27ème Corrida de Fère-Champenoise (51)

Dimanche 1er décembre 2013

Comme en 2011, je pars dans la Marne afin de participer à une très jolie course qui est également très exigeante. Je vais participer donc pour la seconde fois à la Corrida de Fère-Champenoise, longue de 12 kilomètres. Il y a deux ans j'étais en bonne forme et j'avais bouclé cette course en 51'30''. Il y a trois tours identiques à couvrir et à chaque boucle, il y a un très long faux plat, puis un faux plat moyen et un petit pour finir. Le tout à faire trois fois. Donc ça va vite faire chauffer les cuisses et les mollets, même si la première boucle de 4 kilomètres devrait passer tout à fait correctement.

Je ne serai pas le seul sociétaire de Marne-et-Gondoire Athlétisme sur ce rendez-vous de course à pied, car mon fils m'accompagne pour faire la course longue de 2 kilomètres à faire sur un circuit d'un kilomètre à parcourir deux fois. Le ciel est magnifique mais la température indiquée par la voiture n'est que de 3,5 degrés à notre arrivée sur les lieux. J'arrive à me stationner à une cinquantaine de mètres de la ligne d'arrivée juste au-dessus du petit pont qui enjambe La Vaure. C'est magnifique.

On se rend à la Salle des Fêtes de la ville afin de nous y inscrire. Je récupère le dossard numéro 820 et Lucas le dossard numéro 1159. Des boissons chaudes nous sont offertes ainsi que des friandises. Nous retournons braver le froid pour aller nous changer à la voiture. Que faire ? Mettre des gants ? Mettre le bonnet ? Je crois qu'au moins pour l'échauffement je vais mettre tout cet attirail ! Ne pas oubliez de mettre les puces chronométriques, puis après une petite photo avec en arrière plan La Vaure, nous allons nous échauffer.

COURSE DU 2 KM :

On fait le circuit complet de la course de Lucas, donc 1 kilomètre, puis l'heure de sa course approche. Il y a un peu moins de 70 enfants derrière la ligne de départ, Place Georges Clémenceau. Lucas s'est placé derrière tout le monde. Il n'aime pas les bousculades de début de course, qui causent très souvent des chutes sur les épreuves réservées aux enfants. 

A 9h30 précise, le coup de feu du starter se fait entendre et tous les enfants partent en tournant aussitôt sur leur gauche pour une ligne droite de 400 mètres. Mais malheureusement, dès le départ, une jeune fille s'est vite retrouvée au tapis juste devant Lucas qui fait ce qu'il peut pour se rattraper et éviter de justesse lui aussi la chute. La rue à gauche est en très très léger faux plat montant. Ça ne se fait pas sentir. Je suis Lucas de loin qui se trouve en queue de course à cause de la chute initiale.

Moi je coupe par un petit chemin sur ma gauche pour l'attendre car au bout de sa ligne droite, il a une petite descente sur la gauche avant de tourner à nouveau sur sa gauche pour prendre la rue parallèle à la première rue. Une fois à ma hauteur, je me remets à courir et je le suis de près puis je passe à sa hauteur sans gêner les autres enfants, car il à tendance à s'endormir sur un faux rythme.

Au bout, il tourne sur la gauche et longe la ligne d'arrivée. C'est parti pour le second tour identique au premier. Il court plus vite. Et sur la petite descente il va même franchement vite ... avant de ralentir sur le plat de la seconde ligne droite. Pendant toute cette ligne droite, il est quelques mètres derrières trois autres enfants. Je lui dis qu'une fois au niveau de la dernière voiture stationnée sur la gauche de la chaussée, il devra lâcher les chevaux pour finir en fusée.

Et à une centaine de mètre de la fin de cette ligne droite, où est stationnée cette voiture, il accélère vivement. Il revient à la hauteur des trois enfants qui le précèdent dans le virage et arrive à les doubler puis à conserver son avantage jusqu'à la ligne d'arrivée qu'il franchit 35ème/65 en 9'55''.

Il passe à la récupération des puces chronométriques de la course puis il suit le chemin qui l'amène à la Salle des Fêtes où il reçoit pour récompenses et souvenirs, un très joli trophée ainsi qu'un filet de 2,5 kilos de pommes de terre, un sandwich et une boisson froide.

Puis retour à la voiture pour qu'il se change et que je finisse de me mettre en tenue, puis je le laisse pour aller parfaire mon échauffement. Avec 5,5 kilomètres d'échauffement, les muscles sont montées à température et je me rapproche de la ligne de départ, Place Georges Clémenceau. Mais vu le nombre impressionnant d'inscriptions, le speaker annonce un retard de 15 minutes pour le départ, alors je vais reconnaître la plus longue difficulté du parcours, la montée de 600 mètres, offerte dès le départ de la course.

COURSE DU 12 KM :

A 10h30, nous sommes un peu moins de 800 coureurs aux ordres du starter. Il fait bien froid à attendre, mais on nous libère. Les coureurs partent de parts et d'autres du rond-point de la Place Georges Clémenceau et on commence aussitôt cette montée. De la musique sort des enceintes de la voiture ouvreuse de la course, et on fait la totalité de la montée au son du Gangnam Style de Psy. Même si c'est entraînant, ça ne donne quand même pas envie de danser. Une fois en haut, on prends sur la gauche tout d'abord sur du plat, puis on enchaîne des virages des deux côtés.

La route est traversée par deux imposants câbles électriques installés par les forains qui ont installé leurs manèges. Il ne faut pas laisser traîner les pieds sinon une chute peut vite se produire. Je retrouve Lucas, qui court de points en points pour jouer au photographe de course, juste avant le km 2. C'est plat sur 350 mètres, puis ont tourne sur la gauche en descendant jusqu'à la prochaine intersection. Je profite de cette descente courte pour récupérer un peu. D'ailleurs je perds quelques places.

Puis en bas, virage à gauche avec le vent dans le nez. Au bout, au niveau du rond point, où Lucas a encore réussi à y aller avant que je ne passe, je tourne sur la droite, pour la deuxième montée du circuit qui est moyenne. Elle est légère et longue de 300 mètres. En haut, virage à gauche, je passe au km 3 puis après avoir traversé une plus grande route, on est dans la dernière montée qui nous amène juste à l'entrée du cimetière. Cette petite montée est longue de 150 mètres. On tourne ensuite sur la gauche et la route descend, puis encore sur la gauche pour aller jusqu'au carrefour de l'église où beaucoup de monde nous encourage et pour finir, virage à droite qui m'amène jusqu'à la ligne d'arrivée qu'on longe sur la droite. Voilà la premier tour de terminé et ça se passe très bien.

C'est reparti pour la plus longue montée. Je vais quand même moins vite qu'au départ. Mais je passe quand même bien. Quand des coureurs reviennent à ma hauteur, je suis capable de relancer la machine sans difficulté. Je suis en manque de repère mais je vais beaucoup mieux dernièrement. Je pense que quand je vais m'aligner sur un 10 km roulant, mes chronos devraient être bien meilleur ! En haut, je continue l'effort sur le plat et dans les virages qui suivent.

Je retrouve encore mon photographe de fils qui s'amuse à faire sa récupération en coupant à travers route pour me retrouver ! Je vais un peu moins vite qu'au premier tour mais je suis quand même très régulier. Je ne donne pas d'à-coups et je profite encore de la petite descente pour récupérer avant d'attraper le vent de face.

Au rond point, cette petite montée de 300 mètres fait un peu mal aux jambes quand on arrive vers le haut, mais on se reprend très vite avant la petite montée du cimetière. Je replonge en direction du centre de Fère-Champenoise. Toujours beaucoup de monde au carrefour de l'église et encore plus quand on s'approche de la ligne d'arrivée. Je la longe toujours sur la droite de la chaussée. Et c'est parti pour la dernière boucle synonyme de dernière longue montée.

Là, comme au tour précédent, je me fais remonter un peu, mais je reste plein au milieu de la chaussée pour éviter les éventuels trous et j'arrive à m'accrocher aux coureurs plus frais que moi. Ensuite, une fois cette montée achevée, je déroule pendant un bon bout de temps. Ça avance bien et je ne suis pas dans le rouge du tout. Je sais que je suis capable d'aller plus vite, seule la confiance me manque.

Juste au passage de la fête foraine, pour ceux qui connaissent bien le foot et Fabrizio Ravanelli, attaquant de l'Olympique de Marseille à la fin des années 90, je me fais pratiquement une ''Ravanelli'', c'est-à-dire que mon pied gauche bute dans mon mollet droit et contrairement à lui, je n'ai pas chuté, mais c'était de justesse !

Passage au rond-point, la montée de 300 mètres passent très bien ainsi que la suivante qui est aussi la dernière de la course. Je suis derrière quelques coureurs et surtout j'en double près d'une vingtaine à qui je mets un tour. Un peu avant le virage de l'église je commence à accélérer. Je me fraye un chemin entre les coureurs à qui je prends un tour et je lance un sprint de haute volée avec un autre coureur qui se trouve devant moi. Je n'ai pas réussi à le surprendre car au moment même ou j'ai commencé mon accélération, il jetais justement un coup d'œil derrière lui. Il s'arrache comme pas possible, mais je ne lâche absolument rien du tout. On va super vite et dans un dernier effort j'arrive à me mettre juste à sa hauteur et on franchit la ligne d'arrivée... sans savoir lequel de nous a terminé devant, tellement c'était super serré.

Finalement pour 13 centièmes de seconde, je termine 136ème/744 en 49'43'' pour ces 12 kilomètres difficiles. Ce qui fait 1'47'' de moins qu'en 2011. Je suis particulièrement satisfait de ce chrono qui est très bon vu la difficulté du parcours. Je rends ma puce chronométrique et à l'entrée de la Salle des Fêtes, on nous remet un filet de 2,5 kilos de pommes de terre. A l'origine, nous devions avoir deux filets mais vu le nombre important d'inscrits de dernière minute, on n'en a qu'un seul. Ce n'est pas grave car déjà l'organisation est vraiment de qualité. Des polaires de la course, un sandwich ainsi que des boissons chaudes ou froides nous sont offerts.

On retourne à la voiture puis on part tous les deux faire une récupération à basse vitesse sur pratiquement 2 kilomètres. Une fois propre et sec, on retourne à la Salle des Fêtes, pour la remise des récompenses ainsi qu'un tirage au sort avec divers lots dont : Le poids du tiré au sort adulte en pommes de terre et le poids du tiré au sort enfant en friandises. Très original ! Et également un autre très beau lot avec un pack Marathon de Chicago 2014. Des lancés de bonbons ont également lieux dans la salle. Lucas arrive à en ''chopper'' deux !!!

Voilà cette belle matinée qui s'achève avec un retour vers la Seine-et-Marne chargé de 5 kilos de patates !!! C'est vraiment une course à faire et à refaire même si le parcours est tout de même exigeant. Le temps était bien froid mais parfait pour pratiquer notre si beau sport !