Dimanche 27 février 2011
La semaine qui vient de passer n'était pas très souriante car depuis le 10 km d'Etampes de la semaine passée, j'ai dû couper totalement la course à pied pour soigner et reposer le dos qui était devenu très douloureux et handicapant. Ce matin, ça allait mieux même si les tendons d'achille ne sont pas décidés à y mettre du leur pour être moins gênant. Ce matin je prends la direction d'Esbly pour un 15 kilomètres très accidenté. Pour ma part, c'est le 15 kilomètres le plus dur que j'ai fait. C'est la deuxième fois que je vais participer à cette épreuve après 2009. A 8 heures 45, je retrouve Bernard qui est arrivé avant moi encore une fois bien avant l'heure du départ de notre course. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 27, le tee-shirt technique aux couleurs de la course et quelques dépliants des futures courses.
Après nous être mis en tenue de course, nous allons nous échauffer tranquillement sur un peu plus de 4 kilomètres sur le stade d'Esbly ainsi que sur la descente finale de la course que par l'occasion nous devons d'abord monter. Nous retrouvons ensuite David qui travaille avec moi et qui va faire cette course, puis Jean-Marc, un autre collègue qui, blessé, sera notre premier supporter. Nafa, un autre collègue fera également cette course mais dans un tout autre monde car il fait parti des favoris pour la victoire.
Nous sommes un bon peloton sur le stade d'Esbly derrière la ligne de départ. A 10 heures 15 le départ est donné. Ça commence par un tour complet de piste puis les trois quart d'un autre tour. Je me suis bien placé. David est derrière moi pas très loin. Nafa est déjà parti ... loin devant. Je sors du stade et sa piste pour me retrouver dans les rues du centre ville d'Esbly et son bitume. Quelques promeneurs du dimanche nous encouragent. Je passe devant la gare d'Esbly, puis nous passons au dessus de la voie de chemin de fer. C'est le début de la première difficulté. Ça monte une centaine de mètres avant de retrouver du plat puis de prendre sur notre droite et recommencer à grimper. Cette côte est longue mais entrecoupée après presque chaque virage de quelques dizaines de mètres de plat. Par contre c'est bien pentu à certains endroits.
Pendant cette première difficulté, j'essaye de ne pas trop me mettre dans le rouge et je suis à l'écoute de mon dos qui a l'air de tenir le coup, ainsi que de mes tendons que je sens bien mais qui ne me gênent pas. Ça monte pendant plus d'un kilomètre et demi et une fois en haut on descend un peu puis ça se transforme en faux plat descendant en prenant la direction de Tribardou. Un vent de face se fait sentir et je suis isolé, je ne peux pas m'abriter derrière d'autres coureurs. Un peu avant le premier ravitaillement je passe au km 5 en 20'05''. Ce ravitaillement je ne le prends pas et je tourne aussitôt sur la gauche dans un virage serré pour changer totalement de direction vers Lesches. Dans ce virage j'aperçois David qui se trouve à environ 150-200 mètres derrière moi.
A cet endroit là, le profil de la course est très roulant mais il s'agit d'une très longue ligne droite. Plus de deux kilomètres et ensuite j'entre dans Lesches. J'appréhende un peu car je me souviens de cette course que j'ai faite il y a deux ans. Et la sortie de Lesches est synonyme du début de la plus grosse difficulté. Je traverse la ville de Lesches qui est plate à cet endroit là. Un peu après le panneau du kilomètre 8, je tourne sur ma droite et la route commence déjà à s'élever. Dans les premiers mètres c'est assez roulant puis dès que nous sommes passés sous le pont de la voie ferrée, ça commence à se corser. En levant les yeux je vois que je suis loin d'être arrivé au sommet qui en plus n'est pas visible car il y a des virages un peu plus haut.
Plus j'avance dans cette côte, plus ça devient raide. La route tourne sur la droite et c'est encore pire. On rattrape une route plus grande et je prends sur la gauche. Ça monte, ça monte, ça monte. Mes tendons n'aiment pas du tout. C'est très douloureux. J'aperçois le ravitaillement tout en haut et je préfère regarder mes pieds pour y arriver. Les 500 derniers mètres de l'ascension sont en moyenne entre 7 et 8 %. Quelques mètres avant le ravitaillement qui marque la fin de l'ascension, David me rejoint et me passe. Il prend son ravitaillement mais moi je n'en prends pas. Il perd un peu de temps à attraper un gobelet et il me laisse lui reprendre quelques dizaines de mètres d'avance. Juste au passage du ravitaillement, on a franchi le panneau du km 10 qu'on a passé ensemble en 42'14''.
Plus que cinq kilomètres. Le kilomètre suivant le sommet de la côte n'est pas plat. Nous sommes sur un chemin accidenté avec plein d'ornières boueuses et inondées et tout en faux plat montant. Tout au bout le chemin se termine et on récupère une route bitumée après un virage à angle droit sur la gauche en direction de Coupvray. Au début, cette route est à peu près plate puis ça commence à descendre de plus en plus vite quand on entre dans cette ville. Mes tendons qui commençaient à récupérer de la montée, me handicapent dans la descente. Je dois ralentir et David revient à ma hauteur vers le km 12. Je reste un peu dans sa foulée mais c'est trop dur alors je préfère le laisser partir et prendre un rythme moins exigeant pour mes tendons fragiles.
On continue a descendre jusqu'au virage sur la gauche qui mène à l'église avec une petite montée puis un faux plat jusqu'à la ruelle Foiraude qui commence à descendre. Il ne reste plus que deux kilomètres. Ça descend vite. J'essaye d'allonger la foulée. David est 150 mètres devant moi. Après le passage à la gare d'Esbly on tourne sur la droite jusqu'à la grande route. On passe un petit pont en bois et direction le stade. Je vois sur le côté Jean-Marc qui nous encourage. Tout au bout de cette ligne droite, je tourne sur la droite puis je franchis la ligne d'arrivée 50ème/326 en 1h03'21''.
Mon objectif avant le début de cette course était de faire moins d'1h05. Je sais que par rapport à mon 15 km d'il y a deux semaines à Charenton où j'avais mis 1h00'30'', là j'ai mis quasiment 3 minutes de plus mais le parcours était totalement opposé. Dans le Val de Marne c'était un billard et là plutôt des montagnes russes. David a fini 46ème avec 28 secondes d'avance sur moi en 1h02'53''. Bernard a terminé 190ème en 1h15'59''. Ouf juste en dessous des 1h16'. Et pour finir, Nafa a lui gagné la course en 50'21''. Comme je disais au début. Un autre monde !!! On termine par une tombola et ... je n'ai rien gagné. Comme d'habitude d'ailleurs. Bernard est reparti sans lot non plus.
2 commentaires:
Quand ce n'est pas le dos ce sont les tendons qui s'en mêlent! Aie! Rétablis toi bien pour la prochaine. Et bravo pour l'objectif battu.
Andrea, un jour peut etre que mes bobos me laisseront tranquille. A bientôt.
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