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42ème Corrida de la Saint-Sylvestre de Frévent (62)

Lundi 31 décembre 2018


Nous y voilà à la dernière journée de l'année 2018. Pourquoi ne pas terminer en beauté avec une ultime course ? Surtout qu'il va s'agir de la 600ème tout rond de ma petite carrière de coureur à pied en 13 ans de temps, ce qui fait une moyenne légèrement supérieure à 46 courses par an, malgré les blessures qui m'ont accompagnées depuis mes débuts. 28 courses en non licencié, 191 sous les couleurs de l'Olympique de Marseille Athlétisme (13), 269 sous celles de Marne-et-Gondoire Athlétisme (77), 2 sous le maillot de l'Equipe de France Masters, 45 avec celui de l'UA Chauny (02) et ce jour sera ma 65ème sous le maillot rouge du Pontault AAC (77). Le plaisir étant toujours le même, j'espère bien continuer encore des années et des années !


Revenons à cette dernière course de l'année à Frévent qui en est à sa 42ème édition. Elle est organisée par l'Association du F.O.C. (Frévent Olympic Club). La course des As va se courir sur un circuit à boucler à quatre reprises. Digne d'une réelle corrida. La remise des dossards débute à 13 heures à la Salle Professionnelle située Place du Marché de Frévent. Il y a pas mal de courses prévues en ce début d'après-midi :
- 13h30 : 600m pour les mini-poussins.
- 13h45 : 1200m pour les poussins.
- 14h00 : 2500m pour les benjamins et les minimes.
- 14h15 : 5km course populaire.
- 15h00 : 10km course des As.
Aucun objectif chronométrique à part faire de mon mieux avant de profiter du réveillon de la nouvelle année !





Une petite bruine tombe pendant tout notre court trajet nous conduisant dans le Pas-de-Calais, à Frévent. Une demi-heure de route est nécessaire comme avant hier pour ma course précédente à Friville-Escarbotin. Je trouve facilement le lieu où départ, arrivée et secrétariat sont placés. Pareil pour me stationner, c'est très facile et proche. Nous allons à la Salle des Cours Professionnels où j'y remplis mon bulletin d'inscription. Après avoir réglé le montant de la cotisation, on m'attribue le dossard numéro 300. Pile poil la moitié de mon nombre total de courses ! Nous retournons à la voiture et je prends le temps de préparer ma tenue. Il ne pleut plus mais le taux d'humidité est important. Ça se ressent vraiment. Par contre pas de vent. C'est très bien.


Je pars faire mon échauffement pendant que la course du 5 km est partie. La mienne sera composée d'une petite boucle de 900 mètres, suivie de quatre identiques de 2300 mètres. Je cours sur cette grande boucle en guise d'échauffement, histoire de reconnaître le circuit. Il est relativement plat. Pas de côtes, seulement des faux-plats très légers et une immense ligne droite. Lorsque je reviens vers la zone de départ, je fais la connaissance des parents de Christophe, un copain de Saint-Quentin avec qui j'ai couru la semaine dernière à Berck-sur-Mer. On a eu le temps de discuter, très sympas.




C'est le moment de nous placer derrière la ligne de départ placée à l'angle des rues Hobart et Robert Lemoine. Nous sommes un peu moins de 150 coureurs sur cette dernière course de l'année 2018. Je n'ai pas oublié de mettre mon bonnet du Père Noël. Quelques secondes plus tard, le coup de pistolet retentit, le départ est donné. Nous partons tout droit en direction de la Rue de Charité. Une rue étroite avec un revêtement moyen. C'est parti hyper vite devant. J'ai tendance à me laisser embarquer par ce rythme trop élevé, mais je m'en rends rapidement compte, alors je corrige le tir.



Au bout de cette ligne droite, nous tournons à droite Rue Aristide Briand. Lors des tours suivants nous tournerons à gauche pour prendre cette même rue mais dans la direction opposée. Nous ne restons pas longtemps dans cette rue, car nous retrouvons la fin de la plus longue des lignes droites, Rue d'Hesdin. C'est une ligne droite mais elle a tendance à être un peu serpentant. Je préfère, ça évite que ça paraisse interminable. Enfin là ça va car on ne fait que la fin de la Rue d'Hesdin, mais pour les tours d'après ça sera très bien.


Les cent derniers mètres sont en légers faux-plats montants, avant de tourner à droite Rue Robert Lemoine pour la partie la plus montante du circuit. Je passe à côté de la ligne d'arrivée et quelques dizaines de mètres plus loin à côté de celle de départ, avant qu'on tourne à droite en direction de la Rue de Charité. La première grande boucle a débuté au moment où on passait à côté de la ligne d'arrivée. La première féminine est juste à mes côtés légèrement décalée en arrière. J'entends ses supporters l'encourager ''allez Elise''.



Elle avance bien, on avance bien. Mais elle finit par lâcher un peu. J'arrive au bout et, cette fois-ci, je tourne à gauche sur la Rue Aristide Briand. Nous n'y restons qu'une centaine de mètres car on tourne ensuite à droite Rue Roger Salengro. Une petite rue qui mène à quelques petits immeubles. Lorsque nous arrivons au bout, il faut emprunter un chemin piéton sur la gauche avec beaucoup de gravier au sol. Il nous fait déboucher sur l'Avenue Philippe Lebon qu'on prend sur la droite. Nous ne courons pas sur la chaussée, mais sur le trottoir qui par moment est également recouvert de gravillons. Il s'agit d'un très faible faux-plat descendant. C'est assez long, mais lorsqu'on arrive au niveau d'une tour d'habitation, on la contourne en tournant à droite en coupant par l'herbe du trottoir. Le virage est pratiquement à 180 degrés mais est très large, donc pas de difficulté particulière. Ce virage nous fait déboucher sur le début de la Rue d'Hesdin, qui fait un kilomètre de long. Je perds encore quelques places, mais je commence à enfin trouver mon vrai rythme. C'est vrai que les quelques légères courbes de cette longue rue, permettent que ça passe plus vite.




Je suis sur la fin de la Rue d'Hesdin que j'avais prise lors de la petite boucle du parcours. Je préfère ne plus me caler sur les autres coureurs car ils vont trop vite pour moi. Comme on dit, je laisse passer l'orage car je sais que je vais bientôt pouvoir accélérer. Depuis quelques temps, j'ai du mal sur mes débuts de courses avec de mauvaises sensations, mais au bout d'un moment, ça revient bien, et je peux accélérer. Je suis à l'arrière d'un petit groupe quand on tourne à droite dans la montée de la Rue Robert Lemoine. Passage à côté de la ligne d'arrivée et c'est parti pour la seconde grande boucle. Virage à droite vers la Rue de Charité. Les coureurs qui m'ont doublé plus tôt ne creusent plus d'écart sur moi. Je me sens mieux, j'ai haussé mon tempo.



Nous arrivons Rue Aristide Briand en tournant à gauche, puis Rue Roger Salengro à droite. La plupart des coureurs prennent ce dernier virage en coupant sur l'étroit trottoir mais vu son état, je préfère prendre plus large en restant sur la chaussée. Je double les deux premières retardatrices. Un peu plus tôt, j'avais doublé les deux handisports, à qui j'avais pris un tour. Il faut faire attention avec le gros tas de gravier en attrapant le chemin piéton sur ma gauche. Me voilà maintenant dans le long faux-plat descendant du trottoir de l'Avenue Philippe Lebon. J'ai en point de mire deux coureurs en bleu et un en jaune. Ils ont beaucoup d'avance, mais je me donne pour objectif de me rapprocher progressivement. Au niveau de la tour d'habitation, je prends le large virage à pratiquement 180 degrés sur la droite pour arriver au début de la Rue d'Hesdin. Je suis en tête d'un petit groupe. Je discute avec un coureur qui a pour habitude de courir torse nu avec une énorme croix, déguisé en Jésus. Là, en vraie tenue de coureur, il assure vraiment.




Elle est quand même longue cette Rue d'Hesdin mais ce qui me réconforte c'est que mes trois points de mire sont moins loin de moi que tout à l'heure alors qu'ils avaient creusé un bel écart après m'avoir doublé en début de course. Au bout, nous tournons à droite pour la montée de la Rue Robert Lemoine. Voilà le deuxième grand tour qui s'achève. En haut, c'est reparti à droite pour la Rue de Charité. Les écarts rétrécissent. Mais je ne veux pas revenir trop rapidement et me griller. Alors je poursuis sur mon tempo qui est plus élevé que le leur.


Après les deux changements de direction, gauche et droite, me voilà Rue Roger Salengro. Dans le virage suivant à gauche sur le chemin piéton avec le tas de gravier, j'en ressors plus rapidement et une fois sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, je reviens sur le premier de mes trois points de mire. J'accélère légèrement pour le lâcher aussitôt. Maintenant, je reviens sur celui vêtu de jaune que je double presque dans la foulée du premier. Ma relance sur le Rue d'Hesdin est assez efficace. En plus de doubler des coureurs qui étaient devant moi, j'en double d'autres à qui je prends un tour.



Au bout de la Rue d'Hesdin, je tourne à droite dans la montée de la Rue Robert Lemoine. Me voilà dans mon dernier tour. J'ai fait la jonction avec deux coureurs. Mais comme à chaque tour et à cet endroit précis du circuit, je lève légèrement le pied pendant une vingtaine de mètres afin de récupérer un peu avant de repartir de plus bel. D'ailleurs, je double aussitôt un des deux, et avant d'arriver à la Rue Aristide Briand, je double le second qui faisait partie des trois points de mire que je m'étais fixé.


Ça avance vraiment bien depuis la fin de la première grande boucle. Je suis devenu comme un diesel avec des mauvaises sensations au début avant que ça aille beaucoup mieux par la suite. Sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, j'essaye de me rapprocher d'autres coureurs, mais l'écart est assez énorme quand même. J'entends que les coureurs derrière moi s'éloignent de plus en plus grâce à leurs pas sur les gravillons. Au bout, je retrouve pour la dernière fois la longue ligne droite d'un kilomètre de la Rue d'Hesdin. Je double encore plein de retardataires mais je me fais doubler par deux coureurs en sprint à plus de 500 mètres de l'arrivée. Je ne sais pas d'où ils viennent. Dans la montée de la Rue Robert Lemoine, je suis revenu sur le second qui m'a rapidement doublé et je le pousse un peu pour qu'il franchisse la ligne d'arrivée avant moi. Je termine 28ème/114 en 41'30''.




41'40'' est le temps officiel mais à ma TomTom, j'ai 10 secondes de moins. Je pense qu'ils ont un peu merdouillé avec le chronométrage mais qu'importe. Surtout que le coureur devant moi finit juste devant alors que sur le classement il est dix secondes devant ! Je pense qu'un dossard a été intercalé et que mon vrai classement aurait du être 28ème en 41'30''. Le plaisir d'avoir couru est bien là et je suis bien satisfait.



On nous offre un set de deux serviettes de toilette et de deux gants de toilettes. Puis passage au ravitaillement final, le seul de la course où je prends un bon chocolat chaud. Ça me suffira largement. Je retourne à la voiture pour changer mes manchons et me glisser dans un léger coupe-vent avant d'aller faire aussitôt mon footing de récupération. Je cours uniquement sur la première boucle de ma course avant de retourner une fois de plus à la voiture pour me changer complètement.






Nous allons ensuite au chaud dans la Salle de Cours Professionnels pour consulter l'affichage des résultats. De nombreuses coupes ornent la table des récompenses. Un magnifique arbre de Noël nous surveille au fond de la pièce. Merci à mon fils pour cette année de photographe sur mes courses. Voilà mon année 2018 qui se termine. La 600ème course de ma carrière s'est très bien passée. Vivement 2019 et ma première course... dès ce dimanche avec le semi-marathon de Cernay dans les Yvelines en compagnie de quatre autres coureurs de mon club de Pontault AAC. Bon réveillon et bonne année 2019 à tous !

11ème Vérotière Nocturne de Berck (62)

Samedi 22 décembre 2018


Moins de 24 heures après mon cross de Valenciennes, me revoilà parti pour arborer mon 598ème dossard de ma petite carrière de coureur à pied. En effet, comme l'an dernier, je vais participer à la Vérotière nocturne de Berck-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. Et comme l'an dernier je devais la faire avec mon frère Olivier. Et comme l'an dernier il déclare forfait suite à une maladie. Décidément il ne va jamais la faire ! Quoi qu'il en soit, moi j'y vais bien même si ça aurait été plus sympa entre frères. Une bien belle course de 10,7 kilomètres avec beaucoup de chemins de terre ou de sable, des dunes et une grandes parties sur la plage. Le bitume est largement relégué en second plan.








Première étape en me stationnant à côté de la Mairie, Place Claude Wilquin, là où le départ sera donné à 17h30 et aussi là où est situé le secrétariat de la course. Je ne m'étais pas inscrit à l'avance alors je le fais. De toute façon le prix reste le même et pas besoin d'acheter un timbre postal ! En échange de mon dossier d'inscription, je me vois remettre mon dossard numéro 201. Je leur demande s'il est possible que je récupère celui de mon frère et ils ont la gentillesse de me le remettre. Puis passage au retrait du cadeau-souvenir. Cette année, il s'agit d'un bonnet du Père Noël. Comme l'an passé, je vais le mettre pendant la course.




Je reprends la voiture pour prendre la direction du Parking du 18 Juin, situé à deux pas de l'arrivée qui est bien loin du départ. Au moins, je ne vais pas attraper froid lors de l'après-course. J'aurai mon change à proximité. J'avais fait la même chose en 2017. Je me prépare tranquillement. Il me reste une demi-heure avant que je prenne la direction de la zone de départ. Je vais profiter de ce trajet pour faire mon échauffement. Une fois prêt, je quitte la voiture et en sortant du parking, j'ai la bonne surprise de tomber sur Christophe que je connais depuis mon passage au club de l'UA Chauny. Sa chérie Géraldine est bien présente mais ne peut courir aujourd'hui malheureusement. Ils avaient déjà participé à cette course l'an dernier. J'attends qu'il soit prêt et on part tous les deux en direction de la Mairie en faisant notre échauffement pendant près de trois kilomètres.




Même si le départ est avancé de trente minutes par rapport à l'édition précédente, la nuit commence à tomber assez rapidement. Il ne pleut pas et il fait même doux avec quand même un peu de vent. Il y a beaucoup de monde sur la zone de départ. Beaucoup de coureurs mais également beaucoup d'accompagnateurs et aussi de curieux. La Mairie et la place sont joliment décorées avec des centaines et des centaines d'ampoules qui les illuminent. Plusieurs joëlettes seront au départ. Christophe va dire bonjour aux Mères Noël présentent. Puis c'est le départ des joëlettes alors qu'il fait nuit noire, sous les applaudissements des autres coureurs.




Un petit briefing nous est ensuite réservé avant que le speaker entame un clapping de concert avec nous les coureurs. Monsieur le maire a la corne de brume en main et quand il l'active, le départ est donné. Nous quittons la Place Claude Wilquin en direction de la Rue de la Gare. C'est parti bien vite, la chaussée est assez moyenne ici. Puis virage à gauche Rue Henri Alquier qui longe l'Avenue du Docteur Quettier. Nous finissons par atterrir sur cette grande artère mais pour très peu de temps car une fois le cimetière laissé sur notre droite, nous tournons également sur la droite pour emprunter le Chemin de la Rampée qui est une étroite rue goudronnée. Mais il n'y a plus d'habitations par ici. Ça avance bien à la lumière de nos frontales, même si la mienne est une ventrale. Peu après le kilomètre 1, nous quittons le bitume en tournant à gauche sur le Chemin de la Tringue. De la boue, du sable et d'énormes flaques d'eau. Je double deux des joëlettes parties bien plus tôt que nous. Ensuite, le chemin tourne à droite avec les flaques qui ont laissé place à de véritables mares. 


Virage à gauche Chemin de la Flaque Lamart et presque aussitôt à droite Chemin de la Grosse Pointe. Je suis un peu seul. Une dizaine de mètres devant moi se trouve un vététiste qui va à peu près à ma vitesse. Je reste très longtemps sur ce chemin de terre. Mes chaussettes sont à tordre. Un peu après le km 3, ce chemin est coupé en deux par des barrières de sécurité car dans un bon kilomètre, je vais me retrouver de l'autre côté et dans l'autre sens. En effet, je débute une petite boucle dans les dunes qui serpente au gré de la végétation avec trois passages de pont de bois à franchir, des petites montées, des descentes et surtout énormément de sable mou où je m'enfonce terriblement. Pas bon pour les coureurs lourds. Le vététiste me gêne, je dois lui dire à plusieurs reprises de se bouger un peu ! Je termine avec difficulté cette boucle d'un kilomètre car l'ultime montée est encore plus ensablée. Me voilà de l'autre côté des barrières de sécurité où je croise de très nombreux coureurs qui sont donc bien loin derrière moi.


Virage à droite dans un chemin avec un sol un peu plus clément même si nous sommes plutôt dans un faux-plat montant. Un coureur est calé juste derrière moi. J'ai franchement accéléré mon tempo. Lorsqu'on retrouve les premières maisons, on retrouve également le bitume de la Rue de la Station des Dunes. Un peu de répit même si ça va vite. Après le km 5, nous tournons à droite dans une sorte de goulet ensablé avec beaucoup de monde pour nous encourager ici. Nous débouchons sur un parking que je traverse, puis virage à gauche Rue du Docteur Calot à nouveau sur bitume où la luminosité publique est faible. Présence du ravitaillement et machinalement j'attrape un gobelet de coca même si j'en n'ai pas vraiment besoin. Je lève ensuite un peu le pied avant de reprendre de la vitesse. 500 mètres plus loin, nous quittons la route pour un chemin à droite avec uniquement du sable mou qui s'élève progressivement. Les trois coureurs juste derrière moi ne vont pas plus vite. La fin de la montée est bien plus difficile car on arrive au sommet de la dune. Une fois en haut, on descend d'une façon bizarre tellement on s'enfonce. Ça va mieux quand je me retrouve sur la plage. Une longue file de frontale me devance. Les trois coureurs qui étaient derrière moi sont passés devant et me lâchent. Je m'enfonce sur ce sable. Pas facile avec mes 84 kilos ! Plus de deux kilomètres de plage à effectuer.


Quand la seconde féminine et un autre coureur me doublent, je commence à enfin apprivoiser un peu mieux ce sable. Mais ils vont un peu trop vite pour moi. D'autres coureurs sont revenus sur moi, notamment un qui s'est calé juste dans ma foulée. J'arrive à hausser mon train. Les centaines et centaines de mètres défilent bien. Quelques spectateurs sont descendus sur la plage loin de l'Esplanade et tirent des feux d'artifice lors de notre passage. C'est vraiment cool ! J'entends sur ma droite, le roulement de la mer mais je ne peux la voir tellement il fait noir. Au loin, j'aperçois une lumière un peu plus vive. C'est cet endroit qu'on doit viser pour quitter la plage. Je constate que je ne perds plus de temps sur la féminine, j'ai même l'impression d'avoir regagné quelques mètres sur elle. La fin de la plage est terrible avec un sable hyper mou et des sillons de tracteurs bien difficiles à franchir. Je monte les quelques marches qui me conduisent sur la Promenade du Professeur Debeyre qu'on prend en tournant à droite. Ça fait du bien de retrouver du dur ! Je suis à une dizaine de mètres de cette féminine qui accélère. J'en fais de même et le coureur calé derrière moi également. Au km 8,5, nous prenons un virage serré sur la gauche afin d'accéder à l'Avenue du Phare. D'immense oyats se trouvent sur notre droite. En plein devant, la lumière du très beau phare tournoie. Cette avenue est un faux-plat montant qui serpente. Une fois le phare laissé sur ma droite, la rue tourne sur la gauche. Une belle ligne droite jusqu'à l'Avenue Saint-Exupéry que je prends en tournant encore à gauche. On va donc à nouveau en direction de la mer et de la plage. La seconde féminine double un coureur juste en tournant à droite lors de son arrivée sur l'Esplanade. On va très vite mais j'arrive quand même à encore accélérer pour doubler à mon tour ce même coureur. Je finis par revenir sur la fille que j'encourage à s'accrocher. Nous quittons l'Esplanade en tournant à droite Rue Suzanne d'abord relativement plate puis en faux-plat descendant. Quand la Rue Suzanne devient la Rue Singer, je me retourne pour me rendre compte que j'ai fait un petit trou derrière moi et surtout je reviens sur un autre coureur. Quand j'arrive à sa hauteur, il me dit qu'il me connaît par le biais de mon blog. On échange quelques mots rapides car je continue mon effort.


J'arrive sur l'Avenue du Général de Gaulle et une centaine de mètres plus loin, je tourne sur ma gauche afin de pénétrer à l'intérieur du Kursaal qui est la salle de spectacles de Berck. Je pénètre carrément dans cette salle en empruntant un tapis rouge. Une fois à l'intérieur, le tapis tourne sur la droite et je franchis les tapis de chronométrage 60ème/317 en 48'41''.




Ce qui fait 1'04'' de moins que l'an passé avec un sol bien plus détrempé, donc je suis largement satisfait. En plus, mon cross d'hier ne m'a pas laissé beaucoup de fatigue. J'ai vite récupéré. Je restitue ma puce de chronométrage. Derrière le Père Noël DJ, un grand écran laisse apparaître les classements en direct des arrivants. C'est bien sympa.



Puis je me dirige vers le ravitaillement où je prends un bon chocolat chaud ainsi que quelques carrés de chocolat au lait. Je retrouve Christophe accompagné de Géraldine. Lui il a opté pour un vin chaud. Effectivement, le ravito est bien cool avec du chocolat chaud, du vin chaud, de la bière, du coca, de l'eau, des oranges, des fruits secs, du quatre-quarts, des carrés de chocolat au lait...






Retour à la voiture pour me changer. Quelques minutes après mon arrivée, et surtout dès que je sors de la Kursaal, je ressens le froid. On est mieux au sec quand même. Lorsque je retourne vers la salle de spectacles pour voir les résultats officiels, Stéphane, un copain qui habite le même village que ma mère, vient me parler. Je ne l'avais pas vu ! Sympa même si c'était court. Petit bonjour à toute sa famille. Je jette un coup d'œil aux résultats avant de quitter Berck-sur-Mer, direction la Somme ! Quelle belle course  c'était encore !

16ème/317 en 43'50'' Christophe TACHON (AS Gauchy).
60ème/317 en 48'41'' Jeff BACQUET (Pontault AAC).
97ème/317 en 52'36'' Stéphane GREMONT (non licencié).