Marathon de Sénart Grand Paris Sud (77)

Mercredi 1er mai 2019


Surprise !!! Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas présenté notre dernière course avant d'y participer par crainte du courroux de notre bien aimé et bienveillant coach qui n'aurait probablement pas approuvé ce petit grain de folie. Quelque peu déçus de nos prestations lors du marathon de Cheverny le 7 avril dernier, Julie et moi-même avions soif de revanche. Nous sommes alors partis en quête d'un nouveau marathon à courir dans un futur pas trop proche mais pas trop lointain non plus. Et c'est le marathon de Sénart qui a retenu notre attention, un peu moins de trois semaines et demi après Cheverny !


Ce n'est pas mon premier coup d'essai ici car le marathon de Sénart est celui qui m'a permis de devenir pour la première fois marathonien. C'était en 2006. Il m'avait déjà plu à l'époque. J'y ai même récidivé l'année suivante en 2007. J'ai également participé à d'autres formats sur l'organisation du marathon de Sénart : la Sénartaise dont la distance a eu du mal à se maintenir (11,3 km en 2008, 11 km en 2010 et 10 km en 2011). En 2018, je me suis greffé sur le 10 km en queue de peloton au départ pour ne gêner personne et sans prendre le moindre ravitaillement car sans dossard, uniquement dans  le but de reprendre le footing après pratiquement cinq mois de blessure.


Cette année est la 20ème édition du marathon de Sénart. On va avoir le plaisir de traverser les communes de Tigery, Saint-Pierre-du-Perray, Savigny-le-Temple, Nandy, Cesson, Vert-Saint-Denis, Réau, Moissy-Cramayel, Lieusaint et enfin Combs-la-Ville. Au bout ... une jolie médaille de la verrerie d'art de Soisy-sur-Ecole, un brin de muguet et une bouteille de jus de pomme nous attendent ! Belles motivations pour y arriver !




Ce matin, nous sommes arrivés sur les hauteurs de Combs-la-Ville vers 7h30. Mais en descendant vers le stade Alain Mimoun, la circulation est devenue plus que ralentie. Julie termine donc à pied pour aller récupérer nos dossards pendant que je poursuis lentement mon chemin vers les deux stades annexes qui ont été transformés ce jour en gigantesques parkings. Je finis par me stationner juste au moment où Julie m'appelle pour savoir où je me trouvais car elle avait déjà récupéré nos précieux sésames. Le 1779 pour elle et le 2433 pour moi. Norbert et Alexandra, des amis du club du Mée, se stationnent non loin de nous. Nous nous préparons vite fait à la voiture avant de prendre la navette qui nous conduit à Tigery, lieu du départ de notre marathon. Sur place, nous retrouvons Stéphane de notre club du PAAC, ainsi que Greg, un copain de Julie. J'hésite pendant assez longtemps sur l'utilisation ou non d'un grand sac poubelle pour conserver ma chaleur corporelle, mais même si un vrai brouillard s'est abattu sur nos têtes depuis tôt ce matin, je me sens bien uniquement avec le débardeur du club en haut. Une crainte assez importante me travaille depuis quelques jours car j'ai une jolie contracture sur le haut de la cuisse gauche côté interne. J'espère pouvoir aller au bout de ce marathon !








Je pars faire un petit échauffement d'un kilomètre en solo sans oublier la case ''WC sauvage'', pendant que Julie dépose nos sacs à la consigne. Il est déjà l'heure de nous rendre dans notre sas de départ. Nous avons choisi celui de 3h45. Le but étant d'amener Julie vers un nouveau record personnel suite à ses 3h50'43'' au scratch (3h50'35'' temps réel) d'il y a trois bonnes semaines. Tout en espérant que ce nouveau marathon n'arrive pas trop tôt après Cheverny en terme de fraîcheur ! L'attente dans les sas est animée par l'excellent Dominique Chauvelier, 4 fois champion de France de marathon, 1 fois en semi-marathon, sans oublier une sélection aux Jeux Olympiques de Barcelone. J'ai le plaisir de retrouver Dan, du club de la JAC que je connais depuis que je cours les ''6 Jours du Toulois'''. Pareil avec Bruno que je croise régulièrement. Un petit coucou vite fait aux deux avant de nous retrouver sous les ordres du starter.




Il est 9 heures lorsque le coup de pistolet nous libère tous, accompagné d'une pluie de confettis digne d'un show à l'américaine. Le meneur d'allure de 3h45 se place juste devant nous. Après avoir longé la place de Tigery, la rue tourne à droite. J'entends quelques encouragements qui nous sont adressés à Julie et moi, provenant notamment de Norbert qui participe au 10 km et d'autres copains. Nous finissons par quitter cette localité de l'Essonne pour nous retrouver sur une étroite route avec des champs à perte de vue. Pour ne pas faire l'erreur de Cheverny et partir trop vite, je laisse Julie à mes côtés mais très légèrement devant moi afin qu'elle imprime son propre tempo pour le moment. Nous doublons notre meneur d'allure pour continuer à notre rythme. 




Le parcours tourne à droite pour une première montée assez courte afin de passer au-dessus de la Francilienne, suivie d'une descente du même ordre. Nous entrons ensuite dans Saint-Pierre-du-Perray où je dois faire une première pause pipi vers le km 3,5. Je dis à Julie de ne surtout pas baisser sa vitesse. Une fois les fourrés copieusement arrosés, je reprends ma progression. J'aperçois ma chérie bien loin avec son coupe-vent orange fluo qui se voit bien et qu'elle n'a pas encore quitté. Je suis avec le meneur de 3h45 lorsque je commence à remonter place après place.



C'est seulement au km 5, donc un bon kilomètre plus loin, que j'arrive à faire la jonction avec Julie. Je passe devant elle et nous voilà bien repartis. Nous arrivons à Carré-Sénart vers le km 8, mais ma vessie ne semble pas s'être assez ''dégonflée'', puisqu'elle me demande de faire une nouvelle pause. Je vais la faire un kilomètre et demi plus loin. Je suis plus rapide pour remonter sur ma chérie qui a fait tomber le coupe-vent depuis la sortie de Saint-Pierre-du-Perray, puisque je suis à nouveau avec elle juste au km 10, peu avant notre entrée dans Plessis-le-Roi. 


A partir du km 13, nous sommes rattrapés par un petit groupe d'une bonne dizaine de coureurs. On s'est vite retrouvés en queue mais nous avons surtout réussi à les accrocher et à trouver un tempo vraiment agréable. Je remonte en première ligne de ce groupe, Julie se trouvant derrière moi. Une très bonne ambiance règne dans ce petit peloton. Les kilomètres défilent assez vite je trouve, le premier tiers de course étant déjà couvert. Ma cuisse me fait mal mais ne m'empêche pas de courir comme il faut et ma chérie se sent bien. Parfait tout ça !



Nous arrivons à un grand rond-point où on continue tout droit pour entrer dans la commune de Nandy. La route est coupée en deux car nous devrons faire une boucle plus loin dans Nandy avant de revenir de l'autre côté de la chaussée. Nous croisons le meneur d'allure des 3h15 et je suis surpris d'y voir une bonne copine qui m'avait caché sa présence sur ce marathon. Bon, il est vrai qu'on en a fait de même. Cassandra est la seule féminine derrière ce meneur d'allure, entourée de nombreux hommes et de son papa qui se trouve non loin sur son VTT. Le profil est maintenant descendant, puis nous passons le km 16 et quelques centaines de mètres plus loin, passage à un ravitaillement. Julie s'arrête pour s'hydrater. Je continue en trottinant mais le groupe dans lequel nous étions est parti. Nous faisons une boucle dans les rues de Nandy avant de nous retrouver au pied de la montée avec la route coupée en deux. Julie, qui était revenue sur moi, s'accroche bien malgré ma légère accélération dans le but de tenter de réintégrer le groupe. Une fois en haut et au niveau du grand rond-point, nous tournons à droite sur une large piste cyclable sans la moindre habitation aux alentours. Nous finissons par faire la jonction avant de pénétrer dans la localité de Savigny-le-Temple. Il est à noter qu'à chaque passage en agglomération, des animations tels des groupes de musique, nous accompagnent festivement. Nous restons assez longtemps à Savigny avant d'entrer dans Cesson. Passage sous un pont où je suis en tête du groupe qui a tendance à se déplumer car une longue montée nous conduit sous l'arche du semi-marathon que nous franchissons en 1h47'39''. Aussitôt, Julie me dit que c'est trop rapide alors je lève le pied et nous laissons partir nos compagnons de route. Vert-Saint-Denis s'ouvre à nous. 



Nous progressons bien même si c'est maintenant moins rapide. De temps en temps je touche ma cuisse pour me rassurer. Ça a l'air de vouloir tenir. Au km 25, nous sommes dans Pouilly-le-Fort. C'est un kilomètre plus loin que je me suis rendu compte que j'avais lâché Julie au détour d'un ravitaillement. J'attends un peu mais je ne la vois pas arriver. Des coureurs me doublent, puis je décide de reprendre et surtout de hausser nettement mon niveau, emmenant sur mon porte-bagage un de ces coureurs. Il s'agit de Sébastien, dossard 1953 et il fait son premier marathon. Nous remontons de très nombreuses places. Les kilomètres défilent très vite avec les traversées de Réau puis de Moissy-Cramayel. J'ai l'impression d'être très facile.





J'aperçois le meneur d'allure de 3h30. Au 32ème kilomètre, je dis à Sébastien que je fais demi-tour pour récupérer Julie. Mais ne la voyant pas revenir malgré les très longues lignes droites, je décide de reprendre ma course mais en mode ''footing'' cette fois-ci, histoire d'attendre son retour. C'est à Lieusaint, la commune après Moissy, que je retrouve ma chérie. Elle vient juste d'être doublée et lâchée par le meneur d'allure de 3h45. Lorsque je veux reprendre ma marche en avant à ses côtés, ce changement de rythme soudain m'apporte les prémisses de crampes que je gère parfaitement. Maintenant qu'elle est derrière moi, elle va plus vite. 



Nous tournons à droite pour prendre la très longue voie verte qui longe la forêt de Sénart. Mais Julie demande qu'on fasse des portions de marche. On entrecoupe donc notre course de quelques moments de marche. Une féminine du club de Coupvray nous double à plusieurs reprises lorsque nous marchons, mais nous finissons à chaque fois par la reprendre. Au km 39, entrée dans Combs-la-Ville avec un ravitaillement en eau où je remplis la petite bouteille de Julie. Nous repartons de plus belle en tournant à droite. Une fois au bout, nous tournons encore à droite tout en longeant la voie de RER avec en point de mire la dernière côte qui va nous faire passer au-dessus de ce chemin de fer. Nous effectuons cette grimpette en marchant mais une fois sur le pont, c'est reparti de plus belle. Il faut traverser un rond-point afin d'aller tout droit et surtout franchir le km 40. Ça devient vraiment bon. Quelques centaines de mètres plus loin, un dernier ravito est présent mais Julie me signale qu'elle ne veut pas s'y arrêter. Je retrouve Sébastien qui est au bout du rouleau. Il marche. Mais je le motive en le réconfortant et surtout en lui disant que la ligne d'arrivée lui tend les bras.


Nous continuons alors tout droit jusqu'à la départementale 48 que nous prenons en tournant à gauche. En me retournant, je vois que Julie coince un peu. Je lui propose de marcher une dernière fois quelques secondes. On reprend la course une centaine de mètres plus loin, peu de temps avant de tourner à droite rue de Vaux la Reine qui est d'abord plate, puis bien descendante. Virage à gauche rue des Marnières où ça continue de descendre mais moins fort, puis à droite rue de Varennes avec le passage au km 42, juste avant d'entrer dans l'enceinte du stade Alain Mimoun de Combs-la-Ville. 



Ça fait une demi-heure que Cassandra a franchi la ligne d'arrivée en prenant la seconde place féminine avec un record dans sa catégorie !


Nous pénétrons à notre tour sur la piste d'athlétisme que nous devons couvrir sur une moitié. Je mène toujours l'allure à bon rythme et lorsque Julie aperçoit le chronométrage tourner et s'approcher des 3h48', elle accélère à moins de 20 mètres du finish. Je la laisse partir. Nous terminons 386ème/1032 en 3h47'59'' (3h47'42'' temps réel) pour Julie et 387ème/1032 en 3h48'01'' (3h47'44'' temps réel) pour moi.




Finalement, on aura réussi un beau marathon. Mon état de malade d'il y a trois semaines est oublié, je n'ai jamais souffert durant toute cette course. J'ai pu accélérer à ma guise quand je le souhaitais, sans oublier d'aider ma chérie à réaliser ce nouveau beau chrono qui ne cesse de descendre.




Dès la ligne franchie, on nous offre une magnifique médaille de la verrerie d'art de Soisy-sur-Ecole ainsi qu'un brin de muguet. C'est ma troisième médaille de la sorte que car je suis maintenant finisher pour la troisième fois de ce même marathon. Ça fait du bien de souffler un peu dans l'aire d'arrivée placée sur la moitié du terrain de football réservée uniquement aux coureurs. J'en profite pour marcher un peu afin d'évacuer un peu de toxines. Ma blessure à la cuisse m'a plus gêné psychologiquement que physiquement et je ne pense pas que ces 42 kilomètres l'aient accentuée. Tant mieux, j'appréhendais tellement de devoir ''abandonner'' ma chérie à cause d'une blessure.





Alors que je me dirigeais vers le ravitaillement final, je suis tombé sur Bernard du club de Running 92 que j'ai déjà rencontré à plusieurs reprises notamment à Vincennes et à Charenton-le-Pont. C'était bien sympa ce petit échange ! Il aura réussi un très beau chrono de 3h12. Astrid, une copine des Hauts-de-France, vient nous rejoindre. Elle n'est pas très contente de son chrono et pour ne pas arranger le tout, son chéri a du déclarer forfait avant la course car malade. Mais bien content de l'avoir revue. Je continue à faire le tour des copains avec cette fois-ci Dan qui a bouclé son 11ème marathon de l'année 2019. Je n'ai même pas osé lui demander le nombre total de marathons sur l'ensemble de sa carrière sportive !



Le ravitaillement est composé de coca et d'eau sans oublier les quartiers d'orange qui font mon bonheur. Il y a aussi pas mal d'autres fruits mais les oranges me satisfont pleinement. Je n'hésite pas à faire remplir à plusieurs reprises mon gobelet. Les bénévoles sont super souriants et sympathiques. Et ce n'est pas qu'ici car durant toute l'épreuve les bénévoles étaient présents sur l'ensemble du parcours avec des mots d'encouragements pour chacun des coureurs. Vraiment une organisation au top ! La seule chose qui pourrait être ajoutée serait la présence de WC mobiles placés à certains endroits du tracé. Ça ne m'aurait servi à rien, mais peut-être que d'autres coureurs en auraient eu besoin. A part ça, quel bonheur de courir ici. Merci à l'organisation et à tous les bénévoles.




Nous étions quatre du club du Pontault AAC sur ce marathon. En plus de nous deux, il y avait également le couple Chérif. Après un départ loupé (9 minutes après le départ officiel), Fatiha aura souffert mais moins que son mari qui aura été malade pendant la plupart de la course mais finira par franchir la ligne d'arrivée avec courage, même si un petit tour vers les secouristes lui est nécessaire.




Alors que nous venions de retrouver JEP, un copain du club de MEGA et qui a couru une fois de plus un marathon sous la barre des trois heures, nous entendons Dominique Chauvelier annoncer l'entrée sur la piste d'athlé d'un jeune coureur âgé de 22 ans poussant sa maman à bord d'une joëlette, atteinte d'une sclérose en plaque depuis 14 ans. C'est avec beaucoup d'émotion que le public composé des coureurs et spectateurs applaudissent ces deux ''marathoniens''. Comme quoi la course à pied est vraiment belle ! Pour information, une cagnotte leetchi est ouverte pour eux et pour l'association ''SEPpas Impossible'' qui lutte contre la sclérose en plaque. https://www.leetchi.com/fr/c/5087R1y5?fbclid=IwAR1QCszf67b0bv75VQvLa1BEWnbrppCzXixl8B1zVNEM1WVkjKFgwxzAWZA
Alors n'hésitez pas !


Nous allons jeter un coup d’œil aux résultats :
Résultats du marathon :
7ème en 2h42'50'' (2h42'50'' temps réel) Jérôme NOIZIER (Crac Soissons) –3ème M1
34ème en 2h58'56'' (2h58'53'') Jean-Emmanuel PEOU (MEGA) –Champion 77 M2
97ème en 3h12'59'' (3h12'54'') Bernard BIZET (Running 92)
117ème en 3h14'58'' (3h14'51'') Cassandra FEREY (ACVC) –1ère ESF
201ème en 3h25'39'' (3h25'23'') Bruno SOUCHET (non licencié)
386ème en 3h47'59'' (3h47'42'') Julie FROUCHT (PAAC) –Championne 77
387ème en 3h48'01'' (3h47'44'') Jeff BACQUET (PAAC)
597ème en 4h10'22'' (4h09'45'') Astrid TOUSSAINT (ESC Tergnier)
610ème en 4h11'38'' (4h11'15'') Daniel FREIS (JAC St-Nicolas)
767ème en 4h28'24'' (4h19'50'') Fatiha CHERIF (PAAC)
909ème en 4h53'12'' (4h44'34'') Mohamed CHERIF (PAAC)
Il y a 1035 arrivants sur le marathon.
Résultats du 10 km :
4ème en 32'08'' (32'08'') Cédric GONTHIER (Val d'Europe Athlé)
126ème en 37'54'' (37'43'') Norbert ZAMOUN (Le Mée Sport Athlé)
294ème en 42'18'' (41'47'') Stéphane DALLEAU (PAAC)
356ème en 43'37'' (42'49'') Grégory MOREAU (USCB)
Il y a 1779 arrivants sur le 10 km.


Nous allons ensuite retrouver avec grand plaisir Cassandra qui a explosé le record des Hauts-de-France de la catégorie de 25 minutes. Pour un premier marathon c'est une énorme réussite. Un bon moment passé avec elle et Patrick son père et entraîneur plus que comblé !







C'est maintenant l'heure des récompenses. Chez les filles, Cassandra monte sur la seconde marche du podium scratch mais également sur la plus haute avec sa victoire sans partage en espoir. Deux nouveaux trophées et de belles fleurs à ramener chez elle !







Alors que nous étions prêts à retourner vers la voiture, les récompenses du Championnat de Seine-et-Marne débutent car ce marathon était le support à ce championnat. Lorsque les filles sont appelées, nous avons la très bonne surprise d'entendre : ''Championne Seine-et-Marne 2019 : Julie Froucht'' !!! Wouahhh, ma chérie est Championne du 77 2019 !!! Trop fier de toi mon cœur. C'est donc avec surprise et joie que Julie gravit les marches menant au podium pour recevoir une médaille beaucoup moins jolie que celle offerte dès notre arrivée, mais qui revêt d'une importance bien différente avec un titre départemental qui ouvre son palmarès. C'est maintenant le temps de retourner chez nous avec le sentiment du devoir accompli … même très bien accompli !

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