La Balade des Chênes d'Antan (91)

Dimanche 29 avril 2012


Depuis le 31 mars, je n'ai plus chaussé une seule fois ma paire de running pour faire n'importe quel sport. Ma course à Croissy-Beaubourg a été la dernière et le lendemain matin, je suis allé à Enghien-les-Bains dans le Val d'Oise pour faire le 10 km où j'étais inscrit mais je n'ai jamais pu prendre le départ. La douleur aux deux tendons d'Achille était trop vive. Alors direction docteur, IRM et 4 semaines d'arrêt complet sans le moindre sport. Même le VTT y est proscrit. La galère ! C'est long 4 semaines sans sport alors qu'on adore ça. Plusieurs fois ça me titillait d'enfiler mes running et aller trottiner dans la forêt mais j'ai été raisonnable.



Je prends la direction de Draveil pour faire un 10 km nature dans la forêt de Sénart où Bernard, accompagné de sa femme, m'attend. L'objectif de cette course est simple. Déjà je ne la prends absolument pas comme une course mais comme une reprise d'entraînement. Donc le but est de faire les 10 km en ayant le moins mal possible même si je mets 1 heure. En fait je voudrais tout de même courir à 12 km/h donc moins de 50'. Le temps est assez catastrophique. De fortes chutes d'eau et un vent assez costaud. Je ne pensais pas m'échauffer car je vais aller lentement mais finalement avec Bernard on va courir un peu plus de 3 kilomètres. Un peu plus tôt on avait été récupérer nos dossards dans la salle de réceptions du traiteur JANIAUD. Bernard a eu le 78 et moi le 205.


Par rapport à l'arrivée qui sera jugée face au traiteur JANIAUD, le départ se situe à l'autre bout de la ZA de Mainville. A 10 heures 15 le départ est donné. Avec Bernard on s'est mis loin de la ligne de départ. Au moins on ne sera pas bousculé. Nico qui entraîne mon fils à l'athlétisme est également présent mais hors course. Il va courir aux côtés de sa sœur. Il m'a annoncé vouloir l'amener vers les 48'. On commence par du bitume. Au bout de 700 mètres on tourne sur la gauche et on entre dans la forêt de Sénart. Juste après être passé au km 1 on se retrouve au carrefour du chêne d'Antin qui a été planté au Moyen-Age il y a 650 ans et qui a été détruit lors de la fameuse tempête de 2000.



Puis on tourne sur la gauche et le parcours est super glissant, humide. La pluie a cessé de tomber. Je me retourne et je me rends compte que Bernard n'est plus là. Alors je ralentis et je finis même par m'arrêter pour l'attendre puis je me place juste devant lui et c'est parti. On a à peine fait deux kilomètres et on est déjà dans un sacré état. Les flaques d'eau qui ressemblent pour certaines à des marres sont nombreuses. Mais vers le km 4 je sens que mes tendons sont bien raides et je lève le pied. Je suis raisonnable en me répétant que ce n'est qu'un entraînement. Il y a un ravitaillement au km 5 où Bernard passe avec 12'' d'avance sur moi.


Je reviens un peu sur lui mais au bas d'une descente il y a un virage sur la droite sur une partie bitumée toujours dans la forêt et ça remonte. Je me rends vite compte qu'il ne faut absolument pas forcer alors il part inexorablement. Au km 7 j'ai mon téléphone que j'avais laissé dans mon short qui se met à sonner et je me permets même le luxe de répondre. Bien évidemment je cours encore moins vite et la discussion dure sur environ 500 mètres. Quand je range le téléphone je ne vois plus du tout Bernard. Je finis en roue libre. A 800 mètres de l'arrivée on sort de la forêt dans un sacré état dans le dos. D'un coup je ne me sens pas bien. Des crampes d'estomac et "opéla" je vomis en course. Génial !!! Je termine la course 86ème/279 en 48'52''.



Bon il faut quand même remettre cette course dans son contexte. C'était un simple entraînement de reprise, le sol était super glissant et détrempé. En état de forme j'aurais au moins gagné 6-7... secondes !!! lol. Bernard qui m'a lâché a fait une très belle course en terminant 72ème en 47'33'' Nico a amené sa sœur en un peu moins de 50'. C'est bien. On retourne aux véhicules pour nous changer et surtout pour enlever un maximum de boue (malheureusement il n'y a pas de douche). Le ciel redevient tout noir et c'est reparti. Il pleut. On termine cette matinée dans la salle de réceptions du traiteur qui a organisé comme les années précédentes un très bon et copieux buffet à volonté : jambon à l'os, rôti, pâté, salades de légumes, carottes râpées, de nombreux gâteaux,... Je repars avec mes douleurs. On verra demain si je vais bien ou pas.

Blessure


03/04/2012 --- Ça fait plus de deux ans et demi que je cours malgré des douleurs chroniques plus ou moins vives au niveau des deux tendons d'Achille. Dernièrement le tendon de la jambe droite était vraiment très handicapant et violente. En entraînement ou en course j'ai inconsciemment compensé sur la jambe gauche et le tendon d'Achille de cette jambe s'est montrée autant douloureuse que l'autre au point d'avoir envie d'en pleurer tellement c'est douloureux. J'ai passé des examens dont une IRM et il en ressort que repos complet et traitement anti-inflammatoire sont prescrits.