Bilan du mois de mars 2011


Nombre de kilomètres : 268,1

Nombre de jours : 22

Nombre de courses : 4

Nombre de podiums : 0

La Course des Jonquilles (77)

Dimanche 27 mars 2011


C'est un temps bien agréable qui attend tous les coureurs au Mée-sur-Seine, à côté de Melun pour un 10 km intégralement dans les allées du Bois de Bréviande. Et il faut ajouter que c'est avec une heure de sommeil en moins à cause du changement pour le passage à l'heure d'été. J'arrive assez tôt sur place. Je me rends au dojo de la ville pour récupérer mon dossard, le numéro 48. Je pars ensuite tranquillement m'échauffer dans le Bois pendant une bonne demi-heure. Quelques étirements pour continuer de déverrouiller les tendons puis je me rends vers le départ. Le speaker annonce plus de 300 partants sur cette course. Il faut dire que le temps s'y prête vraiment.


C'est la cinquième fois que je me présente sur la ligne de départ de cette course après avoir effectué les éditions 2006, 2008, 2009 et 2010. Je n'ai jamais réussi un bon chrono ici. Mon moins bon est de 47'06'' et le meilleur est de 43'33''. Cette année je suis bien décidé à descendre réellement ce temps. Je me sens très fébrile avant la course comme si j'allais tomber dans les pommes. Je ne sais pas trop ce qui m'arrive.

A 10 heures le départ est donné. Ça part vite les premiers mètres puis les leaders calment un peu le jeu. Je réussis à me placer vers la 10ème place pour rentrer dans le Bois. Je me cale derrière un coureur du club de Champagne-sur-Seine. Le début de course se fait en lisière de Bois sur un chemin orné d'ornières remplies d'eau. Mais il est très facile de les éviter car ce chemin est large et la file des coureurs est étirée donc nous ne nous gênons pas. Je passe au km 1 en 3'36''. C'est moins rapide qu'habituellement mais certainement beaucoup plus raisonnable. Je voulais passer en 3'40''. Mais je n'en suis pas très loin.


Juste après ce panneau du km 1, on entre réellement dans le Bois en tournant sur notre droite. Le chemin est une sorte de sable. Ça ne rend pas bien au niveau de la foulée mais ça ne dure pas très longtemps. Au bout, c'est une succession de petits virages avec une sorte de dallage au milieu du chemin. Je préfère, comme la plupart des coureurs devant moi, prendre le côté du chemin, ce qui évite les aspérités des dalles. Après le km 2, je me retrouve sur une longue ligne droite avec un chemin beaucoup plus large. Peu après le km 2,5, j'éprouve de la difficulté à suivre le coureur du club de Champagne et je le laisse me prendre quelques mètres.


Après encore quelques virages, il y a une petite côte de peut-être une centaine de mètres. Elle passe très bien et en haut virage sur la gauche et ça redevient très roulant. Le sol est même très souple et je m'y sens assez bien. Après quelques autres changements de direction, nouvelle ligne droite, la plus longue. Je suis toujours à une trentaine de mètres du coureur de Champagne et d'un autre du club de La Rochette. Je n'arrive pas à leur reprendre de la distance, mais je n'en perds pas. C'est déjà ça. Après le km 4, il y a pas mal de personnes qui nous encouragent. Après un chemin jonché de petits cailloux, je passe sous l'arche de départ et un peu plus loin je passe au panneau indiquant le km 5 en 19'27''. Un spectateur m'annonce que je suis en 17ème position.

Le second tour sera identique au premier. Je me retrouve donc sur le chemin qui est en lisière du Bois de Bréviande. Mes points de mire sont toujours à une trentaine de mètres de moi. Après le km 6, j'entre dans le Bois et sur sa partie qui ressemble à du sable. C'est à ce moment là que le coureur de Champagne s'arrête quelques secondes et j'en profite pour le passer. C'est à nouveau le chemin avec les dalles sur le milieu du chemin. Comme au premier passage, je reste sur le côté. Le parcours est bien agréable.


Malgré les nombreuses allées dans le Bois, le balisage est parfait et il est impossible de se tromper de chemin. Une fois le chemin avec les dalles quitté, je suis sur la première ligne droite et je commence à reprendre quelques mètres sur le coureur de La Rochette. Puis dans la petite côte, je continue à lui reprendre de plus en plus de terrain. En haut il ne doit me rester qu'une dizaine de mètres de retard. Derrière moi, un groupe de 5-6 coureurs se rapproche un peu mais j'ai encore de l'avance. Juste avant la plus longue ligne droite, je fais la jonction avec le coureur de La Rochette et après quelques mètres derrière sa foulée, je préfère prendre les devants.


Un des coureurs du groupe derrière moi est parti seul, s'est fortement rapproché et nous talonne maintenant. Dernier kilomètre. Nous sommes trois quasiment ensemble. Une fois sur le chemin avec les petits cailloux, je relance mieux et je prends un peu de distance. Je passe sous l'arche de départ où il y a une bonne foule qui encourage tous les coureurs sans exception. C'est très sympathique. Puis un premier virage sur la gauche et un second mais celui-ci très serré et je ne me désunis pas. Je franchis la ligne d'arrivée 15ème/315 en 39'23''.

Finalement j'avais les jambes en coton avant la course prêt à tomber dans les pommes et ça a été à peu près. C'est mon niveau actuel. Un tirage au sort a eu lieu mais comme bien souvent si ce n'est pas pour dire à chaque fois, eh bien ... je n'ai rien gagné. C'est mon meilleur temps des 5 éditions auxquelles j'ai participé au Mée. Depuis que je me fais coacher, je me sens mieux à l'entraînement et d'ici quelques semaines, les chronos devraient s'en ressentir. Enfin je l'espère !!!

28ème Ronde Lissoise (91)

Dimanche 20 mars 2011


Quel froid ce matin au lever. Pour pouvoir partir de chez moi, j'ai dû gratter la voiture. Le thermomètre indique -2,5 degrés. Ce n'est pas excessivement chaud. Direction l'Essonne et plus précisément Lisses pour participer à un 10 km plat qui est le support des championnats de l'Essonne 2011 des 10 kilomètres. Un beau plateau est promis. Il fait froid mais le ciel est tout bleu. Je trouve une place juste à côté du départ de la course et également pas très loin de la ligne d'arrivée, puis je retrouve Bernard dans le gymnase Jean Moulin, qui comme à son habitude arrive bien avant tout le monde.


Nous allons récupérer notre dossard. On m'a attribué le numéro 221. Bernard a lui récupéré le numéro 371. Puis nous retournons aux voitures et nous partons nous échauffer sur la presque totalité du parcours. Il fait toujours froid, mais on sent que le soleil commence à faire son effet et ça devient franchement agréable même en débardeur et en short. En plus, avoir parcouru 5 kilomètres d'échauffement permet aussi de ne plus avoir froid. Avant le départ je ne me sens pas forcément en grande forme. Je me suis couché à 2h30 du matin, j'ai les tendons toujours douloureux, le dos pas au mieux ... mais en fait je me plains mais quel bonheur de pouvoir pratiquer sa passion.


Nous attendons sur la ligne de départ. Nous sommes environ 500 coureurs prêts à partir et nous nous tenons bien chaud car nous sommes bien serrés. A 10 heures 15, le départ est donné. Un "bordel" phénoménal apparaît. Des coups de coudes, des coureurs mettant plus de 50 minutes en première ligne, ... entraînent plusieurs chutes. Mais après le premier virage, nous nous retrouvons avenue du 8 mai 1945. Il s'agit d'une très longue ligne droite et également bien large. Le calme est revenu dans le peloton. Je suis déjà bien loin des premiers mais je m'abrite dans la foulée des coureurs me précédant. La toute petite difficulté (car il faut en trouver une sur chaque course), eh bien ce n'est pas une difficulté mais un passage de pont avec un très court faux plat.


Puis nous entrons dans la zone d'activité. Le parcours est extrêmement roulant mais nous traversons cette zone par une immense ligne droite avec une légère courbe en son milieu. Ce n'est vraiment pas ce dont je raffole. Mais comme il y a de nombreux coureurs autour de moi, je trouve que ça passe relativement vite. Tout au bout nous tournons à deux reprises sur notre droite et nous nous retrouvons sur une large piste cyclable. A partir du km 4 je commence à trouver mes jambes lourdes et je perds le contact des coureurs avec qui je suis depuis le début.


Nous faisons un petit parcours dans une zone pavillonnaire avant de passer devant le gymnase où j'ai retiré mon dossard et je me retrouve sur la large et longue avenue du 8 mai 1945. Je passe au km 5. Mais sur ce deuxième passage, nous ne passons pas sur la route, mais nous continuons sur une piste cyclable. Le parcours est vraiment bien agréable même si je me sens franchement fatigué. Tout au bout, il y a le faux plat à passer sans problème puis j'entre à nouveau dans la zone d'activité.


J'ai vraiment ralenti mais un coureur de l'ASC Francophone me double puis me laisse repasser. Ça me donne un peu de force pour reprendre une belle allure. Nous traversons toute la zone d'activité ensemble mais une fois au bout et après avoir repris la piste cyclable, j'ai tendance à le laisser un peu partir. Puis je traverse la zone pavillonnaire et je prends la direction du stade d'athlétisme. J'entre dans le complexe sportif "Stéphane Diagana" et je me retrouve sur la piste d'athlé.


Il faut faire les deux tiers d'un tour de la piste. Il y a un groupe de 4-5 coureurs qui sont à ma portée. Avant le départ, mon amie m'a dit que je devais faire moins de 39'30''. Voyant le chronomètre défiler, j'accélère vraiment, je double le groupe quelques dizaines de mètres avant l'arrivée et je franchis l'arche d'arrivée 170ème/492 en 39'28''. A deux secondes près !!! C'était juste. En regardant mon garmin, il y est affiché une distance parcourue de 10,160 km.


J'attends Bernard et je le vois entrer à son tour sur la piste d'athlétisme et au final il termine dans un excellent temps, le meilleur de sa saison. Il est 355ème en 46'41''. Je ne m'attarde pas trop après la course car je dois prendre la direction du travail. Eh oui, il y en a qui travaille le dimanche !!!

10 km Magny-le-Hongre Val d'Europe (77)

Dimanche 13 mars 2011


Je suis de retour sur la course qui m'a vu débuter dans ce sport en même temps qu'elle. En effet en 2006, j'ai participé à ma première course à pied sur ce 10 km de Magny-le-Hongre alors que c'était sa première édition. Aujourd'hui c'est la 130ème fois que je prends le départ d'une course. C'est la quatrième fois que je vais y participer et mon record sur cette course est de 40'34'' établi en 2007. La course est assez roulante avec des passages souvent venteux, des faux plats et une seule vraie difficulté avec une jolie côte dans le dernier kilomètre.


J'arrive tôt à Magny. Je trouve une place de stationnement proche du gymnase où je vais récupérer mon dossard, le numéro 135. Je pars débuter mon échauffement puis je retrouve David, mon collègue de travail qui m'a battu de quelques secondes à Esbly, et je poursuis cet échauffement avec lui. J'ai reconnu deux fois la côte finale que j'ai monté à faible allure. Le temps est parfait pour courir. Il fait environ 10 degrés, il ne pleut pas, mais dans certaines parties du parcours, nous avons le vent de trois quart face voir de face.


Nous sommes sur la ligne de départ où Muriel Hurtis, Mehdi Baala, deux athlètes français internationaux et Stomy Bugsy, rappeur français, sont sur le bord du parcours en tant que parrains et marraine de cette édition. Pierre Fulla, l'ancien célèbre commentateur sportif de télévision, notamment aux Jeux Olympiques de Nagano avec son fameux "en direct de Nagano ...", joue du micro en faisant fonction de speaker.


A 10 heures 15, le départ est donné. Les kenyans se trouvant devant sur la ligne de départ s'échappent d'une foulée aérienne dès les premiers mètres de course. Ça part très vite. Nous terminons cette première ligne droite du départ en passant devant le gymnase puis nous tournons sur notre droite à deux reprises. J'ai l'impression d'avoir les jambes toutes dures et j'ai de mauvaises sensations. Quand on tourne sur la gauche pour prendre la rue du pré de Bray, nous ressentons le vent qui arrive de trois quart face et je passe au km 1 en 3'13''. Beaucoup trop vite. Décidément je n'arrive jamais à gérer correctement mon départ en me laissant embarquer dans un rythme trop élevé pour moi.


Puis quand je tourne sur la gauche pour prendre la direction de Bailly-Romainvilliers, je suis face au vent et malheureusement je suis seul. Le groupe devant moi est trop loin et pour celui derrière, c'est la même chose. Je ne peux donc pas m'abriter. Une fois à Bailly, on tourne sur la droite et c'est parti pour la plus longue partie droite du parcours. Ça débute par un faux plat descendant qui permet de bien se relancer et une fois passé sous le pont de l'autoroute le faux plat s'inverse en devant légèrement montant avant que ça ne redevienne plat.


Nous n'entrons pas vraiment dans Serris, mais nous prenons une petite route à travers champs, la route de Meaux. J'arrive à rester accrocher à un groupe pendant un bout de temps. Je passe au km 5 en 19'21''. Juste après ce km 5, le ravitaillement y a été placé mais je n'y prends rien. On tourne aussitôt sur la droite sur la Méridienne qui nous offre un nouveau faux plat montant avant d'entrer à Magny-le-Hongre. Mais nous ne retournons pas directement vers le point de départ de la course car nous devons arpenter plus de trois kilomètres dans Magny.


David se trouve toujours derrière moi depuis le départ mais je ne me suis pas retourné une seule fois pour voir à quelle distance il se trouve. Après avoir passé le panneau indiquant le km 8, nous tournons à plusieurs reprises avant de me retrouver dans une descente qui permet de prendre de la vitesse juste avant la rue du bois de la Garenne où se trouve la côte finale. J'aborde cette côte en essayant de ne pas me mettre dans le rouge. Je ne perds pas de place mais j'ai l'impression de ne pas aller bien vite. Une fois en haut, virage sur la droite, mais c'est très dur de relancer car ce n'est pas encore plat, mais surtout les jambes sont lourdes. A ce moment là, on prend en chemin inverse les 600 premiers mètres de la course. Je me retourne et je vois que David est à une centaine de mètres derrière moi. Je reprends mon rythme normal et je passe sous l'arche d'arrivée 45ème/425 en 39'10''.


David termine 48ème en 39'28''. Ça fait un partout. Il m'a battu de peu à Esbly il y a deux semaines et je le bats de peu sur cette course. On a un niveau très proche. A l'arrivée je rencontre un coureur qui me dit venir jeter un coup d'oeil de temps en temps sur mon blog et me fait la réflexion que je pars trop vite dès le départ. Il a parfaitement raison mais je n'arrive pas à gérer correctement ce début de course. Je suis entraîné par le rythme des autres coureurs. Je suis quand même content de ce nouveau chrono sous les 40 minutes. Après une bonne douche, direction le travail car la journée n'est pas terminée.

68ème Tour de Houilles (78)

Dimanche 6 mars 2011


Eh oui, aujourd'hui je devais être au départ du semi-marathon de Paris car j'avais réussi à avoir un dossard préférentiel grâce à mon chrono au semi de Boulogne. Mais voyant que la semaine passée au 15 km d'Esbly, j'ai vraiment souffert du tendon après le km 10, alors j'ai essayé d'être en partie raisonnable. Je sais que la raison aurait été de ne pas courir, mais moi ma raison c'est de ne pas courir 21,095 km mais d'en faire seulement 10. Alors je me suis inscrit à une course à label régional dans les Yvelines. Le Tour de Houilles.


Je suis parti ce matin dans la froidure de l'hiver. Il faisait -1 degré et il m'a fallu gratter les vitres de la voiture. Après une heure quinze de route je me retrouve à Houilles où Bernard m'attendait. Je récupère mon dossard numéro 862 et nous partons nous échauffer. Le ciel est tout bleu, mais du vent nous donne l'impression qu'il fait encore plus froid que la réalité. Enfin, le courage n'est pas bien présent et nous allons nous échauffer sur seulement deux kilomètres. Bernard a l'air bien en forme lui. Il n'arrête pas de sauter sur lui-même. La course va s'effectuer sur trois boucles identiques plus la ligne droite du départ. Une difficulté est au programme. Une courte côte de 200 mètres à 4% de moyenne. A faire donc trois fois.


Après nous être placés sur la ligne de départ, le coup de pistolet est donné à 10h00. La première ligne droite avant de faire le premier passage sur la ligne d'arrivée, rue de la Marne, est en faux plat descendant. Tout le monde part comme des fusées. C'est plus dur de se faire de la place car quand le départ est plus dur, les écarts se font plus rapidement tandis que là tout le monde part vite. Arrivé en bas de la rue de la Marne, c'est parti pour des enchaînements de virages avant de me retrouver au pied de la petite difficulté rue de Lorraine. Les premiers dizaines de mètres se passent bien mais je dois vite ralentir car la position de la cheville en montant me tire dans le tendon. Je gère la montée moins vite mais aussi moins douloureusement. C'est dans cette côte que je passe au km 1 en 3'19''.


En haut, c'est ensuite de longues rues avec en premier la rue Chanzy. C'est bien plat et même roulant puis tout au bout virage sur la gauche pour la rue Thiers avant deux-trois virages plus rapprochés avant de longer la voie de chemin de fer. Des travaux y avaient été annoncés par les organisateurs, mais la chaussée est toute neuve et même s'il faut faire attention aux bouches d'égouts encore surélevées, c'est dans cette partie du parcours que je me sens le mieux. Je trouve que le rendu de la route est très bon et la foulée plus efficace. Cette rue de 450 mètres de long m'amène en haut de la rue de la Marne où on passe sur la ligne de départ puis on continue de la descendre pour passer devant le podium du speaker et la ligne d'arrivée qui sonne la fin de la première boucle.


Dès que j'ai franchi cette ligne d'arrivée, il y a un ravitaillement que je ne prends pas. Puis quelques virages à proximité du centre ville et je me retrouve dans le deuxième passage de la rue de Lorraine. Je n'attends pas d'avoir mal pour ralentir et je le fais dès les premiers mètres de la côte. Je monte tranquillement et une fois en haut j'arrive à bien relancer sans douleur. J'arrive à m'accrocher à un petit groupe rue Chanzy, puis rue Thiers j'ai un peu de difficulté à le suivre. Je passe au km 5 en 19'12''. Mais une fois sur la rue qui longe la voie ferrée qui s'appelle la rue Diderot, je retrouve mes jambes. Certes, je ne rattrape pas ce groupe, mais je fais jeu égal. Ensuite la descente de la rue de la Marne se passe mieux qu'au premier tour où j'avais l'impression d'être sur la retenue de peur d'avoir mal. Là, j'arrive à me lâcher. Et je passe sous la banderole de l'arrivée puis c'est parti pour le troisième et dernier tour.


Je ne prends toujours pas de ravitaillement. Moi qui me demandais si j'allais courir en débardeur ou pas à cause du froid et bien je ne regrette pas de l'avoir fait car en pleine action il ne fait pas froid. Je commence à "ramasser" les coureurs se trouvant en queue de course en leur prenant un tour dès le début du troisième passage de la côte. C'est bon pour le moral même si les pauvres ont l'air d'être dans une sacrée galère. Je reste avec un coureur, qui lui est dans le même tour que moi, pendant toute l'après côte, rue de Chanzy puis rue Thiers. A la sortie de cette rue, un véhicule dont le conducteur téléphone en roulant nous gêne un peu, mais un petit coup dans le carreau du conducteur lui fait reprendre ses esprits et nous laisse le passage sans vraie gêne.


Me revoilà dans "ma" rue Diderot que j'affectionne particulièrement et comme aux deux précédents passages je me sens vraiment bien. Je continue de remonter des retardataires et je m'amuse à les compter. Puis rue de la Marne, je lâche les chevaux (même si pour moi c'est plutôt des ânes ou des mulets. A chacun son niveau). Je lâche le coureur se trouvant derrière moi et je franchis la ligne d'arrivée 71ème/373 en 39'11''.

Décidément en ce moment mon niveau est vraiment stable à proximité des 39'. Une course de plus sous les 40'. C'est la douzième d'affilée. J'attends Bernard qui finit 205ème dans un temps tout à fait honorable. 47'34''. Il progresse bien en ce moment. J'ai réussi à prendre un tour à 39 coureurs. Oui je sais que c'est nul d'avoir compté ce genre de chose mais ça m'a aidé à avancer. On va prendre une douche bien ... glacée sauf pour Bernard qui a réussi à avoir de l'eau chaude par je ne sais quel coup de chance. Je suis bien content de ne pas trop avoir souffert de ma blessure et cette course m'a bien plu.