21ème édition Corrida Bétheny (51)

Jeudi 28 décembre 2023


Comme lors de la plupart de mes fins d'années en course à pied, je termine 2023 avec la Corrida de Bétheny qui rassemble un nombre impressionnant de coureurs prêts à éventuellement braver la météo hivernale et nocturne. Organisée par le club de l'EFSRA, il s'agit de la 21ème édition et pour ma part de la 8ème après ma présence ici de 2011 à 2016, puis mon retour en 2022. Deux courses sont au programme : une à 19h pour les jeunes nés de 2009 à 2012 sur un parcours de 2200 mètres et la seconde à 19h30 pour les coureurs nés en 2008 et avant, sur un circuit à faire trois fois pour un total de 8400 mètres.


Mais avant d'arriver à Bétheny, nous faisons une halte touristique à Reims afin de nous balader dans le cœur de ville pour profiter des lumières nocturnes rémoises. Nous passons devant la pâtisserie ''Aux Merveilleux de Fred'', où Julie ne peut s'empêcher d'entrer et d'en ressortir avec un ''cramique''. Nous poursuivons notre balade en passant devant ''Le Cellier'' avant de nous arrêter sur la Place de l'Hôtel de Ville joliment illuminée.












Un peu plus loin, la très belle Cathédrale Notre-Dame de Reims finit par se dresser devant nous. Après avoir passé un peu de temps sur le parvis, nous retournons à la voiture pour terminer notre voyage jusqu'à Bétheny, une dizaine de minutes plus tard.













Nous nous stationnons Chemin de Saint-Etienne et non sur le parking du Complexe Claudius Caillot comme lors des années précédentes car la rue est déjà fermée pour sécuriser le circuit où la course va se dérouler. Nous finissons donc à pied jusqu'au complexe sportif pour récupérer mon dossard. C'est avec le 225 que je vais courir cette Corrida de Bétheny. Pas de tee-shirt en cadeau mais une jolie bouteille de 75 cl de ''Bermush Hiver'', une bière locale brassée et embouteillée à la Brasserie Artisanale Masclaux à Berméricourt (51).






Je retourne à la voiture pour me changer puis je pars faire mon échauffement. C'est au même moment que la course des jeunes se termine. Et le vainqueur n'est autre que Théo, le fils de mon ami Eric Leblacher ! Je file donc derrière la ligne d'arrivée pour le féliciter. Il est déjà rejoint par son père et sa mère. Je poursuis ensuite mon échauffement. Il ne fait pas si froid que ça même si le vent est un peu gênant tout de même. Le véritable souci est que je me sens bien fatigué.





Il est quasiment 19h30. Alors il faut se rendre au niveau du gymnase du Complexe Claudius Caillot, allée des Pâquerettes, pour tous nous glisser derrière la ligne de départ. Nous sommes pratiquement 1000 coureurs à essayer de se placer au mieux. Et comme la chaussée n'est pas très large (en tout cas pour un nombre aussi important de coureurs), c'est un peu la bousculade. On joue aux équilibristes pour ne pas tomber alors qu'on est toujours à l'arrêt et que le départ n'est pas encore donné. Puis, le starter commence le compte à rebours. Et c'est parti !



Les premiers mètres sont un peu scabreux mais dès que le peloton s'étire c'est beaucoup plus facile. Plus de bousculade. Par contre, ça va très vite, trop vite même. Je suis calé derrière la seconde féminine Marie-Lucie, que je connais depuis quelques années. Nous tournons à droite allée des Tulipes devant Julie qui s'est positionnée à cet endroit pour m'encourager.


Cette ruelle fait une grande courbe sur sa gauche, puis devient la rue Farman pour recouper l'allée des Pâquerettes et continuer tout droit. Je me fais décrocher par Marie-Lucie. Julie s'est déplacée pour me retrouver ici.



Au km 1, nous tournons à gauche sur la route de la Neuvillette. C'est la partie la moins éclairée du circuit. Mais comme la chaussée est belle, il n'y a pas de risque de se ''prendre'' un trou. Le parcours ne cesse de changer de direction. Au km 2, allée de la Palière, je retrouve Julie sur son troisième point du circuit ! Quelques centaines de mètres plus loin, je boucle mon premier tour en 10'29''. Beaucoup trop rapide pour moi ! D'ailleurs, en débutant le second tour les jambes sont déjà bien lourdes et le souffle court. Je poursuis tout droit l'allée des Pâquerettes avant de tourner à droite allée des Tulipes.




J'ai l'impression de courir au ralenti. Mais n'est-ce qu'une impression ? Pas vraiment, mon rythme a bien baissé. Du coup, je fais ce que je peux et ça ressemble beaucoup plus à un footing bien rythmé qu'à une course maîtrisée. La présence de Julie sur plusieurs points de circuit me permet de faire passer le temps plus rapidement. Je termine ma seconde boucle après 22'10'' de course.





C'est donc parti pour la troisième et dernière boucle de ce circuit. Les coureurs sont beaucoup plus espacés et surtout je commence à prendre un tour aux plus lents. C'est dans l'allée des Tulipes que je double le premier d'entre-eux puis, c'est grappe par grappe que je continue à les passer. Je m'amuse à les compter et le chiffre grimpe vite. Par contre, ça fait perdre pas mal de temps car par moment il faut réussir à se frayer un chemin. Après 80 coureurs, je perds le fil de mon compte mais je me rapproche de la fin de la course. Après l'allée de la Pierre Madame, je tourne sur ma gauche allée du Château de Ruffy, puis à droite allée des Pâquerettes où je franchis la ligne d'arrivée 217ème/938 en 34'39''.











Même si le classement n'est pas catastrophique, il n'en reste pas moins anecdotique car je mets deux minutes de plus que l'année dernière !


Nous suivons le cheminement d'après-course qui nous fait contourner le gymnase Claudius Caillot. Juste avant d'y pénétrer, du vin chaud et du chocolat chaud nous sont proposés. J'opte pour le chocolat chaud qui fait vraiment du bien ! A l'intérieur, le ravitaillement final nous attend. Julie me retrouve au chaud. On est un peu mieux dedans tout de même.





Mais on ne s'attarde pas trop longtemps tout de même car nous avons encore de la route pour rentrer à la maison. Et il ne faut pas non plus oublier notre ''une course : un Mc Do'' !



Bonnes fêtes de fin d'année et rendez-vous en 2024 !