Bilan du mois d'avril 2013


Nombre de kilomètres : 189,9

Nombre de jours : 17

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 2

La Balade des Chênes d'Antan (91)

Dimanche 28 avril 2013


Comme tous les ans à cette période de l'année, je vais à Draveil en Essonne, pour participer à cette très sympathique course de "La Balade des Chênes d'Antan", qui se déroule à Draveil et dans la Forêt de Sénart. Et également comme tous les ans, j'y retrouve Bernard. Cette matinée de course à pied est ponctuée comme à son habitude par un méga buffet offert par le traiteur Pascal Janiaud, qui organise également des réceptions (un peu de pub ça se situe 35 rue de l'Industrie à Draveil tél . : 01 69 40 82 18).

Aujourd'hui je n'y vais pas seul. Mon fils Lucas va participer à la course enfants sur une distance de 1 000 mètres. Sur place je retrouve donc Bernard et sa femme. Nous nous sommes stationnés sur le parking à l'arrière de l'Espace Janiaud. Nous sommes face à l'Ecole Nationale de Police. On accompagne Bernard qui va récupérer son dossard. Nous, nous avons déjà le nôtre. Moi j'ai eu le numéro 294. Je vais en échauffement avec Lucas qui va courir à 9h15.




Une fois prêt, il se rend sur la ligne de départ. Il y a une trentaine d'enfants. La course part. Ils vont tout droit rue de l'Industrie et au bout ils font le tour du parking pour revenir sur leurs pas. Il s'est fait surprendre au moment du coup de pistolet au départ et s'est fait déborder par tout le monde. Puis il est revenu rapidement sur les premiers mais le retour a été difficile. Il termine la course aux alentours de la 10ème place (en attente des résultats). Il gagne une médaille souvenir et un pain au chocolat. Il n'a pas arrêté de pleuvoir pendant la course mais c'est assez fin. (mais mouillant tout de même !!!)


Je pars ensuite m'échauffer avec Bernard sur environ 3 kilomètres. Je vais être très juste physiquement car je n'ai pas couru de la semaine. Un gros mal de dos, des tendons douloureux (mais ça c'est habituel) et une blessure sous la voûte plantaire du pied droit. En fait tout va bien ! héhé !!! Il y a un petit vent et il ne fait pas très chaud. C'est bête car il y a deux jours il faisait encore bien chaud. Vivement l'été !


A 10 heures nous sommes sur la ligne de départ, mais nous attendons qu'une "fenêtre" libre se présente pour pouvoir partir car avant nous la course du semi-marathon est partie et leur parcours repasse par ici. Didier vient me dire bonjour et un autre coureur vient me dire qu'il me connaît à travers mon blog et m'en fait des compliments. Merci. Dès qu'il y a un gros espace entre les coureurs du semi, notre départ est donné. On part rue de l'Industrie et on prend la première rue à gauche pour entrer dans la Forêt de Sénart. Les 700 premiers mètres se font sur route et se passent parfaitement bien pour moi mais dès qu'on entre en forêt, les ornières ne plaisent pas à ma voûte plantaire. Il faut serrer les dents.


Le parcours a été modifié par rapports aux années précédentes. Une fois entrés dans la forêt de Sénart, on se trouve sur un chemin qui serpente entre les arbres puis plus loin, on tourne pour trouver un très large chemin forestier de terre. On croise des marcheurs. Et on rattrape des coureurs du semi-marathon. Le coureur qui m'a parlé du blog me lâche. Il a un petit mot gentil pour moi mais je ne peux pas m'accrocher. Ensuite c'est au tour de Didier de me lâcher et il m'encourage également.

On tourne sur la gauche et on retrouve un chemin forestier mais en bitume et en plus ça descend. Il faut en profiter car une fois en bas, on tourne sur la droite, ça monte et en plus le sol n'est plus bitumé mais sablonneux. Je gère mais je galère. Puis après le Carrefour de Montgeron, on passe au ravitaillement du km 5. Mais je n'y prends rien. Par contre c'est à partir de ce moment là que je me rends compte que ça devient compliqué physiquement du fait de ne pas m'être entraîné de la semaine. Je baisse de rythme mais je m'accroche comme je peux. Et le parcours en forêt de Sénart est vraiment très agréable. Surtout que la pluie a cessé juste avant notre départ et que des passages ensoleillés se présentent.


On quitte la forêt juste après le km 9. Il faut aller tout droit maintenant jusqu'à la ligne d'arrivée qui est située au même endroit que celle de départ à vingt mètres près. Je me cale sur un rythme pour éviter de perdre des places. Je vois sur le côté gauche Lucas et la femme de Bernard qui jouent aux photographes sportifs. J'en termine avec cette course bien sympa 35ème/346 en 41'14''.




A mon Garmin j'ai une distance de 10,05 kilomètres. Bernard en termine lui à la 124ème place en 49'17". On passe au ravitaillement final et moi je me gave de quartiers d'orange. On retourne tranquillement aux voitures pour nous changer. Ensuite direction la salle de réception du traiteur Janiaud pour ce très bon buffet : rôti, poulet, pâté, riz, pâtes, j'en oublie tellement il y a du choix et en dessert, j'ai adoré la crème pâtissière et les tartelettes aux pommes. Il y avait aussi un énorme gâteau à l'effigie de la course.



On va ensuite à la remise des récompenses. Le temps recommence à se couvrir. Ça nous permet également de digérer avant de reprendre la route. Au fait une petite explication sur le nom de la course. Je suis allé sur le site de cette course et il y est expliqué : "Son nom … La Balade des Chênes d'Antan Son histoire… Fin des années 1990, la FFA et le Comité 91 ont demandé aux clubs de donner un nom à leur course. Notre course SCD, née d'abord en ville, puis transportée en forêt, a été baptisée " La Balade des Chênes d'Antan " : --La Balade-- parce que printanière, elle est ouverte à tous, petits et grands. Et --Chênes d'Antan-- , c'est un clin d'œil au célèbre chêne d'Antin et aux courses réservées aux vétérans, courses organisées dans le temps passé par Marcel Bars et notre section SCD dont un célèbre championnat du Monde dans les années 1970". Voilà, à l'année prochaine !!!

2ème Edition La Plaine Air du Plessis-Bouchard (95)

Dimanche 21 avril 2013


Aujourd'hui je prends la direction du Val d'Oise dans le Nord de Paris pour participer à une course très atypique. En effet, il s'agit d'une course en contre-la-montre individuel. Et de plus il s'agit d'un parcours 100 % nature style cross. J'arrive sur place vers 8 heures 45. Le ciel est tout bleu, mais il y a un petit vent frais et la température n'est pas très élevée. Un parking est réservé aux coureurs et il est situé à proximité du terrain où se trouve le village de la course. Une fois stationné, je vais donc m'inscrire.

Au programme de la journée, il y a un 5 km nature contre-la-montre, un 10 km nature contre-la-montre et une course en groupe enfants de 1,2 km. En ce qui concerne les deux courses contre-la-montre, ce sont les coureurs qui décident au moment de l'inscription de choisir sur le tableau leur heure de départ, sachant que le créneau est situé entre 9h30 et 11h30 avec un départ toutes les 30 secondes. Je me décide devant le stand d'inscription de faire les deux courses contre-la-montre. Je choisis mon départ du 5 kilomètres à 9h33 et celui du 10 à 11h26. J'espère que je ne vais pas trop en baver avec ce parcours.


Je retourne ensuite à la voiture pour me changer, puis je pars sur une partie du parcours pour m'échauffer et surtout voir que les ornières sont bien présentes. Il y a des parties herbeuses et la plupart du temps ce sont des chemins de terre. Nous avons pour consigne de nous présenter au départ 3 minutes avant notre heure prévue. Dès 9h20, je suis présent dans le portillon de départ derrière ceux qui partent avant moi. Les 5 et 10 km partent avec les mêmes créneaux, donc un coureur du 5 km part en même temps que celui du 10.


Les Bips se font entendre et à 9h26, un bip plus important signe mon départ. On commence par une partie avec des herbes assez hautes et on descend une vingtaine de mètres sur la route avant d'entrer sur les chemins de terre qui traversent les champs. J'ai déjà bien distancé le coureur du 10 km qui partait à mes côtés. Le chemin zigzague entre les champs puis on monte et nous sommes trois coureurs à nous tromper en allant tout droit au lieu de tourner à gauche pour la suite de la montée. Alors demi-tour et après quelques secondes de perdues je suis à nouveau sur le bon parcours dans la montée.


Je suis revenu sur la personne qui était partie 30 secondes devant moi. Après une descente où il ne faut pas s'emballer au risque de chuter lourdement avec les ornières, on tourne à droite puis à gauche pour nous retrouver sur un chemin monotrace. Je me retrouve derrière un autre coureur du 10 km qui après quelques petites secondes, s'écarte pour me laisser passer. Au bout, les parcours des deux courses se séparent. Moi je prends sur la gauche. Puis j'entre dans le Bois. On slalome entre les arbres. Après 500 mètres de parcours dans le Bois, j'en ressors et je reviens sur mes pas mais sur un chemin en parallèle et en dehors de ce Bois.


Ensuite, virage à droite sur un long faux plat montant. On n'est absolument plus protégé par les arbres, il ne reste plus que des chemins qui traversent les champs. Au bout, on tourne à gauche. C'est plat, puis virage sur la droite. Ça monte un peu. Il ne reste plus qu'un petit kilomètre. Mais je souffre quand même. J'essaye de gérer pour m'économiser pour la course de tout à l'heure mais courir en contre-la-montre c'est très déstabilisant. J'arrive à proximité du stade. Je passe devant la ligne de départ et je termine les 100 derniers mètres. Je fais le temps de 20'23'' pour 5,1 km au gps. Je suis le premier à en avoir terminé avec le parcours donc je suis provisoirement premier mais ça ne va pas durer !


Je retourne ensuite à la voiture mettre des habits secs et préparer ceux pour la course suivante. Je pensais me mettre en débardeur mais le vent est bien frais alors je glisse un tee-shirt en dessous. Je marche pour détendre mes tendons et je trottine un peu pour rester chaud. Un peu avant de prendre le départ de ma seconde course, je passe devant l'affichage des résultats provisoires et je suis en troisième position.



A 11 heures 26, je prends le départ de mon 10 km. Le début du parcours est identique à celui du 5 km. Je ressens très vite la lourdeur des jambes. Je me demande si c'était une bonne idée de m'inscrire aux deux courses. Mais finalement après le passage sur le chemin en monotrace, je vais tout droit au lieu de prendre à droite pour le 5 km, et je me sens mieux. On va tout droit et tout au bout on tourne sur la gauche sur une zone piétonne et cyclable faite en bitume. Je vais beaucoup mieux. Pendant un kilomètre je suis sur le bitume et au bout on entre dans le Bois. Je remonte des coureurs partis avant moi. C'est très agréable en sous-bois, mais attention aux racines.


On sort du Bois vers le km 5,5. On monte un talus et on y reste. On va tout droit en restant au somment du talus. Km 6 passé, puis on descend vers le lieu où on était sorti du Bois sur le 5 km. On tourne sur la droite sur le long faux plat. Au bout, on tourne sur la droite alors qu'à ma course précédente, nous étions partis sur la gauche. On fait le tour d'un champ en passant par une ferme, puis après quelques changements de direction on retrouve le dernier kilomètre et demi identique aux deux courses. Je monte un peu et je passe le panneau du km 9. Je vois le stade. Je conserve mon allure et j'en termine en 42'00''.


Je suis fatigué. Je file à l'affichage des résultats où le 5 km est totalement terminé. J'ai terminé 3ème en 20'23'' et sur le 10 km je termine finalement 10ème/101 en 42'00''. Je vais mettre un vêtement sec et je me rends ensuite à la cérémonie des récompenses. Je monte sur la troisième marche du podium sur le 5 km. J'ai une très jolie sculpture en guise de trophée.




Courir en contre-la-montre individuel est une façon de courir très particulière. C'est assez rare des courses sous ce format mais c'est très agréable. Le soucis c'est que quand la fatigue se fait ressentir on ne peut s'accrocher à personne. Mais c'était très sympa même avec ce parcours assez difficile. Je quitte ensuite le Val d'Oise.

La Vauchelloise (80)

Dimanche 14 avril 2013


Hier soir, je devais finir le boulot à 21 heures et filer aussitôt dans la Somme mais finalement on a un peu débordé hier et j'ai finalement quitté vers 23 heures. Le temps de faire la route, j'arrive chez ma mère vers 1h15. Ça va faire juste pour une course le lendemain avec un départ à 9h30. La course de cette semaine va se dérouler dans mon village d'enfance et c'est la première édition. Mon village s'appelle Vauchelles-les-Quesnoy. Connaissant parfaitement les lieux, je sais pertinemment que le parcours va être très sélectif car les côtes sont nombreuses et... raides !




Je vais au gymnase Edmond Petit pour m'inscrire. Je récupère le dossard numéro 46. On nous offre un tee-shirt technique de la course. Sympa ! Puis je pars m'échauffer sur les hauteurs du parcours. Des parties sont très glissantes surtout quand on passe dans les champs. Une bonne odeur de purin nous accompagne sur 100 mètres lors d'une descente. Vive la campagne !!! Le parcours fait 10,4 km avec donc de la jolie dénivellation. 3 côtes et 2... murs à plus de 10 %.





A 9 heures 30, le départ est donné. Je me place dans le groupe de tête. On tourne aussitôt sur la droite, chemin des Sept qui est déjà la première montée. Mais vu que c'est dès le départ, elle passe très bien. Une fois en haut on tourne à droite, Rue Verte. A ce moment là je me fais décramponner pour les trois coureurs qui étaient avec moi. Ensuite virage à droite, Rue de la Croix pour une descente. On passe devant l'école où j'allais quand j'étais petit, puis à l'église on prend sur la gauche, Rue de la Grosse Borne où c'est un faux plat descendant. La vitesse est élevée.


Puis on tourne à droite Rue Andrée Joubert. C'est d'abord plat, puis ça descend et avant de tourner à droite Rue de Caours, il faut grimper sur une vingtaine de mètres. La rue de Caours est plate mais avec le vent plein nez. Je lève un peu le pied pour laisser rentrer sur moi un groupe de quatre coureurs afin de me protéger du vent. Je me place en queue de ce groupe, puis on se retrouve au pied du mur. La Rue du Crinquet. Dès le pied de cette ascension, je sais que je vais souffrir ici. Et effectivement j'explose. Les 4 coureurs partent sans demander leurs restes.



Une fois en haut on emprunte des chemins de champs. C'est un faux plat montant et ça c'est boueux. Un ravitaillement est proposé tout en haut au milieu des champs. Je n'en prends pas. On fait ensuite une ligne droite avec vent dans le nez à travers les champs puis au bout on descend. Une fois en bas, on se retrouve dans la seconde boucle identique à la première. Je monte le chemin des Sept en 8ème position avec deux coureurs très proches de moi. Une fois en haut, on tourne à droite et j'arrive à garder l'écart derrière moi. Je fais à peu près jeu égal avec les coureurs devant moi, mais l'écart est beaucoup trop important pour espérer revenir.



Je profite de la descente de l'école pour récupérer. Puis un peu plus tard je suis à nouveau au pied de la plus grosse des difficultés avec le second passage de la Rue du Crinquet. En bas, Sandrine, une copine d'enfance, m'encourage. Je monte beaucoup plus rapidement cette côte par rapport au premier passage. En haut, Ludo, un autre copain d'enfance, m'encourage à ne pas lâcher prise. Mais c'est très dur de se relancer sur le haut avec les chemins boueux.




Je passe à nouveau au ravitaillement mais une fois de plus je ne m'y arrête pas. Le vent est toujours aussi fort et les deux coureurs sont maintenant sur mes talons. Au bout on redescend et une fois en bas le second tour est achevé. Le troisième tour est plus court. On monte une dernière fois le chemin des Sept et c'est à cet endroit que je me fais reprendre par les deux autres coureurs. Dans la Rue de la Croix je suis en 10ème position. Je me scotche derrière le 9ème pendant toute la descente.



A l'église, au lieu de prendre sur la gauche comme lors des deux tours précédents, on tourne sur la droite et on descend rapidement la Rue de l'Eglise. En bas je suis à une dizaine de mètres du coureur qui me précède. Il ne reste que 500 mètres de plat. Il se retourne de temps en temps et je reste à sa vitesse, mais dès qu'il regarde droit devant lui, j'en profite pour mettre une accélération bien sèche et il ne peut pas y répondre. Je poursuis mon effort jusqu'à la ligne d'arrivée où ma mère est présente. Je suis 9ème/66 en 43'39''.



C'est bien pour un parcours aussi difficile et une distance de 10,4 km. Au classement senior, je termine au pied du podium, à la 4ème place, à seulement 3 secondes de la 3ème. Grrrrr ! Ludo est venu me retrouver après la ligne d'arrivée. Ça fait très plaisir. Et on va se revoir bien rapidement sur une course. Lorsque j'ai franchi la ligne d'arrivée, on m'a donné une enveloppe dans lequel un ticket gagnant de la tombola se trouve. J'ai gagné... un tee-shirt ! C'est pas comme si j'en avais des dizaines, des dizaines et des dizaines. Mais ce n'est rien. 


Je vais dans le gymnase où une crêpe au sucre et un coca m'attendent. Puis Sandrine vient me retrouver. Ça fait des années et des années qu'on ne s'était pas revus. C'était un grand plaisir pour moi ! Ensuite c'est la cérémonie des récompenses. Pour une première édition, l'organisation a été très performante. Le petit truc à améliorer c'est l'indication du lieu de départ à travers le village pour les gens qui ne connaissent pas les lieux. Moi je n'ai pas eu de soucis pour trouver le gymnase car je suis d'ici mais j'ai discuté avec des coureurs qui eux ont eu du mal à trouver. A l'année prochaine !

Les Foulées de la Mer de Sable (60)

Dimanche 7 avril 2013


Quelle belle journée pour courir ! Même si ce matin j'ai du enlever la glace sur la voiture avant de partir, le ciel est tout bleu et le soleil bien présent. Une fois sur place la température n'est pas bien supérieure à zéro degré mais ce n'est pas grave. Ça fait tellement de bien de retrouver le soleil presque printanier. Pour les 50 ans du parc d'attractions "La Mer de Sable" voulu par Jean Richard, la première édition de cette course a été créée. Elle se déroule intégralement dans le parc et comme son nom l'indique, c'est dans le sable.



Je retrouve Bernard à Ermenonville et on termine ensemble la route. Le parking est gigantesque donc aucun problème de stationnement possible. On entre dans le parc et on va récupérer nos dossards. J'ai le numéro 263 et Bernard le numéro 241. On regarde les départs des courses enfants (1900 mètres) et du 5 km. Il y a des montées impressionnantes et en plus c'est dans le sable fin et mou. Je rencontre Harry Bignon, speaker de la course. On s'est connu au téléphone il y a quelques mois lors d'un malentendu. C'est un gars entier, passionné de son sport. On se retrouvera bientôt. Après avoir discuté un petit bout de temps ensemble je retrouve Bernard pour l'échauffement. Au bout de 700 mètres de courses sur le sable, j'ai déjà les cuisses en feu !





Un peu avant 11 heures, on se retrouve sur la ligne de départ, qui se situe... dans le sable. C'est au rythme du Gangnam Style de Psy, qu'Harry procède à notre échauffement. Même danser sur cette musique nous brûle les cuisses ! 11 heures pile, le départ est donné par quatre cow-boys montés sur les chevaux devant nous. C'est très original ce départ ! Je pars très bien, mais c'est déjà en montée sur le sable mou. Au bout de 200 mètres, un gros ralentissement de ma part se profile. C'est dur ! On traverse la prairie (de sable) puis au bout on contourne le drapeau en tournant sur la gauche et on revient vers le départ.



C'est vraiment rude de courir sur le sable. J'ai l'impression de faire du sur place. En fait, ce n'est peut-être pas qu'une impression. Arrivé au niveau du départ, un petit encouragement de Harry. Puis on va faire l'entrée du parc et au lieu d'en sortir, on tourne sur la droite, pour passer les rails du petit train et prendre un chemin de terre avec une petite pellicule de sable qui le recouvre. Je n'ai couvert qu'un seul kilomètre !!! A ce moment là je me sens mieux. Je suis dans mon élément. Au lieu de perdre des places, j'arrive nettement à rester au niveau des coureurs devant moi. Puis on tourne sur la droite où ça monte et je trouve une petite portion de bitume, mais après une centaine de mètres, on descend sur la droite pour faire une petite boucle sur une zone pavée.



Ensuite on retrouve le sable et les côtes. Je suis dans les sous-bois tout au fond du parc. La côte devient bien sévère et nous sommes sur un chemin quasiment monotrace. C'est très dur à doubler. Je ne parle pas de moi qui suis incapable de doubler mais des personnes qui éventuellement auraient aimé doubler d'autres coureurs. On glisse un peu sur le sable mais on ne s'enfonce pas alors ça va. Une fois en haut ça descend un peu mais on remonte encore plus sévèrement ensuite. Tout un haut un ravitaillement nous est proposé, mais je n'en ai pas besoin. On continue sur du sable plus mou et au bout on tourne sur la droite. C'est plat dans un premier temps mais ensuite on dévale une jolie descente. Gare aux chutes avec ce sable et les pierres.


J'arrive sur la partie bitumée du parc, mais pour ceux qui connaissent la Mer de Sable, ils savent que l'endroit où se trouvent les manèges est certes sur du sol bitumé, mais aussi tout en montée. Alors on monte, puis une fois tout en haut, on descend pratiquement jusqu'au niveau du départ et on retrouve la prairie où c'est vraiment très très mou. Je ne sais pas à quelle vitesse je vais, mais je suis extrêmement ralenti. On va encore jusqu'au drapeau. Mais au lieu de tourner sur la gauche pour revenir vers le départ, on tourne vers la droite et là c'est le summum des difficultés de ce parcours. Je ne connais pas le pourcentage de cette montée, mais à quelques mètres du sommet, je suis obligé de ravaler ma fierté et de finir les 20 derniers mètres ... en marchant. Ce qui me rassure, c'est que tous les coureurs qui m'entourent font la même chose.



Une fois en haut, on se retrouve en sous-bois sur un chemin de sable très étroit. Un nouveau ravitaillement est proposé, mais toujours pas pour moi. Puis on descend dans ce chemin étroit. Ça me permet de bien reprendre mon souffle et de redoubler quelques coureurs. Mais les cuisses sont véritablement en feu. Tout en bas, on a une bosse à passer et on reprend la direction de la ligne de départ sur ce sable mou. Voilà le premier tour de terminé avec un nouveau petit encouragement.




C'est parti pour le second tour identique au premier. J'ai décidé de gérer différemment ma course car maintenant que je connais les difficultés énormes de ce parcours, je vais moins me mettre dans le rouge dans les grosses difficultés et essayer de gagner un peu de temps sur les parties plus roulantes. Le chemin après avoir franchi les rails se passent très bien. Je reviens sur des coureurs. Puis on monte et un coureur est calé derrière moi. Passage des pavés sans difficultés. Le coureur reste derrière moi durant toute l'ascension dans les sous-bois sur le chemin étroit. En haut, après avoir tourné sur ma droite je fais attention à la descente dans le sable. On a vraiment tendance à dévaler.


Puis je suis sur le haut du parc et je descends jusqu'à mon entrée à nouveau sur la prairie de sable. Et là comme au premier tour, je suis scotché dans le sable. Je m'enlise. Je rame. Au secours, les cuisses brûlent !!!  Je rigole, mais on en ''chie'' vraiment. Et je ne suis pas le seul. On va donc tout droit, puis au drapeau, on le contourne pour prendre à droite et direction la plus grosse difficulté. Et rebelote je dois terminer en marchant... comme ceux qui m'entourent. Je suis le premier à redémarrer et je dévale le petit chemin dans les sous-bois. Puis en bas et la petite bute, on retraverse dans le sens inverse la prairie de sable vers la ligne d'arrivée. Je lance un petit sprint qui me permet de gagner deux places. Mais sprinter dans le sable mou, c'est un truc de fou. Je termine 45ème/289 en 51'30''.


Le vainqueur de l'épreuve est le vice-champion de France militaire de cross et son chrono habituel est inférieur à 30'. Là il l'emporte avec 37'. Il était à fond ! Comme nous tous. Bernard terminé 128ème en 58'51''. On nous offre une médaille souvenir. Puis après être passés au ravitaillement final, nous allons nous changer et nous nous rendons à la cérémonie protocolaire. Les organisateurs profitent du micro tendu par Harry pour nous dire qu'ils ont pensé à nous coureurs lors de l'établissement du parcours. Beau et raide ! Je quitte ensuite le Sud de l'Oise et je rentre très rapidement chez moi.