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La Balade des Chênes d'Antan (91)

Dimanche 11 mai 2025


Dernière répétition avant le marathon de Stockholm (Suède) qui aura lieu le 31 mai. Au programme du jour : notre participation au semi-marathon de Draveil, intitulé ''La Balade des Chênes d'Antan''. Il s'agit de la première venue de Julie sur cette course alors que moi j'ai participé par le passé trois fois au 10 km (2011, 2012 et 2013) et une fois au semi-marathon (2022). Organisée par l'Athlétic Club Draveil, ''La Balade des Chênes d'Antan'' en est cette année à sa 49ème édition. Elle tire son nom d'un jeu de mots : ''La Balade'', parce que forestière et printanière, et ''Chênes d’Antan'' car il s'agit d'un clin d’œil à la fois au célèbre chêne d’Antin (en 2004, après avoir traversé près de sept siècles, il est victime d'un incendie volontaire) et à l’ancienne course annuelle des 20 km de Draveil.


La quasi intégralité du parcours a été tracée sur les allées de la Forêt de Sénart. Le semi-marathon se court en deux tours. En plus de la distance sur laquelle nous allons nous élancer (9h00), trois autres courses sont prévues : le 1000 m (9h10), le 1200 m (9h20) et le 10 km (10h00).


Une bonne cinquantaine de minutes est nécessaire pour rallier Draveil et sa rue de l'Industrie. Nous trouvons très facilement une place de stationnement à proximité. Par contre, même si le soleil et le ciel bleu sont au rendez-vous, ça caille un peu, surtout à l'ombre. C'est à l'Espace ''Janiaud Traiteur'' que le retrait des dossards s'effectue. Julie va porter le numéro 155 et moi le 25. On nous offre un tee-shirt technique de couleur verte siglé de la course. Retour ensuite à la voiture pour nous mettre en tenue de coureur et épingler les dossards.





Nous débutons ensuite ensemble notre échauffement. La différence de température entre les parties ensoleillées et ombragées est très notable. Alors que j'ai poursuivi cette mise en jambes en m'engouffrant dans les allées de la Forêt de Sénart, Julie est restée sur le bitume. Nous nous rejoignons derrière la ligne départ, non loin de l'Espace ''Janiaud Traiteur'' où nous retrouvons Gilles, un copain de notre ancien club du PAAC.





Nous sommes dorénavant sous les ordres du starter. Ne pas partir vite ! Mon but n'est pas chronométrique, il faut seulement que je cours au mieux en étant plutôt facile et jamais dans l'effort. C'est parti ! Nous nous élançons donc de l'extrémité de la rue de l'Industrie. La route bitumée, relativement large permet de prendre facilement son envol sans se gêner entre coureurs. Après à peu près 500 mètres de course, nous tournons sur notre gauche pour rejoindre la Forêt de Sénart et un de ses singles. 150 mètres après le passage au km 1, nous débouchons sur une large allée en tournant à gauche sur la Route Forestière de Monsieur. Il s'agit d'une longue ligne droite d'un peu moins de 2 kilomètres. Des petits groupes se sont formés naturellement. En ce qui me concerne, je me retrouve avec un coureur de Draveil. J'essaye de ne pas aller trop au-delà des 4'40''/km mais régulièrement je dois ralentir un peu. Cette longue ligne droite se conclut par une montée qui peut paraître casse-pattes, mais elle passe bien.



En haut, nous tournons à gauche au km 3 tout en retrouvant du bitume. Et en plus, il s'agit d'un léger faux-plat descendant. J'en profite pour discuter avec le sympathique coureur de Draveil. Nous quittons cette route forestière en tournant à droite sur un single bien défoncé et qui remonte. Ne pas prendre le moindre risque et poser aux bons endroits les pieds. Je préfère perdre quelques places mais assurer. Plus loin, alors que le plat est revenu depuis quelques temps, nous arrivons au Carrefour Forestier de Montgeron. Nous tournons immédiatement sur notre droite en longeant la maison forestière du même nom. C'est sur la Route Forestière de Pierreuse, qu'est placé le premier ravitaillement. Vu que je suis en mode prépa' marathon de Stockholm, j'attrape un gobelet pour boire une gorgée sans ralentir du tout, même si je n'ai pas soif.



On finit par rejoindre une route forestière bitumée sur notre gauche. Quelques coureurs nous doublent. C'est très tentant de leur emboîter le pas surtout que c'est largement dans mes possibilités. Une fois au Carrefour de Vigneux, nous prenons le premier chemin sur notre droite. C'est le début de la seconde ligne droite qui est très légèrement plus longue que la précédente. Deux féminines reviennent sur nous. Comme je commence un peu à m'ennuyer sur mon tempo, je décide de me mettre sur leur rythme en me plaçant juste devant elles. Les deux kilomètres tout droit passent vite. Après un virage sur la droite, nous arrivons sur un chemin blanc complètement dégagé. Le km 8 est franchi. En continuant toujours tout droit, nous repénétrons en sous-bois. Après quelques courbes, nous quittons la Forêt de Sénart pour rejoindre une route qui passe entre les bâtiments de la ville et le centre Aqua Sénart. Au bout, on retrouve la rue de l'Industrie, direction la ligne de départ. Cette route est coupée en deux par des barrières Vauban. Une fois au niveau de la ligne de départ, je négocie un virage à 180 degrés afin de m'élancer pour la seconde boucle. Quelques instants plus tard, je croise Gilles qui a environ 1'30/2' de retard sur moi. C'est juste au moment où j'allais quitter la rue de l'Industrie que j'aperçois Julie. Je ralentis légèrement et me place côté barrière afin de l'encourager lorsque nous nous croisons. Elle est approximativement 3'30'' derrière moi et semble être très bien. Puis, je tourne à gauche pour retrouver le premier single de la Forêt de Sénart. Cette seconde boucle va être quasiment identique à la première hormis deux légères différences. Le second passage sur la Route Forestière de Monsieur et sa montée en bout, se passe très bien. J'ai même le temps de discuter avec quelques coureurs, même si la plupart du temps je suis seul. Au km 14, virage à gauche pour le faux plat descendant bitumé avant de m'engouffrer dans le single défoncé et remontant sur ma droite. Le temps est vraiment idéal pour courir. Plus loin, je me retrouve au Carrefour Forestier de Montgeron et encore plus loin au ravitaillement du km 15.



Pas soif ni faim, mais je teste le grignotage et la boisson sans même ralentir. Nickel ! Je ne sais pas si je tiendrai 42,2 km à Stockholm, mais les ravitaillements sont maîtrisés à la perfection ! Virage à gauche sur le bitume jusqu'au Carrefour de Vigneux. C'est à cet endroit précis que la première différence a lieu par rapport au tour précédent. Au lieu de prendre le premier chemin à droite, nous prenons le second, pile au km 16. Je reviens progressivement sur un duo de coureurs. 700 mètres plus loin, il faut négocier un virage ultra serré sur la droite. C'est à ce moment que je reviens juste dans la foulée de ce duo. Au km 17, je me décale et passe devant. Au bout, je tourne sur ma gauche pour rejoindre le milieu de ce qu'était la plus longue ligne droite du premier tour, ce qui n'est donc plus le cas maintenant. Je me sens vraiment bien, sans aucune difficulté. Le km 18 est franchi et plus loin je tourne à droite pour arriver sur le chemin blanc où se situe le km 19.


La quatrième féminine est en ma compagnie. On avance bien. Nous arrivons à la seconde différence par rapport à la première boucle. Au lieu de poursuivre tout droit, nous tournons à gauche et un peu plus loin à droite. Mais il fait beaucoup plus sombre ici avec une épaisse couverture d'arbres au dessus de nos têtes. Du coup, aucun risque à prendre. Il serait plutôt malvenu de ''se faire une cheville'' peu de temps avant de décoller pour la Suède. Je lève le pied et la laisse partir. Je finis par quitter la Forêt de Sénart en retrouvant le bitume entre les bâtiments de la ville et le centre aquatique. A 500 mètres de l'arrivée, un coureur revient à ma hauteur et commence à me doubler. Non, non, non, du coup, j'accélère vraiment mon rythme en rejoignant la rue de l'Industrie. Les 300 derniers mètres de la course s'effectuent à une vitesse de plus en plus rapide. Je finis par franchir la ligne d'arrivée 46ème/277 en 1h37'54'' (4ème M3M). Cette très longue accélération m'a mis dans le rouge ! Mais j'ai vraiment été bien sur l'ensemble du parcours. Répétition pré-marathon validée !

J'attends maintenant les arrivées de Gilles puis de Julie. Les minutes passent et toujours pas de Gilles que je pensais voir terminer sur mes talons. Au contraire, c'est Julie qui s'approche de l'arche d'arrivée qu'elle franchit à la 79ème place en 1h44''12'' (4ème M1F), en terminant un peu dans le dur. Une minute trente plus tard, c'est au tour de Gilles d'en terminer à la 89ème place en 1h45'43'' (5ème M5M), après avoir été victime de crampes au km 19.





Passage ensuite au ravitaillement final afin de nous désaltérer et grignoter (carrés de chocolat, morceaux de croissant...). Retour ensuite à la voiture pour nous changer.




Une fois ''secs'' et ''propres'', nous nous rendons chez ''Janiaud Traiteur'', car un buffet offert nous y attend ! Franchement, nous mangeons bien :
- jambon à l'os à la broche tranché (il y a aussi de la saucisse au barbecue tranchée)
- assortiment de crudités
- salades composées
- gâteau du chef à la fraise.
Il ne manque seulement qu'une boisson, sinon, c'était très agréable.












Voilà, du coup, pas de ''une course, un Mc Do'' aujourd'hui. On se rattrapera plus tard, on peut nous faire confiance pour ça ! Prochaines courses : le 30 mai pour le 5 km de Stockholm, la veille du Marathon de Stockholm. Vi ses snart! (A bientôt ! en suédois)

Les 10 km de Corbeil-Essonnes (91)

Samedi 28 septembre 2024


Aujourd'hui, c'est ma 4ème participation au 10 km de Corbeil-Essonnes, organisé par l'ASCE Athlétisme. Il s'agit de la 17ème édition de cette course. Un peu en galère depuis quelques semaines avec une grosse tendinite au tendon d'Achille, je viens faire ce que je peux pour deux raisons : mon pote Bernard y est inscrit et j'aimerais tester ma gestion de cette douleur une semaine avant le semi-marathon d'Arkalochóri en Crète (Grèce). A noter que 2 euros par inscrit seront reversés à l'association ''Une Rose, un Espoir'' (chaque année, le dernier week-end du mois d’avril, les motards et leurs passagères sont invités à participer à une grande collecte de fonds au profit de la lutte contre le cancer). Direction donc le Stade Mercier de Corbeil-Essonnes. J'y retrouve Bernard qui semble bien en forme. Contents de se revoir. La prochaine fois, ça sera fin octobre lors de notre traditionnel Marseille-Cassis.








Une fois les dossards retirés (115 pour moi, 165 pour Bernard), nous nous préparons puis c'est parti pour notre échauffement. Les premiers pas sont compliqués pour moi dès que je pose le pied gauche au sol. C'est dans la tête, c'est dans la tête, c'est dans la tête. Mais j'ai quand même l'impression que le mollet va se détacher du tendon tellement c'est douloureux. Pendant cet échauffement a lieu la course de 1000 mètres réservée aux enfants âgés de 8 à 12 ans.





C'est déjà le moment de nous placer derrière la ligne de départ située sur la rue jouxtant le Stade Mercier. Mais contrairement à mes habitudes, je n'essaye pas de bien me placer. Je reste avec Bernard, dans le ventre mou du peloton. Franchement, quelques minutes avant le départ, je continuais à me demander si j'allais prendre part à la course ou faire le photographe pour Bernard, mais finalement je vais tenter le coup... tranquillement.



Nous sommes sous les ordres du starter. Enfin je le pense sans en être certain car étant plutôt derrière, je n'entends pas ce qui est dit devant. C'est quelques instants plus tard que le coup de feu retentit et les coureurs se mettent en mouvement. Je pars tranquillement sur cette rue du Bas Coudray qui longe le Stade Mercier. L'avantage de partir dans les derniers c'est qu'on est plutôt coincés par les coureurs qui nous précèdent. Du coup, je suis obligé de partir lentement et c'est exactement ce qu'il faut que je fasse vu ma blessure.





Une fois le stade derrière moi, me voilà sur la rue Saint Spire en direction du centre-ville. Le peloton s'étirant, cela me permet d'avoir des ouvertures et de commencer à remonter progressivement quelques places. C'est sympa lorsqu'on traverse l'étroite rue commerçante (Notre-Dame) où de nombreux curieux et riverains nous encouragent. Au niveau du square de l'Abbé Guiot, deux virages successifs sur la droite nous permettent de revenir dans le sens inverse tout en longeant les bords de Seine. Une bonne ligne droite avant le début des zigzags ! En effet, à cinq reprises nous passons du quai Jacques Bourgoin à la rue du Bas Coudray par des rues transversales : droite, gauche, gauche, droite, droite, gauche... Tournicoti, tournicoton ! Dès le km 2, la douleur vive qui m'avait laissé tranquille en début de course, est de retour. Les 8 kilomètres restants risquent de me paraître longs ! Après les cinq traversées, nous partons sur une très longue ligne droite depuis la rue du Bas Coudray qui va devenir le chemin des Bas Vignons. Plus de deux kilomètres de ligne droite.. C'est juste après le km 6, que je quitte le bitume en empruntant un virage à quasiment 180 degrés sur ma gauche pour attraper le chemin de halage qui longe la Seine. Le sol est beaucoup plus souple. J'avance moins vite mais je gère plutôt bien la douleur. Le parcours est vraiment sympa. Aux alentours du km 7, nous retrouvons le bitume du chemin des Bas Vignons pendant quelques instants, tout en croisant les coureurs attardés.




Puis, nous récupérons le chemin de halage jusqu'au km 8 où nous quittons définitivement les chemins de terre en débutant trois nouvelles transversales entre le quai Jacques Bourgoin et la rue du Bas Coudray. Ça fait environ deux kilomètres que je m'accroche à un petit groupe de coureurs et malgré la douleur, j'ai l'impression de bien gérer ma course, mais depuis le début je n'ai pas regardé une seule fois ma montre pour voir où j'en étais en terme de chrono. Si je pouvais franchir la ligne d'arrivée en 47 voire 46 minutes, j'en serai fortement satisfait ! Pour mon dernier passage rue du Bas Coudray, je longe tout le Stade Mercier avant de pénétrer dans son enceinte par une petite porte. Il ne me reste plus qu'à couvrir 300 des 400 mètres de la piste d'athlé du stade. Je les cours à bonne vitesse, tout en gestion. A 100 mètres de la ligne d'arrivée, j'encourage un coureur qui s'est mis à marcher. Quelques instants plus tard, je le vois me doubler au sprint comme une fusée alors que moi je termine plutôt tranquillement et surtout satisfait et surpris de mon chrono, car malgré le fait de courir sur une seule jambe, j'ai bouclé ce 10 km de Corbeil-Essonnes 118ème/303 en 44'26'' et 7ème M3.



Après avoir restitué ma puce de chronométrage, on me tend un sac ''récompense'' contenant de sympathiques victuailles (une barre protéinée à la myrtille, biscuits épeautre-sésame ''Biocoop'', pennes semi-complètes ''Montebello'', sauce tomate basilic ''Prosain'', brique de jus d'orange ''Vitamont''). Des cadeaux agréablement utiles !


Quelques instants plus tard, Bernard fait son apparition dans le stade. Je l'encourage pour ces 300 mètres de piste. Sur la dernière ligne droite, il accélère pour gagner quelques places. Il termine en 53'34'' et 3ème de sa catégorie ! Passage au ravitaillement final qui est bien fourni.








Puis c'est le moment de la douche et des habits propres avant de revenir au pied du podium où les récompenses et une tombola ont lieu. Nous retrouvons Franck, mon pote de MEGA que je n'avais pas vu depuis notre arrivée à Corbeil. Il a fait une belle course bouclée en 38'19'' avec une seconde place en catégorie. Nos dossards ne sont pas tirés au sort. Pas de chance. Par contre, l'association ''Une Rose, un Espoir'' se voit remettre un chèque de 680 euros. Pas mal !






C'est le moment de reprendre la route en direction de la maison. Mais même blessé, une course, un Mc Do' !


Prochaine course : dimanche 6 octobre en Crète avec le Semi-marathon d'Arkalochóri sur un parcours bien compliqué en espérant que le tendon d'Achille tienne le coup ! Mais pressé d'y être. A la semaine prochaine !