Bilan du mois d'avril 2015


Nombre de kilomètres : 305,1

Nombre de jours : 23

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 0


10 km Bois de Boulogne (75)

Dimanche 26 avril 2015


Mon marathon se rapproche à grands pas et je continue à aménager mon programme avec quelques courses. Enfin, une course par week-end !!! Ce n'est pas raisonnable, mais je ne suis pas raisonnable. Je suis trop mordu de ce sport même à mon petit niveau. Le programme du jour : 2 heures et je vais y inclure ma course. Je ne vais pas la faire au taquet. Je veux me sentir maître de mon rythme et être capable d'accélérer à tout moment. Mon choix de course s'est porté vers le 10 km du Bois de Boulogne. Il y a quelques années, j'y avais déjà participé. C'était en 2010. Et à cette époque, la course était sponsorisée par Planet Jogging, alors que maintenant c'est Boutique Marathon.




J'arrive sur place vers 8 heures en sachant que le départ de la course est prévu à 10 heures. J'en profite pour commencer par récupérer mon dossard. On me donne le numéro 126 et je partirai dans le sas rouge. Ensuite je change de stand pour aller à celui du retrait des tee-shirt technique de la course. Il va y avoir beaucoup de monde sur cette course. Plus de 4600 coureurs se sont en effet inscrits. Nous ne serons pas aussi nombreux au départ car il y a toujours des forfaits de dernière minute pour diverses raisons, mais ça fera quand même un gros paquet, d'où l'importance de la présence de sas de départ.




Je retourne à la voiture que j'ai stationné sur le parking qui est réservé aux coureurs. Je suis juste derrière le village de la course. C'est très pratique ! Je prépare mon dossard sur mon débardeur de course que je mettrais après mon échauffement, et je mets tout de suite ma puce chronométrique à la chaussure pour éviter de l'oublier tout à l'heure. Puis c'est parti pour un échauffement de 4 kilomètres et j'en profite pour repérer le parcours car je ne m'en souviens plus trop, vu que ça fait 5 ans que j'avais fait cette course. A l'époque j'avais bouclé cette épreuve en 45'01''. Cette course a vraiment bien grandi, car quand je l'avais faite, il y avait un peu moins de 2000 coureurs à l'arrivée. Là, c'est sûr qu'on va être beaucoup plus ! 





Direction la ligne de départ qui est située entre le Lac Supérieur (côté Est de ce lac) et l'Hippodrome d'Auteuil. Je suis arrivé assez tardivement dans mon sas, le rouge, mais tout le monde respecte celui dans lequel il ou elle doit se trouver. De toute façon, c'est le temps réel qui sera pris en compte vu que nous allons être bien plus que 1000 arrivants. Je retrouve Rémi Migliore qui revient du Championnat de France du 10 km et sur qui il faudra compter pour le podium en catégorie V2. Il reste quelques minutes avant le départ, ce qui donne l'occasion de discuter avec les coureurs qui nous entourent. Il va y avoir quelques petites minutes de retard.






A 10 heures 04, le coup de pistolet se fait entendre et c'est parti en longeant le Lac Supérieur. Ne surtout pas tomber car il y a un gros paquet de coureurs prêts à piétiner le pauvre coureur qui aura eu le malheur de chuter. A ma connaissance, ça se passe très bien pour tout le monde. Après 350 mètres de course, il faut prendre un maximum de précaution pour prendre le virage à gauche qui permet de se retrouver Avenue de l'Hippodrome, car c'est un virage pas très large et surtout pavé. Et à cet endroit, nous sommes vraiment très compact. Mon virage se passe bien et il faut déjà relancer. Après 200 mètres de pavés, on retrouve une magnifique route très large et bitumée. C'est très roulant. Je suis parti un peu vite par rapport à ce que j'ai prévu alors je ralentis un tout petit peu.




Le km 1 de la course est déjà couvert. On ne voit pas le bout de cette avenue, car elle se termine par une immense courbe sur la droite. Il y a des files de coureurs un peu partout sur la chaussée. Pour ma part, j'ai privilégié le côté droit de la chaussée, histoire de couper un peu cette courbe. A la sortie de cette partie légèrement tournante, nous pouvons apercevoir le prochain carrefour où il faudra changer de direction. Il y a pas mal de spectateurs qui ont choisi cet endroit pour nous encourager et nous prendre en photo.


J'y arrive et je tourne sur la gauche pour me retrouver sur l'Allée de la Reine Marguerite. Ça s'appelle une allée, mais elle est aussi large que l'Avenue de l'Hippodrome. C'est toujours aussi roulant. En plus le vent est quasi nul aujourd'hui. Et ça, ça me convient beaucoup. Il y a un peu moins de spectateurs à cet endroit mais régulièrement on entend quand même des encouragements fuser des deux côtés de la chaussée. Puis, la route se met à descendre. Je déroule, histoire de conserver une bonne vitesse et de récupérer un peu. Ça se passe très bien. 


Une fois que j'arrive en bas, il faut tourner dans un virage très serré sur la droite pour prendre une allée beaucoup plus étroite et sinueuse. Il s'agit de l'Allée de l'Espérance. Pendant un peu plus d'un kilomètre, nous restons sur cette allée, qui au début est relativement plate avec un peu de passage en faux plat montant, mais sur la fin ça descend quand on longe l'Hippodrome de Longchamp. Au km 4, on tourne sur la droite pour prendre l'Avenue de l'Hippodrome. C'est une partie montante sur 400 mètres. J'ai ralenti mais je gère. Une fois en haut, j'arrive au Carrefour où j'avais quitté cette avenue dans le sens inverse en arrivant en face et je tourne sur la gauche pour prendre la partie de l'Allée de la Reine Marguerite que je n'avais pas encore prise.



C'est plat au début, mais une petite bosse nous attend juste avant de quitter cette très large allée en prenant sur la gauche. Nous sommes en sous-bois dans une partie en faux plat descendant et un peu plus sinueux. Puis nous tournons sur le premier chemin possible sur la droite. Il y a le ravitaillement qui y est installé. Je prends un gobelet d'eau et je me désaltère, sans bien évidemment, m'arrêter. Nous continuons à zigzaguer et nous longeons l'Etang des Réservoirs. C'est mignon par ici ! Puis un peu plus loin, nous tournons sur la droite pour prendre un faux plat montant qui va me ramener jusqu'à l'Allée de la Reine Marguerite. Une fois sur cette Allée, je tourne sur la droite pour prendre à nouveau la direction du fameux Carrefour où on passe à plusieurs reprises dans des sens différents.




Mais au km 6, au lieu d'aller jusqu'à ce Carrefour, je tourne sur ma gauche pour repénétrer dans les sous-bois. C'est encore moins large, mais la chaussée est vraiment très belle. C'est un parcours très agréable qui a été dessiné dans le Bois de Boulogne pour ce 10 km. Je suis très régulier depuis le départ, sauf dans la côte où j'ai perdu du temps. Un virage serré sur la droite puis une centaine de mètres plus loin je débouche sur l'Avenue de l'Hippodrome un peu avant le niveau du km 1 et je la prends dans le même sens qu'au départ. La pluie, qui depuis le début montrait un peu le bout de son nez mais sans vraiment s'installer, devient un peu plus forte à ce moment de la course. Mais ce n'est absolument pas gênant pour moi.





Je suis donc dans la grande courbe sur la droite en direction du Carrefour à l'angle de l'Allée de la Reine Marguerite. Mon chrono est toujours régulier. Je reçois des encouragements de Giao, un super passionné de course à pied qui fait de superbes photos sur beaucoup de courses et que je connais maintenant depuis quelques temps. Je poursuis ma route en me plaçant au centre de la chaussée, puis j'aperçois le prochain Carrefour où il y a toujours pas mal de monde.



Je tourne sur ma gauche et je retrouve donc l'Allée de la Reine Marguerite. C'est aussi le passage du km 7. C'est plat, mais ce n'est pas une surprise car je vais prendre cette longue allée jusqu'en bas, comme en début de course. La fin de cette allée se transforme en descente, mais je gère pour ne pas m'emballer et conserver la même vitesse. Puis une fois en bas, au lieu de prendre à droite comme au début, là nous prenons sur la gauche dans une petite allée sinueuse qui m'amène Avenue de Saint-Cloud, au pied d'une côte de 300 mètres. Évidemment ma vitesse baisse mais je gère la montée pour pouvoir bien relancer en haut. La chaussée monte moins par la suite, puis nous tournons sur la gauche. C'est beaucoup plus ombragé à cet endroit. On passe au km 9 et je reste sur cette allée du Bois de Boulogne.



Je débouche ensuite à nouveau sur l'Avenue de l'Hippodrome, juste en face de la petite allée qui m'avait amené vers le km 1, il y a peu. Mais cette fois-ci, je prends la direction du Lac Supérieur. Je suis calé derrière un coureur depuis un peu plus d'un kilomètre, et nous remontons pas mal de places. Puis j'arrive sur la zone pavée. Il faut faire très attention car les pavés ont été rendus très glissants par la pluie. Puis, c'est à la limite de l'arrêt, qu'on prend le virage serré sur la droite pour éviter la chute. Je me retrouve dans la dernière ligne droite avec le Lac Supérieur sur ma gauche. Mon GPS bipe et m'indique un temps de 40'43'' au passage du km 10. Mais il reste encore une bonne centaine de mètres à parcourir. Je me débarrasse des quelques coureurs qui étaient devant moi et je franchis la ligne d'arrivée 221ème/3691 en 41'05''.




Je suis satisfait de cette course car je n'ai pas été une seule fois en difficulté. On nous offre une médaille-souvenir de la course, puis je restitue ma puce chronométrique et on a aussi le droit aux canettes de Red Bull. Je file vite fait à la voiture pour changer mon haut et c'est aussitôt reparti pour courir. Je vais refaire la totalité de la course, mais moins vite que pendant la course. Je dois aussi inclure 6 kilomètres à la vitesse marathon. Une fois ma ''seconde course'' terminée, je rajoute encore du footing pour faire ce qui est prévu à mon plan.





Un peu moins de 30 kilomètres de parcourus aujourd'hui et je me sens un peu fatigué mais pas tant que ça. Le tendon d'Achille gauche est toujours un peu douloureux, mais il ne m'a que légèrement gêné aujourd'hui. Je retourne au village de la course pour voir les résultats officiels de la course. 3691 arrivants, c'est une belle réussite populaire. Dès demain, je continue mon entraînement marathon. Ça se rapproche, ça se rapproche, ça se rapproche !!!

Humarathon (94)

Dimanche 19 avril 2015


Il y a 5 ans, j'étais venu faire l'Humarathon mais en m'alignant sur la course du 10 km. J'en garde d'ailleurs un excellent souvenir. Cette année, je profite de cette organisation pour faire le semi-marathon dans le cadre de ma préparation marathon. Le départ du semi aura lieu à 10h30 alors je peux partir plus tard de chez moi et profiter un peu plus de mon lit qu'à l'habitude. Mon fils Lucas va m'accompagner et pendant que je serais en course, il se baladera sur le circuit pour prendre les photos à bord de sa trottinette.




Un parking est réservé pour les coureurs de l'Humarathon. Heureusement car avec les différentes courses au programme, nous sommes assez nombreux. Et pour ceux qui connaissent Vitry-sur-Seine, ils savent que les places de stationnement sont difficiles à trouver. Cette année le départ est donné à Vitry-sur-Seine comme toutes les années impaires. Les autres années, il est donné à Ivry-sur-Seine. Le parcours reste toujours le même, mais c'est seulement le départ et l'arrivée qui changent une fois sur deux. Le circuit est donc tracé sur les deux communes de Vitry et d'Ivry dans le Val de Marne.




Je me stationne donc sur le parking de Simply Market. Bernard, qui va également participer au semi, vient me rejoindre. Il se sert de ma voiture comme vestiaire car il est venu en métro, puis nous allons au gymnase Paul Eluard. Un petit coup d'œil au listing des engagés, puis nous devons passer au stand de vérification des licences ou des certificats médicaux et une fois mon dossier validé, je peux récupérer mon dossard qui sera aujourd'hui le numéro 1589. On nous offre un tee-shirt technique de la course.




Puis retour à la voiture pour nous préparer et ensuite nous allons nous échauffer. J'en fais plus que Bernard car je dois faire un peu plus de kilomètres par rapport à mon programme de ce jour pour mon plan marathon. On repère en même temps une petite partie du circuit. Il y aura deux boucles identiques de 10 kilomètres chacune et en plus, au départ, nous allons partir dans le sens inverse en faux-plat montant pendant 550 mètres, puis nous ferons demi-tour sur une autre partie de la très large chaussée, au niveau du Rond-Point de la Libération pour revenir à côté de la ligne d'arrivée. Et à ce moment là il restera tout juste 20 kilomètres.



J'ai croisé un copain, Damien, qui fait le 10 kilomètres. Il prendra la 50ème place sur 742 arrivants dans le chrono de 38'05''. Nous retournons à la voiture pour parfaire notre préparation. Il fait bon et on sent même la chaleur qui arrive. Mais il y a un vent assez fort qui a tendance à faire baisser la température ressentie. Je déteste le vent. Nous nous dirigeons ensuite vers le sas de départ qui est placé au bas de l'Avenue Robespierre. Je fais connaissance avec un coureur qui habite juste à côté de Lagny-sur-Marne où est basé mon club de Marne-et-Gondoire Athlétisme. Très sympa.




On attend les meneurs d'allure qui viennent à leur tour s'insérer dans le sas et à 10 heures 30, le coup de pistolet du starter se fait entendre. J'essaie de ne pas partir trop vite mais je me laisse tout de même entraîner par la masse. Les quelques premiers 500 mètres de course se font donc en faux-plat montant. Je me décale sur le côté droit de la chaussée qui est moins utilisé par les coureurs. Je préfère, comme ça ça évite de se prendre dans les pieds des coureurs devant moi. J'arrive au Rond-Point de la Libération et nous faisons le tour de ce rond-point pour revenir sur nos pas sur la partie centrale de l'Avenue.








Je ralentis un peu dans ce faux-plat descendant car je suis parti un peu trop vite. Je me cale à un rythme qui me convient mieux et quand je passe à proximité de la ligne d'arrivée il y a une très forte concentration de spectateurs des deux côtés de la chaussée.


Puis nous tournons sur la gauche Rue Camille Groult. Aussitôt le vent s'invite à la fête. Il est de 3/4 face. Pour le moment j'arrive plus ou moins à me protéger derrière les coureurs qui me précèdent. Pratiquement un kilomètre plus loin, nous tournons sur la gauche Rue Gabriel Péri et là le vent est vraiment pénalisant car de face.








800 mètres plus loin, on prend légèrement sur la droite en direction de la Gare de Vitry. Je passe sous le pont du chemin de fer et il faut forcer un peu pour remonter de l'autre côté. Je suis Avenue Anatole France, ce qui pour moi est un souvenir particulier car quand j'ai quitté mes parents pour m'installer en Région Parisienne pour mon travail, mon premier appartement se situait Avenue Anatole France à Vitry-sur-Seine au numéro 9, deuxième étage. Quand je passe au pied de ce petit immeuble, je reconnais tout de suite les fenêtres de mon ancien appartement. La course continue bien évidemment et plus loin, nous tournons sur la droite pour prendre la direction de la Seine. Une fois sur les Quais de Seine, j'entre dans Ivry-sur-Seine. Le vent de face est un peu plus fort ici. C'est un peu la désolation à cet endroit avec les nombreux ''Roms'' qui ''habitent sur le trottoir dans des caravanes extrêmement vétustes. Après 900 mètres de Quais de Seine, nous tournons sur la gauche afin de trouver un peu plus loin le Boulevard du Colonel Fabien en étant enfin protégé du vent. C'est encore une nouvelle longue ligne droite. Au km 6, il y a un premier ravitaillement et j'en profite pour prendre une petite bouteille d'eau. Ensuite nous tournons à droite et aussitôt à gauche pour arriver au pied de la première ascension. Celle du passage du pont du très large réseau de voies ferrées. Une fois en haut, nous descendons et à un moment, on tourne sur la droite pour faire environ 200 mètres d'aller-retour avec au milieu un virage en épingle avant de reprendre la rue précédente. Puis c'est la très difficile montée de 700 mètres assez raide. Je monte bien mais je souffre tout de même. Le tendon d'Achille gauche me rappelle qu'il est douloureux. Ouf, j'arrive enfin en haut. On retrouve une partie plus roulante. Ces 500 mètres permettent de récupérer.






Au bout je tourne sur la gauche pour la plus longue ligne droite de la course et également la plus roulante car c'est soit tout plat, soit en faux-plat descendant. Elle est composée du Boulevard Stalingrad, de l'Avenue Pelletant et pour finir de l'Avenue Robespierre. C'est toujours tout droit jusqu'au passage à côté de la ligne d'arrivée. Je suis aux avants postes du groupe avec le meneur d'allure de 1h30'. Mais j'entends une fille qui me suit et qui se fait remarquer en me disant : "allez, allez", pour que j'accélère légèrement. Je me pique au jeu et ça avance pas mal du tout. Une fois le premier tour terminé, nous continuons un peu tout droit et on tourne à gauche avec le fort vent de 3/4 face. Nous remontons quelques places mais au km 12 j'ai vraiment très mal à ce fichu tendon d'Achille. Je lui dis que je ne vais pas pouvoir continuer car c'est vraiment trop douloureux, mais elle répond qu'elle a besoin de moi ! C'est flatteur et je poursuis encore un peu mais un kilomètre plus loin, c'est plus possible du tout.




Il me reste 8 kilomètres de course et je lève complètement le pied car je cours sur une seule jambe. Par moment ça va mieux comme lors du début du passage sur les Quais de Seine, mais ça redevient limite insupportable ensuite. Le Boulevard du Colonel Fabien se passe bien mais dès que je commence à monter le pont du large réseau ferré, j'ai énormément de mal à poser le pied gauche à cause du degré d'inclination que la cheville doit prendre et ça tire trop ce tendon. Je profite de la descente pour me relancer. Un peu plus tard, c'est le calvaire pendant les 700 mètres de la plus grosse difficulté. Je perds un temps phénoménal et pour ne rien arranger je ressens une petite pointe de fringale (je n'ai pas déjeuné avant mon semi. Je sais que ce n'est pas un bon exemple à suivre mais bon !).




J'arrive en haut et je me trouve dans la dernière ligne droite, qui est longue de 2,4 kilomètres ! Je sers les dents pour accélérer un peu et retrouver un rythme meilleur. J'arrive à trouver une position un peu plus confortable pour le tendon. Les centaines de mètres défilent. J'arrive au niveau de la Place de la Libération. On prend la partie la plus à droite de la chaussée pour les 400 derniers mètres de la course. Je fais l'écart avec le coureur qui était à mes côtés et je reviens sur un autre que je ''saute'' à quelques mètres de la ligne d'arrivée que je franchis 136ème/745 en 1h32'43''.







Je ne me sens pas bien du tout, j'ai l'impression que je vais tomber dans les pommes mais au bout de quelques minutes ça passe. On nous offre un gobelet en plastique sérigraphié de la course et je passe au ravitaillement final où je mange des fruits. Ça fait du bien. Je restitue ma puce chronométrique et en sortant de l'espace arrivée, je reçois la médaille de la course. Une très jolie médaille d'ailleurs ! Je boîte énormément car je n'arrive plus à poser la pied gauche au sol. Je rejoins mon fils et on attend Bernard qui termine un peu plus loin. Il a été victime de crampes pendant la course. Il finit 430ème/745 en 1h49'05''.




Je regagne ma voiture pour me changer. Le parking paraît à des kilomètres tellement j'ai mal, alors que le trajet est court. Je me change, je me réhydrate et nous retournons à proximité de la ligne d'arrivée où les résultats sont affichés juste devant l'Hôtel de Ville de Vitry-sur-Seine.




Une petite photo avec les sponsors et il ça va être le moment de quitter le Val-de-Marne. Mais au moment où nous allions quitter le village arrivée de la course, et que Lucas m'ait dit qu'il commençait à avoir bien faim, nous croisons un bénévole qui offre des excellents sandwiches jambon-beurre-fromage. Voilà le vœu de Lucas exaucé !