Bilan du mois d'août 2013


Nombre de kilomètres : 220,5

Nombre de jours : 18

Nombre de courses : 9

Nombre de podiums : 0

10 km Pedestre de Chauny (02)

Dimanche 25 août 2013


Nous devions être quatre coureurs du club de Marne-et-Gondoire Athlétisme à aller nous frotter aux coureurs picards sur les bords du Canal de Saint-Quentin à Chauny, mais Nico a préféré rester sur Lagny pour préparer les prochaines courses et Franck souffre certainement d'une cruralgie. Finalement il ne reste que moi et Germain pour représenter les couleurs de notre club sur cette course du 10 km de Chauny qui a pour habitude d'être sacrément relevée et dont cette année Antoine Dubreucq, quadruple tenant du titre ici même fait figure d'épouvantail.


Nous arrivons sur Chauny ce matin vers 8 heures 15. Direction la Halte Fluviale, Rue du Port, où nous sommes stationnés très près. Nous allons nous acquitter du droit d'inscription car nous n'étions pas inscrits à l'avance. Germain portera le dossard 303 et moi le 297. On récupère un tee-shirt technique bleu de la course en guise de cadeau, puis direction la voiture pour nous changer. Il pleut très fort et il fait très froid. Il y a 12 degrés et le vent est assez fort. La pluie n'a pas cessé de la nuit. Germain revient ici 8 ans après sa très jolie 9ème place en 33'31''. Il avait terminé juste derrière Franck qui avait terminé en 33'11''.


On part s'échauffer sur les bords du Canal de Saint-Quentin. L'aller se passe bien mais quand on fait demi-tour, on se rend vite compte qu'on va souffrir lors de la course car le vent est vraiment très pénalisant. Ça souffle bien fort et il n'y a rien pour nous protéger. Il va falloir être malin et arriver à se planquer derrière d'autres coureurs. Le temps de l'échauffement et je suis trempé jusqu'aux os. On a vraiment froid. On retrouve Sophie qui fera partie des favorites de l'épreuve féminine. On discute ensemble sur la ligne de départ. Nous ne nous étions pas revus depuis Torcy.





Après les recommandations faites par l'organisateur, le départ de la course est donné sur la route à proximité de la Halte Fluviale. On part tout droit sur quelques centaines de mètres. La rue est large donc ça laisse le temps à tout le monde de trouver sa place parmi le peloton sans qu'il y ait des chutes. La pluie est toujours aussi présente. On tourne sur la droite dans la zone d'immeubles puis une nouvelle fois sur la droite pour aborder la très longue ligne droite sur une route très large dans la zone industrielle. Je ne peux pas suivre Sophie plus loin que le km 2, le tendon me rappelant qu'il est là. Pas grave, je conserve un rythme sympa.



Après 2,5 km de cette longue ligne droite, on tourne sur la droite. On ressent un peu le vent. Je me place derrière un coureur plus grand que moi. Le but était de m'abriter du vent pendant la ligne droite du Canal, mais lorsqu'on passe au-dessus du Canal, il faut prendre une petite bosse et le changement de position de la cheville fait que je perds du temps avec la douleur. Une fois en haut, je n'arrive pas à boucher le trou d'une dizaine de mètres que j'ai avec le coureur derrière lequel j'étais. C'est parti pour la ligne droite de 1,5 km le long du Canal de Saint-Quentin. C'est assez venteux mais je m'en sors pas trop mal seul. Mais la partie la plus difficile c'est dans les 300 derniers mètres car on tourne très légèrement sur la gauche et là le vent est très violent. Je suis surpris et ça me casse net le rythme.


Mais je me reprends rapidement. On passe sur la droite sur un petit pont levis et on entre à nouveau dans les rues de Chauny. Après le km 5, on franchit un autre pont pour se retrouver sur l'autre rive et je prends la direction de la ligne de départ. Mais au lieu d'y passer, on tourne sur la droite pour couper la première grande boucle. Je me retrouve sur la première grande ligne droite du parcours mais qui est tronquée de 400 mètres par rapport au premier tour. Je suis seul sur cette large route dans la zone industrielle. Mais ça se passe assez bien. Le passage au bout sur le pont qui enjambe le canal est encore un peu difficile pour moi mais je relance bien en haut.



La première partie du Canal de Saint-Quentin se déroule bien mais je pioche un peu sur sa fin. Le fait de me retrouver dans les rues de Chauny me redonne un peu de force. Juste avant de passer sur le dernier pont pour passer sur l'autre rive, je profite d'un virage pour regarder derrière moi et je vois deux coureurs fondre très rapidement sur moi. Ça m'oblige à réellement hausser mon rythme. Je pousse quelques centaines de mètres et je vois que sur la fin ils lâchent leur poursuite. Je termine sur un petit chemin le long du Canal de Saint-Quentin 95ème/256 en 42'17''.


A mon gps j'ai 10,100 km. Sophie vient me demander comment ça s'est passé pour moi. Elle a terminé troisième féminine en prenant la 61ème position en 39'48''. Je retrouve Germain qui lui, a terminé 27ème en 36'25''. Son objectif avoué d'avant course était de faire ce parcours aux alentours des 36 minutes. Mais avec ce temps très pluvieux et glacial c'est un très bon temps. Germain est parti dans un bon petit groupe mais a lâché prise un peu après le km 3. Il s'est lui aussi retrouvé seul sur le Canal avec vent plein nez. A la fin il s'est fait reprendre par deux coureurs et a pu terminer avec eux. Quelques minutes après la course, il ne fait encore que 13 degrés avec une pluie toujours bien présente et un vent toujours aussi fort.



Je prends un peu de chocolat lors du ravitaillement final. Je n'avais rien pris du tout sur les ravitaillements placés sur le parcours. Je progresse petit à petit après mes 45' de Torcy, mes 43' du Touquet et mes 42' ici. Lorsque je pourrais vraiment m'entraîner ça devrait aller mieux. On va courir 4 km de récupération sur les bords du Canal où on y croise les coureurs du 5 km qu'on ne se prive pas d'encourager. Puis on essaye de trouver le moindre vêtement chaud et sec dans nos sacs, tellement nous sommes trempés et direction la Halte Fluviale pour les remises des récompenses et le tirage au sort de nombreux lots.


Podium scratch homme avec la première place de Antoine Dubreucq (avec la coupe) dans un temps canon de 30'40'' lui qui reste sur une victoire éclatante sur le 20 km du Touquet de la semaine passée.


Podium scratch femme avec la troisième place de Sophie Hinsinger en 39'48'' (à gauche).


Le tirage au sort des nombreux lots ne nous a pas souri à tous les trois. On quitte ensuite la Picardie... toujours sous la pluie !

10 km du Touquet (62)

Samedi 17 août 2013


Suite du week-end dans le Pas-de-Calais. Après la course à Saint-Josse-sur-Mer jeudi, aujourd'hui place au 10 km du Touquet. Hier je suis allé m'inscrire au centre sportif du Touquet. Il y aura deux courses. Une de 10 km (la plus importante en nombre de coureurs) et une de 20 km. Les deux départs auront lieu au même moment, sachant que la course du 20 km se fera sur la même boucle que le 10 km mais à faire deux fois. J'ai récupéré mon dossard, le 711, ma puce chronométrique ainsi que mon tee-shirt de la course offert par l'organisation.



Cette année le 10 km du Touquet a décroché le label F.F.A. national pour la première fois et surtout est le support du championnat départemental du Pas-de-Calais sur la distance du 10 km. Du beau monde est attendu. Aussi bien les locaux que les coureurs passant leurs vacances dans le coin. La météo ne s'annonçait pas très estivale avant la course. Il ne faisait pas grande chaleur ce matin, le soleil étant timide et les nuages ainsi que le vent se faisaient la part belle. Mais peu avant le départ, la chaleur se fait très insistante, surtout en plein soleil.


Je pars faire mon échauffement. Les tendons sont raides mais à 10 km/h ça va de mieux en mieux. Je profite de mon échauffement pour flâner dans les rues pavillonnaires ombragées. Chaque pavillon est un délice pour les yeux. Hier je suis passé devant plusieurs agences immobilières et par curiosité j'ai jeté un coup d'œil. Et dire qu'on se plaint des tarifs exorbitants de l'immobilier en région parisienne ! Ici c'est... fou ! Mais c'est un véritable havre de paix.


La course va se découper en trois parties. On va commencer par le centre ville, puis le front de mer et pour finir la forêt, le tout complètement sur bitume. Je regagne plusieurs fois la voiture pendant l'échauffement afin de me désaltérer car la combinaison de la chaleur et du petit vent a pour effet de vite d'assécher la gorge. Puis je prends la direction de la ligne de départ en poursuivant mon échauffement. Quand je décide de me placer dans le sas de départ, il y a déjà au moins 400 coureurs entassés devant moi. Impossible de se faufiler alors je patiente bien sagement. Le speaker annonce plus de 1300 coureurs sur l'ensemble des deux courses et à savoir que le plus gros contingent est largement celui du 10 km.




A 16 heures le coup de pistolet du starter retentit. Mais je ne commence à marcher qu'au bout de quelques grosses secondes. Je commence à trottiner en franchissant la ligne de départ puis je glisse à la corde sur le côté droit de la chaussée pour doubler beaucoup de personnes bien plus lentes qui étaient placées aux avants postes dans le sas de départ. Sur ma gauche je passe le Casino du Palais puis quelques centaines de mètres plus loin, sur ma droite, je laisse l'Hôtel de luxe Westminster 4 étoiles. Il n'est pas mal !!!


On bifurque légèrement sur la gauche pour prendre l'artère principale du Touquet, la rue Saint-Jean qui est très étroite mais surtout il s'agit de la rue commerçante qui débouche sur la mer. On va donc tout droit en faux plat montant. Les trottoirs sont noirs de monde. On a l'impression que la ville du Touquet et sa population aussi bien permanente que de passage, ont décidé de tout laisser de côté pour venir nous encourager. C'est un peu le Tour de France dans les cols alpestres ! On passe devant le Casino Partouche puis on arrive sur le front de mer.




On prend un virage serré sur la gauche pour remonter l'esplanade. Dans ce virage, un coureur fait l'extérieur et m'accroche le bras assez violemment et je suis à la limite de la chute. On continue tout droit puis plusieurs centaines de mètres plus loin, on tourne deux fois sur la droite pour revenir sur nos pas sur la chaussée parallèle. On longe la plage. Sur ma gauche il y a la mer et sur ma droite le flot de coureurs se trouvant sur l'autre chaussée à sens inverse qui sont derrière moi.


Une fois l'Aqualud passé, on tourne sur la gauche puis sur la droite. On passe à travers les dunes sur un chemin aménagé en dur. Ce chemin nous amène sur la Baie de la Canche. Un merveilleux paysage. On longe cette Baie en tournant sur la droite puis on passe le port de plaisance. A sa sortie, le premier ravitaillement est placé. Je prends un peu d'eau. Je passe un peu plus loin au panneau du km 5. On entre dans la partie pavillonnaire dans la forêt communale du Touquet. Ca commence à moins bien aller pour le tendon gauche. Je baisse volontairement un peu mon rythme. Sur ma gauche je laisse les écuries de la commune. Après le km 7, on tourne sur la gauche et c'est le second ravitaillement. Je prends encore de l'eau. Les rues ombragées sont très agréables.



Un petit faux plat se dresse au km 8 mais ça devient bon. Je gère tranquillement cette seconde moitié de course. Je suis plus spectateur que compétiteur ! J'arrive à proximité de mon véhicule qui est stationné sur le parking qui se situe à l'arrière du complexe sportif. On longe ce complexe et on entre dans son enceinte. Je me trouve sur un étroit chemin bitumé bordé de très nombreux spectateurs. On débouche sur la piste d'athlétisme et c'est parti pour un tour complet. Je perds rapidement une place mais je m'accroche. Dans le dernier virage, je double plusieurs coureurs mais je me fais enfermer par un autre coureur qui me coupe la file. Je n'ai pas assez de temps pour le contourner et le doubler. Je termine 160ème/1050 en 43'10".



Je prends quelques verres d'eau ainsi qu'un quartier d'orange puis je regagne ma voiture pour me changer. Je n'ai pas le courage de faire ma récupération aujourd'hui. Je la ferai demain avant d'aller au travail. Voilà mon week-end dans le Pas-de-Calais qui s'achève.

5ème édition Course Nature La Judocienne (62)

Jeudi 15 août 2013


Je m'octroie un petit week-end du 15 août dans le Pas-de-Calais. Après une nuit de camping en Baie de Somme et son magnifique paysage, je me rends à Saint-Josse, qui se situe à proximité de Berck et du Touquet-Paris-Plage. Vu l'état de mes tendons, mon idée était de faire la course du 5 km, surtout que c'est une course loin d'être facile. Ce n'est pas une course sur route mais une course nature avec des passages très proches du trail.



J'arrive sur place vers 8 heures 45. Je me stationne sur la Grand Place puis direction la salle des fêtes qui se trouve juste à côté. Je remplie le bulletin d'inscription de la course et je coche finalement la case du 10 km. J'espère ne pas me retrouver au fin fond du classement et que les bobos me laisseront tranquille. Je paie mon inscription et on me donne en échange le dossard numéro 123. Puis je vais retirer le cadeau souvenir de la course. On a le choix entre deux casquettes de la course de couleurs différentes ou une lampe frontale. J'opte pour la lampe.



Je me prépare à la voiture et c'est parti pour une mise en température progressive des tendons. Je cours sur le début du parcours qui présente déjà des côtes. Les chemins de terre sont très piègeux avec les nombreux cailloux et les ornières. Je retourne ensuite vers la Grand Place et ma voiture après avoir couru un peu moins de 4 kilomètres. Je termine de me préparer puis je rejoins la ligne de départ sur la petite route face à la salle des fêtes.



L'homme au pistolet sur cette course est Jean Wadoux, médaillé d'argent du 5000 mètres lors des Championnats d'Europe d'Helsinki en 1971, 6 fois champion de France du 1500 mètres, 2 fois champion de France du 5000 mètres, 2 fois champion de France de cross, recordman de France du 1000 mètres en 2'18'6 en 1964, recordman d'Europe du 1500 mètres en 3'34'' en 1970 et recordman du monde du 4 x 1500 mètres en 14'49'' en 1965. Respect !!! Il libère les quelques 300 coureurs. Les courses du 5 et du 10 km partent en même temps. Les dossards avec numéros rouges sont ceux du 5 et noirs ceux du 10.



On quitte aussitôt la petite route en tournant sur la droite. On passe devant la Grand Place puis on contourne l'église par la gauche. Ensuite on tourne sur la gauche pour prendre une descente sur une centaine de mètres et on remonte aussitôt. On est tout de suite dans le bain ! Il y a de très jolies demeures par ici ! On quitte le bitume et je suis sur un chemin de terre. C'est du faux plat montant. On passe ensuite sur un chemin herbeux qui passe entre les habitations puis on entre dans un champ. Ça va les blés ont été coupés ! On le traverse pour pénétrer dans les sous-bois. C'est assez ''casse gueule'' alors je me concentre sur le sol.


Ça descend un peu et la remontée m'est difficile. En haut d'une bosse, on prend sur la droite pendant que les coureurs du 5 km tourne sur la gauche. Je m'accroche à un coureur du Touquet Opale Athlétisme (TOA). On est un petit groupe de 4 coureurs qui se suivent à la file indienne. C'est du faux plat descendant sur ces chemins complètement défoncés. Au km 3,5, ça monte. On tourne à gauche. Le sol est vraiment difficile avec les hautes herbes, les trous, les pierres qui sont parfaitement signalées avec de la peinture jaune fluo, les feuilles qui cachent les pièges... Il y a ensuite de belles grimpettes qui me font chuter la vitesse. Que c'est difficile ! Je perds du terrain sur le coureur du TOA mais quand ça ne monte plus, je maintien l'écart. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber.


Après le km 5, un ravitaillement est placé dans un virage, mais je ne prends rien. On tourne à droite. Ça descend et le sol devient tout boueux sur une dizaine de mètres. Puis on commence une très longue montée. D'abord en sous-bois, puis entre les hautes herbes des pâturages. Je double un coureur du 5 km qui se met très sportivement sur le côté pour nous laisser passer. Ça monte toujours avec les mêmes coureurs calés derrière moi depuis pas mal de temps. Je me retrouve face à une barrière qui coupe complètement le chemin. Il faut passer par le côté gauche en slalomant dans un petit portillon. On est quasiment à l'arrêt. Vu que c'est en pleine montée, j'ai toutes les peines du monde à relancer la machine. Ça m'a ''flingué'' les jambes. Je me fais passer par un coureur. On monte toujours et je double d'autres coureurs du 5 km.



Une fois en haut, je retrouve le chemin du début de la course qu'on avait pris en sens inverse. C'est du chemin mais en faux plat descendant. J'en profite pour me refaire une petite santé, puis on quitte ce chemin pour retrouver la route. On descend puis on remonte dans les rues de Saint-Josse. Je contourne l'église. Sur le côté, j'observe un édifice très original, un hôtel-restaurant pour insectes !!! Puis on passe devant la Grand Place. Au lieu de tourner vers la salle des fêtes, on continue tout droit pour un kilomètre de faux plat sur la route. On revient par un long passage herbeux qui passe entre les maisons. Tout au bout, je tourne sur la gauche en retrouvant la route. J'accélère jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis 33ème/183 en 44'48''.


Je passe au ravitaillement final qui est situé sous le préau de la salle des fêtes. J'y prends deux petites bouteilles d'eau, une banane, des quartiers d'orange et des pruneaux. Il y a également des fruits secs. Le temps que je me ''restaure'', les premiers résultats sont déjà affichés. Je suis satisfait de ma place. Je retourne en marchant à la voiture pour mettre un tee-shirt sec et je pars trottiner en guise de récupération. J'en profite pour encourager les derniers coureurs encore en course.


Je me change ensuite complètement pour ne pas attraper froid. Le ciel était tout gris depuis le début de matinée. Le ciel bleu fait enfin son apparition. Je retourne une dernière fois à la salle des fêtes pour assister à la cérémonie des récompenses de la course suivie d'une tombola.