Dimanche 30 septembre 2012
La
semaine prochaine je retourne sur la route mais aujourd'hui je vais
encore emprunter les sentiers montants et descendants des bois. Je me
rends en Essonne à Villebon-sur-Yvette. Ce matin il fait très
froid. Quand je vais m'inscrire au complexe sportif Antoine de
Saint-Exupéry, il ne fait que 5 degrés. Je suis bien emmitouflé
sous les couches de vêtements. Mais quand il va falloir se mettre en
tenue de coureur ça va être une autre paire de manches ! On me
donne le dossard numéro 233.
Je
discute avec quelques coureurs ayant déjà participé à cette
épreuve et il en ressort qu'il va y avoir quelques passages sympas
pour les jambes à surmonter. Je garde mes manches pour
l'échauffement et je fais la première difficulté du parcours. Une
très longue montée peu de temps après le départ alors ça promet
une rapide montée en température des jambes. Je cours tout
doucement sur environ 2 kilomètres et je retourne à la voiture me
mettre en débardeur. Il fait 7 degrés. Le ciel est tout bleu mais
il fait très froid.
Je
vais sur la piste en cendrée du complexe sportif Antoine de
Saint-Exupéry pour le départ de la course. Après le mot du maire
de Villebon et le briefing donné par le responsable de la course, le
pistolet du starter retentit à 9h07. On commence par faire le tour
complet du complexe sportif puis on en sort en montant sur la route
et en entrant aussitôt dans les sous-bois par des escaliers qui
descendent. En bas de ces escaliers je me retrouve sur la route dans
un petit lotissement bien tranquille puis au bout virage à gauche et
la route commence à s'élever.
En
haut il y a un chemin tout droit et un autre sur la droite. Ce
dernier sera à emprunter sur le final. Là on va tout droit. Nous
sommes toujours sur le sentier mais c'est plat. Tant mieux car c'est
utile pour récupérer. Ensuite on continue tout droit en sortant de
ce Bois de Gelles pour nous retrouver sur la partie haute de la ville
de Villebon. On reste sur la route quelques centaines de mètres puis
on bifurque à gauche pour prendre un chemin de terre qui fait le
tour d'un terrain vague aménagé.
Une
fois sortie de ce chemin, on traverse la route et on plonge dans le
Bois-Persan qui est sur la commune d'Orsay. On retrouve aussitôt les
parties trail du parcours. Un petit doute s'est présenté à un
virage entre les arbres et effectivement tout le monde a été tout
droit au lieu de tourner sur la droite. Correction établie et ça
descend super raide. Le sol est très accidenté avec de grosses
ornières et surtout des tas de racines.
Une
fois en bas on se retrouve dans le sable qui est assez mou sous nos
foulées. Ça fait vraiment ralentir et ça fatigue aussi un peu
plus. Puis on descend à nouveau et là ça va très vite. Mais
encore une fois il faut faire très attention aux pièges du sol. Je
reviens sur un groupe et je me cale en quatrième position. Le rythme
est bon. C'est une succession de descentes et de plus ou moins plats.
Puis en bas on passe dans un tunnel et on continue sur la gauche
toujours dans ce groupe de 6 coureurs. Avant que ça remonte, un
ravitaillement est présent. Mais je ne m'y arrête pas et donc juste
après ça remonte tout d'abord faiblement puis ensuite un peu plus
fort.
Je
continue de me rapprocher du coureur devant moi et je reviens à sa
hauteur dans la dernière côte en sous-bois de l'épreuve. Puis on
descend vers le complexe sportif Antoine de Saint-Exupéry, moi bien
calé derrière ce coureur. Au lieu de faire le tour complet du
complexe, on doit simplement faire le tour du terrain de foot.
J'accélère et je passe le coureur devant moi. Plus que deux
virages. Un virage. Dernière ligne droite et je franchis la ligne
d'arrivée sur la piste en cendrée au même endroit que le départ
mais en sens inverse 8ème/57 en 45'05''.
Première course sous les couleurs de mon nouveau club et ça s'est assez bien passé. Je prends un petit verre de coca sur le ravitaillement final. Puis je retourne à la voiture me changer pour mettre du sec et du chaud. Ensuite je vais dans les tribunes du stade pour voir les coureurs qui en terminent. Une fois les résultats officiels affichés, je quitte l'Essonne pour la Seine-et-Marne.
La
totalité des frais d'inscription est reversée à l'association
"A.F.A." qui aide à lutter contre les MICI (maladies
inflammatoires chroniques de l’intestin) qui regroupent la maladie
de Crohn et la recto-colite hémorragique, deux maladies qui se
caractérisent par l’inflammation de la paroi d’une partie du
tube digestif (liée à une hyperactivité du système immunitaire
digestif), source de lésions destructrices (ulcérations).
Après
quelques centaines de mètres de montée sur le bitume on continue de
grimper mais en entrant sur les sentiers du Bois de Gelles. Le
sentier est large mais les coureurs sont tout de même en file
indienne car le dénivelé est important. Quand on croit être au
sommet on se trompe car il y a un premier virage sec sur la droite
puis quelques autres virages avant d'arriver réellement tout en
haut. Et là franchement je peux assurer que mes jambes sont plus
qu'en température !
On
repasse dans un autre tunnel pour nous retrouver sur le même côté
du Bois-Persan que tout à l'heure et ça monte, ça monte, ... Tout
en haut de cette longue montée on voit la route et le jour beaucoup
plus marqué car là nous sommes toujours sous les arbres. Mais au
lieu de prendre tout droit vers cette large luminosité on replonge
sur la gauche. Dans la montée j'ai lâché prise. On sort du
Bois-Persan et je me retrouve sur la vraie partie route de cette
course qui va faire la jonction entre le Bois-Persan et le Bois de
Gelles. Je profite de ces 800 mètres de route en léger faux plat
montant pour revenir sur les coureurs devant moi et même pour les
passer et partir seul.
J'entre
dans le Bois de Gelles par la partie plate que nous avions pris tout
à l'heure pour sortir de ce bois. Puis au lieu de continuer tout
droit on pique sur la gauche pour s'enfoncer sur un sentier en
monotrace de ce bois avec les petites montagnes russes qui malgré le
sol très piégeux, restent tout de même bien roulantes. Je reviens
sur un autre coureur mais beaucoup plus difficilement. Il me reste
peut être encore une cinquantaine de mètres pour faire la jonction.
Finalement
on ressort de ce très étroit sentier pour se retrouver en haut de
la première côte du parcours qui avait fait beaucoup de mal, mais
au lieu de la descendre, le parcours tourne sur la gauche et il y a
un très long escalier qui descend longtemps et raidement. Mais je
préfère descendre par la gauche de cet escalier. Je dévale cette
pente puis tout en bas on tourne sur la droite. Ça remonte un peu
puis redescend très sec pour que je me retrouve sur la route dans le
petit lotissement du départ.
Première course sous les couleurs de mon nouveau club et ça s'est assez bien passé. Je prends un petit verre de coca sur le ravitaillement final. Puis je retourne à la voiture me changer pour mettre du sec et du chaud. Ensuite je vais dans les tribunes du stade pour voir les coureurs qui en terminent. Une fois les résultats officiels affichés, je quitte l'Essonne pour la Seine-et-Marne.
1 commentaire:
Merci pour ce récit qui donnera une idée plus précise de notre course à d'éventuels interessés ne la connaissant pas encore !
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