrement des coureurs de très bon niveau sur un parcours roulant mais pas tout plat car il y a quelques relances, des faux plats et je me souviens aussi d'une petite montée à la sortie du Complexe Sportif Marcel Cerdan car j'ai participé à cette course en 2011 avec un ami, Jean-Luc, qui malheureusement n'a plus jamais fait de 10 kilomètres depuis, car son genou lui a interdit d'en refaire !
La course est prévue à 15 heures, mais j'éprouve de la difficulté pour me stationner. Finalement j'opte pour un parking payant à 5 minutes en marchant du Gymnase Lénine où se trouve le retrait des dossards. Le parking n'est pas cher du tout (1 euro de l'heure) et finalement il est bien pratique. Puis direction le Gymnase Lénine où je retrouve Bernard qui était arrivé avant moi et qui m'attendait.
Passage tout d'abord devant le tableau d'affichage où on peut trouver nos numéros de dossards. Moi j'ai le numéro 344. Puis on récupère le dossard ainsi qu'un beau tee-shirt technique bleu de la course. Nous retournons ensuite à ma voiture. Bernard est venu en métro. La voiture va nous servir de vestiaire et de consigne pour nos affaires.
Puis c'est parti pour faire quelques kilomètres d'échauffement. Il ne fait pas très chaud. Il y a des parties venteuses. Mais pour le moment il y a de jolis coins de ciel bleu alors que la pluie était annoncée. On repère une petite partie du circuit de la course puis on retourne une dernière fois à la voiture pour nous mettre en débardeur de course.
On poursuit ensuite un peu notre échauffement sur le Stade Lénine en attendant l'heure du départ de la course qui sera donné Avenue Jules Ferry juste à côté de ce stade. Nous sommes nombreux sur ce stade pour parfaire notre échauffement. Le ciel commence progressivement à s'assombrir mais il ne pleut toujours pas.
Puis je vais me placer dans le sas de départ pour ne pas me retrouver trop loin derrière la ligne. A 14 heures, avait eu lieu la course du 5 kilomètres. La notre est prévue à 15 heures mais quelques minutes avant, les personnes handisports partiront. Une minute de silence est parfaitement observée en mémoire d'une coach du club local qui a été foudroyée en l'espace de deux mois par la maladie. Cette minute de silence a été suivie d'applaudissements fournis.
A 15 heures le départ est donné Avenue Jules Ferry. Nous allons tout droit et la rue devient la Rue Paul Bert. J'espère ne pas être parti trop vite. J'essaye de trouver un rythme qui pourra me permettre d'aller le plus loin possible sans trop piocher sur la fin. On passe sous le pont de chemin de fer et on continue toujours tout droit. Puis au bout, on tourne sur la droite et aussitôt sur la gauche pour me retrouver sur le faux plat montant de 350 mètres qui va me permettre d'entrer dans le Complexe Sportif Marcel Cerdan. Une fois en haut, nous tournons sur la gauche et on emprunte la piste d'athlétisme pour en faire les 3/4 d'un tour. Une fois au niveau des tribunes, on doit prendre un virage à 180 degrés et pour permettre de ne pas trop perdre de temps, on s'accroche à la main courante et on relance le plus rapidement possible. Mais ce qui est dur, c'est qu'une dizaine de mètres après ce virage très serré, on franchit une montée super courte mais bien raide. Puis on traverse le Parc Léon Salagnac avant d'entamer le faux plat descendant Rue Alexis Martin.
Je me trouve juste derrière Thierry Briand, qui fait parti d'un club voisin au mien, celui de Brie-Comte-Robert. On repasse sous le pont de chemin de fer et en bas, on tourne sur la gauche avant de piquer sur la droite. On prend la départementale 50 pendant environ 650 mètres. C'est bien plat à cet endroit, puis on change assez souvent de direction avec notamment la Rue de la Tour qui est plein vent de face. J'arrive ensuite sur l'Avenue Jules Ferry et je franchis la ligne d'arrivée synonyme de fin de premier tour et également du passage au km 5.
C'est donc parti pour la seconde boucle qui sera parfaitement identique à la première. Je me trouve toujours quelques petits mètres devant le meneur d'allure qui porte l'oriflamme des 40 minutes. Mais après le km 5,6, je me résous à le laisser partir car quand je me retrouve dans le faux plat montant, je ressens de la fatigue. Thierry, que j'avais doublé vers la fin de la première boucle, me redouble et m'encourage à m'accrocher. Ça me fait du bien car j'arrive à rester juste devant lui en haut de ce faux plat ainsi que pendant toute la traversée du Centre Complexe Marcel Cerdan et du Parc Léon Salagnac. Mais dès que je me trouve sur le faux plat descendant, ... il me largue. C'est peut-être bizarre mais c'est sur la partie normalement la plus facile, celle qui descend, où je me sens le moins bien.
Je retrouve la Départementale 50 où je me sens beaucoup mieux. J'aperçois d'assez loin le meneur d'allure du 40 minutes. Je passe au kilomètres 8 et je préfère ne pas trop regarder mon gps car un peu plus tôt j'avais l'impression que j'étais sur une allure de 41'30'' voire 42'. Mais c'est vrai que ça va mieux. A 1,5 kilomètres de la fin, je me cale à un rythme qui va me permettre de bien terminer et je sais que je peux le tenir sans problème. Dernier virage sur la droite pour me retrouver Avenue Jules Ferry. Je remonte quelques coureurs et je franchis l'arche d'arrivée 150ème/939 en 40'51''.
11 secondes de plus que la semaine passée avec aujourd'hui un parcours plus exigeant, ça me convient parfaitement. Dès que j'ai restitué ma puce chronométrique, je repars immédiatement courir en faisant le circuit en sens inverse pour récupérer Bernard que je retrouve à 600 mètres de l'arrivée. Il se sent un peu fatigué et je cours devant lui en décalé pour qu'il s'accroche à moi sans gêner qui que ce soit. Il double un coureur mais deux autres se rapprochent de lui. Après le dernier virage, je lui dis d'accélérer car ça revient et il s'exécute parfaitement car son accélération a pour effet de couper net la remontée de ses poursuivants. Il franchit la ligne d'arrivée 463ème/939 en 48'55''.
On fait un passage dans le Gymnase Lénine et également au ravitaillement final qui est composé de nombreux fruits et même de thé. Puis on retourne à la voiture en effectuant une rapide récupération. La pluie commence à faire son apparition et ça se transforme même en averse. Elle est sympa car elle a attendu qu'on ait terminé notre course pour montrer sa présence.
On retourne ensuite au Gymnase Lénine où la remise des récompenses a lieu. Les résultats de la course sont également affichés. Maintenant il va falloir récupérer très rapidement de la course de cet après-midi car demain matin à 9 heures 30 je serai au départ avec Bernard, d'un trail de 17 kilomètres où l'an passé, seuls les 87 premiers de la course sur 433 arrivants, avaient couru en 10 km/h ou plus. Tout un programme !!!