Bilan du mois d'octobre 2010


Nombre de kilomètres : 276,1

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 5

Nombre de jours : 0

Classique Internationale Marseille-Cassis (13)

Dimanche 31 octobre 2010


Je suis arrivé vendredi midi à Cassis sous un soleil sympathique. Mais depuis vendredi, ça a bien changé. Samedi matin j'ai retrouvé Bernard au Parc Chanot à Marseille afin de retirer nos dossards. J'ai le numéro 5181. Ensuite un petit resto sympa sur le Vieux Port et le soir match OM – Rennes prévu au Stade Vélodrome, mais les fortes précipitations provoquent l'annulation de la rencontre et son report à dimanche à 17h.


Ce matin après le passage à l'heure d'hiver, qui permet de dormir une heure de plus, je me lève à 6 heures et départ à pied pendant deux kilomètres sous la pluie pour attraper la navette qui va m'amener à Marseille. J'arrive à l'arrière du stade Vélodrome où les camions-vestiaires attendent nos effets. Le vent est très fort et la pluie est également très présente. Je retrouve Bernard ainsi qu'un autre ami, Jean-Luc. On traverse le Stade Vélodrome puis on se place sur la ligne de départ à 8h20. Une bonne heure d'attente sous la pluie, vêtus de sacs poubelles. Mon objectif est de faire dans les 3000 premiers et un chrono inférieur à 1h46.


A 9h30 le départ est donné. Je suis juste à côté des meneurs d'allure des 2 heures. Je laisse aussitôt Bernard et Jean-Luc afin de me mettre le plus rapidement dans ma course. Il y a beaucoup de monde. J'ai mis 51 secondes pour franchir la ligne de départ. Après quelques centaines de mètres de zigzags, je me place sur la contre allée droite pour éviter la grande foule. Je remonte progressivement les meneurs d'allure des 1 heure 45. Dès le départ de la course, on est dans un très léger faux plat jusqu'à l'obélisque de Mazargues au km 18. Les signalisations kilométriques vont à rebours. Ensuite des portions de route montent un peu plus, mais ça reste très raisonnable. De nombreux spectateurs ont bravé les intempéries et ce déluge pour venir nous encourager.


Le déluge me convient parfaitement, par contre le fort vent est plein nez et ne va pas nous quitter jusqu'à l'arrivée sauf s'il décide de changer de direction. Un premier ravitaillement est placé après le km 15, où je passe en 23'20''. J'ai de l'avance sur mes temps de passages. Un peu après ce ravitaillement, on quitte le quartier de Vaufrèges pour véritablement commencer les forts pourcentages de l'ascension du col de la Gineste. Je trouve rapidement une très bonne allure que je tente de la conserver lors de cette ascension. Contrairement aux années précédentes où je faisais cette ascension, j'étais entouré de nombreux coureurs, mais là j'ai pris un excellent départ et nous sommes beaucoup moins nombreux à nous battre dans cette ascension.


Je trouve que les kilomètres de cette ascension défilent assez rapidement. Le déluge est toujours aussi fort. Un peu après le km 12, des pompoms girls nous encouragent. Encore deux lacets et je bascule au haut du col de la Gineste au km 10,5 en 46'00''. Il me prend une envie de vomir mais ce fut très passager. Juste après avoir basculé au sommet, je prends un nouveau ravitaillement, puis la descente commence juste au km 9 où ça descend beaucoup moins et il y a même des petites montées. Ensuite nous nous trouvons sur le plateau de Carpiagne, où les chars militaires nous font une haie d'honneur. Ça remonte un peu jusqu'au km 6, puis c'est une descente assez vertigineuse qui nous attend. Il pleut toujours très fort et le vent est tellement violent qu'on voit que la pluie nous arrive au visage horizontalement. Des fois, j'ai l'impression que ce sont des grêles qui tombent tellement ça pique.


Je reste très concentré sur la descente mais je continue tout de même d'attaquer pour finir sous l'heure trente. Malgré ce déluge continue, il y a du monde qui est monté sur la Gineste. Après le passage au km 5 où je suis passé en 1h09'20'', nous sommes photographiés par la société ''Maindru''. Ca descend toujours super vite. Je double plus de personnes qui je ne me fais doubler. Tout en bas de cette descente, j'arrive dans un rond point, je prends à droite et j'entre dans Cassis. Plus que 3 kilomètres. Les spectateurs se sont multipliés. La route est entièrement recouverte d'eau et à certains passages, nos chaussures sont entièrement recouvertes d'eau jusqu'aux chevilles.


Dorénavant c'est une succession de descentes et de passages plus plat jusqu'à la côte des ''pompiers'' qui, je me souviens les années précédentes était une vraie galère pour moi qui suis à chaque fois perclus de crampes à cet endroit. Je ralentis un peu mon allure pour gérer cette côte et ne pas avoir de mauvaises surprises, puis une fois en haut, il reste deux kilomètres. J'accélère à nouveau dans la descente qui me mène sur le port de Cassis. On doit faire le tour complet du port. Les spectateurs sont présents par milliers.


Je double pas mal de coureurs et je franchis la ligne d'arrivée 448ème/13010 en 1h28'01'' temps officiel. Mon temps réel étant de 1h27'11''. Je suis 252ème/4328 de ma catégorie. Mon record sur Marseille-Cassis qui était d'un peu plus de 1h50' a volé en éclat. Mon objectif d'avant course est très largement atteint. Je vais récupérer mon sac aux camions-vestiaires et je me change rapidement car je suis trempé et la pluie est toujours aussi présente et forte. Bernard finit 5960ème en 1h56'06'' et Jean-Luc 7031ème en 2h00'02''. Je suis très content de ma course mais je pense qu'en étant mieux préparé psychologiquement, j'aurais fait encore un meilleur résultat. Le speaker a annoncé qu'on a eu des rafales de vent plein nez de 110km/h et que ce sont les plus grosses intempéries depuis la première édition. De plus un coureur est décédé à 2 km de l'arrivée, victime d'une crise cardiaque.

Foulées Montérelaises (77)

Dimanche 24 octobre 2010


Dernière course avant mon très attendu ''Marseille-Cassis'' de la semaine prochaine. Je vais me rendre à Montereau-Fault-Yonne dans le sud de la Seine-et-Marne. Je pars de chez moi à 7h10 et je passe d'abord par Neuilly-sur-Marne pour récupérer Joël qui vient de finir premier français sur le 10 km de la ''Voie Royale'' à Saint-Denis, derrière une armada de Kenyans. On arrive à 8h15. Récupération des dossards. J'ai le numéro 278. On essaye de se réchauffer dans le gymnase puis c'est parti pour braver la froideur matinale et surtout pour essayer de s'échauffer. Mais une fois en action, la température est très agréable. Joël va rester avec moi toute la course pour essayer de m'aider à me rapprocher de mon meilleur temps.


A 10 heures 30, nous sommes dans le sas des 35'-40'. Il y a de nombreux kenyans dans le sas ''élite''. Le départ est donné. Ça part très vite et c'est dur de se frayer un chemin mais finalement je change complètement de côté de route avec Joël juste derrière moi. Ça va vraiment vite. Peut-être même trop. Je passe au km 1 en 3'23''. Le parcours est très roulant mais le plateau de coureurs est très relevé. Je reste toujours au côté de Joël qui est super facile alors que moi je commence déjà à galérer. Je crois que mentalement c'est ça qui me fait craquer un peu. Nous passons à proximité de la gare puis je passe au km 2 en 6'58''.


Mais là je dis à Joël de me laisser et d'essayer de remonter le plus possible les coureurs devant nous. Au début il ne voulait pas, mais finalement il part. A ce moment là, je ralentis et j'ai beaucoup de mal à me relancer puis ensuite, j'ai l'impression que ça commence à aller mieux. Je sors d'une première ligne droite qui a commencé à la gare pour en retrouver une autre qui longe les quais de l'Yonne. C'est toujours aussi plat mais le tunnel qui est au bout de cette route parait loin. Le tunnel passé, je passe au km 4 et je me retrouve dans la rue où sera donnée l'arrivée, le long de la Seine. Je passe au km 5 en 18'45''. Ce n'est pas trop éloigné de mon meilleur temps à ce niveau de la course.


Le second tour est donc lancé. Il y a bien longtemps que je ne vois plus Joël. Il a du remonter beau nombre de places. J'essaye de rester au contact d'un coureur du PAAC mais je n'y arrive pas très longtemps. Finalement je préfère faire ma course à mon rythme en essayant de perdre un minimum de temps. Km 6 passé, Km 7 passé et je me retrouve dans la première longue ligne droite après la gare.


Ma vitesse instantanée a baissé mais je cours encore aux alentours de 15 km/h. Je sais que mon record sera loin d'être battu mais je sais que je suis encore capable de finir cette course sous les 39 minutes. Ma vitesse reste constante. Je gère cette allure. Tout au bout, je retrouve les bords de l'Yonne. Je ne perds plus de temps. La température est vraiment idéal pour courir même si je me suis permis de mettre des petits gants. Ces bords de l'Yonne sont toujours aussi long qu'au premier tour mais juste avant de prendre le tunnel je passe au km 9 en 34'56''.


Ce temps me permet toujours de croire en mes chances de passer sous les 39 minutes. Je relance bien, longe la Seine puis je suis dans la rue de l'arrivée. Un panneau m'indique les 500 derniers mètres, puis les 400, les 300, ... Il y a beaucoup de monde sur les bords de la route. Ça crie, ça encourage, ça joue de la musique, ... A 200 mètres de l'arrivée, je commence à remonter quelques coureurs, puis juste avant le gymnase, on bifurque sur la droite pour les derniers mètres de la course. Je double encore deux autres coureurs avant de franchir la ligne d'arrivée
186ème/777 en 38'46''. 38'41'', temps réel à la puce.


Ce temps correspond à ma troisième meilleure performance sur la distance. J'en suis bien content. C'est très encourageant avant le ''Marseille-Cassis'' de la semaine prochaine. Je retrouve Joël qui a fini 61ème en 34'47''. Le temps de prendre une bouteille d'eau et un petit ravitaillement, on fait le parcours à l'envers pour retrouver Christian qui est escorté par ses filles Solenn et Sophie, qui elles ne font pas la course officiellement.


On les retrouve vers le km 8,5 et on l'accompagne à notre tour jusqu'à l'arrivée. Ça nous sert de récupération. Christian finit la course à la 719ème place en 58'20''. 9 secondes de mieux que la semaine passée. Très bien. Après nous être changés, direction le gymnase pour la remise des récompenses et la tombola. Et encore une nouvelle fois je n'ai rien gagné mais je suis bien content de ma matinée.

10 km du 1789 à Crosne (91)

Dimanche 17 octobre 2010

C'est une température glaciale qui m'accueille à la sortie du lit. Il ne gèle pas mais ça ''caille'' quand même !!! Heureusement que dans la voiture il y a du chauffage. Direction l'Essonne et plus précisément la ville de Crosne pour participer au 10 km que j'ai disputé en 2008 avec une entorse à la clé et un temps de 44'54''. C'est pas forcément un bon souvenir mais c'est tout de même mon 10 km préféré, car il y a de tout dans cette course : de la route, des sous-bois, du plat, du faux plat, de la descente vertigineuse et de la montée digne d'alpinistes !!! Un sacré mélange. J'arrive une heure avant le départ, je récupère mon dossard à la salle des sports ''La Palestre''. J'ai le numéro 605. Puis je vais essayer de me réchauffer. Je retrouve Christian, Solenn et Sophie, puis on se met sur la ligne départ. Il fait 4 degrés.


A 9 heures 45, les départs du 10 km et du 17,89 km sont donnés simultanément sur la même ligne, ce qui provoque de belles bousculades. Je pars à la même hauteur que Sophie et un peu en retrait de Solenn. Je slalome pour me faire ma place mais je manque de finir au sol, victime d'un croche pied involontaire. Quelques centaines de mètres plus loin, je trouve ma place un peu en retrait du groupe de tête. Au bout de cette longue ligne droite, on pique complètement sur la droite pour prendre un chemin stabilisé qui longe la salle des sports de La Palestre. On traverse la route et on entre dans le bois de la Grange. Je passe au km 1 en 3'23''.


Le sol est couvert de feuilles qui dissimulent les pièges. Il y a deux ans, c'est comme ça que je me suis donné une entorse ici. J'arrive à suivre les coureurs qui vont assez vite et je n'ai pas l'impression de trop piocher. Par rapport aux précédentes courses où j'étais habitué à mener des petits groupes de coureurs, là je reste à l'arrière de petits groupes. J'arrive toujours à maintenir mon rythme en moins de 4' au km. Après les longs passages de plat, le chemin forestier devient une succession de faux plats montants et descendants avec également des petites bosses, puis ça devient un long faux plat descendant jusqu'à la sortie du bois et on revient sur la route et sur la ligne de départ.


Sur cette route il y a un bon vent bien froid en plein nez puis virage à gauche et direction le centre ville de Crosne. Je passe au km 5 en 18'30''. A 4 secondes de mon meilleur passage au 5 km. Ensuite c'est une succession de descentes entrecoupées de changement de rue à portion plus plate sur environ un kilomètre. Puis je me retrouve dans le bas de Crosne au centre ville. Je m'accroche à la première féminine qui a un sacré rythme. C'est un peu dur mais j'arrive à rester à distance raisonnable. La traversée du centre ville est très plate sur environ deux kilomètres puis après un virage sur la droite et un sur la gauche, c'est le début de la remontée vers la salle des sports qui débute. Je passe au km 8 en 29'37''.

Ça commence par des pourcentages assez doux. En haut de cette première partie de montée, on tourne sur la gauche où c'est plus plat, puis à nouveau sur la droite où ça remonte à nouveau plus raide mais j'arrive toujours à monter en ne perdant pas de place. En haut de cette nouvelle portion, on tourne à droite sur à nouveau un peu de plat puis aussitôt virage à gauche avec une beaucoup plus longue et raide portion de grimpette rue de Beauregard. Là je serre un peu les dents mais ça passe pas trop mal. Puis virage sur la gauche avec un faux plat et un nouveau virage à droite. Là c'est moins long mais c'est raide de chez raide. La rue porte bien son nom car elle s'appelle la rue REMONTERU. Ça ne s'invente pas !!! Dans cette dernière partie de la montée on est quasiment à l'arrêt puis en haut virage à droite et on prend la direction de la salle des sports en reprenant le chemin stabilisé.


Je fais un excellent résultat en finissant 28ème/473 en 37'50''. Record personnel ... égalé. Pas de chance. Je retourne sur le parcours pour encourager mes amis. Solenn finit 45ème en 39'56'', Sophie 68ème en 41'20'' et Christian 359ème en 58'29''. Félicitations pour les records !!! La semaine prochaine c'est la dernière course avant le Marseille-Cassis. Je vais aller à Montereau dans le sud du 77.

12èmes Foulées du Gatinais (77)

Dimanche 10 octobre 2010


Après une semaine de galère dû à une inflammation du tendon d'achille de la jambe droite, qui ne m'a pas permis de mettre ma paire d'asics pour aller m'entraîner, je vais quand même à Saint-Fargeau Ponthierry, à proximité de Melun pour une course verte de plus de 15 kilomètres. Ce sont bien 15 kilomètres qui sont affichés au départ, mais les organisateurs nous préviennent qu'en fait, il y en a un peu moins de 17. Et pas de tout repos car 6 grosses côtes sont au programme. Je vais m'échauffer avec Sophie. Le temps est très couvert alors qu'en quittant mon domicile ce matin, le ciel était tout bleu. Il y a un petit vent, la température est de 13 degrés.


Comme nous sommes le 10/10/2010, le départ est donc donné à 10h10. Je suis aux côtés de Sophie sur la ligne de départ mais nous allons faire notre course séparément. Je trouve que le départ n'est pas bien violent et je me retrouve assez facilement dans un trio de tête. Après avoir fini la ligne droite du départ, c'est déjà la première difficulté qui nous attend à Jonville. Ce qui est bien c'est qu'elle se trouve sur la route et nous ne sommes pas encore sur les terrains accidentés. La côte est bien raide, mais c'est moi qui me trouve en tête de la course pendant toute cette montée. Une fois en haut il a fallu que je récupère et je me laisse glisser derrière les deux coureurs qui m'accompagnent, mais ils en profitent pour accélérer et je ne peux que les garder à distance raisonnable sans être dans leur sillage.


Peu après le km 2 où je passe en 7'19'', on commence une côte mais on tourne aussitôt sur notre droite pour quitter la route et emprunter les chemins herbeux très accidentés. Puis la deuxième grosse difficulté qui a été pour moi la plus dure m'attend. En effet je tourne sur la gauche dans les bois et je me trouve au pied d'un mur. Le sol est recouvert de boue et de feuilles. Moi qui suis plus lourd que la plupart des coureurs, j'ai beaucoup de difficulté à monter rapidement. Je glisse énormément alors que la plupart des coureurs sont plus aériens que moi. Je perds beaucoup de place rien que dans cette montée qui me parait interminable. Une fois en haut j'ai beaucoup de mal à relancer la machine et je continue à perdre quelques places supplémentaires, puis mon rythme redevient très correct. Je suis sur un long chemin accidenté le long du bois.


Une nouvelle descente dans les bois augure quelque part une sacrée montée. En effet, après avoir franchi un pont, ça monte encore bien sec. Je perds deux nouvelles places mais une fois en haut, je reste dans la même allure que ceux qui m'ont doublé. On redescend pour entrer dans Saint-Sauveur-sur-Ecole sur une route bitumée. A la sortie d'un virage sur la droite, j'aperçois les coureurs qui sont devant moi en train d'en découdre dans une nouvelle et longue côte. Ça n'arrête pas ici. Donc je me retrouve à nouveau sur les chemins accidentés et je monte à mon rythme sans me mettre dans le rouge, surtout que mon tendon est toujours douloureux, et une douleur commence a arriver dans le mollet gauche. Certainement un début de crampe. Super.


Ça redescend puis ça monte à nouveau mais moins longtemps pour faire un tour sur le parc des sports de Brinville. Dans Brinville, je passe au km 10 en 41'43''. Je me retrouve à nouveau sur la 
route le temps de traverser Brinville puis à la sortie, après le km 12, c'est à nouveau les terrains accidentés. La suite de la course n'est plus aussi dure. Il ne s'agit que de faux plats et de très longues lignes droites.


A la sortie des virages je vois les coureurs derrière moi très éparpillés et assez loin de moi. Je gère mon avance et mes "bobos" en faisant attention où je mets les pieds pour éviter l'entorse. Je croise les parents de Sophie sur la bas-côté. Puis à un kilomètre de l'arrivée je me retrouve sur le bitume. J'entre dans Jonville et ça descend jusque l'arrivée à Ponthierry où je finis 17ème/109 en 1h09'57'' pour un kilométrage final de 16,7 km.


J'attends Sophie qui finit à la 37ème place et 3ème femme en 1h17'52''. On va courir tous les deux 2,6 km pour notre petit décrassage, puis c'est l'heure des récompenses. Moi je suis 6ème de ma catégorie et Sophie 1ère. Un tirage au sort a lieu mais comme d'habitude, je n'ai rien gagné. J'ai rencontré Yves, un internaute qui vient jeter un coup d'œil à mon blog de temps en temps. Il a fait un bon temps en finissant un peu derrière moi.

10 km de Tremblay-en-France (93)

Dimanche 3 octobre 2010

Une semaine après ma bonne performance au Paris-Versailles, je redescends sur la distance du 10km à Tremblay-en-France. Une course que j'ai déjà faite à deux reprises en 2006 et 2008 avec un meilleur temps de 42'42''. Le temps est beaucoup plus beau que les jours qui viennent de passer. Le soleil et le ciel bleu sont présents et la température est bien douce. Je vais au Parc des sports Georges Prudhomme de Tremblay-en-France pour récupérer mon dossard, le numéro 196, ainsi que celui de mon fils qui va faire la course du 800 mètres. Après sa course qu'il fini 29ème/64 en 3'35'', je pars m'échauffer.


A 11 heures je suis sur la ligne de départ de ma course et c'est parti. J'étais bien placé sur la ligne de départ et j'arrive à me positionner dans les premières places du groupe de tête. Alors que pendant mon échauffement, j'avais de mauvaises sensations, là je me sens mieux. J'arrive à tenir le rythme sur les premières centaines de mètres. Mais un peu avant le km 1, je lâche prise. Je me laisse glisser à la fin du groupe, puis je perds complètement le contact. Je passe au km 1 en 3'15''. Ensuite je me retrouve seul, car un écart s'était produit entre le groupe de tête et les poursuivants.


Après cette très longue ligne droite de plus d'un kilomètre, on tourne sur la gauche pour une nouvelle ligne droite toujours plate. A un rond point, je tourne sur la droite, passe au km 2 et on se trouve sur le passage Florimont qui est en sous bois. Ce passage est très agréable mais assez court. On ressort de l'autre côté et c'est parti pour 1,5 km de léger faux plat montant avec vent plein nez, sur le boulevard Charles Vaillant. Ça parait interminable. Je perds quelques places, mais je m'accroche un maximum à chaque coureur pour perdre le moins de temps possible. Enfin arrivé au bout de ce boulevard, ça bifurque sur la droite pour passer sous la gare du Vert Galant. La petite descente permet de se relancer, mais une fois sous la gare, ça monte pour nous retrouver sur un boulevard qui va m'amener au km 5 que je passe en 19'04''.


Ensuite on ne retourne pas vers l'arrivée, mais on refait la même boucle que précédemment qui a commencé peu après le km 1. A partir du km 6, je retrouve un rythme bien régulier. La nouvelle traversée du passage Florimont me fait du bien et une fois de retour sur le fameux boulevard Charles Vaillant toujours avec le vent dans le nez, je me sens mieux qu'au premier passage et je fais mieux que limiter les dégâts. Je rattrape des coureurs qui m'ont doublés dans la première boucle, mais sans arriver à les doubler. Au moins je recolle. Je gère bien le passage sous la gare et une fois la petite montée achevée, je relance bien.


Il reste deux kilomètres. Mon passage au km 8 s'est fait en 31'05''. Ensuite, plus aucune difficulté sauf les longues droites dont je ne suis pas friand. Un coureur me double mais j'arrive à rester à quelques mètres de lui. A 400 mètres de l'arrivée, on quitte la route et on entre dans l'enceinte du Parc des sports, puis je me retrouve sur la piste d'athlétisme pour faire les trois quarts du tour de piste. A moins de 100 mètres de l'arche d'arrivée, j'accélère, je me retrouve à la hauteur du coureur qui m'a doublé un peu plus tôt, puis je le passe et je franchis la ligne d'arrivée 29ème/119 en 38'58''.


C'est mon deuxième meilleur chrono. C'est une bonne année 2010. Cette année m'a permis de beaucoup progresser. On a su me remotiver comme il faut. Juste après avoir restitué ma puce de chronométrage, je fais un tour de stade à vitesse très très réduite, histoire de récupérer un peu. Puis direction la douche en attendant ma prochaine course la semaine prochaine pour un 15 km en course verte à Saint-Fargeau-Ponthierry (77).