Dimanche 1er mai 2011
Après un week end sans course la semaine passée, je prends la direction de Combs la Ville en Seine-et-Marne, au stade Alain Mimoun pour participer à la Sénartaise, course de 10 km à label qui va démarrer de Tigery (91) pour arriver à Combs-la-Ville (77), lieux de départ et d'arrivée également du marathon de Sénart qui partira 15 minutes plus tôt. Hier je suis allé à Tigery pour y retirer mon dossard, le numéro 240. Je stationne mon véhicule à Combs-la-Ville et je prends une navette affrétée pour les coureurs, qui m'amène à Tigery. J'arrive très tôt alors j'ai le temps de m'échauffer tranquillement.
Il y a deux jours, en m'entraînant dans la forêt de Fontainebleau, je me suis donné une petite entorse à la cheville. Sur le coup j'ai préféré regagner ma voiture en marchant sans forcer sur la cheville, mais comme j'étais bien enfoncé dans la forêt, j'ai mis pas mal de temps pour rentrer. Surtout qu'en cours de route (enfin devrais-je dire de chemin), je me suis retrouvé nez à nez avec un sanglier. Je me suis figé et lui aussi. Ça a duré plusieurs minutes et je n'en menais pas large du tout, puis au bout d'un certain temps, il a décidé de tourner les sabots et de partir en courant ... oufffff !!!! Donc ce matin, je n'étais pas dans les meilleures conditions pour faire un bon temps, surtout que mon objectif de la journée était de descendre sous les 38'45''. Irréalisable dans ces conditions.
A 9 heures 05 je me place dans le sas de départ. Nous sommes plus de 1000 participants. A 9 heures 15 le départ est donné. Je suis mal placé et je sacrifie mon début de course en m'arrêtant quelques mètres après avoir franchi la ligne de départ pour convenance personnelle. Je pars ensuite tranquillement tout en discutant avec un autre coureur et une fois sorti de Tigery, je mets enfin la machine en route. Je suis sur une route en plein milieu des champs avec un vent bien gênant venant plein nez. Je commence ma remontée dans le peloton bien épais. La route n'étant pas très large, je perds un peu de temps sur certains dépassements. En courant plus vite, je ne ressens aucune gêne dans la cheville contrairement à l'échauffement.
Je me rends vite compte que j'ai oublié d'enclencher mon garmin. Tant pis aujourd'hui ça va être une course en écoutant mes sensations. Et de toute façon, avec mon départ raté, je n'ai plus d'objectif chronométrique sauf celui d'essayer d'accrocher les 40 minutes mais même pour ça je sais que j'ai du retard. La route tourne sur la gauche, ce qui permet d'avoir le vent qui vient sur la droite, ce qui rend moins dure la course, mais juste après le panneau du km 2, on retourne sur la droite avec notre copain le vent et surtout la montée qui correspond à un passage de pont au dessus de l'autoroute où des véhicules passant dessous nous klaxonnent pour nous encourager. Sympa !
La route retourne à nouveau sur la gauche pour retrouver un vent latéral et surtout en point de mire la ville de Lieusaint. Vu que ça descend, j'en profite pour continuer à remonter quelques places. J'entre dans Lieusaint puis quelques dizaines de mètres plus tard c'est le panneau du km 3, un enchaînement de virages à gauche puis à droite et c'est le premier ravitaillement que je ne prends pas de peur de me ''noyer''. Puis je me retrouve sur l'ancienne route nationale direction la forêt de Sénart que l'on longe en empruntant une piste pédestre en dur sur environ deux kilomètres. Mais c'est à ce moment là que je commence à ressentir le contre coup des efforts faits pour essayer de reprendre un peu de mon grand retard perdu en début de course. Je lève réellement le pied et j'ai du mal à me relancer. Surtout dans la tête.
A la sortie de ce chemin, nous nous retrouvons dans Combs-la-Ville où il y a un second ravitaillement. Vu qu'il fait chaud, je prends un gobelet d'eau mais malheureusement je ne suis vraiment pas doué pour boire en courant. J'ai à chaque fois l'impression que je vais me noyer. Je perds encore du temps en attendant de retrouver mes esprits. Km 7. Toujours dans les rues de Combs. Une petite montée nous amène sur un rond point. J'ai toujours eu du mal avec cette petite montée les années passées aussi bien sur la Sénartaise que sur le marathon. Ça doit être psychologique, mais je ne l'aime pas. Et bien pour une fois elle passe bien, mais une fois en haut, la relance est compliquée. La route est plate. Km 8. Le revêtement au sol est tout neuf, c'est très roulant mais je crois que je m'arrêterais bien sur le bord de la chaussée, histoire de faire une petite sieste.
Nous sommes dans la rue commerçante puis virage sur la droite. Passage au panneau indiquant le km 9. Ça commence à sentir la fin. La route descend puis un virage à gauche pour être sur du plat avant de tourner à nouveau sur la droite et finir la descente qui m'amène à l'entrée du stade Alain Mimoun de Combs-la-Ville. J'entre sur la piste d'athlétisme pour un faire la moitié d'un tour. Je termine bien dans le sillage d'un autre coureur et je franchis la ligne d'arrivée 95ème/1117 en 39'52''.
Je suis très loin de mon objectif initial, mais vu le déroulement de ma course, je ne peux qu'être satisfait d'être passé sous la barre des 40'. Un brin de muguet est offert à tous les arrivants. Je vais au ravitaillement pour y prendre une banane, un quartier d'orange et un gobelet de coca cola puis je quitte Combs-la-Ville.
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