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8èmes Boucles Nocturnes de Vauban (59)

Vendredi 21 décembre 2018


Ce vendredi soir, est mon troisième cross en cette fin d'année. Un cross un peu particulier surtout du fait qu'il se court en nocturne dans le Complexe Sportif Vauban, rue Magalotti à Valenciennes. Un événement qui en est à sa huitième édition et qui est organisé par le club de l'Union Sportive de Valenciennes Athlétisme. Déjà qu'en pleine journée, il faut rester bien vigilant afin de ne pas chuter, je pense qu'il va falloir redoubler de concentration pour que tout se passe comme il le faut. Mais j'aime bien quand une course prend un côté un peu atypique. En plus, ça sera la veille d'une seconde course nocturne que je ferai avec mon frère à Berck-sur-Mer (62), s'il s'est rétabli car bien malade dernièrement.


Il y a pas mal de courses prévues au programme de ces Boucles Nocturnes de Vauban. Le premier départ est prévu à 19 heures et le dernier à 20h50. Un euro sur chaque inscription payante est reversé à  l'AFM Téléthon, ce qui donne un aspect caritatif à la soirée. Voici le programme qui nous attend :
- 19h00 : 6/8 minutes d'endurance - EAF et EAM.
    ......Petite boucle.
- 19h15 : 1300 mètres - POF et POM.
    ......2 petits tours.
- 19h25 : 1900 mètres - BEF, BEM, MIF, MIM.
    ......3 petits tours.
- 19h40 : 3000 mètres - CAF, CAM, JUF, JUM, ESF, ESM, SEF, SEM, MAF, MAM.
   ......1 petit tour + 2 grands tours.
- 20h05 : 6000 mètres - JUF, ESF, SEF, MAF, MM2, MM3, MM4, MM5.
    ......1 petit tour + 4 grands tours.
- 20h50 : 6000 mètres - JUM, ESM, SEM, MM1.
    ......1 petit tour + 4 grands tours.
Moi, je vais prendre le départ de la dernière course de la soirée.


Il fait bien noir quand j'arrive sur les bords de l'Escaut. Un long ruban de véhicules est stationné sur la partie herbeuse face au Complexe Sportif Vauban notamment utilisé par le club du Hockey Club de Valenciennes. De l'autre côté de l'Escaut, je peux apercevoir la très belle gare de Valenciennes. Il n'est que 19h10, donc il me reste pas mal de temps pour me préparer. Je prends la direction du gymnase de ce Complexe Sportif. Un petit coup d’œil au listing des inscrits pour voir que je vais porter le dossard numéro 301 que je récupère aussitôt.






Un petit tour ensuite à l'extérieur, pour me rendre compte du parcours et de son état. Par endroit, il est gorgé d'eau. Les premières courses sont parties depuis 19 heures, ce qui me permet de voir un peu mieux la difficulté de ce tracé avec surtout un mur bien raide qu'on devra prendre à quatre reprises. Ce qui va rendre le parcours difficile en plus de cette franche montée et les nombreux faux-plats, ce sont les innombrables relances à la sortie des virages hyper serrés. Ça promet et je vais essayer de ne pas prendre … la dernière place, sachant que tous les meilleurs seront sur cette ultime course du programme.








Retour à la voiture pour me préparer. Il ne fait pas si froid que ça mais je mets quand mêmes les manchons pour les bras. Une fois le dossard épinglé sur mon débardeur du club de Pontault AAC, je retourne dans l'enceinte du Complexe Sportif Vauban et c'est parti pour mon échauffement. Dès les premières foulées, une grosse inquiétude se présente à moi avec une sorte de gêne insistante à l'adducteur gauche. Je ne fais au début qu'un footing sur du plat et ça finit par passer. Je termine par une grande boucle complète et je confirme que le parcours est bien sportif. En plus de cette grande boucle a effectuer à quatre reprises, on va commencer par une petite relativement plate avec quelques faux-plats et des virages.



L'officiel demande à ce que tous les coureurs se placent derrière la ligne de départ située de l'autre côté du terrain de hockey-sur-gazon. Nous sommes une petite centaine. Attention et c'est parti. Je ne m'étais pas trop mal placé mais je me retrouve projeter rapidement en queue de peloton. Nous faisons le tour du terrain pour nous retrouver de l'autre côté vis-à-vis de la ligne de départ. Une fois au bout de cette seconde ligne droite, on poursuit un peu tout droit dans une longue courbe descendante sur la gauche. Nous sommes dans une des deux parties sinueuses du parcours. Nous grimpons une bosse avec en haut un virage serré sur la gauche suivi d'un très long faux-plat montant en légère courbe sur la droite. Mais il passe bien. Puis, nouveau virage à 180 degrés sur la droite pour du plat cette fois. Ces virages sont rendus compliqués par la boue au sol. Heureusement que j'ai des pointes ! Je débouche en début de la ligne droite opposée que je prends pour franchir la ligne de départ. Mais cette première petite boucle n'est pas encore terminée car nous continuons encore tout droit avant de tourner à gauche derrière les buts.



Et c'est à cet endroit que nous débutons la première grande boucle en tournant à droite, au lieu de continuer à gauche. Après avoir perdu énormément de places, je stabilise ma position. Je fais jeu égal avec les coureurs devant moi. Nous suivons les rubalises placées autour d'une sorte de rectangle. C'est plat. Puis, on doit prendre sur notre gauche le ''mur''. C'est vraiment très raide. Avec l'élan, les premiers mètres passent bien, mais les derniers pas sont à la limite de l'équilibre. S'il y avait un mètre ou deux en plus, pas certain que j'aurais pu le faire en courant. Une fois en haut, nous tournons à droite sur un faux-plat descendant qui se termine par un virage à 180 degrés afin de tout remonter. 


Je laisse sur ma gauche le sommet de ce ''mur'' pour poursuivre la montée qui devient un peu plus pentue sur sa fin. Nouveau virage à 180 pour un long faux-plat descendant cette fois. Virage à droite pour une descente, encore un virage à 180 pour remonter ce qu'on vient de descendre avant de tourner à droite avec un peu de plat, histoire de souffler un peu. Nouvelle descente sur la droite, puis un peu de plat avant encore un virage à 180 degrés. Que de relances ! Je suis maintenant sur une ligne droite plate qui longe celle de la ligne de départ. Un peu plus loin, nous devons effectuer encore un changement radical de direction pour prendre cette ligne droite du départ mais en sens inverse par rapport à la petite boucle. Au bout du terrain, virage à droite et au bout, je suis dans le sixième virage à 180 degrés de cette boucle, suivi d'un très léger faux-plat descendant. Les sensations commencent à arriver tout doucement. J'ai même fait la jonction avec le groupe devant moi. Dernier virage à droite avec une petite descente et un peu de plat avant la longue remontée en direction de la ligne droite se trouvant côté gymnase. Beaucoup d'encouragements par ici. Je termine la grande boucle pour la première fois. Plus que trois ! Six vrais virages à 180 degrés sans oublier les autres relativement serrés. Pas facile comme cross, mais il me plaît bien. Je me rends compte qu'à chaque relance, je reprends un peu de terrain sur les coureurs devant moi. Je suis au pied du ''mur'' pour la seconde fois. Lorsque je suis en haut, je suis revenu dans le pas du coureur qui était devant moi. Juste à la sortie du virage à 180 qui nous amène dans la montée suivante, je m'accroche à lui. 



C'est juste après la petite descente, suivie de la remontée en parallèle, que je le double en prenant l'intérieur. Un peu plus loin, je coupe à nouveau la ligne de départ. Ce parcours permet de prendre des tas de points de repères avec les autres coureurs. Je me rends compte que ceux étant bien loin devant moi, ne creusent plus du tout d'écart et que ceux derrière lâche mètre par mètre. Dans la partie sinueuse en fond de Complexe Sportif, je parviens à gagner une nouvelle place. Dans le troisième tour, je me rends compte que les écarts derrière moi sont beaucoup plus grand. Lors de la troisième ascension du ''mur'' je suis aux fesses du coureurs devant moi, que je double juste à la sortie du virage à 180 degrés suivant. Maintenant ça va être complexe de reprendre une place car le groupe le plus proche de moi est au moins deux cent mètres devant. Après chaque virage je continue à jauger de mon avance qui ne cesse d'accroître. A l'entame du dernier tour, je sais que mon classement ne bougera plus. Devant c'est trop loin, et derrière je sais qu'ils ne reviendront pas car je ne baisse pas de rythme. J'en aurai ben ch** sur ce parcours mais quel beau tracé de cross. Je finis par franchir la ligne d'arrivée 55ème en 26'58''.



Je restitue mon dossard et en échange on nous offre un tour de poignet pour y ranger sa clé lors de nos sorties running. Sympa ! Je retraverse le gymnase sans oublier de retirer mes pointes pour pas trop salir l'intérieur. Une fois dans la rue, je me rechausse afin de partir faire mon footing de récupération sur la pelouse le long de l'Escaut. 




Après m'être changé, je retourne dans le gymnase pour participer à la remise des récompenses et jeter un coup d’œil sur le classement final. En regardant celui de la course numéro 5, je peux voir que seuls cinq coureurs ont fait un meilleur chrono que moi. Tous les autres étant derrière. J'ai beaucoup aimé ce cross de Valenciennes. Je pense vraiment y revenir dès l'an prochain. Prochaine course demain soir encore en nocturne avec la 11ème Vérotière qui se déroulera principalement dans les dunes et sur la plage de Berck (62).

Semi-marathon des Courses de la Brader'y (59)

Samedi 2 septembre 2017


L'an passé, je m'étais inscrit au 10 kilomètres de Lille comme les deux années précédentes. Un événement qui a lieu tous les ans dans le cadre de la très réputée Braderie de Lille. Mais, suite à la vague d'attentats qui s'est produite, l'organisation ne pouvait plus être sécurisée et les courses ont donc été annulées. Les inscriptions ont été reportées sur l'année 2017, donc me voilà inscrit pour la troisième fois ici-même. Par contre, comme je suis en préparation marathon, un semi était plus opportun à s'inclure dans mon plan, alors j'ai demandé à l'organisation de basculer mon dossier ''10km'' en dossier ''semi-marathon''. Me voilà donc prêt à courir les 21,095 km en totalité sur le Grand Boulevard, en démarrant de La Madeleine direction Tourcoing, puis demi-tour vers le départ. Les quatre voies de ce Grand Boulevard, devraient permettre aux coureurs de ne pas se gêner les uns les autres. Par contre, je ne vais pas chercher du tout un temps, car je vais devoir courir sur une allure entre celles du semi-marathon et du marathon.


La semaine passée, j'ai fait ma dernière course en étant licencié avec le club de l'UA Chauny. Mais après 46 courses sous ses couleurs en 10 mois, je mute en faveur de mon nouveau club : le PAAC, section athlétisme (Pontault Amicale Athlétic Club). Mais en attendant que la mutation soit effective, je vais courir ce semi-marathon en tant que non licencié. Revenons aux courses qui sont réunies sous l'organisation des ''Courses de la Brader'y''. A 9 heures, le départ du semi-marathon au label international sera donné. Puis à 11 heures, ça sera au tour du 10 km qui a également un label international. Et pour finir, à 12h15, aura lieu un 2024 mètres (en soutien à la candidature aux Jeux Olympiques de Paris 2024, réservé aux enfants de 6 à 14 ans, mais sans classement ni chronométrage. Ensuite, avant de quitter la capitale des Hauts-de-France, un petit tour dans la braderie s'imposera !



Qui dit séjour dans le Nord, dit gastronomie locale. Je ne suis pas certain qu'un poulet au maroilles soit un plat idéal pour préparer un semi-marathon, mais qu'est-ce que c'est fichtrement bon ! Hier je suis également allé retirer mon dossard. Je vais porter le numéro 280. Ce matin, le réveil sonne à 7h30, soit une heure et demi avant le départ de ma course. Mais comme l'hôtel n'est qu'à 10 minutes à pied, alors je peux largement me permettre ce confort. 



Une fois prêt, je quitte l'hôtel en trottinant vers la Départementale 670 juste à l'entrée de la commune de La Madeleine, où le départ, ainsi que l'arrivée, sera donné. En fait le Semi-Marathon de Lille va se courir sur les communes de La Madeleine, Marcq-en-Barœul, Wasquehal, Mouvaux et Tourcoing, mais pas sur celle de Lille. En arrivant vers le départ, je croise Damien, un ami de l'Aisne, qui est accompagné d'un de ses amis de club. Nous allons nous placer ensemble dans notre sas de départ. Il y en a trois. Un premier réservé aux élites, un second avec justificatif et le troisième pour le gros du peloton. Nous allons dans le second sas. Il ne reste que peu de temps avant que le départ ne soit donné. Le speaker est le même que sur Marseille-Cassis avec sa voix chantante marseillaise. Du très gros calibre est annoncé sur ce semi. Des Kenyans à n'en plus finir. De gros noms qui font partis du gotha mondial de la course hors stade. Ça va aller très vite devant. Comme le parcours est pratiquement une ligne droite avec un demi-tour après le km 8,8, nous allons pouvoir les croiser. On ne va pas pouvoir les encourager car avec la vitesse à laquelle ils iront, ils n'auront pas le temps d'entendre nos encouragements.






Il est 9 heures dans quelques secondes. Les 7000 coureurs de ce semi-marathon à label international sont répartis sur les 4 voies de la Départementale 670. Les deux voies de gauche et les deux voies de droite sont séparées par un terre-plein central, donc tout ce beau petit monde se réunira vers le km 2,5. Quelques gouttes de pluie se sont montrées quand je me suis levé ce matin mais maintenant le ciel est tout bleu, le soleil bien présent et le vent assez faible. Le coup de pistolet retentit. Nous attendons quelques secondes pour pouvoir nous mettre à courir. Les premiers mètres se faisant en marchant. Le parcours a été annoncé comme relativement roulant par le speaker mais ce n'est pas vraiment vrai. En effet, il va falloir passer par 16 mini-tunnels, avec autant de descentes et de remontées pour passer sous les rues qui coupent le Grand Boulevard. Et dès les premiers mètres, nous descendons sous le premier tunnel pour remonter aussitôt. Ça risque de nous user à force. Je suis parti prudemment. Damien et son copain de club s'éloignent déjà de moi. Nous sommes sur les deux voies les plus à droite de la chaussée. Je ne suis pas parti trop vite. Et pour une fois j'ai très rapidement trouvé ma vitesse de croisière. Quelques hectomètres plus loin, seconde descente pour accéder à un nouveau mini-tunnel. Il est vrai qu'on perd un peu de temps à la remontée, mais ce n'est pas bien méchant. A part les premiers mètres de la course, sinon, nous ne sommes pas gênés par les autres coureurs. La chaussée a un super revêtement. Je n'ai fait aucune préparation pour ce semi-marathon, hormis quelques sorties longues, mais ça ne m'empêche pas de me sentir très à l'aise. Je vais essayer de rester le plus longtemps sur ce rythme avec comme but de ne jamais aller dans le dur et conserver cette zone de confort. Je suis rentré sur la commune de Marcq-en-Barœul, et à la sortie du 7ème et dernier mini-tunnel de l'aller, j'entre dans celle de Wasquehal, toujours sur cette Départementale 670 qui est interminable. Les coureurs qui se trouvaient sur les deux voies de gauche, doivent se rabattre sur celles de droite. Je prends de l'eau à la volée au ravitaillement du 5ème kilomètre. Le parcours est une succession de très longs faux-plats montants et descendants. Je croise les leaders de la course.


Un groupe de 8 coureurs des hauts plateaux qui avance à une vitesse vertigineuse. C'est vrai que ce groupe est sur un long faux-plat descendant mais quand même ! Plus tard, quelques européens passent, suivis des premières femmes qui viennent aussi des mêmes pays que les leaders masculins. Elles sont au nombre de quatre dans ce groupe 100% féminin. Encore plus loin, je croise Mélanie Doutard, coureuse de l'Amiens UC, qui n'est qu'à quelques encablures de Fanny Pruvost. Je commence à apercevoir l'endroit où je vais faire demi-tour. Nous sommes actuellement sur la commune de Tourcoing en longeant celle de Mouvaux. J'encourage Damien lorsque je le croise, puis quelques minutes plus tard, quand j'arrive à l'arrêt de Tramway ''Ma Campagne'', je fais demi-tour en prenant le plus large possible afin de relancer au mieux. Maintenant, je croise le flot incessant et immense de coureurs qui se trouve derrière moi. Je passe au km 9, tout va vraiment bien pour moi. J'avance très bien et je suis vraiment facile pour le moment. Au ravitaillement du km 10, je prends en début de table, un quartier d'orange et en fin de table une petite bouteille d'eau pour y boire une gorgée. Je pense que j'ai réussi à ne pas ralentir du tout sur ce ravito. Les longs faux-plats passent parfaitement bien. Ma cadence de foulées est rapide et sans difficulté. Les ''bips'' de ma Tomtom marquant les passages à chaque kilomètre, reviennent assez rapidement. Le moral est bon. Habituellement, sur un semi-marathon, j'ai tendance à trouver le temps un peu long et je me perds dans mes pensées et mes performances s'en font ressentir. Mais là, sans aucune pression, alors que mon objectif était de courir aux alentours de 1h38', ça passe tout seul. Je commence même à remonter quelques coureurs maintenant. Une coureuse qui était devant moi depuis un bout de temps, se trouve maintenant derrière à quelques mètres. Juste avant le 15ème kilomètres, alors que je suis entré à nouveau dans Marcq-en-Barœul, j'enchaîne deux mini-tunnels. Juste en haut du second, nous devons prendre le plus à droite possible afin de monter sur un pont, passer au-dessus de la Départementale 670 et revenir en sens inverse, donc dans le même sens qu'au départ, pour reprendre le dernier mini-tunnel qu'on vient de passer en sens inverse et prendre la Direction de Roubaix par la Départementale 660. On croise donc à nouveau tous les coureurs qui sont un peu moins bien placés que moi.



Le morceau de ce tunnel tourne sur la droite car il ne faut quand même par retourner vers Tourcoing. Une fois en haut, je suis sur la commune de Wasquehal. Je croise encore Damien. Le 16ème km, puis le 17ème km sont franchis. Puis nous faisons demi-tour pour prendre les autres voies de la chaussée dans le sens inverse et retourner une fois de plus vers ce même mini-tunnel. Quand j'en remonte, je laisse sur ma droite les coureurs qui n'ont pas encore fait le passage sur la Départementale 660. Moi je suis revenu sur la Départementale 670. Je passe au panneau indiquant le km 19. Ça devient bon. Je me suis senti vraiment très à l'aise durant toute la course. Je sais que j'en ai encore pas mal sous le pied, mais pour ne pas mentir, je ressens une légère baisse de rendement entre le km 19 et le km 19,5. Puis ça repart comme si de rien. Nous n'arrêtons plus d'enchaîner les mini-tunnels. Il y a énormément de spectateurs massés de chaque côté de cette Départementale, surtout sur les ponts qui passent au-dessus de notre axe. Dans le dernier kilomètre, un coureur commence à me parler. On va papoter jusqu'au bout, tout en conservant une vitesse plus que convenable. Le km 21 est franchi. Pour les 100 derniers mètres de la course, nous passons dans le 16ème et ultime mini-tunnel. L'arche se trouve de l'autre côté du pont. Ça monte et dès que nous sommes en haut, je franchis l'arche d'arrivée 497ème/4516 en 1h31'41''.





Je termine super frais. C'est mon 5ème meilleur chrono sur la distance. Je vois des coureurs qui en terminent aussi et qui sont allés au bout d'eux même. J'entends le speaker annoncer que le vainqueur de ce semi-marathon vient de réaliser la 4ème performance mondiale de l'année. A voir si c'est vrai ! Mais avec le plateau proposé, ce n'est pas si étonnant que ça. Je marche tranquillement jusqu'au mini-tunnel suivant où la zone du ravitaillement final est installée. Je prends des dattes et deux petites bouteilles d'eau. J'y croise un ami parisien, Abdel, qui aura mis 10 minutes de moins que moi mais c'est normal il est largement meilleur que moi. Je ne peux être que ravi de ce chrono sans aucune préparation et surtout sans aucune douleur musculaire. Demain matin je travaille et demain après-midi je vais donc pouvoir me faire une sortie running dans les bois de la Seine-et-Marne en guise de longue récupération.


Puis, un peu plus loin, juste avant de sortir du dispositif de sécurité de la course, nous passons dans un couloir où de nombreux bénévoles nous tendent une médaille commémorative, offerte à chaque finisher ! Faut être costaud dans la tête avec ce genre de parcours et ses immenses et interminables lignes droites, mais j'ai quand même vraiment aimé. J'imagine que le tracé de l'an prochain sera identique à celui-ci, ce qui ne m'empêchera pas de m'y revoir. La forme en ''Y'' du parcours est le symbole du Grand Boulevard. C'est pour cette raison que les courses du jour ont été rebaptisées les ''Courses de la Brader'Y''. Maintenant il ne me reste plus que les 10 minutes de marche pour retourner à l'hôtel où une bonne douche m'attend. Je vais ensuite aller me balader dans Lille avant de reprendre le TGV à 17h03. Prochaine course … la semaine prochaine en Seine-et-Marne peut-être sous les couleurs de mon nouveau club, si la procédure de mutation est achevée !

Semi-Marathon de Marcq-en-Baroeul (59)

Dimanche 2 octobre 2016


Ce week-end, place au Championnat de France du Semi-Marathon. En ce qui me concerne je vais la faire en ''open''. En ce qui concerne Laura, je suis certain qu'elle lutter pour monter sur le podium de ce Championnat dans sa catégorie, contrairement à ce qu'elle pense. Nous ne serons pas seuls de l'UA Chauny, car nous allons partir avec Patrick et son épouse. Patrick est lui aussi qualifié pour les France. Notre week-end est bien programmé. Nous arrivons sur place la veille en après-midi, avec le retrait des dossards, histoire d'être tranquille pour le lendemain, puis le soir, repas tous les quatre et nuit passée à l'Hôtel Kyriad. Le lendemain matin, après le petit déjeuner, il faudra se présenter dans les différents sas avec un départ de la course prévu à 10 heures. Ne pas ratez le réveil !


Je vais retrouver de nombreux amis sur cette course. En effet, mon ancien club de Marne-et-Gondoire Athlétisme a qualifié quelques copains comme Franck Borderon, Thierry Pappalardo ou encore Christine Pappalardo. D'autres vont venir d'Abbeville avec Louise-Marie Thévenin-Lebran (SC Abbeville) et Virginie Durand (Courir à Abbeville). Un plaisir de les retrouver et il y en aura plein d'autres ! Le Semi-Marathon va se courir sur deux boucles. Au programme, il n'y aura pas que ce Semi-Marathon. La matinée complète est composée des quatre épreuves suivantes :
- 8h45 : 7 kilomètres ouverte à toute personne née avant 2001.
- 10h00 : 21,1 kilomètres ouverte à toute personne née avant 1998.
- 10h20 : 0,5 kilomètre ouverte aux enfants nés en 2009 et 2010.
- 10h20 : 1 kilomètre ouverte nés en 2006, 2007 et 2008.


 
Histoire de mettre toutes les chances de notre côté, nous sommes arrivés samedi après-midi. Nous avons fait du co-voiturage avec Patrick et Valérie son épouse. Nous avons réservé à l'Hôtel Kyriad de Villeneuve-d'Ascq. Mais avant d'aller à cet hôtel, nous nous sommes rendus à l'Hôtel de Ville de Marcq-en-Barœul afin de retirer nos dossards. Je me vois remettre le numéro 1048. Je reçois un très beau tee-shirt de couleur bleu avec le drapeau tricolore français. Laura et Patrick ont eu un tee-shirt vert assez moyen esthétiquement. J'ai la bonne surprise de tomber sur Myriam du club du PAAC. Pour une fois elle n'est pas accompagnée de son chéri qui a une course en Seine-et-Marne. Ensuite direction Villeneuve-d'Ascq et son immense magasin Décathlon. Il faut limite un plan pour trouver un rayon tellement il est grand ! Nous allons ensuite à l'Hôtel pour y déposer nos affaires, mais la soirée n'est pas terminée car un bon Buffalo-Grill nous attend à côté du Stade Pierre Mauroy où joue le LOSC ce soir même, ce qui signifie galérer pour trouver une place de stationnement.


Après une bonne nuit passée à l'Hôtel Kyriad, nous nous levons à 6 heures 20 et à 7 heures un buffet à volonté nous attend pour le petit déjeuner. Nous avions prévu de quitter l'Hôtel à 8 heures et nous sommes très ponctuel. Quand on arrive sur Marcq-en-Barœul, on doit se trouver une place de stationnement à 1,5 kilomètre de l'Hôtel de Ville, car le centre ville est totalement fermé aux voitures par mesure de sécurité ! Un peu de marche qui nous permet de nous dégourdir. Par contre il ne fait vraiment pas bien chaud. Une fois à l'Hôtel de Ville, nous y retrouver Franck, de mon ancien club de MEGA. Trois autres coureurs de ce club sont présents : Nicolas, Thierry et Christine. Nous nous réfugions dans l'Hôtel de Ville pour nous réchauffer un peu. Nous y retrouvons Anne et Mélanie de l'Amiens UC, mais aussi Cyndie du même club que moi, ainsi que Virginie du club de Courir à Abbeville, qui arrive à la toute dernière seconde pour y retirer son dossard. C'était moins une !





Valérie, l'épouse de Patrick garde nos vêtements pendant que nous allons nous échauffer et également pendant la course. Nous faisons un peu moins de 2 kilomètres sur l'Avenue Foch, devant les sas de départ. Nous y retrouvons Louise-Marie (SCA Athlétisme), Nicolas (MEGA) et Mathilde (AC Villers-Cotterêts) accompagnée de son père qui sera sur le bord de la route pour la coacher. Petit passage aux WC, placés juste derrière la zone de départ et il va être l'heure de se placer dans les différents sas. Le problème pour moi c'est que je vais partir de très loin, car il y a un premier sas ''élites Championnat de France'', puis un autre sas pour les autres coureurs du Championnat de France et pour finir un dernier sas pour tous les coureurs en Open, ce qui sera donc mon cas. Je suis donc loin de l'arche de départ mais il faudra aussi doubler les coureurs du Championnat moins rapide que moi. Laura est dans le premier sas et Patrick dans le second … et moi tout au bout.






Il va être l'heure. Le speaker nous met sous les ordres du starter. Et le coup de pistolet retentit. C'est parti. Enfin pour les coureurs devant, car pour le moment je suis bien bloqué. Une vingtaine de secondes après que le départ de la course soit donné, je finis par passer sous l'arche. Mais la galère est loin d'être terminée car maintenant il va falloir se frayer un chemin parmi les nombreux coureurs moins rapide que moi. Nous sommes depuis le début sur l'Avenue Foch. Nous passons devant l'Hôtel de Ville avant de tourner aussitôt à gauche Rue du Quesne. Je suis beaucoup moins gêné et j'ai pu réellement accélérer. Je me sens très bien, malgré que mes chaussures soient toutes neuves. Nous tournons encore à droite Rue Raymond Derain qui deviendra la Rue de la Rianderie. Je continue à remonter de nombreuses places. Je double même Chantal Langlacé, vainqueur du Marathon de Paris en 1981 ou encore ancienne recordwoman du monde du Marathon. J'ai passé le kilomètre 1. Au bout, j'aperçois Laura qui n'est qu'à une vingtaine de secondes devant moi. J'en suis très surpris. Patrick est placé une dizaine de mètres derrière elle. Je tourne à gauche Avenue Barrois et une nouvelle fois à gauche Avenue Foch. Je passe sous l'arche de départ en signe de fin de la petite boucle. Nous prenons la direction de l'Hôtel de Ville. Je suis sur la gauche de la chaussée. Je revient sur Patrick et je continue mon chemin à ma vitesse pour revenir sur Laura. Chose faite quelques secondes plus tard. Je ne pensais vraiment pas pouvoir la rattraper ! 






Elle n'a pas l'air en grande forme. Je m'en rends surtout compte quand je me place devant elle puis quand je me retourne en voyant qu'elle avait du mal à s'accrocher alors que je n'ai pas l'impression d'être en sur régime. L'Avenue Foch devient la Rue du Docteur Ducroquet. Je suis presque à l'arrêt pour l'attendre et une fois qu'elle m'ait raccroché, je repars. Trois kilomètres sont couverts. Nous arrivons dans un petit rond-point puis passage sous un pont de route. Quand nous arrivons de l'autre côté de ce pont, nous avons quitté la ville pour la campagne. Le chemin est beaucoup plus étroit mais la chaussée est en excellent état. Je suis sur le Chemin des Peupliers et bien concentré sur ma foulée pour rester le plus régulier possible. Et ça fonctionne bien. Ça serpente un peu. Le temps est vraiment très menaçant car le ciel devient tout noir. Puis nous tournons à gauche et aussitôt à droite pour poursuivre Chemin de Ghesles. Au km 5,5, se trouve le premier ravitaillement de la course. Je me force à prendre un fond d'eau, mais comme je ne suis pas doué, c'est limite si je ne me noie pas. Patrick revient sur moi. Je le suis quelques instants et me dit que Laura est bien décrochée. Alors je lève le pied en lui disant que j'allais l'attendre. Comme on a tourné à droite, il me suffit de regarder sur ma droite pour voir arriver les coureurs derrière moi. J'aperçois Laura qui se trouve à une bonne centaine de mètres derrière moi. J'ai donc baissé de rythme mais sans non plus trop ralentir car j'ai déjà fait ça par le passé, et une fois qu'elle était revenue sur moi, je n'avais pas été en mesure de changer de rythme et j'avais été aussitôt lâché. Au km 6,7, nous prenons un virage serré sur la droite et nous sommes au pied d'un premier vrai faux-plat montant assez prononcé. Je cours en compagnie d'un coureur de Chevilly-Larue. Un coup il me double, un autre couple c'est moi. Dans cette montée, c'est moi qui passe devant. J'aime bien ce genre de montée ! 


Puis nous entamons une descente en faux-plat. Passage sous le pont et on poursuit. Nous finissons par entrer dans la ville de Mouvaux. Un nouveau long faux plat montant nous y attend. Mais comme ça se passe très bien, je le monte bien. Un peu après le km 8, nous tournons à droite Rue de Lille qui est la Départementale 51. Partie roulante mais avec un fort vent de face. Une femme se cale derrière moi. Elle tente de rejoindre sa coéquipière située quelques dizaines de mètres devant nous. Le vent est bien fort, puis c'est plat. Nous finissons par arriver à un petit rond-point avant de continuer tout droit. Le passage de pont au dessus de l'autoroute 22, monte. Nous sommes revenus sur la copine de la coureuse qui était derrière moi. Ça avance pas mal du tout. Puis j'arrive sur le tapis de chronométrage du kilomètre 10 que je franchis en moins de 40'50''. 



Juste après il y a un nouveau ravitaillement et donc un nouveau fond d'eau. Nouveau rond-point. On est fait la moitié du tour et à la sortie ça monte Rue Albert Bailly. Nous sommes à nouveau dans Marcq-en-Barœul et encore un faux-plat descendant. Puis nous sommes dans une zone pavillonnaire qui se cesse de changer de directions. A droite Allée des Chênes, à gauche Allée des Charmes et à gauche Allée des Houx. Au virage suivant sur la droite, je me retrouve Rue du Docteur Ducroquet. J'en ai donc terminé de cette grande boucle de 8,5 kilomètres. Nous allons donc en faire une seconde identique. Je croise le papa de Mathilde qui m'encourage et me demande où se trouve Laura. J'aimerais tellement pouvoir lui répondre, mais je n'en sais rien. J'espère qu'elle va bien ! Petit rond-point puis passage sous le pont et je quitte à nouveau la ville pour retrouver le Chemin des Peupliers. Il pleut. Par moment c'est assez fort même. Je me retourne de temps en temps en espérant apercevoir Laura mais ce n'est pas le cas pour le moment. Gauche, droite, Chemin de Ghesles et son ravitaillement. Je prends un peu d'eau. Un second gobelet vient m'arroser car une bénévole est placée trop sur le centre de l'étroite chaussée et je percute son bras. 



Pas forcément besoin de s'arroser par ce temps. Je tourne à droite et je fais comme au tour précédant, c'est-à-dire regarder sur ma droite pour voir où en est Laura. Mais je ne la vois pas du tout cette fois-ci. Je poursuis sous la pluie, puis juste après le km 15, je tourne à droite et je suis sur le faux-plat montant qui était la première difficulté tout à l'heure. Je monte moins vite qu'au premier tour, mais je gère. Puis nous basculons de l'autre côté en direction de la commune de Mouvaux. J'arrive dans le faux-plat montant de cette ville. Ça paraît long, mais ça passe bien. Tout en haut, nous tournons à droite, juste avant de franchir le panneau indiquant le km 17. Je me retrouve sur la Départementale 51. Le vent de face est toujours aussi fort et la pluie a redoublé d'intensité. Une nouvelle montée afin de passer au-dessus de l'autoroute A22. Puis descente jusqu'au tapis de chronométrage qui marquait tout à l'heure le passage du km 10. Mais là j'en suis au km 18,5. Ça sent bon la fin. Les jambes sont un peu lourdes, mais pas plus que ça. Je fais le tour du rond-point et j'entame la côte qui me fait à nouveau entrer dans Marcq-en-Barœul Ça descend un peu puis je me retrouve dans la partie qui ne cesse de changer de directions. A droite Allée des Chênes, à gauche Allée des Charmes, où je passe au km 20 et à gauche Allée des Houx. Ensuite, au lieu de tourner à droite pour entamer une troisième grande boucle, je prends à gauche la Rue du Docteur Ducroquet. Je me dis que finalement je n'allais pas faire un mauvais chrono alors, après avoir croisé le papa de Mathilde qui m'encourage, je décide d'accélérer mais ça ma stoppe net car je ressens aussitôt un début de crampe derrière le mollet gauche. Mais ça passe aussitôt et je reprends finalement le rythme que j'avais lors de la plupart du temps pendant tout ce semi-marathon. J'arrive sur l'Avenue Foch avec une petite bosse, puis je la descends avec l'arche d'arrivée en point de mire. Plus je me rapproche et plus j'arrive à lire le chronométrage électronique qui y est affiché. Je vois que je suis bientôt à 1h30' de course. C'est totalement inespéré si j'arrive à décrocher ce chrono sans le moindre entraînement spécifique semi-marathon ! Je vais plus vite, puis je passe sous l'arche d'arrivée 125ème/1670 en 1h29'53''.


J'aurais été très satisfait de ma course en m'accrochant le plus longtemps possible à Laura et en bouclant ce semi en moins de 1h35'. Mais passer sous les 90 minutes, ce n'était pas du tout dans les plans ! Surtout que j'ai levé le pied dans plusieurs kilomètres en attendant Laura et où j'ai passé une bonne partie de la seconde grande boucle à gérer au lieu d'attaquer. C'est le déluge ! J'attends l'arrivée de Laura mais les secondes et les minutes défilent. Je finis par l'apercevoir dans la dernière ligne droite et elle passe sous l'arche d'arrivée en 1h33'12'', et surtout elle échoue au pied du podium dans sa catégorie. Une immense déception pour elle et je partage sa tristesse. Mais elle était malade et elle a quand même fini alors qu'elle était en galère depuis le premier kilomètre de la course ! Nous quittons la zone d'arrivée pour nous abriter sous les arbres. Nous y retrouvons Louise-Marie, la toute nouvelle Championne de France Junior !!! De grosses félicitations et c'est tellement mérité ! Nous tombons également sur Virginie contente de son chrono, puis j'ai la bonne surprise de croiser Rémi Migliore qui aura fait un très bon chrono avec son 1h15'25''. Je vais rejoindre les copains de Marne-et-Gondoire Athlétisme avec Thierry, Nicolas et Franck. Christine devient Championne de France Master 2 !



Trois classements sont distincts. Un pour la course OPEN toutes catégories confondues, un pour la course du CHAMPIONNAT DE FRANCE, toutes catégories confondues chez les hommes et un dernier pour la course du CHAMPIONNAT DE FRANCE, toutes catégories confondues chez les femmes. Et ça donne ceci :
- Course Open :
125ème/1670 en 1h29'53'' Jeff BACQUET (UA Chauny en cours de mutation), 47ème master 1 homme.
- Championnat de France hommes :
95ème/395 en 1h15'25'' Rémi MIGLIORE (UA Villenoy), 6ème master 2 homme.
97ème/395 en 1h15'28'' Thierry PAPPALARDO (MEGA), 8ème master 2 homme.
199ème/395 en 1h21'13'' Nicolas PAINEAU (MEGA), 33ème master 2 homme.
227ème/395 en 1h23'22'' Franck BORDERON (MEGA), 48ème master 2 homme.
245ème/395 en 1h24'49'' Patrick MORLET (UA Chauny), 57ème master 2 homme.
- Championnat de France femmes :
13ème/314 en 1h23'22'' Christine PAPPALARDO (MEGA), 1ère master 2 femme.
25ème/314 en 1h26'27'' Louise-Marie THEVENIN-LEBRAN (SC Abbeville Athlétisme), 1ère junior femme.
69ème/314 en 1h33'12'' Laura VALLOIS (UA Chauny), 4ème espoir femme.
101ème/314 en 1h36'26'' Virginie DURAND (Courir à Abbeville), 37ème master 1 femme.
119ème/314 en 1h38'06'' Anne-Laure BONARD (Amiens UC), 48ème master 1 femme.
153ème/314 en 1h40'16'' Myriam JACOBS (PAAC), 62ème master 1 femme.
205ème/314 en 1h43'20'' Mathilde LANDOUZY (AC Villers-Cotterêts), 10ème espoir femme.
233ème/314 en 1h45'31'' Mélanie MESSIO (Amiens UC), 12ème espoir femme.
247ème/314 en 1h46'33'' Cyndie FRAMBOURG (UA Chauny), 105ème master 1 femme.


Nous sommes gelés tellement avec ce mélange de froid, de vent et de pluie. C'est l'heure de la cérémonie protocolaire des podiums. Nous quittons Marcq-en-Barœul pour retourner à l'Hôtel Kyriad qui a autorisé de revenir afin de prendre la douche. Une bonne douche bien chaude qui fait vraiment un bien fou ! Puis nous quittons tous les quatre le Nord en direction de Chauny et de ses environs. Mais nous nous arrêtons dans le très beau centre-ville d'Arras pour y boire une bonne petite bière pour moi et Patrick et un chocolat chaud pour Laura et Valérie.