Trail Seine Mauldre (78)

Dimanche 16 septembre 2012

Une semaine après mon trail à Menucourt, je me rends cette fois-ci, pour un nouveau trail, dans les Yvelines à Bouafle, village de 2000 habitants qui se situe dans les faubourgs des Mureaux. C'est un très charmant village avec ses rues étroites et ses maisons en pierres. J'arrive sur place vers 8 heures. Le départ, l'arrivée et le secrétariat sont situés sur la place du village mais il est impossible de s'y stationner. Je me gare sur un premier parking situé en contre-bas de l'école alors qu'un second parking est situé dans la cour de cette même école, ouverte pour l'occasion.


Je descends la rue principale et je suis sur la place de la mairie. Il y a déjà pas mal de coureurs qui sont occupés à s'inscrire ou à retirer leur dossard si l'inscription avait été préalablement effectuée. Je m'étais inscrit par internet. 1 euro est reversé à l'association ''A Chacun son Everest'' qui est consacrée à aider les enfants atteints de leucémie ou de cancer à guérir mieux en organisant des stages notamment à Chamonix. Toujours sympa ! Je récupère mon dossard, le numéro 576.




Je pars ensuite m'échauffer doucement. Le village est en côte et pour en sortir par le parcours de la course, il faudra débuter par toute la montée. Je teste cette montée et à froid il faudra faire attention de ne pas se griller d'entrée. Il y aura un peu moins de 150 trailers sur cette course qui promet encore de jolis dénivelés. La course va s'effectuer en auto-suffisance, ce qui signifie qu'il n'y aura aucun ravitaillement durant l'épreuve sauf une fois la ligne d'arrivée franchie. Il fait beau mais il fait très frais et néanmoins je n'oublie pas de bien m'hydrater pour ne pas avoir de mauvaises surprises.


A 9 heures 15, un briefing est fait par les organisateurs puis on se rend sur la rue principale montante. Tout d'abord un malvoyant accompagné de son guide prend le départ. Quel courage ! Après quelques minutes d'attente le départ est donné à 9 heures 30. Il n'y a pas de bousculades et je me cale directement derrière un coureur juste en haut de cette montée. A la sortie du village, on traverse la D 113 et on quitte la route pour les chemins. Le chemin est large mais les ornières sont telles qu'il faut courir en file indienne. Après une centaine de mètres de descente, ça monte à nouveau. Le parcours dans la forêt des Alluets n'est qu'un enchaînement de montées et de descentes. Il y a peu de plat.



Les descentes sont très piégeuses car le sol est très accidenté. De nombreuses ornières, de nombreuses racines, des cailloux, … ne facilitent pas la vitesse. Dans une des descentes j'arrive à bien relancer l'allure mais en levant la tête, le moral en prend un ptit coup. Je suis au pied d'un ''mur'' Je vois de nombreux coureurs le monter en marchant. Je préfère regarder le sol. Ça monte, je cours, ça monte, je cours, ça monte, je ne cours plus. Je préfère continuer à monter en marchant les mains sur les jambes car je n'allais pas plus vite en montant en courant qu'en marchant. Une fois en haut on bascule dans une descente à nouveau très piégeuse. Il est encore impossible d'avancer très vite.


Il y a ensuite un signaleur qui nous indique la bonne direction à prendre car à cet endroit là le parcours se coupe en deux pour les deux courses différentes. Moi je prends sur la droite. Je suis toujours dans la forêt des Alluets mais le parcours a complètement changé. C'est une très très longue ligne droite plate. Pendant les 6 premiers kilomètres de la course j'avais les jambes très lourdes mais ce bout de plat m'a permis de me sentir beaucoup mieux. Puis au bout on tourne sur la droite et il y a à nouveau des montées. On reste encore longtemps dans cette forêt. C'est vraiment très agréable. Même si c'est plus dur que la route.




On traverse ensuite une route coupée par la police municipale et je revenais sur un coureur mais on a eu une petite hésitation sur le parcours mais ça va on a fait le bon choix. On contourne un étang et on passe sous un tunnel piéton qui donne sur un parc dans la commune de Flins-sur-Seine. Dans ce parc je préfère courir sur la partie herbeuse sur le bas-côtés que sur le chemin un peu gravilloneux. On sort de ce parc et on emprunte sur environ 500-600 mètres une route qui nous conduit dans les champs de maïs. Il y a pas mal de virage et ça remonte et descend à nouveau. A chaque virage je me demande comment va être le profil des mètres suivants.

J'entre sur la commune de Bouafle par une côte courte mais sévère qui, en haut, tourne à angle droit sur la gauche. Je peux voir que je suis seul car les coureurs derrière moi ne sont pas visibles. Encore quelques virages sur le chemin puis je suis sur la route dans les rues de Bouafle. Il reste 500 mètres de course et les 200 derniers sont faits sous l'ovation des spectateurs. Allez encore un dernier petit effort. Les ailes nous poussent à aller plus vite. En fait ce sont les encouragements qui font cet effet. C'est très sympa. Je franchis la ligne d'arrivée 24ème/136 en 56'19''.



Le ravitaillement final est constitué de morceaux de chocolat, de gâteaux, de charcuterie, de fromages, de coca, d'eau, … A l'arrivée on nous offre un bandana de trailers. Le vainqueur de l'épreuve se voit remettre une … chaussure en chocolat d'un kilo. J'en connais qui aurait aimé gagner rien que pour ce trophée ! Pendant que nous courions, un tirage au sort a été effectué pour remporter quelques lots mais mon numéro de dossard ne figure pas sur la liste des gagnants. Tant pis ! Je reste le temps que les résultats définitifs soient affichés puis je quitte les Yvelines, car c'est l'heure d'aller au boulot !

2 commentaires:

Marion a dit…

le sourire jeff..... le sourire... =D

Jeff a dit…

mince j'ai encore oublié !!!