Bilan du mois de mars 2013


Nombre de kilomètres : 234,2

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 7

Nombre de podiums : 1

19ème Ronde d'Enghien (95)

Dimanche 31 mars 2013


Heureusement que l'on me dit de ne pas oublier le changement d'horaire car on est passé cette nuit à l'heure d'été, sinon j'aurais certainement raté le départ de ma course. Il fait encore bien froid ce matin. Les vitres des voitures sont gelées. Par contre le ciel bleu fait du bien au moral. Ma course d'aujourd'hui se déroule à Enghien-les-Bains dans le Val d'Oise. J'ai fait cette course il y a quelques années et j'en avais un bon souvenir. Elle consiste à faire trois tours du lacs d'Enghien. C'est 100 % sur route.


Je vais récupérer mon dossard au village de la course qui se situe sur l'esplanade du lac, rue du Général Galliéni juste en face de l'Hôtel du Lac, un hôtel 4 étoiles. J'ai le dossard numéro 598. On aperçoit également à quelques centaines de mètres le casino d'Enghien. Je retourne à la voiture qui ne se trouve pas bien loin. Je me prépare et la température indiquée à la voiture est de -0,5 degré. Allez, ça va aller ! Une fois prêt, je ne perds pas de temps et je m'échauffe le plus rapidement possible avant de me rendre sur la ligne de départ face à l'Hôtel du Lac.


Le départ était prévu à 9h45, mais il est finalement donné avec 5 minutes de retard. Il y a un petit vent frais qui nous réveille bien. On part donc rue du Général Galliéni, puis au bout nous tournons sur la gauche. On passe devant le Casino et à cet endroit là un coureur qui se situe devant moi s'arrête net pour récupérer la puce chronométrique qu'il venait de perdre. On se trouve dans une rue très roulante qui traverse la zone pavillonnaire. Une fois au bout du lac, on tourne sur la gauche et on aperçoit de très loin l'arche de départ à l'autre bout du lac.


On entre quelques centaines de mètres dans Saint-Gratien puis on remonte une longue ligne droite où j'ai d'ailleurs stationné mon véhicule. Elle est bien longue mais elle passe bien. Une fois qu'on est au bout, on tourne à nouveau sur la gauche et je passe sous l'arche de départ signifiant la fin de la première boucle. La seconde boucle est quasi identique à la première sauf qu'on rallonge à l'autre bout du lac pour faire la distance officielle de 10 km. Dans cette seconde boucle je trouve mon rythme et je m'y tiens très régulièrement. Je commence à remonter quelques coureurs tout en gardant en point de mire un coureur qui se trouve à une centaine de mètres devant moi et qui a un rythme qui me convient bien.


J'essaye de revenir sur lui mais je n'en suis pas capable alors je préfère conserver cet intervalle. La seconde boucle est achevée. La dernière est identique à la seconde. Là en fait, je cours seul pendant la totalité de cette boucle sans compter les coureurs à qui je prends un tour. En regardant mon chrono, je vois que je suis à 2-3 secondes près, très régulier à chaque kilomètre. J'accélère sur le dernier kilomètre. Une fois sur la rue du Général Galliéni, au lieu de passer sous l'arche de départ, on prend un couloir sur la gauche, sur l'esplanade et je franchis la ligne d'arrivée 19ème/302 en 40'49''.


Ça va, sans véritable échauffement et surtout après une semaine où je ne me suis entraîné qu'une seule fois, mon chrono est correct. Surtout je me suis fait plaisir, ce qui est mon but dans ce sport. Je passe au ravitaillement final puis je retourne à la voiture ôter mon dossard et c'est parti pour faire une grande boucle complète en sens inverse en guise de récupération. Je quitte ensuite le Val d'Oise sous le soleil.

Course des 4 Saisons (printemps) d'Amiens (80)

Dimanche 24 mars 2013


Après une courte nuit suite à mon trail d'hier soir, je vais participer aujourd'hui à la seconde étape du challenge des 4 saisons d'Amiens : l'édition ''printemps''. Après la première étape je suis 25ème au challenge. J'arrive au Parc du Grand Marais vers 8 heures. Contrairement à hier soir, il ne fait pas doux du tout. Le thermomètre indique une température de 0,5 degré. Je sors de la voiture et il y a un fort vent glacial en plus. Je vais sous le hall du Parc pour récupérer mon dossard. J'ai le numéro 284.



Ensuite retour à la voiture. J'attends quelques minutes avant d'en ressortir pour me préparer. Il fait tellement froid. Une fois un petit bout de courage trouvé, je pars courir sur le parcours. Je fais l'intégralité du circuit. Il y a des parties avec le vent plein nez. Il y aura trois faux plats montants lors de cette course. Le parcours est composé d'une boucle de 1,6 kilomètre suivi d'une de 3,5 kilomètres. A chaque fois que je cours ici, j'ai 5,1 km au gps.



A 9h20, nous sommes tous frigorifiés mais quand même derrière la ligne de départ. Le coup de pistolet nous libère et c'est parti. Je me rends très vite compte que mes jambes sont très lourdes à cause d'hier. Après une ligne droite sur bitume avant vent de face, on tourne sur la droite avec le premier faux plat qui longe le terrain de football américain. Puis on tourne encore sur la droite. C'est encore tout droit et on domine la Somme qui est en contre-bas. On quitte le parc pour prendre le trottoir en direction de l'entrée principale de ce parc. On y repénètre mais au lieu de passer sous le hall pour franchir la ligne d'arrivée, on le contourne par la droite.



C'est le second faux plat. Il y a une jolie bagarre entre les trois premières féminines qui ont toutes trois un très bon niveau. Saliha Rarbi, Chantal Langlacé et Valérie Fréville. Après le km 2 on redescend vers notre ligne de départ et on refait le même début de parcours. Je suis dans le second passage du faux plat qui longe le terrain de football américain. J'essaye de maintenir un rythme pas trop lent.



Je profite de cette longue ligne droite plate qui domine la Somme pour me refaire un peu. Puis au bout, au lieu de tourner à droite sur le trottoir comme au premier tour, on tourne sur la gauche pour prendre le chemin de halage. C'est tout droit pendant très longtemps et le vent est plein nez. Je perds quelques places puis au niveau d'un pont, on contourne le pilier et on fait demi tour pour revenir sur nos pas mais sur un chemin parallèle. Ce coup-ci le vent est de dos. Quelques coureurs sont sur mes talons mais j'arrive à vraiment accélérer.



Il ne reste plus qu'un kilomètre. Un petit coup d'œil derrière moi. Je n'ai que très peu d'avance. Mais je peu gérer sans trop de difficulté cet écart. Au bout on tourne à droite pour retrouver le trottoir du premier tour. Je crois que je ne vais pas être repris. On bout, je tourne deux fois sur ma droite pour entrer dans le Parc du Grand Marais et je prends la direction du hall. Le chronomètre défile mais malheureusement je rate la barre des 20 minutes. Je termine 43ème/143 en 20'04''.


Ça fait quand même 15,24 km/h de moyenne. Je suis fatigué et un peu déçu pour quelques secondes. Hier je m'étais tordu la cheville et en fin de course et je me rends compte qu'elle a finalement bien gonflé. Je vais faire ma récupération sur le parcours puis je me mets vite au chaud. Au classement du challenge des 4 saisons je passe à la 10ème place. C'est bien ! La prochaine étape de ce challenge se déroulera en septembre pour l'étape ''été''.

Trail semi-nocturne Entre Chien et Loup (28)

Samedi 23 mars 2013


Ce matin je me lève très tôt pour aller au travail (3 heures), puis à l'issue du boulot je prends la direction de l'Eure-et-Loir pour participer à un trail semi-nocturne. J'y ai participé l'an dernier. Ça se passe à Droue-sur-Drouette qui se situe à une demi-heure de Rambouillet. Ce trail a pour particularité de débuter à 19 heures donc avec la lumière du jour et à mi-parcours il faut utiliser la lampe frontale pour tenter de trouver son chemin.

J'arrive sur place vers 16h00 et j'en profite pour faire une petite sieste avant la course pour récupérer de mon lever matinal. A 17h30 je vais à la salle des fêtes qui se situe sur le point culminant de la commune. Je trouve une place dans la cour de cette salle des fêtes. C'est pratique pour se préparer. Je vais au secrétariat pour retirer mon dossard, le numéro 3. On nous offre une paire de gants.



On n'en aura pas besoin ce soir car la température est très douce. Je vais m'échauffer. Les chemins sont détrempés et les flaques très grandes. Je teste quelques grimpettes et il est impossible de courir à certains passages tellement c'est raide et glissant. On croirait que c'est de la glaise au sol. Je retourne à la voiture, teste ma frontale. Ça va les piles sont en parfait état. Contrairement à mon voisin de voiture qui lui a sa frontale mais a oublié … de prendre des piles !!! Direction le stade qui est juste à côté de la salle des fêtes où le départ sera donné.

Je continue à trottiner sur le terrain de foot le temps d'attendre l'heure. Après quelques consignes données par l'organisation, le départ est donné à 19h00. Le premier kilomètre est super facile. En effet c'est de la route avec une descente vertigineuse jusqu'aux premières habitations de Droue. Puis on quitte la route pour les chemins de terre. Ce chemin très étroit longe la Drouette. C'est plat mais sinueux. Je profite de ce chemin roulant pour faire le trou sur les autres coureurs. On enjambe la Drouette puis on monte. Ça glisse, ça monte. Mais ça va. On redescend aussitôt pour retrouver la Drouette.



Deux coureurs reviennent sur moi. Mais je reste devant car il est impossible de doubler ici. En effet, on court sur un muret large d'une trentaine de centimètres et l'intérêt absolu est de ne pas tomber car c'est direct le plongeon dans la Drouette. Ensuite on grimpe à nouveau. C'est très raide mais les jambes ne sont pas encore en feu pour le moment. On reprend une petite portion de route en descente le temps de retrouver un long, très long chemin de terre en faux plat montant. Les pierres, les racines, sont les principaux pièges ici. Avant de tourner à droite où ça monte beaucoup plus fort, les deux coureurs me doublent. Je suis en 6ème position de la course.



Je gère cette côte pour ne pas me faire reprendre par les coureurs suivants. Certains passages sont tellement trempés que l'on s'enfonce jusqu'aux chevilles. On prend une longue montée. Ma cheville droite se plie et je ressens un petit craquement. Ça me fait ralentir net, puis ça repart et la douleur est vite passée. En haut on se retrouve sur un chemin forestier plat. Plat mais c'est une partie de slalom entre les énormes flaques. Sauf celles qu'on ne peut pas éviter. Tout au bout de ce chemin on descend. Je me retiens à certains arbres pour pouvoir tourner et ne pas m'emballer. Je passe sous le pont du chemin de fer. C'est un passage piéton et il est obligé qu'on se baisse sinon la tête cogne ce pont.


On prend sur la droite quelques centaines de mètres sur route et on tourne à nouveau sur la droite pour passer sous un autre pont aussi bas que le précédent et là ça remonte très longtemps dans les sous-bois. Un passage ne peut se faire qu'en marchant. J'essaye de perdre un minimum de temps. Il fait bien noir et au loin j'aperçois les frontales qui me suivent. Mais j'ai fait l'écart et je me surprends à maîtriser parfaitement cet écart. Je retrouve enfin le plat. Là je déroule un maximum pour conserver cet écart.


On longe le terrain de football du départ en passant par un chemin de champs complètement recouvert de boue. On s'enfonce ensuite sur la droite dans les bois. A cet endroit un signaleur me dit de faire très attention dans la descente car c'est hyper glissant et qu'il n'y a aucune luminosité sauf celle de ma frontale. Et effectivement c'est une partie de ''patinage'' dans cette descente. En bas je me retiens à un sapin pour pouvoir tourner sur ma droite et ça remonte très sec. Sauf que le sol n'est pas sec du tout lui. Je m'aide d'une corde pour monter puis il faut se frayer un chemin entre les petits arbres. Il m'arrive de faire demi-tour car je m'engage sur un mauvais chemin.


Puis j'aperçois une guirlande lumineuse qui accompagne une descente avec un virage très glissant. D'ailleurs une autre corde a été installée à cet endroit, sinon on irait tout droit direct dans le fossé quelques mètres plus bas. Dès que je suis en bas, je traverse ce fossé et je remonte de l'autre côté. Puis je me lance dans les derniers mètres de la course. Je passe sous l'arche d'arrivée qui est située à côté du parking de la salle des fêtes. Je termine 6ème/95 en 41'07''.


Je termine avec le genou droit en sang à force de me prendre des ronces durant cette course. Je discute avec le coureur qui arrive derrière moi. J'ai conservé 24 secondes d'avance sur lui. Je termine sur le podium dans la catégorie senior. Je suis 3ème.


Je retourne à la voiture mettre des habits secs puis en attendant les résultats je vais au buffet dans la salle des fêtes. Au menu : pâtes bolognaises, pâté, fromage, dessert. C'est très sympa. Puis c'est la remise des récompenses. Je quitte ensuite l'Eure-et-Loir pour prendre la direction d'Amiens et la seconde course des 4 Saisons de demain matin. C'est le seconde fois que je fais ce trail et ça ne sera pas ma dernière participation. J'aime vraiment venir ici.

5 km de Saint-Quentin (02)

Dimanche 17 mars 2013


Le trajet pour Saint-Quentin ne s'est pas passé comme souhaité. En effet, j'ai du faire appel à la police pour qu'elle m'envoie un dépanneur. Je suis tombé en panne sur une aire d'autoroute. Génial ! Je pensais faire une croix sur ma course mais le dépanneur a pu remédier à mon problème et finalement j'arrive à temps à Saint-Quentin. Ouf. Les routes aux alentours du circuit de la course sont toutes fermées mais je trouve de la place vraiment très près. Juste en haut de l'Auberge de Jeunesse où le secrétariat de la course est installé.


Je récupère mon dossard 309. Il est déjà 14h35 et le départ est donné à 15h00. Je me prépare vite fait et je vais m'échauffer rapidement. Enfin je ne cours pas très vite. J'ai l'impression d'être scotché au sol. Il y a beaucoup de vent. Et surtout il tombe de la grêle. Ça pique la tête. Je cherche ensuite la ligne de départ qui se trouve finalement au niveau du Rond Point de la Libération. La course est officiellement mesurée.


A 15 heures le départ est donné. C'est étrange comme départ car la ligne est juste à l'entrée du carrefour et on doit faire le tour complet pour prendre la route dos à nous quand nous étions derrière la ligne. Ce n'est pas évident de prendre de la vitesse avec un tel départ. C'est parti pour une ligne droite sur route de plus de 2 km. Au bout de 300 mètres on longe la ligne d'arrivée. Il y a un très fort vent de trois quart face et surtout une pluie battante. Le vent est très fatigant et comme la route est très large il est impossible de s'en abriter.


Malgré ce vent qui fait perdre vraiment du temps et de l'énergie, je me sens mieux qu'hier. On longe la Somme depuis le début de la course. Elle se trouve sur ma gauche. Deux kilomètres déjà. La pluie est toujours aussi forte. Le vent toujours bien présent. Ça commence à monter et on tourne sur la gauche pour passer sur le pont qui enjambe la Somme. Là, le vent est plein nez. Un coureur qui était derrière moi depuis presque le départ, me double. Le vent à raison de moi, je ne peux pas m'accrocher à lui. On tourne ensuite sur la gauche pour revenir par la rive opposée. C'est un chemin piéton bitumé, protégé par les arbres.


En fait c'est bête qu'il y ait des arbres sur notre droite car c'est de là que vient le vent. On aurait pu être poussé pour rattraper le temps perdu de l'aller. Il pleut toujours. Quand je passe au niveau de la ligne d'arrivée mais de l'autre côté de la Somme, j'entends des encouragements bien fournis. C'est vraiment très sympa car on se sent un peu seul sous cette pluie. Quatre kilomètres ! Je suis toujours sur le chemin piéton sur la rive. Puis on monte pour passer sur le pont au dessus de la Somme. J'en profite pour regarder en contre-bas pour me rendre compte que je n'ai pas d'inquiétude à avoir sur un éventuel retour des poursuivants. Le trou est fait.


Je passe donc sur ce pont qui donne sur le Rond-Point de la Libération où le départ avait été donné. On tourne aussitôt sur la gauche sur l'autre rive. Je retrouve le vent de face. Je déroule sur les 300 derniers mètres et je franchis la ligne d'arrivée 9ème/67 en 19'34''.


Petit ravitaillement et comme par miracle la pluie cesse. Je retourne à la voiture puis je vais courir 3 km de récupération puis je mets des vêtements chauds et surtout secs. Je quitte ensuite la Picardie.

La Serpentine de Chantilly (60)

Samedi 16 mars 2013


C'est le très beau cadre de la ville de Chantilly qui accueille la course de la Serpentine tous les ans depuis déjà 18 éditions. Cette année c'est donc la 19ème et je pars pour Chantilly juste après mon travail. Je suis debout depuis … oulala 3 heures du matin. La course a lieu à 14h45. J'arrive sur place et avant de sortir de la voiture je suis déjà fatigué. Il fait très froid car il y a un beau petit vent bien glacial. Je me suis garé Rue d'Aumale, à côté du Champ de Courses de l'hippodrome de Chantilly.

Je vais à la salle du Bouteiller à côté du Réservoir du Château pour récupérer mon dossard. On me donne le numéro 1062. La course est organisée par la ville de Chantilly, les clubs Chantilly Athlétisme et CAG Gouvieux et l'Association Kiwanis. Un chèque sera remis à l'issue de la course à l'Association Française de Lutte contre la Sclérose en Plaques (A.F.S.E.P.).


Je pars m'échauffer sur la pelouse du petit Réservoir et malgré que je sois dans l'Oise je rencontre des gens que je connais. Je vais participer à l'épreuve du 5 km en vue de préparer la seconde étape du challenge des 4 saisons d'Amiens qui a lieu la semaine prochaine. Ce 5 km est mesuré officiellement. Après m'être échauffé et être retourné à la voiture je me dirige à proximité du Musée du Cheval Vivant où le départ va être donné sur la pelouse du petit Réservoir. C'est une course 100 % nature.



Nous sommes une bonne centaine de coureurs au départ et il y a beaucoup de monde sur le côté. A 14h45 le départ est donné. On va vers la ligne d'arrivée mais au bout de 100 mètres au lieu de passer sous l'arche d'arrivée, on suit le chemin qui bifurque sur la gauche pour passer sous les arbres. Je suis vite débordé par tous les coureurs qui partent vraiment très vite. Je suis sur le côté du chemin mais pas pour longtemps car c'est là qu'il y a les racines apparentes des arbres. On contourne le champ de courses. Pour éviter la gadoue je cours dans la neige. Je ne sais pas si c'est mieux !



On entre ensuite dans le Bois Bourillon. Le sol alterne entre terre, boue, sable. Je commence à aller à la même vitesse que les coureurs qui m'ont doublé dès le départ de la course. On tourne deux fois sur la gauche pour prendre le chemin forestier de terre appelé la Route du Poteau du Puits. C'est à partir de ce moment là que je commence à revenir sur des coureurs. Je vais plus vite. On ne va pas toujours tout droit car on doit éviter les ornières mais je me concentre sur le Poteau du Puits qui se trouve tout au bout de ce très long chemin. Il est visible de très loin. Une fois là bas, le chemin se poursuit pour devenir le Layon Connétable.



Le chemin tourne à angle droit sur la gauche et je continue à faire le trou sur les autres coureurs sauf sur un qui se trouve dans ma foulée depuis bien longtemps. On sort du Bois pour se retrouver face au Château de Chantilly. On descend à travers le parking avec encore des racines d'arbres apparentes puis on remonte sur la pelouse le long du Champ de Courses en passant sur la neige. A cet endroit, le coureur qui était derrière moi me double mais je ne peux pas m'accrocher à lui. C'est un long faux plat qui nous ramène le long du Musée du Cheval Vivant. Je reçois des encouragements des spectateurs et des bénévoles. Puis on va tout droit vers le Réservoir avec le vent plein face. Je passe sous l'arche d'arrivée 22ème/125 en 19'56''.



C'est une course très sympa. Je prends le ravitaillement final. Il y a même un stand avec des crêpes. Je vais faire une petite récup puis je retourne sur la pelouse du Réservoir pour assister à la remise des récompenses. Sur le podium se trouve aussi Eric Woerth, Maire de Chantilly et ancien ministre du travail et du budget dans le gouvernement Fillon. Il est fort possible que l'année prochaine je revienne ici en espérant qu'il y fasse meilleur. Prochain épisode demain à Saint-Quentin pour un autre 5 km.

4ème Edition des 12 km de Carrières-sous-Poissy (78)

Dimanche 10 mars 2013


Ce matin je me retrouve dans Yvelines comme l'an dernier pour participer à une course nature de 12 km à Carrières-sous-Poissy. Il fait gris et pas très chaud. Quand j'arrive au complexe sportif de Bretagne, il ne fait que 5 degrés. C'est quand même bien plus que la semaine passée. Je vais dans le gymnase récupérer mon dossard. On me donne le numéro 149. Dans ce gymnase un bon petit déjeuner nous est offert. J'opte pour un pain au chocolat et un bon jus d'orange. L'année prochaine un chocolat chaud sera pas mal pour ceux qui n'aiment pas le café.


Ensuite direction la voiture pour mettre mon dossard sur mon maillot de club et je pars courir sur une partie du parcours pendant 4 kilomètres. Le sol est bien gras et à certains endroits c'est de l'eau. L'avantage de s'échauffer sur le parcours, c'est que l'on peut repérer les trajectoires à prendre pour éviter un maximum l'eau ou la boue. Je retourne à la voiture pour finir de me préparer puis direction la ligne de départ où le double vainqueur en titre nous attend pour nous donner le départ. Il s'agit de François Zouaoui Dandrieux, qui a participé aux Jeux Olympiques sur 3000 steeple. Il est en compagnie du maire de la ville.


A 10 heures le départ est donné Chemin de Beauregard. Ça commence par une longue ligne droite sur la route de 800 mètres, puis après être passés devant l'entrée de la piste d'athlétisme, nous tournons sur la gauche pour entrer sur la partie nature de la course. Les 200 premiers mètres sont secs mais il faut faire attention où mettre les pieds. Ensuite on tourne encore sur la gauche. Le stand du ravitaillement se situe ici mais au premier passage je pense que personne ne s'y attarde vu qu'on n'a fait qu'un seul kilomètre. On contourne l'étang de la Galiotte. Ça glisse énormément à cet endroit. Si on a le malheur de mettre les pieds n'importe où, le pied s'enfonce recouvrant la cheville.


Un petit talus nous fait sortir de ce chemin très accidenté et glissant puis en haut on tourne à droite pour longer ce même étang mais sur un chemin aménagé donc beaucoup plus roulant. J'ai l'impression que mes jambes pèsent des tonnes. Je n'arrive pas du tout à trouver mon rythme contrairement à la semaine passée. Les kilomètres défilent mais je trouve qu'ils ne défilent pas très rapidement à mon goût. Surtout que ce chemin est presque tout droit pendant 2,5 kilomètres environ. Au bout on se trouve à côté d'un autre étang, l'étang de la Vieille Ferme. On tourne à droite pour le contourner et revenir ensuite sur les chemins glissants et accidentés avec des petits faux plats casses pattes.


Après le kilomètre 5, on tourne sur la gauche en direction du chemin de Beauregard mais sur la centaine de mètres avant d'y accéder, c'est une succession de petites ''vagues'' qui font penser à celles installées sur les parcours de moto cross. C'est fatiguant et le rythme est totalement coupé. Une fois sur le bitume, on va vers le complexe sportif en direction du lieu de départ. Un peu avant d'arriver à la hauteur du centre de sport, on tourne sur notre droite pour entrer à nouveau comme au premier tour, dans le Parc où se trouvent les deux étangs. Je ne m'arrête pas au ravitaillement. Je me retrouve dans la partie extrêmement humide et mon second passage est plus délicat que le premier. Une petite accélération pour passer le talus et une fois sur le chemin stabilisé, je n'ai plus de jambe du tout.


En fait aujourd'hui, je ne gère pas du tout ma course. Je ne fais que la subir. Cette ligne droite de 2,5 kilomètres est limite un calvaire pour moi. J'essaye de hausser mon rythme mais c'est bien dur. Pourtant le parcours donne vraiment envie de courir. Mais il y a des jours comme ça. Au bout de l'étang de la Vieille Ferme, un coureur est juste derrière moi et aussi sur le point de me doubler. Un petit déclic fait que j'arrive enfin à me battre. Je vais plus vite. Au km 10, on retrouve les chemins accidentés. Ça va mieux d'un coup. Mais que de temps perdu auparavant !



Le passage des ''vagues'' puis je quitte définitivement la terre. Dernier kilomètre sur la route. Dans un virage je profite pour me retourner et voir que deux coureurs sont sur mes talons. Un des deux coureurs me dit : ''allez on s'accroche''. Alors j'accélère inconsciemment sur les 600 derniers mètres de la course. Je le lâche même un peu et je reviens sur un coureur qui paraissait hors de portée pour moi. Je tourne sur ma gauche pour entrer sur la piste d'athlétisme où on doit faire la ligne droite. Je vois tout de suite que j'ai beaucoup plus de vitesse que le coureur qui me précède dans ce virage et je le double aussitôt puis je franchis la ligne d'arrivée 40ème/282 en 50'31''.


Bon, ce n'est finalement pas trop mal même si j'aurais aimé passer sous les 50'. Ça ira mieux quand je vais retrouver la route. Un coureur vient me voir sur le stade alors que je suis en train de récupérer. Il me dit se prénommer Cédric et me demande si c'est bien moi Jeff. Il m'avoue que mon blog lui a donné envie de courir ici. Ça fait très plaisir. Merci Cédric pour ta gentillesse et félicitations pour ton très bon chrono.


On retourne dans le gymnase où un bon ravitaillement final nous attend. Un tirage au sort pour gagner un VTT est également organisé mais … comme d'hab !!! Ensuite c'est la remise des récompenses et moi je quitte Carrières-sous-Poissy.