20 km International Marseille-Cassis (13)

Dimanche 26 octobre 2014


Nous y voilà à mon rendez-vous annuel incontournable ! Le Marseille-Cassis édition 2014. 36ème édition avec une première en 1979 et en ce qui me concerne j'en suis cette année à ma 7ème édition et qui plus est, consécutive. Elle est désignée chaque année par l'IAAF, la Fédération Internationale d'Athlétisme, comme étant une des 50 plus belles courses au Monde ! Comme tous les ans je serai accompagné de Bernard de l'ASPTT Nice. C'est également l'occasion de laisser un temps plus frais en région parisienne pour trouver des températures beaucoup plus clémentes. Pour la course il est annoncé du beau temps malgré un peu de vent venant d'est. Donc plein nez car le sens Marseille vers Cassis correspond à aller d'ouest en est.



Je retrouve Bernard et sa femme samedi matin au Parc Chanot à Marseille pour le retrait des dossards. Cette année ça se passe dans le hall numéro 8. Mon dossard est le numéro 1368. Je serai dans le sas des moins d'1h45 même si mon objectif pour la course sera double. J'avais annoncé à mon club que je souhaite faire un chrono entre 1h30 et 1h35 et je veux également entrer dans les 1000 premiers au classement général.



Une fois le dossard en main, nous devons passer au retrait des tee-shirts de la course. Cette année il est bleu pour les garçons. Puis dernière étape obligatoire, le passage au stand KMS afin de passer sur le tapis de chronométrage pour vérifier si notre dossard le déclenche bien. Pas de problème, les puces de nos dossards fonctionnent parfaitement bien.



Ensuite, comme tous les ans, nous avons un petit rituel sympa le samedi midi veille de la course. En effet nous nous offrons le restaurant sur le Vieux Port à proximité de la Place aux Huiles. Et depuis que nous avons instauré ce rituel, c'est-à-dire depuis ma seconde participation à cette merveilleuse mais difficile course en 2009, nous n'avons jamais changé de restaurant. Nous sommes restés fidèle à ''L’Écailler''. Cette année mon choix s'est tourné vers profiterole au fois gras puis tagliatelles au saumon et part de tarte au citron, le tout accompagné … d'un et même deux pastis !


A 16 heures nous sommes allés au Parc Borély de Marseille juste à côté de l'hippodrome afin de faire notre mise en jambes pour la course du lendemain matin. Pour ma part j'ai fait tranquillement 8,1 kilomètres. Je me suis un peu rassuré car j'ai mal au tendon d'Achille droit depuis quelques temps et une fois que c'est chaud cette gêne disparaît rapidement. Nous avons ensuite voulu faire la visite du Nouveau Stade Vélodrome mais il y avait trop de monde et j'ai préféré regagner Cassis pour me reposer et être en bonne forme pour la course.


Ce matin je me réveille à 6h15. Mais on profite du passage à l'heure d'hiver donc une heure de sommeil de plus, ce qui n'est absolument pas négligeable. Une fois prêt, j'ai 10 minutes de marche pour me rendre aux navettes qui nous sont réservées et qui vont amener les coureurs de Cassis au Stade Vélodrome à Marseille. Je prends la navette de 6h50 et j'arrive sur place 30 minutes plus tard. J'attends Bernard qui arrive un peu plus tard. Lui, a un hôtel sur Marseille. Les organisateurs nous font cheminer à l'intérieur du Stade Vélodrome afin d'aller sur le Boulevard Michelet. C'est merveilleux pour les supporter inconditionnel de l'Olympique de Marseille que je suis. On longe la pelouse et on en profite pour prendre des photos. Mais malheureusement on doit quand même continuer notre chemin vers le Boulevard Michelet et on quitte donc le Stade Vélodrome.



Sur le début du Boulevard Michelet, se trouvent 6 camions avec remorques qui seront les camions-vestiaires. C'est très pratique. Nous laissons nos affaires dans un sac aux camions et ils vont être acheminés sur le parking de la Madie à Cassis pour que nous les ayons à notre disposition dès notre course terminée. Pour ne pas attraper froid ce matin, car il fait quand même frais, je suis venu en tenue de survêtement. Alors je me prépare en enfilant ma tenue de course et je place mon sac au camion-vestiaire numéro 5 en compagnie de Bernard.




On se dirige ensuite vers les sas de départ. Il y en a plusieurs. Le sas élite, le sas moins de 1h20, le sas moins de 1h30, le sas moins de 1h45 et le sas des plus de 1h45. Bernard n'a pas réussi à décrocher un dossard de moins de 1h45 et va devoir partir avec le gros du peloton. Pour ma part j'ai raté de peu le sas de moins de 1h30 il y a un mois et je vais donc devoir partir dans celui des moins de 1h45. Mais l'avantage que j'ai vis à vis de Bernard, c'est que sur le côté de notre sas on peut s'échauffer sur une chaussée de 200 mètres de long. Je cours 2,1 kilomètres à vitesse tranquille et je vais me placer derrière la corde délimitant les sas 1h30 et 1h45.


L'attente du départ n'est pas trop long même s'il reste 45' quand je m'y place. Sur le podium départ, on retrouve Christelle Daunay, toute récente championne d'Europe sur Marathon ainsi que Stéphane Diagana. Mais ce dernier ne va pas rester bien longtemps sur ce podium car il va participer à la course. La course va être très relevée devant avec de très nombreux kenyans, éthiopiens et autres africains de niveau mondial. Aussi bien chez les hommes que chez les femmes. L'heure du départ s'approche vraiment. A 9 heures 25, c'est le départ pour les handisports.



A 9 heures 30, le coup de pistolet du starter retentit. Au début je marche puis je trottine car il y a énormément de monde. 15 000 coureurs inscrits sont annoncés par le speaker. Je franchis enfin la ligne de départ mais je ne vais pas beaucoup plus vite. J'attends que les barrières métalliques disparaissent du bord de la chaussée pour m'écarter et prendre la piste cyclable où il y a moins de coureurs. Et là j'arrive à hausser vraiment mon rythme. Depuis le départ nous montons même si c'est relativement doux pour le moment.


Je passe au km 1 et je suis toujours sur le Boulevard Michelet. C'est interminable ! Ça monte un peu plus dorénavant et c'est ainsi jusqu'à l'Obélisque de Mazargues qui se trouve juste avant le km 2 et qui marque le bout du Boulevard Michelet. On poursuit en prenant très légèrement sur la gauche l'Avenue de Lattre de Tassigny. Il y a un monde phénoménal sur les trottoirs de chaque côté depuis le départ de la course. Ça crie, ça chante, … Je suis toujours dans ce faux plat montant et une fois qu'on laisse sur notre gauche l'hypermarché Casino, là ça monte franchement. On passe sous un pont où des dizaines et des dizaines de spectateurs se sont massés pour nous encourager. C'est dur, mais un peu après le passage de ce pont, la pente devient beaucoup plus douce. C'est à nouveau un faux-plat montant en direction de Luminy.




Les 4 premiers kilomètres sont engloutis et le nombre de spectateurs est incalculable. Petite courbe vers la droite jusqu'au carrefour giratoire et on change de route pour entrer dans le quartier de Vaufrèges et maintenant ça monte vraiment beaucoup plus. Je passe au km 5. Je suis dans le début réel de l'ascension du Col de la Gineste même si ça monte depuis le franchissement de la ligne de départ. Le premier ravitaillement est placé vers le km 5,5. Je prends une bouteille d'eau en poursuivant ma montée. Vers le km 6,5, la route tourne sèchement sur la droite et on quitte la route bordée de maison. Nous sommes dorénavant dans les lacets de la montée. En contrebas on aperçoit le serpent humain des milliers de coureurs qui se trouvent derrière moi.


C'est difficile pour les cuisses et lever les jambes demande un effort constant. Quand le lacet se trouve à l'ombre c'est pas mal car il fait quand même chaud. Le paysage est magnifique. On s'élève très rapidement et Marseille devient de plus en plus petit sous nos yeux. Les îles marseillaises s'éloignent de plus en plus. Enfin je pense plutôt que c'est nous qui nous en éloignons mais les efforts de la montée font que je ne suis plus très lucide pour réfléchir !



Je passe le km 8 et quelques dizaines de mètres plus loin, les deux meneurs d'allure avec les flammes vertes correspondant à 1h30, me lâchent. Je sais très bien qu'il ne sert à rien de tout faire pour s'accrocher car c'est une erreur qu'on paye rapidement cash avec ce genre de dénivelés. Ça monte toujours aussi fort mais le sommet se rapproche. Après le passage au km 9 j'aperçois l'arche marquant le passage au col. Mine de rien ça fait un bien fou au moral car le plus gros sera passé même si la suite de la course ne sera pas toujours de tout repos.



Je passe sous cette arche et une centaine de mètres plus loin je suis à la hauteur du panneau annonçant le sommet du col de la Gineste. A cet endroit même, se situe le second ravitaillement de la course. Je prends un quartier d'orange ainsi qu'une bouteille d'eau et ça descend aussitôt. Je passe au km 10 en 48'50''. Soit 50 secondes d'avance sur l'an passé. 48'50'' pour faire l'ascension de 10 km, j'en suis content car ça fait tout de même une allure de 12,29 km/h uniquement en ascension. Ça descend bien jusqu'au km 11 puis on retrouve une petite grimpette avant de redescendre jusqu'au km 13. Je suis dorénavant sur le Plateau de Carpiagne. On ressent bien le vent de face même s'il n'est pas trop trop fort. Je suis au 3ème ravitaillement. Les militaires nous arrosent avec une lance, ce qui n'est pas désagréable du tout. Puis on continue sur du plat avant de retrouver une partie un peu montante au km 14.


300 mètres après cet endroit on entame notre descente sur Cassis. La descente est assez technique par moment car certains virages sont serrés et raides. Ça m'est déjà arrivé d'avoir des crampes à cet endroit car le changement de posture et de vitesse ont déjà eu cet effet sur moi. Là ça se passe bien. J'ai assez de lucidité pour prendre la meilleure trajectoire possible et éviter de faire trop de distance inutile. Plus on se rapproche de Cassis, plus la foule redevient dense. J'entre maintenant dans Cassis un peu avant le km 17. On est tellement encouragé fortement que j'en suis ému. Comme si une ptite larmichette voulait couler !




C'est très bien d'avoir nos prénoms sur nos dossards car je n'ai pas arrêté d'être encouragé dans l'ascension et c'est à nouveau le cas ici, en scandant mon prénom. Une fois le km 7 passé, je tourne sur la droite pour longer le Camping ''Les Cigales'' et juste après se situe le dernier ravitaillement du parcours. Un quartier d'orange ainsi qu'une bouteille d'eau et on descend. Maintenant le parcours ne va plus cesser de serpenter dans les rues de Cassis. Puis, après le km 18, se trouve la fameuse Côte des pompiers, longue de 200 mètres mais raide et qui, après une longue descente, fait très mal à tout le monde. Je la monte bien même si je ralentis beaucoup. Je continue à apercevoir l'hélicoptère de la télévision qui aura filmé toute la course.


Une fois en haut ça descend très fort. Je suis dans le dernier kilomètre de la course. La rue tourne sur la gauche, puis encore sur la gauche en retrouvant un semblant de plat. Un peu plus loin, nous tournons sur notre droite et c'est l'ultime descente qui est assez vertigineuse. A 600 mètres de l'arrivée, nous débouchons sur le port de Cassis. Nous faisons le tour complet et c'est digne de l'ascension de l'Alpe-d 'Huez au Tour de France en terme de masse de spectateurs. Il y a de nombreuses rangées de personnes massées de chaque côté. Je ne vois même pas les bateaux tellement c'est noir de monde. Tous les 50 mètres, des pancartes sont dressées annonçant l'arrivée à 200 mètres, puis 150 mètres, 100 mètres et dernier virage sur la droite. Je vois le chronomètre officiel défiler. Je fais un dernier effort et je franchis la ligne d'arrivée 910ème/14424 en 1h30'37''.





Je termine avec une certaine fraîcheur. Cette année, on nous offre une médaille souvenir de la course. C'est la première fois et ça fait bien plaisir. Je poursuis mon chemin en direction du Parking de la Madie afin de retrouver les camions-vestiaires. C'est à cet endroit que je vais retrouver Bernard une fois qu'il en aura terminé avec sa course. En allant à ce parking, je croise Charly qui a bouclé son premier Marseille-Cassis de main de maître en terminant 111ème en 1h18'06''. Il était entouré de nombreux coureurs de son club des ''Furêts d'Eiffage''. Une petite photo souvenir et je récupère mon vestiaire au Parking.





Je me suis changé et Bernard me rejoint. Il est assez satisfait de sa course. Il a terminé 5342ème en 1h49'50''. Il visait 1h50'. Mission réussie pour 10 petites secondes et ça laisse énormément de monde derrière lui. On se raconte chacun notre ressenti de la course. A son tour il récupère son vestiaire puis il part à la douche.




Ensuite, c'est le moment de la dernière épreuve tant redoutée pour les coureurs du Marseille-Cassis : effectuer la montée de Cassis à pied. C'est une petite ville où il n'y a que des côtes. Et franchement quand on a terminé la course c'est dur mais on n'a pas le choix car tous les moyens de locomotion que ce soit la voiture, le bus ou le train se trouvent tout en haut de la ville. 45' plus tard je suis enfin assis dans ma voiture ! Ouf et à l'année prochaine pour ma 8ème participation !!!

24ème Ronde Pédestre de Velizy-Villacoublay (78)

Dimanche 19 octobre 2014


Dernière ligne droite avant Marseille-Cassis qui se déroulera dimanche prochain. J'ai failli aller à Meaux où il y avait soit un 5 km soit un semi-marathon. Mais je voulais m'aligner une dernière fois sur un 10 kilomètres histoire d'engranger un peu de kilomètres et surtout en espérant faire un bon chrono. J'ai donc chercher une course pouvant correspondre à mon envie, et ça tombe très bien car Bernard, mon ami niçois, a décidé de monter sur la région parisienne pour courir la Ronde Pédestre de Vélizy-Villacoublay qui est une course à label régional. J'y ai participé il y a 3 ans et même si on fait un chrono correct, on se retrouve assez loin au classement car il y a pas mal de densité là-bas.



Je retrouve Bernard ce matin vers 8 heures. Je suis accompagné de mon fils Lucas qui fera la course de 2,8 kilomètres à 9h50. Le départ de notre course est prévue à 11h30. On se rend au gymnase Robert Wagner afin de retirer nos dossard. Je vais porter le numéro 276. On retourne se préparer aux voitures et ensuite on accompagne Lucas lors de son échauffement, histoire de nous dégourdir les jambes et surtout d'entamer notre propre échauffement. Puis on reprend la direction du gymnase au niveau de la Rue Paulhan où le départ de la course a lieu.


COURSE DU 2,8 KM :




Lucas se place derrière tout le monde et il se trouve un peu petit avec tous les autres enfants plus âgés que lui. A 9 heures 50 le départ est donné. Les premiers partent très vite et Lucas, lui, se trouve dans les dernières places. Il a bien raison de ne pas partir trop vite car il y a de la distance à faire. La Rue Paulhan tourne d'elle-même sur la gauche en longeant le stade. Au bout, virage à droite pour traverser la petite rue commerçante jusqu'au rond-point.




Ils prennent la première sortie de ce rond-point et Lucas commence à remonter tranquillement une ou deux places. Le peloton des coureurs est vraiment très étiré. Au moins il n'y a pas de gêne possible entre eux. Ça tourne ensuite sur la gauche avec le soleil plein nez. Puis Lucas franchit le panneau indiquant le km 1 et quelques hectomètres plus loin, ils tournent sur la gauche sur une grande route avec deux fois deux voies. 




Ça va tout droit jusqu'à l'entrée de la forêt, mais au lieu d'y pénétrer, ils tournent une fois de plus sur leur gauche pour rester entre les immeubles. Virage à droite puis à gauche et encore à droite juste avant de retrouver la Rue Paulhan. Lucas montre des signes de fatigue et il pénètre dans l'enceinte du stade.




C'est parti pour les 3/4 d'un tour de piste d'athlétisme. Une concurrente se porte à la hauteur de Lucas et il lui répond aussitôt en accélérant. Il continue son effort en remontant deux autres enfants avant de franchir la ligne d'arrivée 43ème en 13'22''.




COURSE DU 10 KM :



Voilà, c'est à notre tour de nous y coller. Je continue à trottiner un peu puis je vais me glisser dans le sas de départ. 700 coureurs sont annoncés comme inscrits. Le départ risque de poser quelques problèmes car des barrières métalliques sont placées sur la chaussée en forme de goulet pour que les coureurs passent sur le tapis de chronométrage qui n'est pas assez long pour faire toute la largeur de la rue.



A 10 heures 30 le départ est donné. Et c'est un miracle que je ne tombe pas car je suis complètement de travers mais on était tellement serré que c'est ça qui a du me maintenir debout. Je cours sur la partie droite et je ne me soucis absolument pas des autres coureurs. Je me mets à mon rythme. On longe le stade où l'arrivée sera donnée et au bout de la Rue Paulhan, on tourne sur la droite comme pour la course enfants. On continue sur l'Avenue du Général de Gaulle jusqu'au rond-point et on prend la première sortie. Puis virage sur la gauche. Je passe au km 1 et je poursuis sur la Rue de Villacoublay. Un petit problème technique m'oblige à m'arrêter un peu, ce qui me coupe totalement mon rythme.




Je tente de reprendre comme je peux ce rythme qui me convenait bien. Après un peu plus de 1,5 km de course, on prend un virage très serré sur la gauche sur l'herbe afin de pénétrer sur une route forestière avec de la terre et des flaques d'eau. J'essaye de me placer le plus possible sur la gauche de ce chemin car il y a moins de gros cailloux et ça paraît moins ''dangereux'' pour les entorses. Ça va quand même moins vite que sur la route mais ça va quand même bien. Je suis passé au km 2 et je continue toujours sur ce même chemin.



On finit par en sortir et retrouver la route au niveau de l'Avenue Roland Garros. On sent le vent de face mais en tournant sur la droite il disparaît. Je suis sur l'Avenue Clément Ader et au bout cette avenue tourne sur la gauche. Puis au second virage sur la gauche je me retrouve sur l'Avenue du Général de Gaulle qui marque donc la fin de la petite boucle d'un peu plus de 3 kilomètres. On continue sur le même parcours qu'au premier passage jusqu'au moment où on avait quitté la Rue de Villacoublay pour prendre le virage très serré sur la gauche afin de pénétrer sur le chemin forestier. A cet endroit, au lieu de faire la même chose, on poursuit tout droit sur cette Rue de Villacoublay.





Elle dure encore assez longtemps mais on finit par la quitter en tournant sur la droite Rue Grange Dame Rose. C'est un faux plat montant de 300 mètres qui va tout droit. Je baisse un peu de rythme. Je croise les coureurs qui sont devant moi et qui eux redescendent cette même rue de l'autre côté du terre-plein central. Une fois en haut, je prend le virage à 180 degrés pour descendre à mon tour. Je prends quelques mètres pour souffler et récupérer un peu et je retrouve ma vitesse. Je prends un gobelet d'eau au ravitaillement car il fait quand même chaud, même si le temps est idéal pour courir.




Une fois sur le plat on continue tout droit et on fait le tour de bâtiments dans la zone industrielle avant de passer le km 7 et surtout pénétrer dans la forêt. Au début c'est plat mais ensuite il y a encore un faux plat montant. Depuis le km 6 je me sens moins bien et je le paye un peu dans ce faux-plat. Je pense plus à essayer de m'accrocher qu'à vraiment dérouler. Je subis quoi !




Je me retrouve à l'endroit où lors de la petite boucle on était entré dans la forêt. A ce moment là je passe au km 8 et je poursuis tout droit toujours sur le chemin forestier. Je vais mieux à partir de cet endroit et j'arrive à revenir à la hauteur de coureurs qui m'ont passé plus tôt. Je change de temps en temps de côté sur le chemin pour éviter les vttistes et les joggeurs qui se trouvent sur ma trajectoire.




Je quitte enfin le chemin forestier pour retrouver l'Avenue Roland Garros et je passe aussitôt au km 9. Je prends mieux mon virage sur la droite pour prendre la Rue Clément Ader que les deux coureurs qui étaient devant moi. J'en sors avec plus de vitesse et je poursuis à ce rythme. La Rue Clément Ader tourne sur la gauche et je me retrouve sur la Rue Paulhan. Ça se rapproche à nouveau de moi et quand je rentre sur la piste d'athlétisme pour faire 300 mètres, deux coureurs me doublent. Je me cale derrière eux pendant une centaine de mètres et je fais l'extérieur dans le virage de la piste pour doubler un premier coureur, puis un second, puis un autre, … et je franchis la ligne d'arrivée 137ème/644 en 40'48'' (40'45'' au temps réel).



On nous offre une serviette aux couleurs de la course et je passe au ravitaillement final, déçu quand même de ma course. Ensuite j'attends Bernard qui va en terminer avec sa course. Les minutes s'égrainent et finalement il pénètre à son tour sur la piste d'athlétisme. Il est englué dans un gros peloton et il attaque comme moi dans le virage en prenant l'extérieur. Il double plusieurs coureurs et en termine avec cette course en finissant 356ème/644 en 48'13'' (48'06'' en temps réel).




Je le retrouve après la ligne d'arrivée et il ne s'est pas rendu compte qu'un coureur qu'il a doublé dans le virage sur la piste a poursuivi son parcours quasiment au ralenti et s'est écroulé en perdant connaissance à vingt mètres de l'arrivée. Les Sapeurs Pompiers ainsi que le SAMU ont du se déplacer en urgence sur les lieux car c'est vraiment très sérieux et préoccupant. J'espère qu'il va s'en sortir et vite !



On va faire une récupération sur le parcours de la course de Lucas. Mon fils préfère nous accompagner en trottinette car il est un peu fatigué puis on va prendre une bonne douche qui fait énormément de bien. Bien chaude eu début et de plus en plus froide j'adoooooore !!! (surtout les jambes).



Une fois propre, nous allons dans le gymnase Robert Wagner pour consulter les résultats officiels et pour participer à la cérémonie de la remise des récompenses. Et pour finir, il y a une grande tombola avec de nombreux lots bien sympas à gagner. Certains numéros tirés sont proches même très très proches des nôtres, mais...