Dimanche 29 octobre 2023
Jeudi, nous avons pris le Ouigo pour nous rendre à Marseille car nous arrivons au dernier week-end du mois d'octobre. Et qui dit dernier week-end d'octobre, dit : évènement Marseille-Cassis ! Cette année est la 44ème édition de cette magnifique course internationale et la 15ème pour moi. Nous sommes logés comme l'an passé à deux pas du Stade Vélodrome. Jeudi et vendredi, en plus de quelques balades dans Marseille, j'ai effectué mes deux derniers footings avant la course.
Vendredi, je suis allé en compagnie de Julie (qui cette année ne va pas courir mais fera office de photographe) au Parc Chanot pour retirer mon dossard. On m'a attribué le numéro 1030 dans le sas des moins de 1h30, sachant que l'an passé j'avais bouclé la course en 1h28. Mais cette année ne sera pas la même car depuis ma fracture du début d'année, je n'ai pu recourir que depuis peu et surtout avec une douleur persistante et gênante. Malgré la non participation de Julie, je ne vais pas être le seul de notre nouveau club (Running Club Faremoutiers) car un contingent de 10 coureurs est du déplacement !
Samedi, nous passons une partie de l'après-midi à l'appartement où nous recevons nos amis Bernard et Lysbeth pour le goûter. Nous n'oublions pas de prendre une photo avec nos dossards sur le balcon avec en toile de fond la ''Bonne Mère'', la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde !
En soirée, nous retrouvons notre club du Running Club Faremoutiers pour une ''Pizza-Party'' à la pizzeria ''O' Ventre sur Pâte'' (263 chemin du Vallon de l'Oriol, 7ème arrondissement). Une soirée bien sympa. Nous avons rempli l'intégralité du restaurant car entre coureurs et accompagnateurs ça faisait du monde !
Nous arrivons au jour-J. Comme tous les ans, nous avons bénéficié du passage à l'heure d'hiver donc une heure de sommeil supplémentaire, ce qui est appréciable. Mon réveil me sort du lit à 6h30, puis le temps de me préparer et de rejoindre la rue Raymond Teisseire et les camions vestiaires, il est 7h30 lorsque je retrouve Bernard. Passage à la sécurité avant de déambuler dans les entrailles du Stade Vélodrome pour rejoindre l'allée Ray Grassi. C'est à cet endroit que je quitte Bernard. Il prend la direction de l'esplanade du stade vers le sas ''Grand Public'', alors que moi je poursuis sur l'allée Ray Grassi vers les sas préférentiels. Je profite de cet espace pour faire mon échauffement comme de nombreux autres coureurs.
Après 1,6 km de mise en jambes, j'entre dans le sas ''1h30'' où je retrouve Fanny de mon club de Faremoutiers. C'est la seule avec moi à avoir une place dans un sas préférentiel, les huit autres coureurs du RC Faremoutiers partiront du sas ''Grand Public'' dont notre coach Stéphane qui va certainement très vite nous reprendre. Lors de cette attente, nous faisons une petite photo avec Sylvie Tellier, Miss France 2002 et ancienne directrice de la société Miss France et Miss Europe Organisation de 2007 à 2022. Deux autres copains sont également derrière l'arche de départ : Benjamin dans le sas ''Elites'' et Laurent dans le sas ''1h20''.
Pendant ce temps-là, Julie a couvert les cinq premiers kilomètres du parcours en marchant tout en passant le km 1 boulevard Michelet, puis le km 2 peu avant l'Obélisque de Mazargues, le km 3 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, le km 4 avec le fameux pont de l'avenue Mireille qui surplombe la course et pour finir le ravitaillement du km 5 avant de se positionner une centaine de mètres plus loin sur la route Léon Lachamp.
Il est 8h59'30'', nous sommes tous sous les ordres du starter. Il va falloir se battre contre le fort vent de face annoncé en plus du dénivelé de la course. 9h00'00'', le coup de pistolet retentit. Etant bien placés, il ne nous faut qu'une quinzaine de secondes pour franchir la grande arche bleue du départ. De très nombreux coureurs se trouvant dans le sas ''Grand Public'' et des spectateurs nous applaudissent. Le premier kilomètre est quasiment plat mais dès qu'on débute le second, le faux-plat montant est un peu plus marqué. Vraiment pas grand chose mais suffisamment pour que la douleur au tendon commence déjà à m'enquiquiner. Une fois à l'Obélisque de Mazargues, nous poursuivons très légèrement sur notre gauche, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny où on retrouve un peu de plat. Mais c'est paradoxalement à cet endroit que les meneurs d'allure ''1h30'' et Fanny me lâchent.
J'essaye de trouver une posture et une foulée différentes qui me conviennent mieux. La montée qui passe sous le pont de l'avenue Mireille s'effectue assez bien mais je ne peux pas aller plus vite, le déroulé de la cheville droite bloque. Après cette grimpette, on retrouve du faux-plat montant jusqu'au premier ravitaillement. J'attrape à la volée une petite bouteille d'eau puis je passe au km 5 juste avant de tourner sur ma gauche route Léon Lachamp où se trouve Julie (qui ne me verra pas passer).
15'39'' Benjamin
19'39'' Laurent
20'54'' Stéphane
22'27'' Fanny
23'30'' Jeff
28'53'' Bernard
29'08'' Grégoire
32'27'' Laura
37'05'' Sylvie
37'11'' Philippe
37'12'' Audrey
37'12'' Florence
37'13'' Bertrand
Une fois que tout le club est passé au km 5, Julie revient sur ses pas à la rencontre des autres coureurs afin de rejoindre l'avenue du Prado. Le démontage de la zone de départ est déjà bien avancé !
Revenons à la course. Après le km 5, la route serpente légèrement au gré de l'implantation des maisons. Au km 7, nous laissons dernière nous les dernières habitations en tournant à droite et en passant sous la banderole annonçant l'entrée dans le ''Parc National des Calanques''. La chaussée s'élève rapidement avec sur notre gauche la paroi de la colline et à droite une vue plongeante sur Marseille. Le vent est là mais je m'attendais à quelque chose de plus fort. On a déjà connu des vents bien plus puissants sur d'autres éditions de Marseille-Cassis. Je poursuis la montée à mon rythme, donc pas trop vite mais surtout avec le moins de douleurs possibles. Peu après le km 8, Stéphane me rejoint. Il me demande où se trouve Fanny. Malheureusement pour lui il va devoir encore cravacher pour la rejoindre. Lorsque je lève la tête j'aperçois les drapeaux des meneurs d'allure ''1h30'' un bon kilomètre devant nous et Fanny doit se trouver avec eux. Stéphane me propose de me remonter mais je n'en serai pas capable du tout, du coup je lui dis de se dépêcher pour la rejoindre. Km 9 franchi, puis ça monte encore plus fort jusqu'au virage suivant sur la gauche où c'est un peu plus facile même si le vent se fait un peu plus ressentir à cet endroit. Mais je vois maintenant le Col de la Gineste. Plus je me rapproche de ce point culminant, plus il y a des spectateurs. Ils ont dû arriver tôt et surtout en marchant pour accéder au col. Me voilà enfin au sommet où le second ravitaillement a été placé. J'attrape une petite bouteille d'eau ainsi que des carrés de chocolat noir avant de passer sous l'arche annonçant le km 10.
34'34'' Benjamin
42'21'' Laurent
Hors Course, perte du dossard Stéphane
49'28'' Fanny
53'45'' Jeff
1h03'38'' Grégoire
1h04'16'' Bernard
1h11'56'' Laura
1h16'50'' Sylvie
1h22'32'' Florence
1h22'32'' Philippe
1h22'34'' Audrey
1h22'34'' Bertrand
Je débute la descente avec un peu de difficulté car je n'arrive pas à poser le pied droit sans douleurs, puis je trouve mon tempo. Cette longue descente fait du bien aux jambes et à la tête. J'ai enfin l'impression d'avancer. A un moment, on se croirait sur un tobogan avec deux légères vagues qui remontent peu de temps avant d'arriver sur le Plateau de Carpiagne. J'arrive sur le plat de ce plateau avec pour spectateurs les Marins Pompiers de Marseille et les Militaires de l'Armée de Terre basés au Camp de Carpiagne.
Passage au km 15
50'09'' Benjamin
1h00'36'' Laurent
Hors Course, perte du dossard Stéphane
1h10'47'' Fanny
1h18'12'' Jeff
1h32'18'' Grégoire
1h32'49'' Bernard
1h43'09'' Laura
1h48'39'' Sylvie
1h58'31'' Philippe
1h58'32'' Florence
1h58'37'' Audrey
1h58'39'' Bertrand
Je profite pleinement de cette partie rapide de la course pour me refaire un peu la cerise car je crois que j'ai tout donné lors de la montée pour compenser mon handicap créé par ma blessure. Et comme je suis plus que limite physiquement avec un manque cruel d'entraînement, là ça fait au moins un peu de bien. La vue sur Cassis est magnifique. Franchement, le vent annoncé n'est pas aussi important que ce qu'on a réellement. Ce n'est pas ce qui m'aura fait le plus souffrir aujourd'hui, loin de là. Le km 16 est franchi.
Plus on s'approche de l'entrée de Cassis, plus le nombre de spectateurs est important. C'est 200 mètres après le km 17 qu'on arrive au rond-point indiquant l'entrée de la ville d'arrivée. On prend sur notre gauche la route de Carnoux où la descente se poursuit encore pendant 200 mètres. Alors que la route tourne sur la droite au niveau du parking des Gorguettes, elle s'élève à nouveau. C'est moins raide que lors de l'ascension de la Gineste mais après une longue descente ça fait bien travailler les jambes. Je monte tout en gestion, puis au km 18, nous quittons cette large route pour emprunter l'étroit chemin du Plan d'Olive qui n'est pas tout plat. Là, j'ai franchement du mal mais comme je sais que ça sent bon la fin, ça motive. Au km 19, un coureur se trouve sur le bas-côté en PLS se faisant secourir par les pompiers. La dernière partie montante de la course s'achève pile au niveau de la gare de Cassis. Je descends tranquillement l'avenue de la Gare avant de rejoindre l'avenue des Albizzi où l'arche d'arrivée est dressée. Il y a encore beaucoup d'encouragements de chaque côté de la chaussée derrière les barrières. 350m, 250m, 150m, j'aperçois le tapis rouge ! 100m, ma foulée m'amène sur ce tapis puis je franchis la ligne d'arrivée 3806ème/19196 en 1'42'29''.
Je suis à des années lumières de mon chrono de l'an passé, mais même si je suis déçu de moi je sais que je n'étais pas en mesure de faire mieux aujourd'hui. Je reviendrai plus fort l'an prochain ! J'ai à peine franchi la ligne d'arrivée que je vois sur l'écran géant la remise des récompenses des podiums de la course. Le cheminement des coureurs ayant terminé se poursuit sur l'avenue des Albizzi. On nous donne dans un premier temps des petites bouteilles d'eau puis un peu plus loin le sac individuel du ravitaillement final contenant également la très jolie médaille de la course. Merci pour tous les encouragements reçus et à nos ''toutous-mascottes'' du Running Club Faremoutiers !
7ème en 1h05'20'' Benjamin
224ème en 1h18'33'' Laurent
Hors Course, perte du dossard Stéphane
1411ème en 1h31'35'' Fanny
3806ème en 1h42'29'' Jeff
10211ème en 1h59'49'' Bernard
11526ème en 2h03'31'' Grégoire
14506ème en 2h13'15'' Laura
16312ème en 2h21'33'' Sylvie
17934ème en 2h34'01'' Philippe
17936ème en 2h34'01'' Florence
18026ème en 2h35'16'' Audrey
18028ème en 2h35'17'' Bertrand
Je récupère mon sac que j'avais laissé au camion-vestiaire à Marseille puis je me dirige comme tous les ans dans l'allée de la Résidence ''les 3 Caravelles'' où on est tranquille pour se faire une micro toilette et se changer intégralement. Bernard, très satisfait de son chrono (moins de deux heures), m'y rejoint. Un peu plus tard, nous descendons l'avenue du Maréchal Foch jusqu'à l'intersection de la route Pierre Imbert où se trouve une file impressionnante de bus attendant les coureurs pour les rapatrier à Marseille. On a à peine pris place dans la navette, qu'elle démarre. Vingt petites minutes plus tard, nous arrivons à la porte C du Parc Chanot où je quitte Bernard.
Julie me rejoint au Mc Donald's Sainte-Marguerite pour satisfaire notre : ''une course, un Mc Do'' ! Un grand bravo à tous les coureurs du RUNNING CLUB FAREMOUTIERS, mais également une mention spéciale pour Benjamin qui termine 7ème de la course et mon pote Laurent qui prend une magnifique 224ème place !
Au lendemain de cette course que j'aime tant, je fais un dernier footing (de récup') avant de regagner la région parisienne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire