Les 8èmes Foulées de l'Aéroport (93)

Dimanche 25 novembre 2018


Quatre ans après ma dernière venue à Drancy, je fais mon retour sur ces terres de Seine-Saint-Denis. Pourtant, c'était mal embarqué, car depuis mes deux courses d'Amiens en début de mois, je ne pouvais plus me rendre sur la moindre course, plus de véhicule ! Mais, j'ai pu compter aujourd'hui sur Franck, mon chauffeur, pour pouvoir participer à ma 7ème course ici-même. En effet, j'ai déjà participé aux feux ''Foulées Martonne'' en 2006 et 2008, qui sont depuis, devenues les Foulées de l'Aéroport que j'ai faites en 2010, 2011, 2012 et 2014. Ce que j'aime ici, c'est la gratuité de la course, le parcours sur une seule boucle et de nombreux participants.








Ce matin, VTT jusqu'à Noisiel où Franck est venu me récupérer en voiture. Puis, nous allons chercher Pascal à Lagny-sur-Marne. Ils sont tous les deux de mon ancien club de Marne-et-Gondoire Athlétisme. Je suis l'intrus dans la voiture avec la fierté de défendre mon club de Pontault AAC. Nous arrivons au lycée Eugène Delacroix devant le stade Charles Sage. Nous nous stationnons à l'intérieur de cet établissement scolaire qui peut recevoir un nombre très important de véhicules. Quand je dis que l'organisation est parfaite, c'est qu'elle l'est vraiment. Nous allons ensuite dans le gymnase de ce lycée. Dehors, il n'arrête pas de pleuvoir depuis tôt le matin. Après avoir jeté un coup d'œil au très long listing des engagés, je vois que je vais porter le dossard numéro 583. Je vais donc retirer le mien pendant que Franck retourne à la voiture car il a oublié sa pièce d'identité. Du café est proposé aux coureurs, ainsi qu'une photobox pour immortaliser l'événement.



Nous retournons sous la pluie à la voiture pour nous préparer. Je me mets en tenue complète de course à laquelle je ne rajoute qu'un léger coupe-vent. Nous partons tous les trois dans les rues de Drancy pour faire notre échauffement. Je ne me sens pas formidablement bien. Même si Pascal a l'impression que l'échauffement n'est pas assez rapide, j'ai beaucoup de mal à suivre le rythme. Du coup, j'écourte cette mise en jambes pour retourner au lycée après trois kilomètres.



Le hasard a fait qu'on se soit stationnés juste à côté d'Alain, un copain inusable, master 4, de l'USO Chelles. Un mec vraiment bien. Et encore une plus grosse surprise, je croise mon pote de Nice, Bernard, que je ne pensais absolument pas voir ici. Ça fait bien plaisir de voir tout ce beau petit monde. On a encore un peu de temps pour papoter à l'abri de l'arche où s'est stationné Bernard.




Mais, il est l'heure de nous rapprocher de la ligne de départ qui est placée au bout de l'Avenue Edouard Castelnau. Fait pas chaud mais ça va quand même. J'ai mis les manchons sur les bras. Je me suis positionné sur le côté droit de la chaussée, même sur le trottoir. Il va falloir faire attention au départ car nous sommes bien serrés. Quelques coups de sifflets appellent les retardataires pour qu'ils se glissent derrière cette ligne de départ. Franck et Pascal se sont placés tout devant, moi je suis en 4ème-5ème rideau, Bernard et Alain un peu plus loin.




Nous sommes sous les ordres du pistolet du starter qui retentit. Dès les premiers mètres, ça se rétrécit un peu. Une coureuse sur ma droite, s'accroche dans la barrière. J'espère qu'elle n'est pas tombée. Cette première ligne droite est immensément longue. Je ne fais que perdre des places, les sensations ne sont pas là du tout. La pluie est toujours bien présente. Après 800 mètres de cette Avenue Edouard Castelnau, nous tournons à gauche où ça commence un peu à monter, puis à droite sur la Rue Anatole France où ça monte franchement avec le pont qui enjambe les voies ferrées. Pile au sommet, je passe au km 1. Je suis au ralenti quand j'y passe. Je souffle un peu quand ça descend un peu. Puis, lorsque nous tournons à gauche sur le Chemin Latéral et quand une coureuse du club de Livry me passe, j'arrive à lui emboîter le pas. Mon rythme est bien meilleur maintenant. Je reste calé derrière elle, puis avant de tourner au bout à droite, je repasse devant. Virage donc à droite, puis à gauche et encore à droite pour prendre l'Avenue Turgot. Un petit groupe avec deux filles du club du GANG de Noisy-le-Grand me double. Impossible de les accrocher. En tournant à gauche, j'arrive sur la plus longue ligne droite de la course avec l'Avenue de la Division Leclerc, toujours sur Drancy qui devient la Rue du Commandant Rolland quand on entre dans la commune du Bourget. On finit par arriver au bout en tournant à droite, puis à gauche et encore à droite Rue Daniel Dohet. Au milieu de cette rue, je tourne à gauche en faisant bien attention pour pénétrer dans le Square Charles de Gaulle car le sol est pavé. Avec la pluie, ce n'est pas top. La traversée de ce square se fait sur un chemin de terre. 


J'en sors en tournant à gauche sur l'Avenue de la Division Leclerc. On ne reste pas très longtemps sur le bord de cette grande artère, car nous tournons à gauche dans une petite zone commerciale. En poursuivant tout droit, nous passons entre les petits immeubles sur l'Allée Marcel Dassault. Virage serré à droite et un peu plus loin, encore plus serré sur la gauche avec la montée de l'Avenue Jean Jaurès. Ça coupe les pattes mais une fois en haut, nous tournons à droite dans Drancy pour redescendre sur la Rue de la Station avec le passage au km 5 en 21'08''. Je ne pouvais pas faire mieux aujourd'hui. Au ravitaillement, ça redevient tout plat. Je ne me suis pas occupé de ce ravito. Cette rue est une très longue courbe sur la gauche. Le coureur qui m'avait doublé peu de temps avant n'est pas loin, et j'arrive à accélérer mon tempo. Je reviens petit à petit sur lui. Ce nouveau rythme permet aussi de revenir sur d'autres coureurs étant devant moi. Nous tournons à gauche Rue de la République. Je continue à revenir sur d'autres coureurs. Les sensations sont vraiment revenues. Lorsque je reviens sur un coureur, je poursuis mon effort pour empêcher qu'on m'emboîte le pas. Je reprends de nombreux coureurs. Puis, après le km 7, nous faisons une grosse courbe sur la gauche en passant non loin de l'Hôtel de Ville pour prendre la Rue Sadi Carnot. Mon rythme fait que je reviens progressivement sur une des deux filles de Noisy-le-Grand. Nous quittons cette large rue en tournant à droite pour prendre celle plus étroite et avec un sol beaucoup moins bon qu'est la Rue d'Alsace-Lorraine. C'est à cet endroit que je redouble cette fille, ainsi que d'autres coureurs.


La rue tourne sur la droite pour longer d'un côté l'immense réseau ferré et sur la droite le Stade Maurice Baquet (presque comme mon nom de famille sans le ''c''). Je poursuis ma remontée au classement même si je sens que je commence à fatiguer un peu, sans baisser mon rythme. Nous bifurquons légèrement sur la gauche Rue Gâteau Lamblin. Peu après le km 9, je tourne sur ma droite dans une rue beaucoup plus étroite. Je récupère un peu dans cette partie de course en restant avec d'autres coureurs, qui accélèrent en arrivant sur la Rue Maurice Bernard. Je me fais coincer un peu en arrivant sur cette rue en voulant prendre l'intérieur car je reste bloqué entre un coureur que je bouscule un peu et une voiture en stationnement. Je repars et je donne une petite tape au coureur que j'ai un peu gêné dans ce virage pour m'excuser. Puis, j'accélère vraiment pour lâcher tout le monde et je fais à nouveau l'intérieur en tournant à droite sur la Rue du Docteur Albert Schweitzer afin de doubler deux autres coureurs. Il me reste quelques mètres puis je franchis la ligne d'arrivée 129ème/578 en 41'40''.




20'38'' le second 5 kilomètres. C'était quand même mieux que le premier. Un ravitaillement nous est offert, puis je retourne vers la voiture dans la cour du lycée Eugène Delacroix. Je retrouve Pascal qui a terminé 6ème de la course et second master 1, tandis que Franck a terminé 1er master 2. Pas mal du tout les copains ! On part faire aussitôt notre séance de récupération sur deux bons kilomètres dans les rues de Drancy. Puis, nous nous abritons dans le gymnase du lycée pour nous changer entièrement. Ça fait du bien de se sentir au sec.


Un buffet avec café, thé, boissons froides, biscuits, ... est à notre disposition. C'est bien sympa ! Au classement de la course ça donne ceci :
6ème/573 en 33'46'' Pascal GUIMOND (MEGA) --2ème M1.
21ème/573 en 35'33'' Franck BORDERON (MEGA) --1er M2.
129ème/573 en 41'40'' Jeff BACQUET (PAAC) --44ème M1.
229ème/573 en 46'09'' Alain DELVAL (USO Chelles) --1er M4.
360ème/573 en 51'45'' Bernard LEFEVRE (ASPTT Nice) --23ème M3.







Après un peu d'attente, c'est le moment de la remise des récompenses avec dans l'ordre la seconde place de Pascal en master 1, la première place de Franck en master 2 et également la première place d'Alain en master 4. Bravo à tous les trois ! Des beaux petits chèques cadeaux pour un magasin de sport très connu, accompagnent leur coupe.


C'est maintenant l'heure de quitter Drancy, car je dois aller travailler cet après-midi. Malgré la course du matin, j'arrive pratiquement à l'heure à mon boulot. Merci pour le taxi Franck. Prochaine course la semaine prochaine si j'ai trouvé d'ici là une voiture !

Cross de Marne et Gondoire (77)

Dimanche 11 novembre 2018


J'ai toujours rechigné à la pratique du cross alors que tout le monde m'a toujours dit que c'était largement positif pour la suite de la saison sur route. Mais j'avais peur de m'ennuyer, de ne pas trouver les sensations de ''tempo'' que j'aime, d'être à la hauteur,... L'an dernier, à peu près à la même époque, j'avais décidé de faire ma première vraie saison de cross. Pour voir. Dès mon premier, qui était ici même dans le Parc Culturel de Rentilly, je me suis rendu compte que je n'étais pas vraiment bon, mais j'avais pris un réel plaisir. Bon, dès le début en me retournant j'avais vu qu'il n'y avait pas grand monde derrière, mais j'avais pu remonter des places et courir exclusivement avec et pour le plaisir. Par la suite, j'ai couru également le cross de Torcy et celui de Meaux. Mais malheureusement, c'était à Meaux que je m'étais blessé au dos, m'éloignant de tous sports jusqu'à mi-mai. Ne jamais rester sur un échec, telle est ma devise, alors cette année je me présente à nouveau au départ de plusieurs cross avec le premier de cette série ici à Rentilly.


C'est également une occasion de revoir des tas de copains car il est organisé par mon ancien club de Marne-et-Gondoire Athlétisme où je suis resté quatre ans. Quatre belles années. Le merveilleux écrin du Parc Culturel de Rentilly est donc le cadre d'une jolie organisation avec sept courses au programme.
# 9h30 - 8186 mètres : ESM, SEM, MAM.
# 10h30 - 3900 mètres : JUF, ESF, SEF, MAF.
# 10h55 - 3900 mètres : CAM, JUM, cross court hommes.
# 11h20 - 2946 mètres : CAF, MIF, MIM.
# 11h40 - 2946 mètres : BEF, BEM.
# 12h00 - 1116 mètres : EAF, EAM.
# 12h20 - 1116 mètres : POF, POM.
Comme quoi, il y en a pour tout le monde !

MALGRE MON ENGAGEMENT SUR CETTE COURSE, J'AI EU L'IMPOSSIBILITÉ DE M'Y RENDRE.

Les 5 et 10 km des 4 Saisons d'Amiens (80)

Dimanche 4 novembre 2018


La nuit fut de courte durée puisque hier soir après le boulot, j'ai pris la route direction la Capitale de la Somme pour pouvoir m'aligner dans un premier temps au 5 kilomètres des 4 Saisons, version Automne, puis si tout va bien au 10 km avec mon frère Olivier. Mais ça déprendra de mon état de fatigue après le 5 car en huit jours ça va me faire le Marseille-Cassis de dimanche dernier, puis le Trail de Verberie de jeudi, ainsi que le 5 et le 10 de ce jour. Mais quand on aime, on ne compte pas. J'aime cet adage ! Ce matin ça caille grave mais le soleil est présent. On va tous devoir se satisfaire des quelques petits degrés au-dessus de zéro.






J'arrive dans le Parc du Grand Marais d'Amiens vers 8h40, ce qui me laisse quarante minutes pour aller chercher mon dossard, me préparer et m'échauffer avant que le départ ne soit donné. Je file donc sous la halle de ce Parc pour récupérer ce fameux dossard. Mais je vais d'abord jeter un coup d'œil sur le long listing des inscrits. Je vais porter le numéro 703. Mon frère Olivier, qui arrivera plus tard, portera lui le numéro 939. Je retourne donc à la voiture pour me préparer et c'est ensuite parti pour un échauffement d'un peu moins de deux kilomètres. Il fait très froid mais je pense que c'est un temps idéal pour courir. J'ai mis les manchettes de bras aujourd'hui. C'est la première fois que j'en utilise en course.

COURSE DU 5 KM :




Je me dirige rapidement vers le fond du Parc du Grand Marais, en contrebas, le long du Chemin de Halage où la ligne de départ du 5 km est située. Pour le 10, ça sera exactement au même endroit. Avant mon échauffement, je suis allé dire bonjour à Jean-Pierre Battez, un mec extra, qui écume les courses avec son appareil photo pour nous permettre de conserver des souvenirs de nos ''exploits'' sportifs. Nous sommes sous les ordres du starter. Je me suis placé en second rideau derrière cette ligne de départ. Le starter a un souci technique avec son pistolet d'alarme. Mais, après quelques tentatives, le paaaaan retentit. Nous partons tout droit en direction d'Amiens par ce Chemin de Halage. Deux allées le compose. Nous courons sur celle la plus éloignée du Canal de la Somme. La plus près sera pour le retour. Au bout de 400 mètres de belle ligne droite, nous faisons un petit décroché gauche-droite, pour passer sous le pont de chemin de fer avec une petite descente et une remontée de l'autre côté de ce pont afin de poursuivre sur le Chemin de Halage toujours dans la même direction. J'étais dans la foulée de la première féminine, mais c'est une petite fusée. Si je continue à cette vitesse, je vais vite exploser. Quelques centaines de mètres plus loin, demi-tour à 180 degrés sur des cailloux afin de prendre l'allée la plus proche de l'eau. Je n'ai pas très bien négocié ce virage car je me suis retrouvé vraiment très proche du Canal. Encore un peu ... et plouf ! La relance s'effectue bien. En point de mire, je retrouve le pont de chemin de fer. Mais une fois à son niveau, pas besoin de négocier une petite descente et une petite montée. Il suffit de faire un nouveau décroché gauche-droite sous une autre arche de ce pont.



Une fois de l'autre côté, je poursuis cette immense ligne droite vers la ligne de départ. J'aperçois au bout, pas mal de spectateurs présents. Je me sens vraiment bien, je ne force pas du tout, mon allure est régulière et paraît être efficace. On verra à la fin. Au bout, je passe à côté d'une copine, Louise-Marie, qui va participer au 10 km. Sympa ses petits encouragements ! Après cette immense ligne droite terminée, je tourne à droite pour passer au-dessus d'un petit pont avant d'entamer la large piste cyclable de l'Avenue des Cygnes. Il s'agit d'un faux-plat montant, mais qui reste très roulant. Une fois au bout, nous tournons à droite Rue du Grand Marais avant de tourner encore à droite quelques dizaines de mètres plus loin afin d'entrer à nouveau dans ce très beau Parc. Nous allons tout droit vers la halle, mais nous ne passons pas dessous. Il faut en fait la contourner par la droite. Un ravitaillement y est présent mais bien évidemment je m'en désintéresse. Courbe sur la gauche puis la droite. Le sol en bitume a laissé place à des gravillons. C'est la seule partie de la course que j'aime moins, car il y a un faux-plat qui me coupe toujours le rythme. Je le monte sans trop forcer pour limiter la fatigue. J'arrive au bout où je tourne à droite avec sur ma gauche, en contrebas, le Canal de la Somme, le Chemin de Halage et la ligne de départ. Le chemin sur lequel je me trouve descend jusqu'à ce que j'arrive au niveau du Chemin de Halage. Double virage sur la gauche en faisant attention aux cailloux rendant cet endroit bien glissant, afin d'arriver le long de la Somme.






Je passe sur la ligne de départ et j'entame la très longue ligne droite entrecoupée après ses deux premiers tiers par le passage sous le pont de chemin de fer. Je commence à remonter sur quelques coureurs qui m'avaient doublé plus tôt dans la course. Je suis surpris de retrouver autant de régularité après mon trail catastrophique de jeudi dû aux jambes très lourdes. Elles vont bien mieux aujourd'hui. Passage sous le pont de chemin de fer avec cette petite remontée qui nécessite un effort supplémentaire pour relancer. Surtout que de l'autre côté du pont, le vent se fait sentir de face. Quand j'arrive au demi-tour à 180 degrés, je fais plus attention qu'au premier passage pour ne pas le rater. Il passe parfaitement bien. Je retourne en direction du pont.




Passage en-dessous en étant tout au bord du Canal de la Somme. Il me reste la plus grande partie de ce Chemin de Halage à faire. Je passe à côté du panneau indiquant le km 4. Je n'ai pas regardé une seule fois ma Tomtom, mais je pense ne pas être mal du tout. Au bout, je retrouve la large piste cyclable de l'Avenue des Cygnes. Je reviens progressivement sur d'autres coureurs. Virage à droite Rue du Grand Marais et encore à droite pour prendre la direction de la halle et surtout de la ligne d'arrivée. Au loin, j'aperçois le grand chronomètre de la course qui se rapproche tout doucement des 20 minutes. J'accélère rapidement en doublant un dernier coureur. Je franchis donc la ligne d'arrivée 27ème/159 en 19'57''.


Bien content de ce chrono à plus de 15 km/h. Je termine 8ème master 1. Je retourne ensuite à la voiture pour me changer totalement. Je remets une tenue chaude avec pantalon et veste de survêtement. Pour la seconde course, je vais mettre une toute autre tenue de course à pied, toute propre et surtout toute sèche. Je retourne sous la halle pour y consulter l'affichage des résultats et confirmer mon classement et surtout mon temps. Deux 10 kilomètres sont au programme de la suite de la matinée. Un premier avec les coureurs valant plus de 44 minutes. Il a lieu à 10h05. Le départ vient d'ailleurs d'être donné. Le second 10 km, dite la ''course des As'' aura lieu à 11h20. Une fois les deux courses terminées, un seul classement global sera effectué. Ça permet d'être nombreux et de ne pas être gêné pendant la course surtout sur le Chemin de Halage et les allées du Parc du Grand Marais, pas très larges.



A 10h25, mon frère Olivier arrive avec un de ses fistons. Je l'accompagne sous la halle pour qu'il récupère son dossard numéro 939, puis c'est déjà le moment de se préparer avec l'épinglage du dossard sur mon débardeur de club tout propre. J'opte pour mettre encore des manchettes de bras car même si la température a un peu augmenté, il fait encore bien froid.





COURSE DU 10 KM :








Nous nous dirigeons vers le fond du Parc du Grand Marais, au même endroit qu'au départ de ma première course. Il est encore tôt donc ça nous permet de bien nous échauffer. Une autre fratrie est présente en les personnes des Dubreucq, mais eux viseront la victoire. On va papoter un peu avec Jean-Pierre Battez, puis il faut vite retourner vers la ligne de départ, car l'heure approche à grands pas. Je vais dire bonjour à Saliha, favorite de la course en compagnie de Louise-Marie et de Virginie. La première étant du club du Val de Somme et les deux suivantes du SC Abbeville Athlétisme. Un peu plus tôt dans la matinée, j'ai rencontré Stéphane, un autre copain du Val de Somme, qui craint un peu la course car une blessure l'a éloigné des pistes d'entraînement et il ne peut pas courir beaucoup dans la semaine.






Nous sommes sous les ordres du starter. Le pistolet va-t-il fonctionner du premier coup cette fois-ci ou alors faire des siennes comme sur mon 5 km ? Paaaan, ça maaarche ! C'est parti tout droit en direction du pont de chemin de fer. Sur cette course, ce pont marque le milieu de la longue ligne droite du Chemin de Halage car le demi-tour à 180 degrés se fait plus loin que sur le 5 km. Je me suis calée dans la foulée de Virginie Perrée. Je ne force pas et pour le moment je ne ressens pas du tout la fatigue de la première course. Passage sous le pont de chemin de fer avec la petite descente et la petite montée qui suit. Je fais un effort pour bien relancer de l'autre côté. Je suis toujours juste derrière Virginie et je me rends compte que Louise-Marie est juste sur ma gauche. Pour quelqu'un qui revient de blessure, elle est vraiment forte !







Au premier kilomètre, je m'aperçois que je suis parti trop vite avec un temps de passage trop rapide de sept secondes. Je lève immédiatement le pied pour ne pas payer plus tard un départ trop téméraire. Plus loin, j'arrive au virage à 180 degrés. Un coureur le négocie mal et se retrouve au sol. Je fais très attention et c'est reparti en direction du pont. Un peu plus loin, je croise Olivier.






Je perds pas mal de places le temps que je sois calé sur ma bonne vitesse de croisière. La dernière fois que j'ai fait un doublé 5km-10km, la première course s'était très bien passée mais le 10 n'était bouclé qu'en 46 minutes, ce qui était lent. Mais fatigue oblige je ne pouvais pas mieux. Je repasse sous le pont de chemin de fer en direction de la ligne de départ. Passage au panneau du km 2. Ca y est je suis mieux.







Plus loin, mon neveu qui joue au photographe, m'encourage. Je reçois des encouragements sympathiques d'autres personnes. Virage à droite pour remonter la piste cyclable de l'Avenue des Cygnes. Elle passe vraiment bien, puis en haut, je tourne à droite Rue du Grand Marais et encore à droite pour rentrer dans le Parc. Nous longeons la halle, puis passage au premier ravitaillement que j'ignore. Je me retrouve dans le chemin caillouteux en tournant à gauche puis à droite, avec ensuite le faux-plat montant que je n'aime pas. Une coureuse qui était devant moi, se trouve au ralenti. J'essaye de la remotiver mais elle est incapable de se relancer.


J'arrive en hauteur par rapport au Canal de la Somme. Je prends ce chemin en tournant à droite avant qu'il ne commence à descendre Cette descente permet de récupérer un peu du faux-plat montant précédant. Je fais très attention en bas en tournant deux fois à gauche avec les cailloux présents dans ce premier virage. Je l'ai bien négocié, ouf !






Je repasse sur la ligne de départ pour le début du long passage sur le Chemin de Halage. Je vais certes moins vite que lors de ma première course, mais j'avance bien quand même. Je jette un coup d'oeil sur ma gauche, tout en haut sur le chemin qui surplombe le Canal pour voir si j'aperçois mon frère mais non. Je poursuis alors ma course toujours tout droit. Encore et toujours. Je suis censé avoir le vent de face mais je pense que le pont doit nous protéger car il est nul sur ce tronçon de ligne droite.

Me revoilà sous le pont. Je pioche un peu dans la remontée surtout que maintenant le fort vent de face se fait ressentir. Antoine Dubreucq est largement en tête devant un groupe de quatre coureurs dont son frère Ludovic et Brahim Zouaoui. Un peu plus loin, je croise Saliha, première féminine, devant Louise-Marie et Virginie. Le podium est fait mais dans quel ordre ? J'arrive au demi-tour en faisant toujours attention, puis je relance avec le vent de dos cette fois. Plus loin, je croise Olivier qui a l'air un peu fatigué, mais pas plus qu'à l'habitude, donc tout va bien.






Je repasse une fois de plus sous le pont de chemin de fer. Je suis à l'arrière d'un petit groupe de trois coureurs. Je me cale pendant toute cette longue ligne droite sur leur tempo qui est un peu plus élevé que le mien mais vraiment pas beaucoup plus. Donc ça ne va pas me mettre dans le rouge. Lorsque j'arrive à proximité de la ligne de départ, je croise Antoine Dubreucq qui est déjà dans son dernier tour.





Je passe donc à coté de la ligne de départ, puis je tourne à droite dans un virage serré pour reprendre la piste cyclable de l'Avenue des Cygnes. Je me sens toujours assez bien. J'ai même fini par revenir sur un coureur qui m'avait doublé plus tôt. En le passant, j'entends petit à petit son pas s'éloigner derrière moi. Courbe sur la droite pour prendre pendant quelques dizaines de mètres la Rue du Grand Marais, puis encore à droite pour pénétrer dans ce Parc du Grand Marais. Je longe la halle et je laisse encore le ravitaillement sur ma gauche sans m'en préoccuper. Me revoilà dans la partie que j'affectionne le moins, mais une fois en haut de ce petit faux-plat montant, je sais que je l'ai passé pour la dernière fois.






Je surplombe le Canal de la Somme en tournant à droite. Je reçois encore quelques encouragements pendant la descente. Puis je suis encore sur mes gardes en tournant une première fois à gauche. J'ai pris assez large ce changement de direction. Au second virage à gauche, je me retrouve en tout début de Chemin de Halage. Passage pour la dernière fois sur la ligne de départ. Je croise aussitôt Antoine, toujours aussi solidement leader de la course. Le trou est plus que fait avec ses poursuivants. Plus loin, je croise le groupe de chasse qui n'est plus composé que de trois éléments, Ludovic ayant été lâché. Au moment où je passe sous le pont de chemin de fer, Saliha passe sous l'autre arche dans le sens inverse. Elle aussi a fait un trou sur sa poursuivante directe qui est Louise-Marie. Cette dernière s'est ''débarrassée'' de sa coéquipière de club.

C'est quand même bien que ça soit la dernière ligne droite avec le vent dans le nez. J'aperçois l'endroit du demi-tour à 180 degrés se rapprocher. M'y voilà, je le prends large pour ne pas prendre le moindre risque, puis je me relance. Plus loin, je croise mon frère Olivier. On a le temps de s'échanger quelques mots. Derrière lui, un énorme trou. C'est bien plus loin, que je croise d'autres coureurs. Pas si facile que ça la ''Course des As''. Heureusement que le classement des deux 10 km ne feront plus qu'un à la fin.




Je passe pour la dernière fois sous le pont de chemin de fer et me voilà dans la dernière partie du Chemin de Halage. Je croise maintenant un couple de coureurs qui se trouve en dernière position de cette course. Tout au bout, je devine mon neveu à genou sur l'herbe pour tenter de prendre de belles photos de nous deux et de nos amis. Un vrai pro ! Je passe à côté de lui avant qu'il ne file vers la ligne d'arrivée.







Je tourne sur ma droite pour la remontée de la piste cyclable de l'Avenue des Cygnes. Au km 9, j'étais passé en 38'31'', je sais donc que je vais faire moins de 43 minutes, ce qui me satisfera largement car c'est une seconde course dans une même matinée. Je ne me fais pas mal sur cette toute fin d'épreuve. Je tourne à droite Rue du Grand Marais.


Je pénètre dans le Parc en accélérant suffisamment pour reprendre un coureur avant de franchir la ligne d'arrivée 87ème/339 en 42'47''.




Après mes un peu plus de 15 km/h sur le 5 km, j'ai bouclé ce 10 km à un peu plus de 14 km/h. Contrat rempli ! J'attends mon frère qui termine avec un bon chrono de 44'24'' et en prenant la 126ème place sur 339 arrivants. Nous prenons les 26ème et 44ème places en catégorie master 1. Je vais voir un peu Louise-Marie qui a donc terminé à la seconde place au classement féminin en 38'27''. Vraiment trop forte ! On nous offre un beau tour de cou en cadeau souvenir de la course.

Pendant que mon frère et mon neveu repartent chez eux... pour préparer l'apéro, je vais me changer à la voiture avant de revenir sous la halle pour jeter un coup d'œil aux différents résultats.
5 km :
27ème/159 en 19'57'' Jeff BACQUET (Pontault AAC).
10 km :
1er/339 en 31'52'' Antoine DUBREUCQ (Val de Somme).
2ème/339 en 32'42'' Brahim ZOUAOUI (Amiens UC).
5ème/339 en 33'25'' Ludovic DUBREUCQ (Val de Somme).
37ème/339 en 38'01'' Saliha RARBI (Val de Somme).
40ème/339 en 38'27'' Louise-Marie THEVENIN-LEBRAN (SC Abbeville).
44ème/339 en 38'44'' Virginie PERREE (SC Abbeville).
87ème/339 en 42'47'' Jeff BACQUET (Pontault AAC).
126ème/339 en 44'24'' Olivier BACQUET (non licencié).

Je participe à la remise des récompenses des trois premiers hommes au scratch et aux trois premières femmes. 


D'abord place aux hommes avec dans l'ordre 1. Antoine Dubreucq, 2. Brahim Zouaoui, 3. Alexis Collomb.


Puis au tour de ces dames avec en 1. Saliha Rarbi, 2. Louise-Marie Thevenin-Lebran, 3.Virginie Perrée. C'est maintenant l'heure pour moi de quitter Amiens, direction la maison de mon frère pour un bon repas ... sans oublier l'apéro !