Classique Internationale Marseille-Cassis (13)

Dimanche 30 octobre 2011


Voilà enfin le rendez-vous tant attendu. C'est le dernier dimanche d'octobre, ce qui signifie que c'est le jour de la Classique Internationale Marseille-Cassis. C'est la quatrième fois que je vais participer à cette épreuve. Je n'ai pas raté d'édition depuis 2008. L'an dernier le temps était apocalyptique avec des trombes d'eau qui sont tombées pendant toute la course et avec un fort vent de face. Mais surtout avec mon meilleur chrono en 1h28'01'', me classant 448ème/13010. Cette année le temps devrait être tout autre avec de la chaleur et peu de vent.

Hier matin, j'ai retrouvé Bernard, qui est venu avec sa femme, au Parc Chanot à Marseille pour le retrait des dossards. J'ai le numéro 1311 et Bernard le numéro 5027. Un petit tour dans le village de la course puis nous allons manger au restaurant sur la Place aux Huiles à Marseille, juste derrière le Vieux Port. Tous les ans nous procédons à cette petite coutume. Merci pour l'invitation. Puis hier soir vers 17 heures nous allons courir tous les deux au parc Borély sur 8 km histoire de se mettre en jambes pour la course du lendemain matin. De plus cette nuit nous dormons une heure de plus avec le changement en heure d'hiver.



Ce matin, à 6h15 je suis dans la navette à Cassis et nous prenons la direction de Marseille. Elle nous dépose et nous avons une dizaine de minutes de marche pour arriver sur l'arrière du Stade Vélodrome. Cette année les camions-vestiaires se trouvent un peu décalés par rapport aux années précédent où ils étaient juste derrière le Stade mais suite aux travaux d'agrandissement et de couverture de ce dernier, ça a légèrement déménagé. J'y retrouve Bernard et on met notre sac dans les camions correspondants. Puis nous passons sous les tribunes du Stade Vélodrome et on se positionne sur la ligne de départ Boulevard Michelet 1h30 avant le départ.




La longue attente est comblée déjà par un temps agréable, puis par des animations qui voient faire danser les coureurs présents sur cette ligne. Sur le podium, le speaker est accompagné de Patrick Montel, la voix de l'athlétisme à la télévision française, d'Annette Sergent, double championne de monde de cross et sept fois championne de France de cross et de Marie-Josée Pérec, triple championne olympique du 200 et 400 mètres, double championne du monde du 400 mètres. Après quelques mots d'encouragements de ces personnalités, nous n'attendons plus qu'une chose : que le départ soit donné.



A 9 heures 30 précise, le départ est donné. Nous sommes 15 000 au départ. Au début nous marchons tout doucement tellement nous sommes serrés, puis nous commençons à courir. Mon objectif est d'essayer de rattraper les meneurs d'allure ''Vert'' qui partent pour 1h30. Le début de course est en faux plat montant. Les indications kilométriques sont à rebours. Je me rapproche petit à petit des meneurs d'allure qui se trouvent encore à plus de 100 mètres devant moi. Je quitte le centre du Boulevard Michelet pour prendre la contre-allée afin d'éviter les chutes qui sont bien nombreuses sur ce début de course.



Je continue de me rapprocher des meneurs d'allure mais je sue déjà beaucoup. Je n'aime pas la chaleur et même si c'est loin d'être la canicule, je ne suis pas à l'aise du tout. Il y a un monde impressionnant de spectateurs. Ça chante, ça crie, ça fait de la musique, ... Une fois l'obélisque passé, la route continue à monter gentiment avant d'avoir une vraie côte qui mène à Vaufrèges. En jetant un coup d'œil à mon Garmin, je me rends compte que j'ai oublié de le mettre en route. Moi qui aime calculer mes temps de passage au kilomètre, je vais être obligé de tout faire au feeling. Et là le feeling, je le sens très mal. Après être passé au panneau arrivée - 15 km, je prends une première petite bouteille d'eau au ravitaillement. Il faut penser à bien s'hydrater. J'y perds un peu de temps car certains coureurs préfèrent s'arrêter pour boire et le peloton est très dense.



Ça continue de monter et quelques centaines de mètres plus loin, virage serré à droite et là il reste 3 bons kilomètres d'ascension avec les pourcentages les plus relevés. Je suis scotché à la pente. L'an dernier j'avais l'impression de voler en passant ici. Aujourd'hui j'ai plutôt l'impression de reculer. Etant déjà bien monté, je regarde dans le précipice pour voir un long flot de coureurs qui serpente dans Vaufrèges. Ça me remonte le moral de voir tous ces coureurs loin derrière moi. Lors de cette montée, les kilomètres me paraissent passer très lentement. Il y a beaucoup de monde aussi ici avec des encouragements incessants. On se croirait dans une ambiance alpestre du Tour de France. Après le km -12, de jolies pom pom girls font leur show. A la vitesse où on monte on a plus le temps de les voir que si c'était dans la descente.



Les lacets paraissent interminables. Dès qu'il y a les parois de la montagne qui le permettent, je me cache du soleil. Il fait chaud dans cette montée. Je n'avance pas. Les meneurs d'allure que j'avais presque rattrapé sont bien loin maintenant. J'ai peur de me faire reprendre par ceux des 1h45. On aperçoit enfin les panneaux publicitaires de loin qui marquent le passage du Col de la Gineste mais avec les virages c'est encore bien long. Après une dernière ligne droite bien montante, ça y est, l'arche symbolisant l'arrivée au sommet du col est passée. Juste après je prends un ravitaillement en eau. J'ai très soif.



C'est parti pour la descente. Ça descend bien le premier kilomètre, puis ça devient plat et ça remonte même un peu. Au km -8 je récents des picotements dans le mollet, annonciateur de crampes. Je fais attention en allant pas trop vite dès que ça descend. Je commence à retrouver quelques coureurs allongés sur les bas côtés, certains semblants inanimés, d'autres ayant énormément de mal à retrouver leur respiration, aidés par des secouristes ou des spectateurs. Je suis sur le Plateau de Carpiagne au km -7. A cet endroit c'est plus ou moins plat avant de retrouver un petit faux plat montant jusqu'à quelques dizaines de mètres après le km -6. D'autres coureurs sont en détresse le long du parcours.


Ensuite c'est légèrement descendant pendant un kilomètre et puis ça descend très fort pendant deux kilomètres jusqu'à l'entrée de Cassis où une foule énorme est massée sur les trottoirs. Dans cette descente les crampes sont arrivées mais je n'ai eu besoin que de ralentir pour les faire passer. Au camping des Cigales on tourne à droite. Dans Cassis c'est une succession de virages et de faux plats montants et descendants. Je dois m'arrêter pendant 2-3 secondes à plusieurs reprises pour faire passer ces maudites crampes qui me font perdre beaucoup de temps. Je prends un nouveau ravitaillement en eau. J'en profite pour m'arroser les mollets et mes crampes me laissent tranquille environ un kilomètre.




La dernière difficulté se présente à moi. La fameuse ''Côte des Pompiers''. Elle n'est pas très longue mais avec tout ce qu'on a fait auparavant, elle a pour réputation de faire des dégâts. Une fois en haut, ça descend à nouveau fort. On tourne sur la gauche puis sur la droite. Encore sur la gauche et j'entre sur le port de Cassis. C'est la folie ici. On a l'impression qu'on a gagné quelque chose tellement les gens nous poussent, nous encouragent, avec force et vigueur. On fait le tour du quai, mais on ne voit ni mer ni bateau tellement la foule est compacte. Dernier virage à droite. Un tapis rouge jonche le sol jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis 2458ème/13567 en 1h42'33''.



Je suis loin de mon objectif mais content d'en avoir fini. Dans la montée du Col de la Gineste je m'étais dis plus jamais ça, mais maintenant que j'ai franchi la ligne d'arrivée, je me dis plutôt : VIVEMENT L'ANNEE PROCHAINE ! Je vais aux camions pour récupérer mon sac. Je retrouve Bernard qui a terminé 4972ème en 1h53'20''. On monte jusqu'au stade de foot pour prendre la douche puis on retourne vers le ravitaillement final et on se perd de vue dans la foule. Je reprends donc la route pour la Seine-et-Marne juste après la course. J'apprends en route aux infos qu'un coureur de ce Marseille-Cassis est décédé proche de l'arrivée.

Les 5 et 10 km de Saint-Cloud (92)

Dimanche 23 octobre 2011


J'ai posé ma journée de travail aujourd'hui pour aller dans le Parc de Saint-Cloud et y faire deux courses. En effet je vais participer à 9h30 au 10 km et à 10h45 au 5,3 km. Pour une fois, je me suis très mal pris pour trouver la route. Je suis arrivé du mauvais côté du Parc de Saint-Cloud et je commençais à me demander si j'allais finir par trouver le stade du Pré Saint-Jean, où le retrait des dossards s'effectue. J'arrive finalement sur place à 8h10. Le ciel est tout bleu mais il fait très froid. Il y a 5 degrés d'affiché dans la voiture.

Sur place je retrouve Bernard qui lui ne va faire que le 10 km. Je suis allé retirer mes deux dossards. Le numéro 292 pour le 10 km et le 1145 pour le 5,3 km. Il fait vraiment froid et je décide de faire au moins la première course avec des manches longues. Puis je pars m'échauffer seul sur le parcours qui ressemble beaucoup plus à un cross qu'à une course sur route. La totalité du parcours va s'effectuer sur les chemins avec des successions incessantes de faux plats et de côtes. La seule vraie partie roulante sera le finish où il faudra faire 300 mètres de piste d'athlé. D'ailleurs je termine mon échauffement avec Bernard sur plusieurs tours de piste.


A 9 heures 30 nous sommes tous sous l'arche de départ. Nous sommes bien nombreux et il fait toujours bien froid. Le pistolet du starter nous libère. On passe en contrebas de la piste d'athlétisme et on entre dans les sous bois en longeant l'autoroute. Je fais bien attention où je mets les pieds car le but du jeu est de ne pas se blesser en prévision du Marseille-Cassis de la semaine prochaine. Tout au bout de cette ligne droite, c'est le km 1 que je passe en 3'51'', puis virage à gauche et première côte. Bah, elle monte quand même ! Disons que le sol n'aide pas à monter rapidement la côte, puis en haut on tourne à droite et ça redescend jusqu'à la Ferme du Piqueur où ça sent bon ... la ferme.


Puis on remonte un peu sur la gauche. Après quelques virages, un peu de descente et le passage du km 2 effectué, virage a gauche et ça remonte encore. Mine de rien c'est bien usant ce parcours. En haut on se retrouve face à une grille et le chemin tourne sur la gauche avec un peu de plat, mais ça ne dure pas car ça remonte avant de redescendre puis de remonter mais cette fois c'est plus pentu et très long. Un vététiste essaye de nous doubler mais il galère comme pas possible pour essayer d'aller plus vite que nous. Il arrive à nous doubler une fois enfin en haut. Ensuite le profil est plus descendant puis on quitte les chemins accidentés après être passé au km 5 en 21'00''.


Je retrouve le bitume sur la large allée de Chamillard qui monte jusqu'à un rond point où on prend sur la gauche pour une longue descente où on retrouve le sol accidenté avec la terre, les cailloux et les trous. Ensuite c'est une très longue ligne droite en faux plat montant sur la Grande Allée de Marnes. Tout en haut, on tourne sur la droite et on redescend sur la Ferme du Piqueur pour reprendre en sens inverse le début du parcours. La dernière côte est un peu dure pour moi mais une fois en haut je me relance bien. Dernier kilomètre. Je suis toujours sur un chemin forestier avec plein de racines d'arbres qui sortent du sol. On en sort pour entrer aussitôt sur la piste d'athlétisme. Les 300 mètres de piste se passent bien, je peux enfin dérouler.




Je termine 68ème/548 en 41'55''. Franchement pour un parcours aussi accidenté je suis satisfait de ce chrono. Pour ne pas me refroidir je retourne à la voiture pour mettre mon autre dossard pour la seconde course sur un débardeur sec. Et j'attends Bernard qui en termine avec sa course en prenant la 456ème place en 50'46''. C'est plus que correct. Il finit content et pas blessé pour Marseille-Cassis. Pour ma part je vais trottiner un peu pour conserver ma chaleur et je vais donc faire la seconde course sans manche.


A 10 heures 45, le départ de la course du 5 km qui en fait est long de 5,3 km est donné. Ça part comme des fous dans tous les sens. Je ne m'affole pas et je pars à mon rythme. Les trois premiers kilomètres de la course seront identiques à la course du 10 km. Dès que le parcours monte un peu je ressens aussitôt la fatigue de ma course précédente. Après avoir longé l'autoroute, je passe au km 1 en 3'55'' puis ça monte sur la gauche. Autant sur le premier kilomètre je n'ai pas perdu grand chose par rapport à tout à l'heure, que là dans la montée c'est bien plus laborieux. Par contre en haut je me relance bien dans la descente qui m'amène à la Ferme du Piqueur. C'est la même chose pour la seconde côte qui apparaît peu après le km 2. C'est bien plus dur que sur ma première course. Mais je fais tout pour conserver une vitesse constante et non jouer à l'accordéon.


Puis en haut, au lieu de continuer tout droit comme pour le 10 km, on vire sur la gauche et je découvre un chemin bien agréable avec le sol jonché de feuilles. C'est bien plus roulant. Ce chemin débouche sur la Ferme du Piqueur et je retrouve à nouveau le début du parcours à faire en sens inverse. La dernière montée passée, on redescend puis c'est le bord de l'autoroute pour le début du dernier kilomètre. Au bout je tourne à droite. Je me rapproche petit à petit de deux coureurs. A l'entrée de la piste, je double un des deux coureurs puis je double le second dans les 10 derniers mètres de la course. Je franchis la ligne d'arrivée 15ème/95 en 22'18''.



Je passe au ravitaillement final et je me dirige vers la voiture pour me changer et éviter d'attraper froid. Le speaker nous tient au courant de l'évolution du score pour la finale de la Coupe du Monde de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande qui voit finalement les all black l'emporter 8 à 7. Voilà, prochaine course dimanche prochain à Marseille.

21ème Ronde Pédestre de Vélizy-Villacoublay (78)

Dimanche 16 octobre 2011


C'est un dimanche bien ensoleillé mais surtout un dimanche bien frais qui se lève. En effet, j'ai pris la direction des Yvelines pour aller faire une course à label régional à Vélizy-Villacoublay. Il fait 6 degrés à mon arrivée. Je trouve une place de stationnement juste à l'entrée du stade Robert Wagner. J'y retrouve Bernard qui lui s'est stationné bien plus loin. On se dirige au gymnase pour y récupérer nos dossards. J'ai le numéro 682 et Bernard le 105. On prend notre temps dans le gymnase car il y fait bien chaud et dehors bien froid. On retourne à nos véhicules respectifs pour nous préparer. Une fois à la voiture je mets beaucoup de temps à trouver le courage de me déshabiller et me mettre en tenue. Il fait froiiiiiiiiiiiiiiiiiid !!!



Je vais faire la course en débardeur mais pour l'échauffement j'opte pour un haut chaud à manches longues. On va courir plus de 4 kilomètres pour se réchauffer et repérer une partie du parcours notamment sur les larges allées de la forêt domaniale de Meudon. Pendant l'échauffement je croise une personne qui me bat régulièrement et je me donne pour objectif de la suivre le plus longtemps possible sans partir trop vite pendant la course et si j'y arrive je ne devrais pas être bien loin de la barre des 40 minutes qui m'échappe depuis 5 mois. On se dirige ensuite sur la rue Paulhan à l'arrière du stade où le départ sera donné. Plus de 750 coureurs sont annoncés par le speaker. Finalement après s'être échauffé, on supporte mieux la température qui a d'ailleurs un peu augmenté, même en débardeur.




A 10 heures 30, on est serré comme des sardines derrière la ligne et le départ est donné. Il faut arriver à se frayer un chemin et je repère mon coureur-objectif qui est à une dizaine de mètres devant moi. Je ne veux pas revenir trop vite car sur cette course j'aimerais vraiment rester régulier tout au long des kilomètres. Je reviens dans la sillage de la personne et j'y reste. On passe au km 1 en 3'49''. C'est beaucoup moins rapide que mes départs habituels de course mais ça me semble très raisonnable. Maintenant il faut tenir le plus longtemps possible. Un peu après le km 1,5, on tourne sur la gauche à angle droit et on quitte le bitume pour le chemin forestier sur un peu plus d'un kilomètre. Je cours sur le bas côté où les cailloux sont les moins gros.


Je reste toujours dans la bonne allure. Puis on quitte le chemin forestier pour se retrouver à nouveau dans les rues de la ville. On passe au km 3, puis 500 mètres plus loin, on se retrouve à proximité du stade mais au lieu de tourner vers ce stade on continue tout droit pour reprendre le même parcours qu'en début de course. Avant le km 4 je me fais un peu éjecter du groupe où j'étais. Dans un virage serré j'ai pris un coup de coude involontaire qui m'a fait perdre 4-5 mètres très rapidement. Je n'arrive pas à combler ce trou et la personne que j'essayais de suivre part. Je me ressaisis bien sans m'affoler et je continue sur une bonne foulée. Au lieu de tourner comme au premier passage vers la gauche pour prendre le chemin forestier, on continue tout droit. Je passe au km 5 en 19'19''.


Je m'accroche très bien. Puis on tourne sur la droite pour un long faux plat doux où je croise les coureurs devant moi qui eux redescendent ce faux plat dans le sens inverse. Mon écart n'est pas énorme sur la personne dont je souhaitais rester le plus longtemps possible derrière elle. La ''montée'' terminée, virage à 180 degrés et c'est le côté descendant du faux plat. Puis en bas, virage à droite, passage au km 6 et on doit aller chercher un bâtiment pour y faire le tour et entrer dans la forêt au km 7. Le sol n'est pas trop mauvais et je remonte sur quelques coureurs même si le passage entre le km 7 et le km 8 me montre quelques traces de fatigue. On finit par retrouver le bout de chemin forestier du premier tour puis on quitte ce chemin pour la route.


Il reste donc un kilomètre de course. Je fais jeu égal avec les coureurs à mes côtés. A proximité du stade, au lieu de continuer tout droit comme après le km 3,5, on tourne sur la droite puis à nouveau sur la droite et j'entre sur la piste du stade. Un petit coup d'œil derrière moi. Un coureur se rapproche, alors j'accélère et je me surprends à ne pas être si fatigué que cela. Il faut faire les 3/4 d'un tour de piste. Derniers efforts, je double deux coureurs et je franchis la ligne d'arrivée 136ème/742 en 39'23''.



Je suis très content de mon chrono. 5 mois au dessus des 40 minutes même bien plus sur certaines courses. Mais je suis également content d'avoir maintenu un rythme quasi régulier tout le long de la course. Je retourne sur le parcours pour accompagner Bernard dans ses derniers hectomètres. Il termine 456ème en 48'00''. C'est rageant à une seconde près il serait dans les 47'. Tant pis. Après nous être changés, nous allons au gymnase pour le tirage de la tombola. Mais comme d'habitude ...

27èmes Foulées Vairoises (77)

Dimanche 9 octobre 2011


Le temps d'aujourd'hui est bien différent d'hier. Hier sur ma course en Picardie c'était l'hiver, aujourd'hui c'est l'automne. Je trouve une place de stationnement assez proche du départ de la course à Vaires-sur-Marne. Puis je vais récupérer mon dossard, le numéro 90. Le temps est doux mais il pleut dru. J'aimerais faire un chrono à peu près équivalent à celui d'hier. Mais aujourd'hui le parcours est moitié sur route et moitié dans la forêt. J'ai déjà effectué cette course en 2008 et j'avais terminé 76ème en 44'30''.


Je vais me changer et je retrouve Franck, Virgilio et Nicolas, mes camarades d'entraînement du mercredi, puis nous allons nous échauffer. Je reconnais une partie du parcours qui est complètement changé par rapport à 2008. Dans la forêt c'est une vraie gadoue avec des ornières pleine d'eau et de très nombreuses parties très glissantes. Il y aura un passage de pont très raide à faire dans les deux sens. Un dernier passage à la voiture pour boire un dernier coup et on se dirige vers la ligne de départ.

Il pleut toujours aussi fort et le départ est donné à 10h30. Je pars très vite, trop vite, dans la foulée de Franck. Le début de course est très roulant. Puis il y a un petit ''coup de cul'' pour passer l'écluse et on se retrouve sur un chemin de terre. Après le km 1, je me fais dépasser par Virgilio et Nicolas qui font une belle course d'équipe. On va jusqu'aux terrains de foot et on revient le long du canal puis on remonte sur l'écluse en retournant vers le départ. Au lieu de tourner vers la gauche où le départ a été donné, on va tout droit vers le fameux passage du pont. Et effectivement j'ai un peu de mal à le monter. Une fois en haut, ça redescend aussitôt et on tourne sur la gauche pour pénétrer dans la forêt.



L'entrée de cette forêt est marquée par une énorme flaque d'eau qui s'apparente plutôt à une mare. Puis je suis sur les chemins gadouilleux. L'avantage c'est que la première partie de la forêt est toute rectiligne, donc les changements de direction sont inexistants et les appuis sont à peu près corrects. Par contre en suivant les coureurs devant nous, on reçoit des projections d'eau et de boue. On a plus l'impression de faire un cross qu'une course sur route. Puis on tourne deux fois sur la droite toujours dans la forêt et on se retrouve dans une sorte de clairière. C'est encore plus glissant à cet endroit là. Les ornières sont plus marquées. Je suis passé au km 5 en 20'20''.


Le chemin est ensuite plus étroit puis quelques centaines de mètres plus loin on quitte les chemins forestiers pour retrouver la route. Mes chaussures sont tellement pleine de boue que le virage sur l'asphalte a failli m'être fatal. J'ai eu énormément de mal à tourner sur la droite à cause des glissades. Puis c'est le ravitaillement mais avec la pluie persistante, je n'en vois pas l'utilité. Je suis au pied du passage de pont qu'on refait en sens inverse. La montée est une nouvelle dure pour moi puis je redescends.

A nouveau on prend la direction de l'écluse pour faire la boucle de 2 km jusqu'aux terrains de foot. Sur l'écluse, au moment où j'entame ce tour, je vois les premiers de la course en terminer de cette boucle avec au loin Franck qui est en quatrième position pour le moment. A mon tour, une fois la boucle terminée, je repasse sur l'écluse au km 9. Plus qu'un kilomètre. Dans la dernière ligne droite je me retourne et je ne vois pas les poursuivants. Je suis à une cinquantaine de mètres des deux coureurs devant moi. J'accélère et j'arrive à les doubler juste avant de franchir la ligne d'arrivée 31ème/206 en 41'42''. Douze secondes de plus qu'hier mais la gadoue s'est mêlée à la course.


Je prends le ravitaillement final qui est composé de fruits, d'eau et de coca. Franck est 4ème en 34'54'', Virgilio 7ème en 36'36'' et Nicolas 8ème en 36'40''. Après m'être changé, on se retrouve tous les quatre pour participer au tirage au sort. J'ai le numéro 31, comme ma place à l'arrivée. Le tirage dure mais on ne gagne rien. Plus qu'un lot, une Senseo et le numéro tiré est le 4, celui de Franck. Ça lui arrive très souvent de gagner !!!! Prochaine course ... la semaine prochaine. Une bonne douche est nécessaire comme après chaque course, mais là on termine particulièrement boueux.

Les Foulées Méaultoises (80)

Samedi 8 octobre 2011


Hier après-midi je me suis décidé à faire une course aujourd'hui en attendant la course de demain à Vaires-sur-Marne (77). J'ai trouvé cette course à Méaulte au nord-est d'Amiens dans la Somme. Le plus, c'est que c'est une course sur une seule boucle de 10 km. Je préfère ce format là que deux boucles de 5 km. Je pars donc ce matin un peu avant midi juste après avoir regardé le quart de finale de la Coupe du Monde de rugby entre l'Angleterre et la France gagné par les tricolores. J'arrive sur place vers 14h15. C'est le Pôle Nord. Il fait 12 degrés, un vent à décorner les bœufs et de temps à autre quelques gouttes de pluie tombent !


Je vais à l'école municipale pour m'inscrire. On me donne le dossard numéro 276 ainsi qu'un tee-shirt souvenir. Je retourne tranquillement à la voiture. Il fait froiiiiiiiiiid ! Une fois changé, je vais m'échauffer. Le vent est toujours fort et j'ai mis un pull polaire pour faire cet échauffement. C'est génial notre territoire. On passe d'une chaleur estival à un froid hivernal en une semaine ! Bon il est vrai que je ne suis pas friand de la chaleur pour courir mais quand même au moins sans le vent ça aurait été mieux. Après 3,8 km d'échauffement je me dirige tranquillement vers la ligne de départ.




A 16 heures 15, le départ est donné à proximité de l'école. On prend la direction de l'église. D'entrée, la première féminine reste dans mes foulées. On tourne deux fois sur la droite et on traverse entièrement Méaulte. Nous sommes toujours à deux et à chaque coin de rue elle reçoit de nombreux encouragements : "Allez Roxane !!!". Je ne crois pas que les encouragements soient pour moi. Après le km 2 on quitte la ville et on se retrouve avec un très fort vent de trois quart face. C'est dur. Elle reste bien derrière moi mais après le km 3 ça devient très, même trop dur, surtout qu'il y a un long faux plat montant avec ce vent dont il est impossible de se protéger. Je la laisse passer et lâche prise aussitôt.



D'un coup ma vitesse se réduit très rapidement. Je passe au km 5 en 20'05''. Après le km 5,5, on tourne sur la droite et au lieu d'avoir le vent de face, on ne le ressent qu'à peine car il y a de hauts arbres qui nous protègent. Puis virage sur la droite. Une très longue ligne droite est devant nous. J'aurais aimé que la route ne soit pas protégée du vent car maintenant il est de trois quart dos, mais les arbres sont très nombreux et le vent ne se fait pas ressentir non plus. Ma vitesse est très stable puis à l'entrée de Dernancourt il y a le ravitaillement. Je perds du temps dans la traversée de cette petite ville avec ses faux plats notamment la sortie où ça monte.



Les deux derniers kilomètres se passent mieux surtout le dernier où j'arrive à retrouver de vrais bonnes sensations même si je ressens une vive douleur au talon gauche à chaque fois que le pied griffe le sol. J'arrive à remonter deux places dans ce dernier kilomètre. On revient vers l'école municipale où il y a beaucoup de spectateurs malgré ce vent glacial. Un dernier petit effort et je franchis la ligne d'arrivée 31ème/155 en 41'30''. Le chrono n'est pas trop mal mais j'ai beaucoup souffert avec ce vent défavorable.



Après le ravitaillement final, je me dirige vite vers la voiture pour mettre des vêtements secs. Puis je retourne dans la cour de l'école où un pot de l'amitié est offert puis c'est la remise des récompenses et un tirage au sort pour gagner de nombreux lots. J'y ai gagné... rien ! Demain j'espère que ma douleur au talon qui ne passe pas pour le moment sera au moins moins vive.