21ème Foulées Vertes de Verton (62)

Samedi 27 juillet 2013


Programme bien chargé aujourd'hui. En effet ce matin debout à 3 heures pour aller travailler puis une fois les obligations professionnelles remplies, je prends la direction du Pas-de-Calais pour prendre l'air iodé et profiter de la tenue d'une course à pied à Verton pour y participer. Le départ de la course aura lieu à 17 heures. Pour ceux qui ne connaissent pas Verton, il s'agit d'une petite ville d'un peu plus de 2 000 habitants se situant à côté de Berck-sur-Mer, Rang-du-Fliers et Montreuil-sur-Mer sur la Côte d'Opale. C'est une commune résidentielle. Les habitants se nomment les Vertonnois et les Vertonnoises.


Je me rends au gymnase de la ville où je vais m'inscrire. Je retire le dossard numéro 215, puis après m'être préparé, je pars m'échauffer en reconnaissant le dernier kilomètre de la course. Le nom de la course est : "Foulées Vertes", mais il ne s'agit pas d'une course nature. On va courir sur bitume mais en campagne avec de très jolies et grandes maisons entrecoupées de pâturages. Il fait très chaud. Un orage avait fait baisser la température mais c'est remonté aussitôt avec la disparition des nuages noirs.





A 17 heures nous sommes environ 70 derrière la ligne de départ juste à côté du gymnase. Le coup de sifflet marque le début de la course. Je suis très surpris par ce départ en ligne droite, car je pars comme à mon habitude, mais une horde de coureurs s'élancent à tout allure et je suis débordé de toutes parts. Il y a beaucoup plus de coureurs devant que derrière moi. Après près de 300 mètres de courses, on tourne sur la droite et là je commence à stabiliser les écarts avec les coureurs se trouvant devant moi, mais la distance sur ceux qui me précèdent est déjà conséquente.



Il n'y a pas de grandes lignes droites durant cette course, mais de nombreuses petites courbes. Je ne m'affole pas à cause de ce départ et je préfère rester sur la route plutôt que monter sur le trottoir et risquer une chute avec le caniveau. Jusqu'au kilomètre 1, je stabilise donc les écarts, puis je commence à remonter les coureurs un à un. La route est déformée certainement par le passage quotidien des engins agricoles. Je suis très régulier dans ma remontée sans donner d'à-coups. Il y a vraiment de très belles résidences par ici. Juste après le km 2, la route est dorénavant en parfait état. Un vrai billard ! C'est très agréable même s'il fait bien chaud.


Vers le km 2,5, un ravitaillement en eau a été placé. Je préfère continuer sans en prendre et ne pas risquer de perdre mon rythme qui me convient parfaitement. Je continue à remonter des coureurs et aucun de ceux remontés, ne parviennent à s'accrocher à moi. Nous sommes encouragés par les riverains postés devant chez eux ou dans leur cour. C'est une jolie course de village. Il y a même des habitants qui ont créé d'initiative un point ravitaillement. C'est sympa car il fait chaud même si je ne souhaite pas en bénéficier. Le sol est toujours aussi parfait.



Dernière ligne droite sur le bitume puis vers le km 5, on tourne sur la gauche pour prendre un chemin de terre et de cailloux. On entre dans le parc sportif de Verton. Je me retourne et je vois deux coureurs qui eux aussi remontent des places, se rapprocher de moi. J'accélère progressivement sans me mettre dans le rouge, le tout en contrôlant l'écart. Il reste 300 mètres de courses. Je quitte les cailloux pour à nouveau le bitume. On longe les terrains de football et on débouche sur la contre-allée de la rue où le départ avait été donné. Je tourne à angle droit sur la gauche  pour les 40 derniers mètres de la course et je franchis la ligne d'arrivée 23ème/69 en 21'16''.


Un petit tour au ravitaillement final afin de me réhydrater car il a fait bien chaud durant toute la course. Mon chrono me satisfait pleinement car la distance est de 5,32 km et vu la coupure effectuée depuis ma course à Toul, je pensais faire environ 4'10'' au kilomètre. Donc c'est beaucoup mieux avec mon tout rond 15 km/h. Puis je retourne vite fait à la voiture pour déposer mon dossard et je refais le parcours en sens inverse en guise de récupération. Durant cette récupération, je profite du ravitaillement placé à mi-parcours pour prendre un peu d'eau. Les bénévoles sont très sympas.


Ma boucle achevée, je vais me doucher et me changer. Je regarde l'arrivée de la course suivante. Un coureur, à qui il restait une trentaine de mètres à effectuer s'est désarticuler comme un pantin et a chuté sans pourvoir se rattraper, victime de la chaleur. Deux coureurs qui en avaient terminé l'ont relevé et pris chacun un bras pour l'aider à franchir la ligne d'arrivée avant de se faire soigner. Bel esprit ! Puis direction le gymnase pour voir les résultats définitifs de la course. Je ne reste pas pour la cérémonie des récompenses ainsi que pour le tirage au sort de la tombola. Un très violent orage s'abat sur la région. Les grands arbres sont pliés, les bourrasques de vent très impressionnantes et la pluie est diluvienne. Vive l'été !
Championnats du monde handi à Lyon: 5e place en finale du 200 m fauteuil pour Sébastien Mobré (Marne-et-Gondoire Athlétisme) 

Écrit par Olivier Charolles (77sports-infos.com)


Vice-champion du monde en titre sur 200 mètres fauteuil dans la catégorie T34, Sébastien Mobré (Marne-et-Gondoire Athlé) disputait ce lundi soir la finale des championnats du monde 2013 à Lyon. Mais le Seine-et-Marnais a dû se contenter d'une 5e place. On le retrouvera dès ce mardi en demi-finale du 100 mètres fauteuil. 

 Deuxième dimanche de la demi-finale du 200 mètres fauteuil T34, le Latignacien Sébastien Mobré savait ce lundi soir, avant de s'élancer pour la finale, qu'il serait difficile de conserver son titre de vice-champion du monde acquis il y a deux ans. L'athlète seine-et-marnais évoluait certes "à domicile", à Lyon, mais il y avait en face de lui, ou plutôt devant lui, à quelques petites secondes, le Tunisien Walid Ktila. 

Après avoir pris un bon virage, le sociétaire du Méga a eu quelques difficultés en abordant la ligne droite. Suffisant pour laisser filer le titre et le podium. Au final, c'est le Tunisien Walid Ktila qui a été sacré champion du monde du 200 mètres fauteuil T34 avec un temps de 29"67, Sébastien Mobré signant lui un chrono de 31’’65. 

Place désormais au 100 m fauteuil T34, pour l'unique représentant du 77 sur ces championnats du monde IPC. Il est champion du monde en titre, mais il retrouvera quelques gros clients à ses côtés. La demi-finale aura lieu ce mardi soir peu après 19h30.

Les 16ème Foulées Dammartinoises (77)

Dimanche 14 juillet 2013


Nous y revoilà ! Terminé la semaine folle de Toul et de sa fabuleuse course de 6 jours. J'ai vraiment énormément aimé mais j'en suis revenu avec des souvenirs. Et ce n'est pas que dans la tête avec ses images merveilleuses ! J'en suis revenu avec des tendons totalement enflammés, ce qui a fait que je ne me suis pas entraîné depuis 11 jours. Une sacrée coupure pour moi qui ne suis pas habitué à ça. Mais là c'était vraiment par obligation et non pour être raisonnable, car même marcher est un vrai calvaire pour moi.


Aujourd'hui je prends néanmoins la direction de Dammartin-sur-Tigeaux car je sais que Bernard y sera ainsi que quelques amis de mon club. Et Dammartin est la patrie de notre Président de club et de notre coach !!! J'arrive sur place vers 8 heures où un fabuleux ciel bleu nous accueille. Un parking nous est réservé Rue du Parc à proximité de l'aire d'arrivée. Dès que je suis stationné, Bernard arrive à son tour, ainsi que Germain qui est de mon club.


Maintenant on va à l'école du village pour nous y inscrire. Que faire ? Le 5 kilomètres à ma vitesse ou le 10 en restant avec Bernard sur la première boucle puis en partant progressivement ? Pendant le court trajet à pied je n'ai pas arrêté de me poser la question car je doute vraiment d'arriver à effectuer 10 km sans aucun entraînement. D'un côté Germain me dit de faire le 5 et de l'autre Bernard me dit de faire le 10. Merci pour votre aide les amis !!! Finalement j'opte pour le 5. Oui je sais je me dégonfle. On retrouve Virgilio qui était à MEGA avant de rentrer au Portugal en début de saison, ainsi que ''Charly'' qui s'entraîne avec nous mais est licencié aux FURETS D'EIFFAGE.


Nous retournons aux véhicules nous préparer pour l'échauffement. J'ai le dossard numéro 253, Germain le 251, Virgilio le 267, "Charly" le 245 et Bernard qui lui est le plus courageux pour s'aligner sur le 10 km porte le numéro 43. Bernard, Germain et moi-même nous allons repérer une grande partie du parcours en nous échauffant. Il commence déjà à faire chaud mais comme il est encore tôt ça va encore. En cours de route, Bernard nous laisse pour couper et retourner vers sa voiture. Nous continuons pour tester la plus grosse des difficultés avec cette côte de 300 mètres à 6,5 %. On y croise Jérôme et Noé, tous deux de l'ES SAINT-PATHUS-OISSERY.



Ensuite retour aux véhicules pour déjà nous désaltérer. On commence à ressentir la chaleur et d'ici 20 minutes et le départ de la course, la température aura encore un peu augmenté. Germain est en grande forme. Aussi bien pour la course que pour ses pitreries !!! On se dirige tranquillement vers la ligne de départ qui est située dans la grosse difficulté du parcours mais quasiment tout en haut de cette côte, à proximité de l'église, Grande Rue. Il y a déjà beaucoup de monde sur la ligne de départ. Cette année les courses du 5 et du 10 kilomètres partent en même temps.



A 9 heures 45, le coup de feu du starter nous libère tous. On est Grande Rue et cette rue tourne sur la droite pour une descente. Les premiers de la course ont eu tendance à aller tout droit au lieu de descendre mais corrigent rapidement leur erreur. Je suis parti prudemment et je me fais déborder un peu de partout. Mais ce n'est pas grave. En bas de la Grande Rue, on prend à gauche Avenue de la Gare en faux plat montant, puis on tourne aussitôt encore sur la gauche pour prendre la Rue du Parc. Mais à ce changement de direction, les absences conjuguées de signaleurs et de rubalise ont pour effet encore une fois d'erreur de parcours mais tout rentre encore rapidement dans l'ordre.



Cette Rue du Parc tourne à 90 degrés sur la droite pour retrouver ensuite l'Avenue de la Gare. Pendant 450 mètres, on se trouve sur ce faux plat montant qui nous fait sortir de Dammartin-sur-Tigeaux. Une fois les voies ferrées franchies, nous tournons sur la droite Route de Morcerf, où je passe au km 1 et nous tournons à nouveau sur la droite sur une étroite route qui traverse les champs. Une route en descente où nous passons sous un pont qui supporte la voie ferrée. Cette route serpente. En bas, virage sur la droite pour prendre Rue de Fontaine qui dans un premier temps grimpe puis se transforme en faux plat montant. C'est comme ça jusqu'à l'intersection où nous prenons sur la gauche Route de Tigeaux. Deux kilomètres ont été effectués.





A cet endroit c'est un long faux plat descendant, ce qui permet de récupérer et de ne pas perdre de temps non plus. On prend sur la droite Rue Jacob jusqu'à Grande Rue où nous tournons sur la gauche pour passer devant la maison de Thierry (président de MEGA) et Christine (notre coach hors stade). Je passe au km 3 en 11'49'' et c'est à ce moment là que je commence vraiment à ressentir les douleurs dans les tendons alors je lève complètement le pied. On retrouve la Route de Tigeaux que nous quittons définitivement en prenant sur la droite Rue de la Vendée. Nous sommes sur le plat. Puis il y a un ravitaillement où je prends de l'eau car on ressent vraiment bien la chaleur. On change souvent de rue mais le revêtement de la route est vraiment très agréable. Quand à moi , bah .. je termine comme je peux !






J'arrive au pied de cette grosse côte de 300 mètres à 6,5 %. Dans le début de cette côte je vois Christine et Thierry qui m'encouragent. Dans le dernier tiers de cette côte ça devient très raide et je subis complètement la montée. Je me suis mis sur la gauche de la chaussée pour trouver de l'ombre. Une fois enfin en haut, on va tout droit vers le monument aux morts qu'on longe par la gauche. Puis on entre dans le Parc qu'on traverse sur un très étroit chemin en très léger faux plat montant et je franchis le ligne d'arrivée 15ème/52 en 21'46''.


5,2 km au gps. J'ai souffert ! Les tendons aussi ! On nous offre un débardeur de la course, puis je vais au ravitaillement et je rejoins Germain qui a terminé 3ème au scratch en 17'47'' et premier V1, "Charly", 4ème en 18'21'' et 2ème V1 et Virgilio 7ème en 19'03''. Thierry vient nous rejoindre dans l'aire de ravitaillement. Il fait bien chaud. J'attends Jérôme qui en termine de son 10 km à la 9ème place sur 186 en 34'58'' et Noë 10ème en 35'05'' (et un podium en V1). Carlo, sociétaire de MARNE-ET-GONDOIRE ATHLETISME termine 59ème en 43'10'' sur le 10 km. Rémi bat Bernard d'une place : 149ème en 52'54'' contre 150ème en 53'04''.



Je pars ensuite avec Germain faire une récupération d'un peu moins de 4 km en reprenant le circuit à l'envers, ce qui nous fait prendre la grosse difficulté en descente. J'aime bien, je ne sais pas pourquoi !!! Franck Borderon, un de nos meilleurs athlètes du club m'appelle pour m'annoncer qu'il vient de terminer 3ème/79 en 49'14'' sur une course nature-trail de 13 km qui s'est déroulée ce matin à la Coucourde dans la Drôme, à seulement 4 secondes de la seconde place. Et surtout victoire dans la catégorie V1. Bravo à toi Franck !



Ici, en Seine-et-Marne, c'est le moment des récompenses en commençant d'abord par le 10 km puis pas le 5 km. J'y retrouve Noë et Jérôme.


Podium scratch du 10 km : 1er Tura BECHERE (Ethiopie, Pit Val d'Oise) en 30'57'', 2ème Youssef MEKDAFOU (Pierrefitte Multi-Athlon) en 31'38'', 3ème Pierre URRUTY (Athlé Sud 77) en 32'45''.


Podium scratch du 5 km : 1er Youssef BENKHADDA (Racing Club Vendée) en 16'59'', 2ème Christophe GAUDEIX (AS Maisons-Alfort) en 17'38'', 3ème Germain JACQ (Marne-et-Gondoire Athlétisme) en 17'47''.


Podium Vétéran 1 du 5 km : 1er Germain JACQ (Marne-et-Gondoire Athlétisme) en 17'47'', 2ème "Charly" José DE FREITAS (Les Furets d'Eiffage) en 18'21'', 3ème Laurent LOEB (Asptt Villecresnes) en 18'49''.

Voilà une matinée bien chaude qui s'achève. Retour chez moi pour faire trempettes des pieds dans de l'eau bien froide pour soulager les tendons. Et surtout un grand merci à Thierry et à Christine pour les photos !