Dimanche 17 octobre 2021
Le compte à rebours se poursuit. Dans deux semaines je vais enfin retrouver MON Marseille-Cassis pour la treizième fois ! Mais aujourd'hui, une autre très belle course se présente à moi : ''Les Foulées Monterelaises'' également appelée le ''10 km du Confluent''. Une course organisée par le club du CS Montereau inscrite au challenge de Seine-et-Marne en catégorie ''A'' (précision pour ceux qui suivent ce challenge) et qualificative au Championnat de France 2022. Créé en 1984, le 10 km du Confluent en est cette année à sa 35ème édition. Couru sur 15 km, il trouve son format actuel dès 1998 même si depuis, le parcours change sensiblement de temps en temps. Lors des 22 dernières années, une hégémonie africaine s'est installée très durablement au palmarès. En effet, chez les hommes, 15 Kényans, 3 Burundais, 2 Marocains, 1 Erythréen et 1 Ethiopien l'ont emporté : Afrique 22 - reste du Monde 0. Chez les femmes c'est également le cas mais légèrement moins marqué. 13 Kényanes, 2 Ethiopiennes, 2 Erythréennes et 1 Malawite, laissant les 4 autres victoires à des Européennes : 2 Françaises, 1 Ukrainienne et 1 Roumaine.
Même si c'est une course que j'affectionne particulièrement pour son parcours et sa densité, ça ne sera que ma troisième participation après 2010 et 2016. Trois participations et trois parcours différents même si elle est toujours restée dans la ville basse entre la Seine et l'Yonne autour du Parc des Noues. En ce qui concerne ma chérie dont la forme s'améliore au fil des semaines, elle va prendre part à cette course pour la seconde fois après celle de 2017. Le programme de cette organisation s'étale sur tout le week-end :
Samedi 16 octobre
- 14h30 : 2 km pour tous (pas d'inscription, pas de classement, 2009 et avant)
- 15h00 : 1 km (2010 à 2012)
- 15h15 : 1 km (2013 et 2014)
- 15h30 : 300 m avec obstacles (2015 et après)
Dimanche 17 octobre
- 10h00 : 10 km du Confluent (label national)
Le retrait des dossards s'effectue à la Halle Nodet dans la salle Sémisoroff pendant deux jours : samedi et dimanche. On a pu bénéficier de la journée du samedi pour les récupérer ce qui nous fera plus de temps dimanche matin. On aura besoin uniquement de trouver une place de stationnement et de filer rapidement s'échauffer. Un bon point ! Julie et moi avons eu respectivement les numéros 1117 et 161. Les dossards masculins et féminins sont complètement différenciés.
C'est un peu après 8 heures qu'on a quitté la maison sous une forte chaleur (2 degrés et c'est même passé à -1 pendant le trajet). Il est vrai qu'il faisait très froid mais le ciel était tout bleu. Par contre en arrivant à Montereau-Fault-Yonne, la froidure est largement présente mais le ciel bleu a laissé place au brouillard. De nombreuses places de stationnement ont été mises à notre disposition dans le Parc des Noues et ses alentours. C'est hyper pratique. Mais c'est tout de même compliqué de sortir de la voiture pour braver ce froid. Après avoir pris le taureau par les cornes, nous commençons à nous préparer... mais ça caille. Comment s'habiller ? Chaudement ? Pas trop ? Finalement j'opte pour ma tenue habituelle agrémentée des manchons pour les bras. Avant de commencer l'échauffement, nous allons au bus-toilettes garé au milieu du Parc des Noues. Une idée originale d'avoir équipé intégralement un bus de transport en commun de nombreux toilettes.
Une fois plus léger, Julie et moi partons séparément pour faire notre échauffement à notre rythme. Je croise de nombreux copains coureurs : Mathias, Fabien, Bernard, Philippe, Isabelle, Marie-Gaëlle,... mais également Jean-René, un des speakers de la course. Je termine cet échauffement avec Joël et avec mon pote Franck, tous les deux de MEGA.
C'est d'ailleurs ensemble que nous rejoignons la ligne de départ placée rue Léo Lagrange. J'y retrouve Danielle, de mon club du Pontault AAC. Nous sommes trois à défendre les couleurs de notre club ici à Montereau. Bien content aussi de rejoindre Michel avec qui j'avais fait pratiquement l'intégralité de la course à Saint-Thibault-des-Vignes sous une pluie diluvienne.
Des emplacements signalés permettent de se placer correctement dans les sas par rapport aux objectifs souhaités, ce qui permet une meilleure fluidité au départ. Moi je me suis placé à côté de Manuel Santos, meneur d'allure des 40 minutes. Le coup de pistolet retentit. Nous partons sur la longue ligne droite assez large qui aide à ne pas se prendre les pieds dans les coureurs qui nous précédent. A part les 10-20 premiers mètres où il faut être vigilant, on est rapidement serein. C'est parti assez vite.
Après 600 mètres de course, nous bifurquons sur la droite rue du Châtelet. Au bout de cette rue, je passe au km 1 en 3'51''. Virage à droite rue de Varennes et 200 mètres plus loin, encore à droite rue Pasteur pour une nouvelle ligne droite. Pour le moment ça se passe bien même si j'ai l'impression d'avoir des poteaux à la place des cuisses à cause de ce froid. Mais c'est de ma faute, je ne me suis pas assez échauffé je pense, car les conditions météorologiques sont parfaites pour s'adonner à la course à pied. 500 mètres plus loin, deux virages consécutifs nous amènent sur la longue avenue de la Libération où on ressent légèrement le petit vent froid de face. Je précise que ce vent est très faible. Au moment où on coupe la rue de Varennes, je passe au km 2 en 7'47'' (3'56''). On poursuit tout droit jusqu'au bout du bout (sinon on finit dans la Seine !) pour tourner à droite rue du Gué Pucelle. Cette rue longe la Seine mais on ne la voit pas car un alignement d'habitations nous sépare d'elle. En continuant toujours tout droit nous arrivons sur le quai d'Yonne et le km 3 que je passe en 11'48'' (4'01''). Nous entrons dans le petit tunnel qui passe sous le pont permettant d'entrer dans Montereau quand on vient de Melun. Pour en sortir il faut remonter un peu (c'est le seul dénivelé positif de ce beau parcours) et nous débouchons sur le quai des Noues qui longe l'Yonne. Il s'agit d'une très large artère passant entre ce fleuve sur notre gauche et le Parc des Noues sur notre droite. Km 4 en 15'47'' (3'59''). J'atteins le rond-point qui me permet de retrouver la rue Léo Lagrange en étant toujours au contact du meneur d'allure des 40 minutes.
Cette rue Léo Lagrange est celle du départ. D'ailleurs nous passons rapidement à nouveau sous l'arche qui indiquait le début de la course. La seconde boucle est identique à la première. C'est en étant toujours sur cette rue Léo Lagrange que je passe au km 5 en 19'43'' (3'57''), mais c'est surtout à cet endroit que je me laisse décramponner par le groupe des 40 minutes. Virage à droite rue du Châtelet puis rue de la Varenne et encore à droite rue Pasteur. Je suis beaucoup plus isolé mais non loin d'un coureur de l'USTA. Km 6 en 23'51'' (4'08''). Nous allons toujours tout droit jusqu'au double virage à gauche pour emprunter la longue ligne droite de l'avenue de la Libération. Le coureur de l'USTA m'encourage à le suivre. J'y arrive mais pour le moment je me suis calé sur un tempo qui me convient. C'est peu de temps avant mon entrée sur la rue du Gué Pucelle sur ma droite que je passe au km 7 en 27'59'' (4'08''). Je suis facile mais je m'endors sur mon rythme. Je n'arrive pas à le hausser même si je sais que j'en ai encore sous le capot. Me voilà maintenant sur le quai d'Yonne et son passage dans le petit tunnel. Je remonte de l'autre côté et c'est juste en retrouvant le plat que le panneau des deux derniers kilomètres apparaît 32'08'' (4'09''). Je m'endors, je m'endors ! J'ai certainement peur de craquer sur la fin vu que ça fait très longtemps que je n'avais plus la barre des 40 minutes à porter de main. Je continue toujours sur ce tempo pendant tout le passage du quai des Noues. Une fois au rond-point, je prends une nouvelle fois la direction de la rue Léo Lagrange où je passe au km 9 en 36'16'' (4'08''). Je double le dernier de la course qui entame sa seconde boucle et l'avant dernier qui n'est autre que mon pote Fabien du LCBA qui en ch** littéralement ! Le pauvre ! Je l'encourage en le dépassant. Moi je continue tout droit avant de tourner à droite dans l'avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny. J'ai enfin haussé mon tempo. Et sans forcer en plus ! Ce n'est pas maintenant que j'aurais du faire ça, mais depuis un ou deux kilomètres déjà ! J'avance bien et dans la facilité. Virage à droite rue Alfred Nobel pour 200 mètres et encore à droite pour entamer l'avenue du Maréchal Leclerc qui me permet d'apercevoir la ligne d'arrivée. Mais je suis dégouté en voyant au loin la barre des 40 minutes s'afficher. Je me suis endormi sur ce tempo facile. Je termine la course 202ème en 40'13'' au temps réel, 40'16'' au temps officiel (3'57'').
Une fois l'arche d'arrivée franchie, je reste sur place pour attendre ma chérie. Des copains en terminent comme Philippe qui fait un énorme progrès depuis sa dernière course à Roissy-en-Brie. L'horloge tourne et s'approche doucement des 50 minutes. J'aperçois Julie dans la dernière ligne droite avec un regard que je ne suis plus habitué à voir chez elle : celui de l'envie de se surpasser. Et c'est avant les 50 minutes qu'elle franchit cette arche 394ème en 49'32'' au temps réel et 49'55'' au temps officiel. Elle vient titiller son meilleur chrono sur un 10 km pour 5 petites secondes !
Nous retrouvons peu de temps après Danielle qui fait également un excellent chrono ! Passage ensuite sous une tente où on nous offre un sac contenant notre ravitaillement final mais également de nombreux petits cadeaux : bonnet, cache-oreilles, lacets techniques, coupe-vent, tapis pour poser ses pieds en se changeant en extérieur, des gants, des chaussettes... et surtout la très jolie médaille souvenir taillée dans du bois. Joli geste pour les femmes qui reçoivent une jolie rose !
Les résultats sont déjà en ligne sur le site protiming.fr. Hyper pratique ! Et ça donne ceci :
40ème en 33'41'' (33'42'') Sandra BEUVIERE (CA Ambilly) --1ère féminine et 1ère SE
43ème en 33'48'' (33'49'') Joël RONDOLE (MEGA) --1er M4
52ème en 34'11'' (34'13'') Guillaume FERRAZ (AC Paris-Joinville)
76ème en 35'27''(35'30'') Paul GASPAR (Team Langlen) --1er M3
80ème en 35'38'' (35'39'') Bernard DA COSTA (Val Europe Athlé)
90ème en 35'53'' (35'56'') Franck BORDERON (MEGA) --2ème M4
94ème en 36'05'' (36'07'') Rémi MIGLIORE (UAV) --3ème M4
101ème en 36'24'' (36'28'') Ketsia JACQUET (ACPM)
105ème en 36'35'' (36'37'') Mathias MORIN (Le Mée SA)
157ème en 38'46'' (38'49'') Michel COLUSSA (NL) --1er M5
202ème en 40'13'' (40'16'') Jeff BACQUET (PAAC) --28ème M2
255ème en 42'39'' (42'48'') Philippe TOMAS (MEGA)
278ème en 44'12'' (44'20'') Marie-Gaëlle DOLLANGERE (USTA) --2ème M2
366ème en 47'55'' (48'03'') Isabelle COURSET (Le Mée SA) --2ème M3
394ème en 49'32'' (49'55'') Julie FROUCHT (PAAC) --6ème M0
403ème en 50'15'' (50'39'') Danielle MEGRET (PAAC) --2ème M5
533ème en 1h05'07'' (1h05'40'') Christian TRENIER (LCBA)
543ème en 1h24'15'' (1h24'48'') Fabien RAGOT (LCBA)
A noter la présence de Gilles Bouleau, présentateur du journal TV de TF1 qui a bouclé les 10 kilomètres de Montereau en 39'45'' ! On ne s'attarde pas, alors direction la maison sans oublier le... une course, un Mc'Do !
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