Bilan du mois de juillet 2015


Nombre de kilomètres : 230,9

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 2

10 km d'Origny-Sainte-Benoîte (02)

Samedi 25 juillet 2015


Retour une fois de plus dans l'Aisne. Je commence à m'habituer à ce département qui n'est pas si loin que ça de chez moi. Aujourd'hui, direction Origny-Sainte-Benoîte, petite commune qui se trouve à l'est de Saint-Quentin et qui est proche de Morcourt où j'étais venu en début de mois pour faire un trail. Ça fait longtemps que je ne me suis pas aligné sur un 10 km. Mes 11 dernières courses étant des trails, les 6 Jours du Toulois et un 5 kilomètre à Dammartin-sur-Tigeaux. Alors je ne sais absolument pas où je me situe sur cette distance. Mais comme toujours, mon objectif principal sera de prendre du plaisir même si mon esprit de compétition va me faire, comme d'habitude, essayer de faire du mieux possible.




J'arrive à Origny-Sainte-Benoîte vers 17h45. Le départ de la course se fera à 19 heures 30. Je trouve une place de stationnement juste à côté de la ligne de départ. Celle de l'arrivée est située dans la rue perpendiculaire à une cinquantaine de mètres. Je crois que je suis très bien placé. Au moins je pourrais boire un dernier coup juste avant de prendre le départ tranquillement. Je suis les fléchages qui me mènent jusqu'à la cour d'une école à côté de l'église, où est installé le secrétariat de la course. Je m'étais préinscrit sur le site de la course. Il ne me reste plus qu'à payer les 5 euros correspondant aux frais d'inscription et on me donne le dossard numéro 14. Puis retour à la voiture pour commencer à me préparer.





J'ai ensuite la bonne surprise de voir Frédéric Capelle et Philippe Roux. Enfin, oui et non, car je savais que Frédéric serait sur la course, mais par contre, Philippe, qui est actuellement gêné par un adducteur récalcitrant, s'est décidé au dernier moment pour venir ici, mais seulement dans le but de nous encourager. Et également un grand merci à lui qui va prendre toutes les photos qui seront dans cet article. Autre surprise, Olivier Lemaitre du club ''CAP 21'' est également là. On a tous les trois un niveau assez similaire alors on peut se livrer un beau petit combat entre amis pendant la course !



Après m'être préparé, je pars faire mon échauffement. L'entorse de la cheville droite n'est plus qu'un mauvais souvenir. Elle est encore très légèrement raide mais ça ne me gêne plus du tout. Les tendons sont toujours douloureux mais c'est comme d'habitude, alors une fois mon ''check-up'' terminé, je dirais que tout va bien. Je cours 3 kilomètres pour reconnaître le parcours. Il sera composé d'une petite boucle, suivie de trois grandes. Lors des grandes boucles, on devra prendre un virage à 180 degrés à la sortie de la commune. C'est la seule vraie partie qui me fait un peu peur car au niveau tendon, c'est pas l'idéal. On verra bien !




Puis on se retrouve tous les trois derrière la ligne de départ. On se place en troisième rideau derrière cette ligne. Puis le pistolet du starter ''merdouille'' un peu mais le départ est tout de même lancé. On part donc en ligne droite Rue du Poilu. Puis après 200 mètres de course, on tourne sur la droite Rue du Calvois. Le vent est fort et de face à cet endroit. Un groupe d'une dizaine de coureurs s'est déjà détaché à l'avant. Puis la rue tourne sur la droite et une nouvelle fois sur la droite. J'aperçois le clocher de l'église et je débouche sur la place où est située la fête foraine. Je continue tout droit Rue de l'Eglise qui est en faux plat montant. Elle est très étroite et juste à côté de cette église est placé le ravitaillement mais je pense que sur cette petite boucle personne ne devrait s'en préoccuper. Je continue toujours dans cette rue qui est en courbe puis je passe sous l'arche d'arrivée, ce qui signifie la fin du premier tour qui n'était long que d'un kilomètre.



Je tourne sur la droite pour retrouver la Rue du Poilu à proximité de la ligne de départ. On prend donc cette ligne droite et au lieu de tourner à droite Rue du Calvois après 200 mètres, on continue encore une cinquantaine de mètres tout droit sur cette Rue du Poilu et j'entame un virage sur la gauche pour prendre la Rue de la Folie. Mais juste avant ce virage, j'étais en train de remonter deux coureurs et quand un des deux m'a vu les passer, il a accélérer, ce qui m'a empêché de prendre correctement ce virage. Mais j'ai à mon tour accéléré et je sors de ce virage devant. Je creuse un peu l'écart dans cette Rue de la Folie. On tourne sur la deuxième rue à droite, Rue Albert Router. J'entre dans une zone de petits immeubles et il y a pas mal de monde pour nous encourager tous. Et ils savent se faire entendre ! On n'arrête pas de serpenter, mais ce n'est pas désagréable. Je préfère ça aux longues lignes droites même si ça oblige à quelques relances. Puis j'arrive sur la Rue du Poilu que je prends sur la gauche pour 500 mètres. Nous longeons le cimetière et je sors de la commune. Je suis sur la partie gauche de la chaussée qui est divisée en deux par des plots. Le leader de la course me croise. Il suit la voiture ouvreuse.


Puis, ça descend un peu et quand j'arrive au niveau de la voie ferrée, il faut faire un virage à 180 degrés pour revenir sur nos pas. Mais c'est un peu plus compliqué que prévu car la relance est rendue encore plus difficile car la petite descente précédente est maintenant une petite montée ! Je croise Olivier qui est à une petite dizaine de secondes derrière moi, puis Frédéric, qui lui est à une trentaine de secondes. Je croise tous les coureurs qui se trouvent derrière moi et je continue en direction de la ligne de départ, mais à 200 mètres d'y arriver, je tourne sur la gauche Rue du Calvois pour faire la fin de la petite boucle. Le vent est toujours bien de face et quand la rue tourne sur la droite, je me mets sur la gauche pour essayer de m'abriter le long des maisons. Je croise Philippe qui s'est placé devant l'église pour les photos et je ne prends pas de ravitaillement. Je passe sous la banderole d'arrivée. Fin du second tour.





C'est parti pour le troisième tour et donc la seconde grande boucle qui sera parfaitement identique à celle que je viens de terminer. J'essaye de suivre à distance deux coureurs mais je n'arrive qu'à faire jeu égal. Le plus proche de moi porte un maillot vert et il se trouve à une vingtaine de mètres devant moi. Mais ça avance bien et je ne peux pas pour le moment revenir sur lui. On remonte la Rue de la Folie puis nous tournons sur la droite et c'est parti pour la partie sinueuse avec la zone d'immeubles. Je prends les mêmes trajectoires que le coureur qui me devance. Je finis par arriver Rue du Poilu et c'est parti pour 500 mètres tout droit qui vont me faire sortir d'Origny.




Quand j'arrive au niveau de la voie ferrée, je prends mon virage à 180 degrés et je croise Olivier qui est à une bonne dizaine de secondes derrière moi. Frédéric garde à peu près le même retard sur moi qu'au tour précédant. La longue ligne droite passe bien et je tourne à gauche Rue du Calvois et son fameux vent de face. La remontée de la Rue de l'Eglise est un peu plus difficile pour moi sur ce tour et je profite du ravitaillement pour attraper une petite bouteille d'eau. Je bois quelques gorgées et je m'arrose la nuque, puis je passe une fois de plus sous la banderole de la ligne d'arrivée.




J'entame le dernier tour de course. Je me rapproche du coureur en vert. Il se retourne et juste avant de tourner à gauche Rue de la Folie, je reviens à sa hauteur. Je lui dis de s'accrocher à moi, mais juste après ce changement de direction, je le lâche au train petit à petit. Dans la partie sinueuse, je prend un tour aux deux derniers de la course. Je poursuis et je débouche Rue du Poilu. J'attends avec impatience le virage à 180 degrés pour voir où se trouvent les autres car être devant, c'est courir en aveugle.


M'y voilà. J'ai 16 secondes d'avance sur Olivier et 50 secondes sur Frédéric. Le coureur en vert est quelques mètres derrière moi. Je lève légèrement le pied pour en garder un peu et quand je tourne sur la droite face au vent, j'en profite pour accélérer. J'arrive face à l'église et il ne me reste plus qu'à emprunter la petite rue et je passe sous la banderole de l'arrivée 13ème/74 en 40'39''.



Olivier arrive quelques secondes après moi. Il finit 15ème/74 en 40'57''et notre petite bagarre lui a permis de battre de peu son record personnel.


Frédéric ne termine pas bien loin de nous. Il franchit la ligne d'arrivée 18ème/74 en 41'37''.


On se retrouve tous les quatre avec notre photographe de choc puis comme on est à l'ombre, on va vite se changer car on commence à ressentir de la fraîcheur. D'ailleurs quand j'arrive à la voiture, je n'arrête plus d'éternuer.






Une fois avec des vêtements secs, on prend la direction de l'école où nous nous étions inscrits. Nous attendons les résultats officiels qui se font un peu attendre, puis un des organisateurs apparaît avec le listing des résultats à la main. Une fois qu'ils sont affichés sur le mur, on va voir ce qu'il en est. Bonne surprise pour moi, je fais podium en catégorie V1M en prenant la deuxième place. Ce podium est complété avec la troisième place d'Olivier. Frédéric prend lui, la 11ème place en catégorie SEM.





Après la remise des récompenses, il y a un long tirage au sort de dossards avec pour lots des jeux de la Française des Jeux à gratter. Il y a énormément de gagnant, mais rien pour nous trois … jusque presqu'à la fin où Olivier est appelé. Mais la chance ne sourit ni à Frédéric, ni à moi. Puis nous regagnons nos voitures respectives et je quitte Origny-Sainte-Benoîte.

Trail de L'Ignymontaine à Montigny-Lengrain (02)

Dimanche 19 juillet 2015


L'année continue à défiler, les week-ends passent et je ne suis toujours pas capable de m'octroyer un dimanche de repos. Ma passion et mon envie de porter un dossard sont trop fortes pour que je sois raisonnable. En plus, vendredi, lors de ma sortie de 13 kilomètres sur le parcours de l'Oxy'Trail à Noisiel, juste après avoir terminé le boulot, je me suis donné une belle entorse de la cheville droite. Un ptit crac mais un gros gonflement, même un peu violacé de la cheville. J'ai tout fait pour être au moins un peu sur pied pour la course d'aujourd'hui, mais deux jours c'est très peu. Et hier j'ai tellement voulu glacer au maximum ... que j'ai réussi à me brûler la cheville avec la poche de glace. Quand on n'est pas doué, c'est jusqu'au bout !


Finalement je suis bien présent aujourd'hui pour un nouveau trail court dans l'Aisne. La semaine dernière c'était à Ressons-le-Long et ce jour, ça se passe dans la commune voisine, celle de Montigny-Lengrain. Cette épreuve fait partie comme celle de la semaine passée, du Challenge des Grimpeurs. Cette nuit, il est tombé pas mal de pluie et j'espère que ça ne va pas nous porter préjudice dans les ascensions sur les chemins. Mais l'avantage, c'est que la température est plus faible et très agréable. A l'origine, je devais courir avec Laura, mais finalement, avec cette fichue cheville, le but sera de finir la course le mieux possible sans aggraver le bobo et laisser Laura loin devant moi avec je l'espère une victoire au bout de ces 11,4 kilomètres de trail.



Nous arrivons sur place vers 8 heures 45. Le départ de la course est prévu à 10 heures. Je retrouve Claude, le speaker de la course et on discute un peu puis nous nous dirigeons dans la Salle des Fêtes pour nous inscrire et nous voir remettre nos dossards. Comme lors de la semaine passée, je me suis pré-inscrit sur Facebook, alors je ne paye mon inscription que 6 euros. Je me vois remettre le dossard numéro 302. Laura ne sera pas la seule représente de son club de l'UA Chauny, car il y a également Simon, Vincent et Quentin. Justine est également là pour encourager surtout Simon !




Puis retour à la voiture pour nous préparer et je pars faire le premier kilomètre de la course en guise d'échauffement. Mais après une centaine de mètres, le tracé tourne sur la droite dans une courte mais raide montée. Enfin trop raide pour la cheville. Je dois m'arrêter un peu avant de reprendre encore moins vite. Ça promet d'être bien compliqué si à chaque montée je suis en galère comme ça. Puis je poursuis et au km 1, je fais demi-tour pour revenir vers la voiture. Bon, on dira que deux kilomètres d'échauffement suffiront largement. Je reçois pas mal de félicitations pour mon blog vis-à-vis de la course de dimanche dernier. C'est très sympa de la part de toutes ces personnes.


Puis nous nous dirigeons vers la ligne de départ qui est située juste en face de la Salle des Fêtes. Olivier, du club de Cap 21 et que j'ai croisé il y a deux semaines sur le Trail de Morcourt, vient à notre hauteur et on a le temps de discuter en attendant le départ. Puis un des organisateurs nous délivre les dernières consignes d'avant course. Si j'ai bien compris, il y aura deux très grosses montées et d'autres beaucoup moins raides. Il faudra notamment s'accrocher dans la dernière ascension du 8ème kilomètre.





A 10 heures le départ est donné Rue de Vaudrial. C'est une partie en léger faux-plat descendant. Ça permet de lancer sa course tranquillement. Je suis aux côtés de Laura et c'est parti assez vite devant. Simon est parti rapidement et Olivier est également devant nous. Je suis calé juste dans la foulée de Vincent. On tourne sur la droite Rue des Etangs pour la première petite côte, celle de 100 mètres où j'ai galéré lors de mon échauffement. Ça passe mieux que tout à l'heure mais ce n'est pas formidable. Laura, qui était juste derrière moi, me double et elle prend par la même occasion la première place chez les femmes. Une fois en haut, je peux ré-accélérer, repasser devant Laura et me recaler derrière Vincent. Une petite partie descendante nous fait passer à côté d'un petit étang, avant une montée douce sur chemins. L'herbe est assez rase mais je fais quand même attention où je mets les pieds.




Puis, peu après le km 1, on tourne sur la gauche puis un peu plus loin encore sur la gauche et ça se met à descendre. Vincent est beaucoup plus à l'aise que moi dans ces parties descendantes et je dois lutter pour qu'il ne me distance pas. Ensuite on tourne encore sur la gauche et on revient au niveau de l'étang. On retrouve le bitume dans le faux-plat montant où je repasse devant Vincent, puis une fois en haut, on prend la côte de 100 mètres du début en sens inverse. Et comme ça descend vite, Vincent, qui est décidément bien plus fort que moi sur ce genre de relief, me passe et me met quelques mètres. Je me retourne et je vois que Laura est toujours juste derrière nous, mais elle a été rejointe par une autre féminine, Magali. Puis une fois en bas, on prend sur la droite la Départementale 814. Je profite que ce soit plus plat pour revenir sur Vincent et juste avant de quitter cette départementale, je passe devant lui.








On quitte la route pour le début de la première longue ascension sur chemin de ''montagne''. Elle démarre quand on laisse le terrain de football sur notre droite. Elle est assez raide dès le début. Je reçois des encouragements et ça aide. Nous sommes maintenant en sous-bois. Je n'entends plus Vincent derrière moi mais Laura, elle, fait bien mieux que me suivre. En effet, au bout d'une centaine de mètres d'ascension, elle me passe. Je prends sa foulée, mais le changement de rythme n'est pas possible pour ma cheville et je dois aussitôt revenir à mon rythme initial. Juste le temps d'encourager Laura, et elle s'envole seule. Je monte à allure régulière et au moment d'un replat, je vois que la cheville gauche de Laura a failli se plier dans un trou mais elle se rattrape bien. La montée continue. Après 700 mètres de montée, la seconde féminine, Magali, me passe. Ça va trop vite pour que je puisse lui prendre sa foulée. Je perds encore une autre place. J'arrive enfin au sommet après un kilomètre de montée sur chemin de terre accidenté et assez raide par moment. Je suis pour le moment classé à la 25ème place. Puis on quitte les sous-bois. On se trouve sur un chemin plus large et caillouteux mais beaucoup plus plat, au milieu des champs. J'en profite pour récupérer un peu. J'aperçois Laura qui est loin devant. Ce chemin tourne sur la gauche et tout au bout on se trouve face au premier ravitaillement du km 5. Je me m'en préoccupe pas. On tourne sur la gauche et je gagne une place en profitant de ce ravitaillement.


J'ai récupéré de la première ascension et la cheville est montée en température. Je décide de changer de rythme et de hausser nettement mon niveau. Je fais bien attention où je mets les pieds avec les très nombreux gros cailloux qui jonchent le chemin. J'aperçois le maillot de Cap 21 d'Olivier et je reviens petit à petit sur lui. Le vent se fait ressentir mais c'est normal car nous sommes sur l'endroit le plus élevé du parcours et surtout c'est très dégagé. Faux-plat descendant et j'en profite pour revenir à la hauteur d'Olivier. On échange quelques mots et je continue sur ma lancée. Puis on entre à nouveau en sous-bois et je gagne une nouvelle place. Je suis dorénavant à la 22ème place. Quand j'arrive au niveau du Chatelet, je retrouve un peu de bitume. Je peux toujours apercevoir Laura loin devant, grâce aux virages. Quand à moi, je continue à me rapprocher de la seconde féminine qui est juste devant un autre coureur. Au niveau du calvaire, on tourne sur la droite et on quitte le bitume pour retrouver l'herbe, la terre, les feuilles, les trous, les pierres, ... et surtout la descente très technique. 700 mètres de descente raide et étroite. Je vais plus vite que les deux coureurs qui me précédent mais je suis quand même très concentré car le moindre écart et ma cheville endommagée risque de l'être encore plus. Puis tout en bas, se trouve le second ravitaillement. Je fais comme lors du précédent et je ne m'en préoccupe pas. J'ai comblé mon retard sur les deux coureurs et je passe Magali. Maintenant je suis sur un long toboggan sur un chemin entre les champs. Ça n'arrête pas de montée sèchement et de descendre aussitôt. Par moment je vois Laura qui est au sommet d'une des bosses de ce chemin, quand moi je suis au sommet d'une autre. J'ai doublé le coureur qui accompagnait Magali. Cet enchaînement de bosses dure plus d'un kilomètre.


Puis on tourne à angle droit sur la gauche et je suis au pied d'un mur en sous-bois. Ça n'avance pas. C'est vraiment raide. Je suis proche d'un coureur et au loin j'en aperçois un autre qui a opté pour la marche. Il n'a pas forcément tort et si je sens que je suis à l'arrêt, c'est ce que je ferais aussi. Je reviens centimètre par centimètre sur le coureur avec l'inscription ''LUDO'' dans le dos. Je finis par le doubler. Je prends la 19ème place. C'est de plus en plus raide. Je me rapproche de l'autre coureur mais pas bien vite. Je ne regarde pas mon Garmin, mais je ne dois pas être plus vite que 7-8 km/h ! Je double deux promeneurs qui m'encouragent et j'arrive enfin sur du plat, toujours en sous-bois. J'étais revenu à une dizaine de mètres du coureur qui se trouve devant moi et qui marchait, mais dès que c'est sur le plat, il relance beaucoup mieux que moi et je perds aussitôt plusieurs dizaines de mètres. Les cuisses sont bien dures. Et une fois que ça a l'air d'aller mieux, le chemin tourne sur la droite en remontant encore un peu. Puis je quitte le sous-bois et je retrouve un peu de bitume en entrant dans une autre partie du Chatelet. J'ai une soixantaine de mètres de retard. La partie bitumée est de très courte durée car je suis à nouveau sur chemin de terre. Et dans une nouvelle partie descendante. J'en profite pour me rapprocher un maximum. Je reviens sur lui et je poursuis à ma vitesse. J'entre dans le petit village de Tannières sur la route et je prends aussitôt sur la gauche, ce qui me fait aussitôt pénétrer sur les chemins herbeux qui longent les champs.


Quand je pénètre sur ce chemin, je vois Laura tout au bout, qui a tourné à droite. Sa victoire est largement assurée, car la seconde est derrière moi. Je profite de cet endroit plus ou moins plat sur l'herbe pour me refaire un peu. Puis j'arrive sur le virage à droite et je jauge de l'avance que j'ai sur mes poursuivants. Le coureur le plus proche n'est pas bien loin. Je n'ai qu'une dizaine de mètres d'avance sur le coureur avec le maillot portant son nom ''LUDO''. Puis ça monte à nouveau. J'accuse un peu le coup de ma remontée au classement et le coureur derrière moi fait pratiquement la jonction quand on est au sommet de cette nouvelle côte. Puis on bascule dans la descente qui était tout à l'heure dans le sens inverse, le début de la première grande ascension. Je me retourne et je vois le terrain de football avec l'arche d'arrivée tout en bas de cette descente rapide mais piégeuse à cause de son sol. Je pense être presque arrivé, alors je donne tout pour ne pas me faire reprendre. Le coureur derrière moi en fait autant, mais quand j'arrive en bas, je pensais qu'il suffisait d'aller tout droit jusqu'à l'arche, mais on doit d'abord faire le tour du hangar et traverser le terrain. Mais j'ai flingué mes jambes dans cette dernière accélération dans la descente. Je relance sur plat, mais à très faible vitesse. Je m'attends à me faire déborder, mais le coureur derrière moi est dans le même état. Je retrouve des couleurs et j'entame la dernière ligne droite et je finis par passer sous l'arche d'arrivée 18ème/108 en 50'51''.











Lors de mon passage sous l'arche, j'entends Claude vanter les mérites de mon blog. Laura me rejoint et est bien contente de sa victoire. Elle a terminé 14ème au scratch et donc première féminine en 49'05''. Pendant qu'on est ensemble, je n'arrête pas de boire. Je n'ai pris aucun ravitaillement pendant la course, mais maintenant j'ai bien soif. Coca, eau. Ma cheville droite n'est pas bien en forme et je décide de ne pas faire de récupération aujourd'hui. Je vais quand même la laisser tranquille un petit peu. J'irai la faire demain matin. Je pense que c'est plus raisonnable, même si j'avoue que ce mot ne fait pas vraiment parti de mon vocabulaire.




Je ne suis pas le seul coureur Seine-et-Marnais car Thierry Bochaton est du club de Roissy-en-Brie, qui est proche de mon club de Marne-et-Gondoire Athlétisme. On discute pas mal de temps et on échange notre ressenti sur cette course assez exigeante, mais relativement courte et en fin de compte très sympa à faire.


On attend les remises des récompenses. Nous avions oublié de rendre nos dossards alors on ne le fait que maintenant. En échange du dossard, on se voit remettre un tee-shirt technique noir avec des liserés bleus. En ce qui concerne les résultats :
1er Simon NOBECOURT (UA Chauny) en 41'05'' (il pensait avoir fait 41'50'').
14ème Laura VALLOIS (UA Chauny) en 49'05'' (et première féminine).
18ème moi Jeff BACQUET (Marne-et-Gondoire Athlétisme) en 50'51''.
20ème Olivier LEMAITRE (CAP 21) en 51'23''.
28ème Vincent GUYOT (UA Chauny) en 52'38''.
29ème Thierry BOCHATON (USRA) en 52'40''.
32ème Frédéric CAPELLE en 53'32'' (on n'a pas réussi à se voir !).
43ème Quentin PAYOT (UA Chauny) en 55'53''.



C'est enfin la cérémonie des récompenses. Tout d'abord, et place à la galanterie, avec la remise des coupes aux trois meilleures féminines :


3ème Katalin TRANNIN (AC Villers-Cotterêts), 1ère Laura VALLOIS (UA Chauny), 2ème Magali JAUNET (non licenciée).

Puis c'est au tour du podium masculin :

1er Simon NOBECOURT (UA Chauny), 2ème Gérald THIEUX (Bertaucourt Multisport), 3ème Julien BOUET (non licencié).



Ensuite c'est le moment de passer à l'apéritif offert par l'organisation. Nous sommes raisonnables et ne prenons pas d'alcool. On prend du bon temps et l'organisation des courses affiliées au Challenge des Grimpeurs est vraiment à la hauteur. Je pense que l'an prochain je ferai ce challenge intégralement avec les 10 courses au programme. Je vais dire au revoir à Claude puis nous quittons Montigny-Lengrain.