Corrida de Thiais (94)

Dimanche 19 décembre 2010


Dernière course de cette année 2010 riche en nombre de courses et surtout en performances personnelles. Ce matin quand je me lève il y a un beau manteau neigeux sur la route et sur la voiture. La température n'est pas trop basse mais le temps de déneiger la voiture, les doigts sont devenus tout gelés. Je prends ensuite la direction de Thiais mais la sortie de ma ville est assez périlleuse puis une fois sur l'autoroute, ça roule mieux mais sur une ou deux voie seulement. En sortant de l'autoroute, je me rends compte que la neige est en grande quantité sur la route et que la route est très glissante. J'arrive à Thiais à 7h50 et la course est prévue à 10h00.


Comme j'ai beaucoup d'avance, je patiente une bonne demi heure dans la voiture bien au chaud, puis je vais dans le Palais Omnisport de Thiais pour aller récupérer le tee-shirt souvenir de la course avant d'aller commencer mon échauffement. La neige tombe toujours bien. Je flâne devant le présentoir des flyers pour les courses à venir puis j'entre dans le gymnase pour récupérer le tee-shirt. C'est à ce moment là que j'apprends que
la course est annulée pour cause de neige beaucoup trop importante, ce qui rend le parcours dangereux, notamment dans la longue descente avec ses virages et également qui empêche un grand nombre de bénévoles prévus à la sécurité de la course de se déplacer.


C'est avec une petite pointe de déception que je reprends le chemin du retour et finalement une fois chez moi, je remplace la course par une séance d'entraînement de 18 kilomètres intégralement sur la neige bien fraîche. Il n'y a plus qu'à attendre courant janvier pour me retrouver sur le départ d'une course.

La Course de Noël de Saint-Pathus (77)

Samedi 18 décembre 2010


Avant dernière course de l'année cet après-midi dans le nord de la Seine-et-Marne. Je pars à Saint-Pathus et pendant le trajet la neige commence à voler très légèrement. J'arrive au Domaine des Brumiers à Saint-Pathus où se trouvent le départ, l'arrivée et le retrait des dossards. Je récupère le mien, c'est le numéro 182. Je vais attendre un peu dans la voiture car la neige tombe à gros flocons et la température est à zéro degré. Je vais ensuite m'échauffer sur 4 kilomètres et je retrouve la ligne de départ du semi marathon de la Goële que j'ai fait en juillet de cette année avec de supers souvenirs et un temps bien chaud. Pas vraiment comme aujourd'hui. Le format de la course est inhabituel pour moi car je n'ai jamais couru de 7 kilomètres avant.


La neige redouble et je me dirige vers le Domaine des Brumiers où le départ va être donné. En attendant l'heure, je trottine devant la ligne de départ histoire de ne pas me refroidir. A 15 heures pile le départ est donné. Me trouvant en première ligne, je prends la tête de la course pendant les 300 premiers mètres, puis ça accélère bien derrière moi et je dois très rapidement laisser partir le groupe de tête. Juste avant la sortie de Saint-Pathus en direction d'Oissery, on tourne sur la gauche pour nous retrouver dans les champs. Enfin je devrais dire sur une épaisse couche de neige. Ça descend bien mais sur une petite distance. Je passe au km 1 en 3'21''. C'est très glissant et je manque de peu de me retrouver au sol dans cette descente puis on tourne sur la gauche à nouveau où ce n'est pas tout plat. C'est un enchaînement de légers faux plats montants et descendants toujours sur les chemins de champs recouverts complètement de neige. Je recherche la poudreuse pour courir dessus car c'est moins glissant que la neige dure qui est complètement gelée.


On quitte ce chemin pour retrouver la route, mais en tournant à angle droit sur la gauche un fort vent de face nous attend. Je remonte progressivement sur un coureur qui se bat comme moi contre le vent. Je le double puis il se cale derrière moi. On fait quelques virages dans Saint-Pathus puis on repart sur un autre chemin de terre. A cet endroit c'est un mélange de neige fraîche et de boue. C'est bien glissant et ... bien sale. Je rentre dans le Domaine des Brumiers par l'arrière. Je traverse la cours de la ferme et passe sous l'arche d'arrivée synonyme de fin du premier tour que je termine en 13'27'' pour les 3,5 premiers kilomètres.



C'est parti pour la seconde boucle qui est identique à la première. La neige ne tombe plus aussi fort. Les flocons sont devenus beaucoup plus petits. Après avoir fait les premières centaines de mètres sur le bitume, je tourne sur ma gauche et je prends le chemin en descente recouvert de neige. Contrairement au premier tour, je glisse moins car je prends systématiquement la poudreuse. Mine de rien c'est fatigant de courir dans la neige. Je perds deux nouvelles places et trois autres coureurs se trouvent juste derrière moi. Je me retrouve sur la route toujours aussi venteuse plein nez et au bout de cette route les trois coureurs me passent et je n'arrive pas à rester dans leur sillage. Mais je n'explose pas, je gère ma course. D'ailleurs me trouvant sur le dernier chemin, j'arrive à me rapprocher un peu d'eux sans toutefois les rejoindre.


J'entre dans le Domaine des Brumiers, passe la cours de la ferme et je termine la course
14ème en 27'12''. J'ai mis 13'45'' pour la seconde boucle, 18 secondes de plus que le premier tour. Je suis assez satisfait de ma course, surtout que je n'ai pas piocher dans mes forces en pensant à ma course à Thiais de demain matin. Un chocolat chaud et des tranches de quatre quarts nous sont offerts. Une petite course bien sympathique.

Corrida de Noël d'Issy-les-Moulineaux (92)

Dimanche 12 décembre 2010


Après une semaine de froid et de neige, ce matin la température est positive. 6 degrés. Je pars tôt de chez moi. Il est 8h30, car le trajet n'est pas long mais les places de stationnements sont très difficiles à trouver. J'arrive sur place à 9h15 et je retrouve Jean-Luc qui avait fait le Marseille-Cassis avec moi fin octobre. Je vais retirer mon tee-shirt souvenir de la course au stand dans le Palais des Sports. J'avais reçu en fin de semaine dernière mon dossard directement à la maison. J'ai le numéro 3445. Je vais ensuite m'échauffer en compagnie de Jean-Luc sur plus de 7 kilomètres à allure réduite, histoire de faire passer la douleur aux tendons d'achille des deux jambes. Un petit coucou à Sophie, puis nous allons nous positionner sur la ligne de départ.


L'attente n'est pas longue et le phénomène de masse dans le sas de départ permet de ne pas avoir froid. J'ai osé me mettre en débardeur aujourd'hui. Je pense que sans les manches pendant la course, ça devrait le faire. A 11h40 le départ est donné. Ça se bouscule un peu mais l'ambiance et le fair play sont présents. J'essaye de ne pas partir trop vite car aujourd'hui je ne me sens pas bien. Je n'ai eu aucune bonne sensation pendant l'échauffement. Cette sensation ne m'arrive jamais. Je reste donc dans les foulées des coureurs qui sont devant moi. Le niveau est bien relevé. Cette course a obtenu comme les années précédentes le label international délivré par la FFA. Sur cette longue première ligne droite du départ nous avons le vent de face. Il n'est pas très fort mais il se fait tout de même ressentir. Après avoir tourné sur la droite, je passe au km 1 en 3'27''.

Nous tournons ensuite à nouveau sur la droite et je remonte plein de coureurs de la course précédente qui n'en n'ont toujours pas terminé. Ensuite je me trouve sur la rue du Général Leclerc. C'est toujours très droit avec peu de repaire. Par contre, les trottoirs sont noirs de monde pour nous encourager. Ça nous aide vraiment bien, même si je n'arrive pas à me mettre dans mon rythme. J'ai l'impression d'être en surrégime alors que je n'avance pas plus vite que mes courses précédentes. A un moment donné sur ma gauche je jette un coup d'oeil sur la côte de la rue Gervais qu'on devra faire à 2 reprises lors des deux prochaines boucles. Elle est bien pentue et bien longue. Nouveau virage à droite, je continue à remonter les coureurs retardés de la course précédente. Les applaudissements fusent puis je me retrouve sur le boulevard des Frères Voisins où le départ a été donné pour boucler la première boucle après un peu plus de 3 kilomètres de course.


Lors du début de la seconde boucle j'ai un peu plus de mal que sur la première. Le vent de face est toujours présent, mais il est plus dur de se cacher derrière les autres coureurs car nous sommes plus dispersés. Au bout de cette rue je passe au km 4 puis je tourne à nouveau sur la droite une première fois et encore sur la droite au bout de cette nouvelle rue. Je suis sur la rue du général Leclerc qui est parallèle au boulevard des Frères Voisin. Je passe au km 5 en 18'45''. Je n'ai toujours pas de bonne sensation avant le début de l'ascension de la côte de le rue Gervais. Le début est assez léger, mais on arrive rapidement sur des pourcentages plus importants. Il y a une sorte de "S" qui ne permet pas de voir le sommet. Quand je suis dans ce fameux "S", je me rends compte que c'est encore plus pentu et que je ne suis pas encore en haut. Par contre dès que je passe en haut, je bascule aussitôt dans la descente qui va me conduire vers le Boulevard des Frères Voisins et surtout pour entamer le dernier tour.


C'est quand même vraiment agréable d'entendre non stop des applaudissements et des cris d'encouragements. J'ai vraiment l'impression d'être dans un jour sans, mes jambes me paraissent lourdes et l'envie de me faire mal pour aller plus vite a du mal à émerger. Un coureur me parle et je lui réponds sans problème, sans le moindre essoufflement. Je pense que physiquement je suis bien mais aujourd'hui c'est dans la tête que ça ne suis pas. Les kilomètres continuent à défiler. Me trouvant rue du Général Leclerc je passe au km 8 en 30'57''. Mon temps est tout à fait correct. Mais la grosse difficulté se profile sur la gauche. L'ascension se passe pas mal même si évidemment je vais beaucoup moins vite que sur le plat. En haut je bascule dans la descente. Les premiers mètres me permettent de récupérer de la montée puis je me lance à toute vitesse dans la descente. Je double un gros paquet de coureurs qui font la même épreuve que moi mais qui ne sont que dans leur deuxième tour.


Au lieu de passer boulevard des Frères Voisin, je tourne sur la gauche, puis sur la droite afin de longer le Palais des Sports et je franchis la ligne d'arrivée en
175ème/2519 en 39'00'' Sophie termine 449ème en 43'15'' et Jean-Luc 1405ème en 52'02''.


Je récupère ma médaille souvenir puis je vais me changer. Mon chrono est bon mais je ne suis pas satisfait de ma course. Les bonnes sensations n'ont jamais été présentes. La semaine prochaine je vais faire les deux dernières courses de l'année. Samedi après-midi je vais faire la corrida de Saint-Pathus (77) et le lendemain matin la corrida de Thiais (94).

Corrida Pédestre de Colombes (92)

Dimanche 5 décembre 2010


C'est parti pour une deuxième course en deux jours. Je laisse les Yvelines et la neige pour les Hauts-de-Seine et la pluie froide. Je ne sais pas ce qui est mieux. Je vais donc à Colombes pour participer à cette course à label régional. Les organisateurs avaient prévenu qu'aucune aire de stationnement était réservée aux coureurs et effectivement ce n'est pas très pratique pour se garer. Mais en tournant un peu j'ai eu la chance de trouver une place pas trop loin de l'hôtel de ville où la course va prendre son départ. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 881 puis je commence à me préparer. Je retrouve ensuite Bernard qui a couru avec moi hier, puis qui a également fait un cross à Meudon ce matin et va enchaîner sa troisième course en deux jours. Je ne sais pas si j'aurais le courage de faire ça. On va s'échauffer sur une partie du parcours qui est composé de trois boucles identiques dans les rues de Colombes. En regardant le plan de la course, il devrait y avoir pas mal de relance car les virages sont nombreux.


A 15h30, nous sommes tous sous l'arche de départ. Je suis en deuxième rideau prêt à partir. Puis le starter nous libère. Nous passons devant l'hôtel de ville qui est noir de monde. D'entrée les encouragements fusent. A la sortie du premier virage je passe en quatrième position et déjà un petit écart se fait avec les suivants. A l'intersection d'un grand axe, le leader tourne sur la droite et on en fait autant mais les signaleurs nous crient et nous font de grands signes en nous disant qu'il ne faut pas tourner mais aller tout droit. On redresse rapidement la situation, puis on descend la rue du centre ville qui est une rue fort agréable, très étroite et bien animée. De plus ça descend légèrement. Alors ça va vite. Au bout de cette rue, on fait un crochet sur la droite puis la gauche et on passe à la gare de Colombes avant d'entamer sur la droite une petite montée.


Mais à ce moment là j'ai un soucis avec mes manchons de compression Booster. Ils sont descendus aux chevilles. C'est la première fois que ça m'arrive. Je dois m'arrêter une dizaine de secondes pour remédier à ce problème et repartir de plus belle juste avant le km 1 que je passe en 3'19''. Dans l'histoire j'ai perdu une quinzaine de places. En haut de cette côte qui tire plus du faux plat montant que de la vraie côte, virage à droite et là j'ai plus de mal. Ça monte plus pour passer au-dessus des voies de chemin de fer. Ma vitesse baisse mais je me relance bien ensuite. La suite du parcours est plus plate mais je me fais doubler par les deux premières féminines qui ont un gros niveau. Elles font parties de l'équipe de France. Je passe le km 3 en 10'59'', puis quelques centaines de mètres plus loin, je finis ma première boucle en passant devant l'hôtel de ville qui est toujours aussi peuplé de spectateurs. C'est vraiment très agréable.


La seconde boucle est donc identique à la première. Cette fois je ne me trompe pas d'itinéraire et je vais bien tout droit pour me retrouver dans la rue commerçante de Colombes. Même dans cette rue, les gens qui passent nous regardent, certains par curiosité, d'autres pour nous encourager. Je suis bien dans mon rythme. Après le nouveau passage à la gare, la petite côte est bien passée, je ne perds que quelques places. Quand on passe au-dessus des voies de chemin de fer c'est un peu plus dur pour moi, mais je m'accroche à deux coureurs qui m'ont passés pour me relancer. Je suis passé au km 5 en 18'46''. C'est très bien pour moi. On continue à serpenter les rues de Colombes pour finir ma deuxième boucle et démarrer la dernière.


J'ai peur de payer les efforts répétés des deux courses que j'enchaîne mais ça a l'air d'aller physiquement. Dans ce troisième tour je commence à doubler les derniers qui ont un tour de retard sur moi. Au début ce n'est pas gênant, mais plus je remonte les retardataires, plus ils sont nombreux et prennent plus de place sur la route. Globalement je ne perds pas de temps, mais je dois rester sur mes gardes pour qu'il n'y ait pas un coureur qui fasse un écart devant moi. J'ai eu l'impression de mieux passer le faux plat et la côte. Je continue à remonter plein de retardataires jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis 42ème/397 en 38'45''.


Je suis content de ma course. Je ne pensais pas réussir à passer sous les 40' avec l'enchaînement des deux courses, surtout après celle de 15 km d'hier qui est en plus bien grimpante. J'attends Bernard qui finit 229ème en 50'48''. Bien joué. Trois courses en deux jours ! Nous allons nous changer puis nous attendons le tirage au sort qui ne nous dote d'aucun lot. Tant pis, pas de chance. Ma prochaine course c'est dimanche prochain à Issy-les-Moulineaux.

Les Berges de Conflans (78)

Samedi 4 décembre 2010




Je vais faire deux courses en deux jours. La première des deux courses a lieu dans les Yvelines à Conflans-Saint-Honorine pour un 15 kilomètres. J'ai déjà participé à cette course en 2008 avec un temps de 1h08'45''. Je me souviens parfaitement de ses côtes qui sont tout sauf anodines. Ce parcours de 15 km ne ressemble en rien à celui du 10 km du mois de septembre qui a lieu dans la même ville mais sur un profil tout plat. Le départ de la course aura lieu à 14 heures. Dès que je pars de chez moi, la neige commence à tomber. Plus je roule, plus la neige s'intensifie. La température extérieure affichée à la voiture est de -2 degrés. Mais je sens dans le volant le vent qui va encore faire ressentir plus le froid.


J'arrive au stade Fichot de Conflans à 12h15 et je rejoins Bernard qui est arrivé avant moi. Je vais retirer mon dossard, le numéro 902. Il fait un froid sibérien avec ce vent glacial. La course va se finir à l'issue d'un tour complet de piste d'athlétisme. Elle est complètement cachée sous une bonne épaisseur de neige. Nous nous préparons et ensuite nous allons nous échauffer dans un premier temps chacun de notre côté. Bernard préférant ne pas trop en faire avant la course tandis que moi j'aime bien faire quelques kilomètres avant. Surtout par ce temps glacial. Ensuite nous finissons notre échauffement ensemble.


A 14 heures nous sommes sur la ligne de départ. J'ai réussi à me positionner parfaitement et le coup de pistolet du starter retentit. Ça déboule de tous les côtés. La route est glissante. Je dois passer sur le trottoir pour pouvoir doubler des coureurs qui bouchonnent un peu. Mais le trottoir est très enneigé et j'ai du mal à les déborder pour les passer. Mais en forçant un peu mon rythme je me place devant eux puis je suis dans le peloton de tête. On tourne sur la droite et les signaleurs nous invitent à prendre le centre de la route pour tenter d'éviter les glissades et surtout les chutes. Mes jambes sont lourdes. Je pense que c'est dû au froid. Je lâche prise mais je ne m'affole pas et j'entre dans le centre ville de Conflans. Il y a pas mal de spectateurs qui nous encouragent. Ça fait chaud au cœur. Je passe le km 1 en 3'21''.


Ensuite c'est le passage sous la voie de chemin de fer, puis une petite montée qui me casse un peu le rythme. Nous quittons la voie goudronnée pour prendre un chemin de terre. Enfin un chemin de neige ! Puis nous tournons sur notre droite. Je suis sur le Sente des Laveuses. Une descente assez longue mais surtout très raide. Et le pire, c'est qu'en fin de course il va falloir la remonter. Je descends rapidement puis une fois en bas, on tourne sur la droite le long de la Seine. J'arrive à m'accrocher à un coureur jusqu'au moment où on quitte les quais. Le virage est très glissant à cause de la neige. Je suis sur une rue parallèle à la Seine sur quelques centaines de mètres avant de retrouver les quais puis de tourner à droite pour une petite montée jusqu'à la rue de la Procession qui est simplement un mur. C'est dur dur. Je perds quelques places. Ils appellent ça une rue, mais c'est trop étroit pour le passage d'un véhicule. Ça monte puis on haut ça redescend jusqu'au km 5 que je passe en 19'32''.


Mais ça remonte aussitôt tout aussi sèchement mais moins longtemps. Par contre les montées commencent à m'user. La descente qui suit est assez dangereuse car elle est quelque peu pentue mais surtout il y a la présence de marches. Mais ça passe sans encombre. Au bout on pique sur la droite pour remonter la rue avant d'entrée dans le Parc du château et y faire une boucle sur un terrain 100% neige. Ça va pas de chute mais en sortant de ce parc j'ai tout de même failli rater mon virage en glissant. Puis on resdencend rapidement. Un petit chemin de neige a été dégagé pour essayer de nous sécuriser la descente. En bas, on tourne sur la gauche pour à nouveau monter. Ça n'arrête pas de s'enchaîner ces côtes et descentes plus ou moins raides.


Je me retrouve sur les quais de Seine qu'on va longer jusqu'à la limite de la ville de Conflans. Il n'y a pas de neige au sol mais c'est très long. Il y a deux kilomètres de ligne droite pour arriver au bout qui est synonyme du km 8. Puis on revient dans le sens inverse non sur la route mais carrément sur les quais. Je croise tous les coureurs qui ont du retard sur moi. Ça en fait un sacré paquet. J'essaye de trouver Bernard mais je ne le vois pas. Au lieu de remonter vers le parc, on continue tout le temps sur les bords de Seine ce qui fera une ligne droite d'environ 5 kilomètres. On quitte la route pour prendre un chemin tout enneigé sur 3 kilomètres, le long des péniches. Puis au ravitaillement au km 10 que je passe en 40'25'', je retrouve la route ... jusqu'au virage à angle droit pour me retrouver sur le Sente des Laveuses.


D'entrée j'ai l'impression de faire du sur place. Le coureur qui était derrière moi depuis quelques temps me lâchent rapidement. Je préfère regarder mes pieds que le sommet. D'ailleurs on ne voit pas le sommet. Puis à mi montée, je double le coureur qui m'avait lâché car il a préféré continuer la montée en marchant à cause du gros pourcentage de pente. Je le double et il redémarre, faisant la fin de l'ascension derrière moi. Une fois en haut, je suis incapable de me relancer et il me lâche à nouveau. Je mets beaucoup de temps à retrouver mon rythme. Puis après je perds deux nouvelles places. Mais à ce moment là, je retrouve un peu d'énergie et je cale ma vitesse. La suite n'est pas très plate. Un peu de faux plats montants puis de faux plats descendants.


J'aperçois de loin l'entrée du stade Fichot. Nous sommes quand même bien encouragés malgré ce froid persistant. Je tourne sur ma droite pour entrée dans l'enceinte du stade. Un nouveau virage sur la droite me permet d'entrer sur la piste d'athlétisme. Enfin je devrais dire sur la neige, car la piste est en dessous. Mais les organisateurs nous ont partiellement dégagé un couloir. Je me retourne et vois que mes poursuivants sont à distance raisonnable. Deux coureurs sont quelques dizaines de mètres devant moi mais je n'ai pas le jus nécessaire pour aller les chercher. Je termine ma course
38ème/542 en 1h01'41''.


Nous recevons un trophée souvenir de la course. Je ne suis pas déçu de ma course même si je rate mon objectif qui était de faire moins d'une heure. Mais avec le vent, la température négative et les côtes du parcours, ce n'est quand même pas trop mal. C'est une belle course. Bernard finit 257ème en 1h16'20''. La neige qui nous a accompagné une partie de la course s'est transformée pendant cinq minutes en pluie juste avant de s'arrêter. Une bonne douche nous réchauffe bien puis nous quittons Conflans en attendant les 10 km de Colombes de demain après-midi sur un circuit à effectuer à trois reprises. Départ 15h30.