Depuis mon semblant de retour en courses, ces ''Foulées de Bussy - Marne-le-Vallée'' est la plus longue que je vais faire. Pour le moment, je ne me suis limité qu'à un trail très court de 7 kilomètres et un 5 kilomètres bien accidenté le week-end passé. Ce samedi, c'est la première édition des Foulées de Bussy ''nouveau format'', version 100% nature. J'ai participé à trois reprises au 10 km de Bussy par le passé. Mais c'était donc uniquement sur route où tous les meilleurs coureurs du Nord-77 se donnaient rendez-vous. 10 ans que je n'y suis pas venu ! (participation aux éditions 2006, 2007 et 2008 sous les couleurs de l'Olympique de Marseille Athlétisme).
Nous serons plusieurs coureurs à défendre les couleurs du PAAC sur cette course. Les Foulées de Bussy organisées par le club de Bussy-Saint-Georges Athlétisme, offrent trois courses au programme de l'après-midi.
Aujourd'hui, je vais retrouver pas mal
de monde que je connais et que je n'ai pas forcément vu depuis
longtemps. Bernard, mon ami de l'ASPTT Nice est arrivé avant moi. Il
m'appelle pour me dire qu'il y a encore quelques places de
stationnement sur le parking de la Place de Verdun dans le vieux
Bussy-Saint-Georges. Une fois stationné, je le retrouve. Il fait 30
degrés. Le ciel est un peu couvert et le taux d'humidité est très
élevé. Nous allons à la Salle Maurice Koehl où le retrait des
dossards s'effectue. Je jette un œil sur le listing des dossards,
mais impossible de trouver mon nom ni celui des autres coureurs de
mon club. Lorsque j'entre dans la salle principale, je tombe sur
Jean-René Labadille, le très sympa organisateur des Foulées
Paroisiennes qui se dérouleront cette année le dimanche 23
septembre.
Après avoir vu le problème de nos
inscriptions auprès de l'organisateur, ce dernier m'explique qu'ils
ont bien reçu le montant payé par notre club mais qu'ils n'ont pas
eu l'identité des six coureurs du PAAC. Donc une fois ce soucis
réglé, je me vois attribuer le dossard numéro 291. Et merci à mon
club pour le paiement de mon inscription.
En compagnie de mon fils Lucas et de
Bernard, on descend la longue pente de la Rue du Lavoir qui va nous
mener jusqu'au Moulin Russon où le départ et l'arrivée de la
course seront donnés. En bas, j'y retrouve Rolland, un copain de la
Police Municipale de Bussy, que je connais depuis plus de 20 ans. Il
ne va pas participer à la course mais il est à la sécurité.
Ensuite, je vais dire bonjour à Pascal Pioppi, l'inégalable Pascal
Pioppi devrais-je dire. Quand on se dit bonjour, il est entouré de
quelques aventuriers de Koh Lanta. On continue notre marche dans la
Vallée de la Brosse. Aujourd’hui, il s'agit de ma 555ème course.
Et mon histoire avec la course à pied a commencé ici même car
lorsque j'ai décidé de m'attaquer à ce sport, mes premiers
footings ont eu lieu dans la Vallée de la Brosse alors que
j'habitais à Bussy-Saint-Georges.
Puis il faut remonter jusqu'aux
voitures pour nous mettre en tenue et nous échauffer. Aucune
hésitation à avoir en ce qui concerne la tenue. Il est hors de
question de mettre quoi que ce soit sous le débardeur de notre club,
le rouge du PAAC pour moi et le bleu de l'ASPTT Nice pour Bernard.
Puis nous allons courir un peu. Il faut redescendre la Rue du Lavoir
mais elle est trop raide pour un échauffement et surtout pour mon
dos. Alors on en profite pour se régaler du paysage en marchant vers
le Moulin. Une fois en bas, je croise deux copains de mon ancien club
de MEGA, Joël Rondole et Arnaud Coisnon et je reprends mon
échauffement. Il y avait aussi bien longtemps que je n'avais pas
revu Jonathan, du club de Fontenay-Trésigny.
Il faut se mettre tous derrière
l'arche de départ, non loin du Moulin Russon. Je me suis placé à
côté de Jonathan. Marie-Lise et Laure de mon nouveau club, sont
également à proximité. C'est Jean-Paul Zita qui donne le coup de
feu signalant le départ de la course. Nous prenons tout droit le
chemin Val de Bussy en direction de Saint-Thibault. Il s'agit d'un
chemin en herbe avec deux passages de roues. J'ai démarré sur le
côté droit mais comme je suis un peu coincé, je me déplace sur le
gauche.
On poursuit ainsi jusqu'à ce qu'on
arrive à proximité de la route. Mais au lieu d'y accéder, nous
tournons à gauche pour entamer la très longue grimpette d'un
kilomètre du Chemin des Pages. Pas facile quand on a mal au dos ce
genre d'effort. Sur la partie du départ, je me sentais bien, mais là
ça commence déjà à être difficile alors qu'on n'a fait qu'un peu
plus d'un kilomètre de course. Après 500 mètres de montée, on la
poursuit mais sur bitume cette fois. C'est la seule partie bitumée
de la compétition. Je fais ce que je peux jusqu'en haut, où
l'organisation a placé un premier ravitaillement. Je prends au vol
un gobelet d'eau puis je tourne à gauche sur un chemin de terre. Ça
fait du bien, car c'est maintenant un peu plus en faux-plat
descendant, mais j'ai un peu tendance à glisser avec mes chaussures
de route. Et il faut faire attention aux pierres et aux trous.
Passage au km 3, puis nous tournons sur la gauche pour entamer une
première descente. Je souffle un peu. Marie-Lise est derrière moi
et se trouve pour le moment à la seconde place féminine.
Me voilà au niveau de l'étang de la
Brosse, que l'on contourne par la droite. Puis, à la sortie, on
bifurque sur la droite pour reprendre une montée. Un coureur qui m'a
doublé au début, est en difficulté à cet endroit. Je l'encourage
à s'accrocher, mais il finit par lâcher.
J'arrive en haut, puis on
va entamer la longue descente ombragée, le long du Ru de la Butte de
Vaux. C'est la seule partie ombragée de la course.
Une fois en bas, il faut tourner à
droite en direction du Moulin Russon, le long du Ru de la Brosse.
C'est plus roulant par ici. Je passe au second ravitaillement de la
course avec un peu d'eau, puis nous finissons par quitter le chemin
principal pour en prendre un plus étroit entre les arbres avec des
petites montées et descentes. Quand je m'approche de la ligne de
départ, j'entends le speaker, Pascal Pioppi, qui m'encourage. Il y
a énormément de monde pour nous pousser ici. Me voilà dans le
second tour, identique au premier.
Alors que je me retrouve sur le chemin
Val de Bussy, Stéphane, du club de Bussy, m'encourage à son tour.
Une fille nous double en prenant la seconde place. Lorsque j'arrive
tout au bout, il faut se ''farcir'' la longue montée du Chemin des
Pages. Je sers les dents, mais je dois me résoudre à m'écarter
pour laisser passer Marie-Lise et la laisser partir. Elle m'encourage
mais je ne peux pas. Cédric et Virginie, également du PAAC, vont
me doubler dans cette montée sans que je puisse
m'accrocher. Je suis quasiment à l'arrêt. En haut, nouveau ravitaillement et encore un peu d'eau
pour moi ainsi qu'une petite éponge que je glisse sous ma casquette.
Je poursuis ma course en tournant à gauche. Il y a un peu de mieux
pour moi, mais ce n'est pas bien folichon. Et qu'est-ce qu'il fait chaud
et humide ! Km 8, il faut poursuivre encore un peu tout droit,
puis je tourne à gauche pour entamer la descente.
Je déroule, avant de contourner
l'étang de la Brosse par la droite et ensuite d'enchaîner avec une
dernière montée. J'ai un peu de mal à cet endroit mais je finis
par arriver au sommet. Maintenant il ne reste plus que du plus
facile. J'entame la descente le long du Ru de la Butte de Vaux. On
est quand même bien sous l'ombre des arbres !
En bas, j'entends
les encouragements de Claude, dont son épouse participe à la
course. Lui, a du malheureusement faire une croix sur la course à
pied à cause d'une hanche récalcitrante. Virage à droite. Il ne reste plus que
600 mètres de course. L'avance sur les coureurs derrière moi est
assez importante pour que je puisse finir tranquillement, ce qui
n'est pas mal pour mon état.
Par contre, contrairement au premier
tour, on ne quitte pas le chemin principal pour prendre le chemin
plus étroit. Stéphane et sa petite famille, m'encouragent à
nouveau. C'est tellement bon pour le moral ! Cette fois, nous
poursuivons tout droit. Plus je me rapproche de l'arche d'arrivée,
plus les spectateurs sont nombreux. Petit virage à droite et je
franchis la ligne d'arrivée 48ème/311 en 49'39''.
Un beau petit trail sous la canicule.
Content que ça se termine. Je retrouve mon photographe de fils qui
attend l'arrivée de Bernard. Lui aussi souffre de la chaleur. J'ai
vu des coureurs, surtout dans le second tour, faire demi-tour et
regagner le Moulin en marchant après avoir abandonné.
A l'arrivée,
les Sapeurs Pompiers et même le SAMU a dû intervenir en urgence.
Difficulté et grosse chaleur auront eu raison de nombreux coureurs
et d'un chrono très moyen pour une distance d'un peu moins de onze kilomètres car seuls cinq coureurs ont bouclé la course en moins de
40 minutes et un vainqueur en plus de 38 minutes !
Puis nous allons dans la cour du Moulin
Russon où le ravitaillement final est installé. Je ne prends que
des abricots secs. Ensuite, passage à l'affichage des résultats
pour voir ce qu'on fait les amis :
3ème/311 en 39'08'' Joël RONDOLE
(MEGA) –1er M2.
5ème/311 en 39'42'' Arnaud COISNON
(MEGA) –3ème M1.
6ème/311 en 40'35'' Bernard DA COSTA
(Val Europe Athlé) –4ème M1.
42ème/311 en 48'40'' Cédric GRUNDHEBER (PAAC).
43ème/311 en 48'42'' Marie-Lise WATTEL
(PAAC) –3ème féminine et 1ère M2F.
46ème/311 en 49'16'' Virginie DEZENNE
(PAAC) –3ème SEF.
48ème/311 en 49'39'' Jeff BACQUET
(PAAC).
58ème/311 en 50'41'' Frédérique
SAGNIER (PAAC) –4ème SEF.
74ème/311 en 52'22'' Jonathan CHAUMONT
(Fontenay-Trésigny).
99ème/311 en 54'41'' Laure COSTE
(PAAC) –2ème M1F.
106ème/311 en 55'15'' Gloria LOPES
(non licenciée) –3ème M2F.
178ème/311 en 1h02'47'' Bernard
LEFEVRE (ASPTT Nice).
On a le temps de discuter avec Rolland,
Bernard Da Costa, et même Pascal Pioppi qui promène son micro pour
interviewer quelques coureurs dont moi … en attendant la remise des
récompenses qui finit par débuter. Les podiums sont établis au
scratch et par catégorie sans cumul des récompenses. Deux podiums
pour MEGA, trois pour le PAAC !
Puis, avant de partir, un tirage au
sort des dossards permet de remporter quelques lots. Je reçois un
chèque cadeau Décathlon auprès du magasin de Croissy-Beaubourg.
Merci, merci, merci !!!
Pour retrouver les voitures, il nous reste maintenant la remontée raide de la Rue du Lavoir. C'était une très belle après-midi, bien chaude, trop chaude, et un parcours extrêmement exigeant. Mais j'y reviendrai en espérant avoir réglé mes problèmes de hernies discales. Et content d'avoir revu tout ce beau petit monde.