32ème Corrida de Noël d'Issy-les-Moulineaux (92)

Dimanche 14 décembre 2008


Comme il n'était pas possible de retirer son dossard le jour de la course, j'y suis allé vendredi. J'ai hérité du numéro 4066. J'ai fait un petit tour dans le village des coureurs où des stands présentaient d'autres événements. Ma course aura lieu à 11h40. Aujourd'hui, j'ai un peu paraissé au lit et je suis parti de chez moi vers 9h50. Une fois arrivé sur le périphérique c'est le gros bordel. J'y passe plus d'une heure. Finalement je quitte le périph et je prends des boulevards. Ça roule un peu mieux mais c'est très dur pour trouver une place de stationnement. Je décide de prendre un parking souterrain payant à environ trois kilomètres de la ligne de départ. Je me dirige en courant vers le départ et j'y arrive aux alentours de 10h35.


A 10h40 le départ est donné et je ne me sens pas bien du tout. Je suis encore énervé de mes bouchons en voiture et de mon manque d'échauffement. Il ne pleut plus mais le temps n'est pas au top. Vu le nombre important de coureurs sur cette course, le premier kilomètre est assez compliqué. Il faut slalomer et relancer tout le temps. Ça me perturbe beaucoup et je fatigue déjà car mes jambes sont bien lourdes. Sur les deux premiers kilomètres je tente de rester dans le sillage des autres coureurs mais après le 3ème kilomètre ça devient vraiment pas évident pour moi. Je n'ai que des mauvaises sensations. Pourtant le parcours est très roulant. Cette première boucle qui fait un peu plus de 3 kilomètres et très plate, donc très roulante, mais j'ai l'impression que je suis dans des difficultés.


Une fois cette première boucle "bouclée", on repart pour une seconde qui est quasiment la même sauf sur la fin car au lieu de tourner vers la droite pour rallier la ligne de départ, on tourne vers la gauche et je me retrouve au pied d'une jolie grimpette, rue Auguste Gervais. Je ne sais pas trop combien de mètres elle fait, mais je sais surtout qu'elle fait de beaux dégâts dans mes jambes qui n'avaient pas besoin de ça. Je m'accroche comme je peux à une coureuse que je connais puis une fois en haut je suis incapable de relancer et elle me lâche inexorablement. On reprend la direction de la ligne de départ et on est parti pour une dernière boucle identique à celle que je viens de faire. C'est à dire que la montée m'attend encore une fois. Les spectateurs sont très nombreux malgré la présence de la pluie qui est revenue à la fin de la première boucle.


On entend dans les haut-parleurs, les premiers qui arrivent. C'est pas que c'est décourageant, mais c'est pas loin. J'ai toujours autant de mal à relancer sur le plat. Je me sens très fatigué. Au pied de la montée, je décide de la faire tranquillement à mon rythme. Il y a même quelques coureurs qui décident de la faire en marchant. En haut j'arrive mieux à relancer qu'à mon premier passage ici, et la grande descente se fait mieux. Je m'accroche puis virage à droite et dernier virage à gauche. Je double deux coureurs et je passe la ligne d'arrivée 511ème/2078 en 45'48''. C'est très nul. Pour me consoler on a droit à une jolie médaille et un bon chocolat chaud.


Le vainqueur de cette course n'est autre que le champion olympique en titre du marathon. Quel prestige ! Je crois que depuis ma blessure j'ai repris un peu trop rapidement et que mon corps a besoin de repos. Comme je me suis déjà inscrit aux courses des deux dimanches suivants, je m'y présenterais mais ce sera pour les faire tranquillement sans aucun objectif. Puis après, une petite coupure devrait me faire du bien.

2 commentaires:

beatrice a dit…

allez, tu feras mieux sans problème la prochaine fois. L'heure, c'est 10h...ou 11h...?

Jeff a dit…

Oups, c'était 11h40