Courses du Bourillon (45)

Dimanche 4 mars 2012


Aujourd'hui je devais aller faire les 15 km d'Esbly dans le nord de la Seine-et-Marne. Mais comme mon tendon d'Achille est toujours super douloureux et qu'il y a de jolies descentes sur cette course, j'ai décidé de trouver une autre course. La position du pied lors des grandes descentes est vraiment très douloureuse. Je pars donc dans le Loiret à proximité de chez ma sœur. Je prends la direction de Marcilly-en-Villette pour une course 100% sur chemins, ce qui est moins traumatisant pour les articulations.


J'arrive à Marcilly sur l'esplanade du Bourillon vers 8 heures 30. Marcilly-en-Villette se situe à 15-20 kilomètres au sud d'Orléans dans la magnifique région naturelle de la Sologne. Le départ de la course est prévu à 9h45. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 2398. Je vais ensuite à la voiture pour me préparer et direction une partie du parcours qui promet d'être vallonné et piégeux au niveau des appuis. Je cours un peu plus de 3 kilomètres. Mon tendon a l'air d'aller pas trop mal. Le parcours est composé de 3 boucles identiques de 2,255 km chacune plus les 150 mètres du départ. Ce qui fera un total de 7,8 km. C'est largement suffisant pour mes tendons.




A 9 heures 45 le départ est donné. Les premières centaines de mètres se font le long du Bourillon qui est une petite rivière paisible. Après 150 mètres de course on franchit la ligne d'arrivée. Le sol est souple. Puis au bout il y a un monticule qui nous fait traverser la route. On se retrouve dans un petit parc paysager toujours sur chemin souple. Puis au bout on tourne sur la droite, on passe sur un pont piéton où on ne peut pas courir de front et je suis dans la première montée. Je m'accroche. Ça monte. Il y a des racines qui traversent le chemin. En haut on retraverse la route et on est sur une longue ligne droite en retrouvant le même sol souple. Mais en haut, le petit vent de face nous empêche de récupérer correctement. Je suis passé au km 1 en 3'58''. Je m'accroche depuis le pied de la première côte à un coureur au tee-shirt orange.


Un début de course comme celui là est dur pour le palpitant. Le piège était de partir trop vite avec une première côté d'entrée. Puis c'est en léger faux plat descendant mais peu de temps. Car au lieu de continuer tout droit sur ce même chemin on tourne légèrement sur la gauche sur un chemin qui s'écarte tout doucement de celui sur lequel j'étais. Mais là le sol est totalement différent. Des herbes sont présentes. Et elles ne sont pas rases. Elles empêchent de voir le profil du sol. Des racines apparaissent mais pas toutes. Des trous apparaissent mais pas tous. Ce chemin est en descente sur environ 400 mètres puis on tourne sur la droite avec un chemin avec les mêmes pièges mais auxquels il faut rajouter des trous et des mottes de terre, traces de passages de sangliers qui ont labouré le sol.


Au bout on tourne à droite et on se retrouve sur le chemin souple qu'on venait de quitter, dans le sens inverse. Mais là il faut monter sur 400 mètres pour compenser la descente du chemin précédent. Et en plus le sol est sablonneux. En haut je me retrouve face à l'endroit où on avait quitté ce chemin pour prendre celui herbeux. Au lieu de revenir sur nos pas en face, on tourne sur la gauche et je suis sur un chemin forestier plat puis qui redescend jusqu'au Bourillon. Il faut faire attention au bas de ce chemin car il y a un virage à gauche et c'est glissant. Si on va tout droit c'est direction la rivière ! Puis nouveau virage à droite on passe un pont piéton et je me retrouve dans la première ligne droite du départ sur le chemin souple. Je termine la première boucle en 16ème position.



J'entame le second tour toujours calé derrière le coureur en orange. Il m'avait mis quelques mètres dans la seconde côte mais j'ai fait la jonction en bas de la descente qui nous ramenait sur le Bourillon. On traverse le petit parc paysager puis dans la première côte de cette seconde boucle je perds quelques mètres. Un coureur nous double. En haut avec le vent de face j'ai un peu de mal à revenir mais j'y parviens une fois dans le chemin herbeux. Dans la remontée de 400 mètres je reperds le contact. En haut je commence à souffrir du tendon. Mais je profite à nouveau de la descente pour me rapprocher mais pas suffisamment. En bas j'ai une vingtaine de mètres de retard que je ne peux pas combler. Je termine ce second tour en 17ème position.


Pour le dernier tour je suis seul. Je suis incapable de me rapprocher des coureurs devant moi. Je monte la côte à ma vitesse. Je regarde derrière moi et je vois que j'ai pas mal d'avance sur mes poursuivants. Un coureur à une centaine de mètres devant moi avec le maillot de l'ASSE, semble un peu en difficulté. Je le reprends dans la descente herbeuse. Il s'arrête mais je l'encourage pour qu'il reprenne et s'accroche, chose qu'il fait. Je monte la dernière côte. En haut je me retourne. Le coureur de Saint-Etienne n'est pas loin mais j'allonge dans la descente en sous-bois. Puis j'accélère sur la dernière ligne droite. Je termine 16ème/67 en 33'15''.


On nous offre un ballotin de fromage solognot à l'arrivée et on nous donne un ticket pour le tirage au sort d'après course. J'ai le numéro 916. Je vais refaire un tour complet de circuit pour la récup. Après 3 km je retourne à la voiture pour me changer car il ne fait pas si chaud. Puis je retourne sur la ligne d'arrivée pour le tirage au sort et la remise des récompenses. Mon numéro est tiré. Je gagne un tee-shirt et ... un nouveau ballotin de fromage solognot. Cool ! C'était une course très bien organisée et très bon enfant à recommander. J'y reviendrai !

2 commentaires:

MARIE FRANCE a dit…

salut champion alors tjr aussi performant bise

Jeff a dit…

Merci, tu es trop gentille