20ème Corrida Pédestre d'Aulnay-sous-Bois (93)

Mercredi 11 novembre 2009


Cela fait 7 mois que je n'ai pas parcouru cette distance du 10 km. Je sais que j'ai perdu beaucoup de vitesse par rapport à avant. Mon premier objectif est très modeste. Finir en moins de 50 minutes car mon dos me bloque toujours et je ne peux pas trop rallonger mes foulées, ce qui cause mon manque flagrant de vitesse.

On commence par la course de Lucas qui va parcourir la distance de 1,100 km. Après un échauffement, Lucas se place sur la ligne de départ à 13h30. Il y a plus de 100 coureurs au départ de cette course.


Le départ est donné. Lucas part assez vite. Il double beaucoup d'autres enfants. Au bout de la première ligne droite de départ, les enfants font demi tour pour une autre ligne droite de 600 mètres. Lucas a des petits coups de mou. Il ralentit un peu. Je dois le motiver en lui donnant des objectifs à doubler. Chose qui l'aide pas mal. Il ramasse pas mal de gamins partis trop vite et qui commence à galèrer. Puis au bout de cette longue ligne droite, il fait à nouveau demi tour pour prendre la direction de la ligne d'arrivée. Je cours toujours à quelques mètres de lui puis il pique sur la droite où il reste 50 mètres pour franchir la ligne d'arrivée. Mais il ralentit sur ces 50 mètres et se fait doubler par 5-6 autres enfants. Il franchi la ligne d'arrivée 78ème/121 en 5'25''. Une médaille, un tee-shirt et un pain au chocolat viennent le récompenser.


Après un échauffement de 4,400 km, je vais me placer sur la ligne de départ. Nous sommes près de 150 partants. Le parcours se fait en grande partie dans le Parc paysager Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois. Il y a une petite boucle, une moyenne boucle et deux grandes boucles à faire.

Il est 15 heures et c'est parti. On commence par une ligne droite sur la route et qui nous mène juste à l'entrée du parc Robert Ballanger. Je pars beaucoup trop vite pour ma petite condition physique. Je me retrouve dans un petit peloton qui talonne celui des leaders. Mon passage au km 1 se fait en 3'50''. Beaucoup trop vite pour moi. On ressort ensuite du parc et c'est parti pour une longue ligne droite d'1 km qui nous refait passer sur la ligne de départ puis demi tour et on reprend dans le parc Ballanger pour la moyenne boucle. On commence par une côte de 200 mètres qui casse bien les pattes. Et je pense qu'il faudra encore la faire à deux reprises pour les deux grandes boucles ! Je me fais doubler par deux coureurs dans cette montée. Après ça descend un peu jusqu'à la sortie du parc.


On refait cette ligne droite d'1 km pour un nouveau passage sur la ligne de départ et on enquille pour la grande boucle. A nouveau cette côte de 200 mètres où je perds encore quelques places. En haut j'arrive à récupérer un peu et à rallonger mes foulées (mais pas trop quand même). Puis au lieu de prendre sur la gauche pour quitter le Parc comme au tour précédent, on continue tout droit avec un faux plat qui me paraît long, surtout que plus on avance plus il y a du vent de face. On tourne sur la gauche et ça descend jusqu'à la sortie du parc. Troisième passage sur la ligne de départ et on se dirige ensuite vers la dernière grande boucle.


Au pied de la côte j'aperçois ma femme et mon fils. Mon fils Lucas se met à courir à mes côtés dans cette difficultés. Il me m'achève le moral ainsi que celui des deux coureurs se trouvant derrière moi, car il nous est impossible de lâcher mon fils qui court aussi vite que nous. Puis quand j'arrive en haut de la côte mon fils s'arrête. On descend un peu avant d'arriver sur ce faux plat venteux et on quitte le parc Ballanger pour la dernière fois. J'entre sur la fameuse ligne droite pour la quatrième et dernière fois. Au passage sur la ligne de départ, je retrouve à nouveau Lucas qui se met à nouveau à courir à mes côtés. Mais comme physiquement je ne suis pas trop au top et que ça travaille sur le mental de le voir à mes côtés, je lui demande de s'arrêter. Au bout de cette ligne droite je me fais doubler par un coureur et j'essaie de lui prendre la foulée. On fait demi tour et il reste environ 250 mètres jusqu'à l'arrivée. J'arrive à trouver quelques forces pour accélérer et je redouble le coureur avant de franchir la ligne d'arrivée 81ème/149 en 47'07''. C'est très loin de mes temps d'il y a deux ans (+ 8 minutes) mais c'est un peu encourageant quand même.

Classique Internationale Marseille-Cassis (13)

Dimanche 25 octobre 2009


31ème édition de la classique internationale Marseille-Cassis. Samedi midi je retrouve mon ami Bernard, venu de Cagnes pour participer à cette course. On va récupérer nos dossards au Parc Chanot à Marseille juste à côté du Stade Vélodrome. J'ai le dossard numéro 4366. Mais je ne suis pas encore sûr à 100% de participer à cette course car mon mal de dos récurrent me fait à nouveau des siennes au point que je ne supporte plus les changements de position. Hier j'ai fait quelques petits tests afin d'essayer de voir si je pouvais envisager de faire cette course qui est quand même très exigeante avec cette montée pendant les 10 premiers kilomètres jusqu'au col de la Gineste. Et «évidemment» j'ai conclu que je pouvais y participer.


Ce matin je quitte l'appartement qu'on a loué sur les hauteurs de Cassis vers 6h15. 2 petits kilomètres de marche me mènent jusqu'aux navettes qui nous mènent à Marseille. A 7h15 j'arrive derrière le Stade Vélodrome où se trouvent les camions-vestiaires. J'y retrouve Bernard qui est bien affûté. On se prépare tranquillement puis on va en direction de la ligne de départ. On traverse le Stade Vélodrome et je ne peux évidemment pas éviter de monter dans les gradins. Allez l'OMOn attend une bonne heure sur la ligne de départ avant le coup de pistolet. De nombreuses personnalités vont participer à cette course : Laurent Jalabert, son frère Nicolas, Jean-Jacques Goldman, Stéphane Diagana, Richard Dacoury, Sabri Lamouchi, ... et surtout Dieudonné Disi, le Rwandais vainqueur du 20km de Paris que j'ai également fait il y a deux semaines.


Et pan, il est 9 heures 30, c'est parti pour cette course. On met un peu de temps à franchir la ligne de départ. On prend le Boulevard Michelet qui est très large mais j'entraîne Bernard sur la contre allée de droite pour que l'on soit moins gêné par les coureurs qu'on double ou qui nous doublent. Je trime déjà pas mal sur ce boulevard pour suivre Bernard. C'est déjà un faux plat montant. On quitte le boulevard Michelet à l'Obélisque de Mazargues. Je ne peux plus suivre Bernard et je le laisse partir. Puis direction Vaufrèges et le premier ravitaillement après environ 5 kilomètres de course. Y fait déjà chaud. C'est le bordel à ce ravito à cause de la chaussée pas très large et surtout au nombre important de coureurs.

Puis quelques hectomètres après avoir passé le panneau des 14 derniers kilomètres (les affichages des kilomètres étant à rebours sur cette course), on pique sur la droite et là ça monte nettement plus sec. La route s'élève rapidement. En contre bas on aperçoit le cortège impressionnant de coureurs qui serpente dans Vaufrèges. Mon dos ne me gêne pas trop sauf que je ne peux pas allonger trop mes foulées sinon ça lance beaucoup. Je fais comme je peux et plutôt pas trop mal dans cette montée. Et oui je suis assez content de mon ascension, j'appréhendais tellement de savoir si je pouvais grimper. Et ben oui.


Le spectacle donné par le paysage est somptueux. C'est dur mais beau. A chaque lacet on espère être au sommet mais faut encore aller jusqu'au prochain lacet, puis au prochain, ... jusqu'au sommet et là je respire bien. Je passe au panneau annonçant les 10 derniers kilomètres en 1h06'12'' temps officiel, à moins de 5 minutes de mon temps de l'année passée. C'est très bien.

Maintenant la descente. Elle est un peu bizarre. Le premier kilomètre descend bien puis entre les 9ème et le 6ème kilomètres ça remonte un peu, ça descend, ... C'est assez usant pour les jambes. Sur le plateau de Carpiagne, les Sapeurs Pompiers nous on réservé un brumisateur géant. Avec le très beau temps et la chaleur ce n'est pas de refus. Puis après le 6ème kilomètre c'est le vrai début de la descente finale sur Cassis.

Ça se passe bien pour moi jusqu'à ce passage du panneau du 5ème km. Après avoir pris un ravitaillement personnel, ma cheville droite est partie dans un trou et je suis tombé lourdement au sol, m'ouvrant le genou gauche. La cheville a vite gonflée. De nombreux coureurs se sont arrêtés pour prendre de mes nouvelles et m'encourager. J'aime cet esprit qu'on ne retrouve plus forcément dans la vie quotidienne. Je commençais à me demander si je n'allais pas finir dans le camion des Sapeurs Pompiers et abandonner une course pour la première fois, mais après un bon moment je me relève et j'essaye de marcher et j'arrive à repartir mais cette chute a eu également une autre conséquence. Des crampes se sont déclarées. Je me suis tellement contracté pendant la chute. Je dois raccourcir mes foulées pour éviter un maximum que les crampes ne m'handicapent. Je ne suis pas le seul à avoir des soucis. Des dizaines de coureurs jonchent les bords de route allongés au sol, la plupart du temps secourus par des Pompiers et quelques uns se trouvant même en position latérale de sécurité. Et oui c'est dur. Moi je serre les dents et je continue.


Au kilomètre 3 on entre dans Cassis. C'est la folie dans les rues. Les spectateurs sont entassés le long de la route. C'est bien pour le moral mais on a tendance à en faire plus et mes crampes se régalent. Pas mes jambes. Je dois m'arrêter de courir quelques mètres pour les faire passer puis je repars. Dans les derniers deux kilomètres il reste une petite difficulté mais qui achève la plupart des coureurs qui ont des petits pépins comme moi. C'est la fameuse côte des Pompiers, qui est très connue des coureurs habitués au Marseille-Cassis. Elle n'est pas très longue, pas très raide, mais le brusque changement de rythme après cette grande descente donne des difficultés à l'organisme.


Puis ça descend jusqu'au port. Et il y a encore plus de monde à cet endroit. Toutes les terrasses des bars et restaurants sont pleines. On est sans cesse encouragé. Moi je galère toujours avec mes crampes mais dans la dernière ligne droite elles ne m'ennuient pas trop. Je franchis la ligne d'arrivée très loin par rapport à l'année précédente 9112ème/13439 en 2h08'44''. 16 minutes de plus que l'an passé. Mais je pense que sans cette chute j'aurais pu raisonnablement faire environ 2 heures. Au moins pas de regret j'ai donné tout ce que j'avais (j'avais pas grand chose à donner mais bon).

Après être arrivé j'ai appris que c'était l'inévitable Dieudonné Disi qui l'avait emporté. Quel champion ! Donc maintenant en plus de soigner le dos, faut que je m'occupe de mon entorse à la cheville et du bobo au genou gauche. Que du bonheur ! Mais vivement la prochaine.

20 km de Paris (75)

Dimanche 11 octobre 2009


Pour ma deuxième course de reprise après ces longs mois de blessure, j'ai décidé de continuer dans les belles courses parisiennes. En effet, après le Paris-Versailles, d'il y a deux semaines, je m'attaque à celle des 20 km de Paris. C'est le 30ème anniversaire de cette course. Je porte le numéro de dossard 11194. Rendez-vous donc sur le pont d'Iéna. Selon le speaker, nous sommes près de 27000 inscrits à cette belle course.

A 10 heures le départ est donné. On marche assez longtemps avant de franchir la ligne de départ puis c'est déjà la seule véritable difficulté du parcours. Il s'agit du premier kilomètre et de la montée autour du Trocadéro. Mais vu la masse importante de coureurs et la faible allure possible, la montée ne parait pas difficile du tout. Une fois en haut de cette côte, on pique vers la droite, avenue Raymond Poincaré. Cette avenue descend sur toute sa longueur, mais c'est un sacré bordel. Nous sommes beaucoup trop nombreux et on doit slalomer entre chaussée, trottoir et véhicules en stationnement.


On quitte Paris par l'avenue Foch puis j'entre dans le Bois de Boulogne pour plus de 7 kilomètres. La chaussée est très large et c'est donc beaucoup agréable qu'au départ. C'est assez plat même s'il y a quelques petits faux-plats montants ou descendants. Mais rien de méchant. Au km 5, c'est le ravitaillement. Un peu d'eau et je continue. Je commence déjà à fatiguer. Mais bon, ça à l'air d'aller un peu mieux que sur le Paris-Versailles.


Un peu avant le kilomètre 7, on tourne rapidement sur la gauche et je me fais une petite douleur dans la fesse droite. Une petite pointe de contracture. Juste après le passage de ce 7ème kilomètre il y a une montée. Je rame et je sers les dents. Puis en haut ça va mieux et je déroule tranquillement jusqu'au ravitaillement de la mi-course. Une compote de pomme et de l'eau sont à mon menu.


Après le passage du panneau indiquant le 11ème kilomètre, on descend sur les quais de la rive droite. Là je commence à ressentir de la lassitude. Les jambes sont lourdes à lever. Et de très loin on voit la Tour Eiffel. Mais le truc c'est qu'avant de franchir la ligne d'arriver faudra faire 6 kilomètres sur la rive droite puis 3 sur la rive gauche. De très très longues lignes droites. Tout ce que je n'aime pas. Mais par contre des spectateurs très nombreux nous réchauffent bien le coeur. Chants, musique, ... Des coureurs s'arrêtent devant moi. Ils sont à bout. On passe sous la ligne de départ face à la Tour Eiffel.

Plus que trois kilomètres sur la rive droite et une fois arrivé face aux Tuileries, je tourne sur la droite et retour vers la Tour Eiffel pour les trois derniers kilomètres sur la rive gauche. C'est très dur pas à cause du parcours qui est assez roulant mais surtout à cause de mon manque de préparation sur cette distance. Le passage sous l'arche du dernier kilomètre motive et le public est toujours massé le long du parcours. Y a rien de tel pour se regonfler. Dans les derniers 100 mètres j'arrive à grappiller quelques places.

Je finis 10389ème/ 21923 en 1h55'15'', temps scratch. Une jolie médaille couleur or autour du cou et je quitte Paris. Je suis cuit mais content d'avoir été au bout.

La Grande Classique Paris-Versailles (75-78)

Dimanche 27 septembre 2009


Quelle galère ! Six mois après mon dernier dossard, je me retrouve enfin sur une course. Pas tout à fait guéri, mais avec une douleur plus facile à dompter. J'avais deux objectifs pour cette course. Le premier était de terminer la course. Chose faite. Mais le second je l'ai largement raté. Je souhaitais terminer en 1h30 mais finalement j'ai mis 1h35'17''.


Ce matin je me suis rendu en voiture à Versailles, puis j'ai pris le RER C jusqu'à la Tour Eiffel. Je me suis retrouvé sur la ligne de départ vers 8h15 où j'ai fait un sitting avec de nombreux autres coureurs jusqu'à 10 heures pour le départ. Pendant cette attente, des coureurs me briefent sur les difficultés du parcours. Ca fait peur ! Selon les organisateurs on est plus de 20 000 inscrits.


Et c'est parti. On laisse la Tour Eiffel derrière nous. Les premiers kilomètres sont plats sauf lorsqu'on passe sous des ponts. Mais un petit problème technique me gêne d'entrée. Vers le deuxième kilomètre je dois m'arrêter et faire un petit besoin naturel. Après ça va mieux. Je me cale dans des foulées qui me conviennent assez bien sur le plat. Il y a un nombre énorme de spectateurs qui nous encouragent. Après avoir quitté Paris, on se retrouve sur les quais d'Issy les Moulineaux.


Puis on tourne sec sur la gauche et bien avant le panneau du km 6, la fameuse côte des Gardes à Meudon nous attend. Moi je trouve que c'est un mur. Pas un muret, non un mur. Plus de deux kilomètres. Le dessus des cuisses me brûle. Après un léger replat de quelques mètres ça remonte. Une côte de 8% de moyenne avec des passages à 12%. On se croirait sur le tour de France dans les cols. Il y a un très nombreux public. Mais à ce niveau là, ça ne m'aide pas. Je n'arrête pas de me faire doubler mais je mets un point d'honneur à ne pas marcher contrairement à plusieurs coureurs. Pour nous faciliter encore un peu plus la chose, la route devient pavée à la sortie d'un virage. A chaque virage je me dis que ça va être plat après. Mais non !

Finalement après avoir passé la mi-course, la côte est franchie. Au niveau du souffle je récupère mais au niveau des jambes c'est catastrophique. Moi qui m'entraîne uniquement depuis une quinzaine de jours sur une distance de 7-10 kilomètres tout plat, là c'est le total contraire : deux fois plus longue distance et côtes (de montagne !!!).


Donc une fois en haut, jusqu'à la fin de la course je ne retrouve plus du tout de plat. Ça monte, ça descend, ça remonte, ça redescend ... La traversée de la forêt de Meudon est vraiment sympa. Enfin je crois ! J'ai tellement mal aux jambes. Il y a un passage sur chemin forestier où ce n'est plus goudronné. On se retrouve ensuite à Vélizy-Villacoublay. Et de loin, j'aperçois la deuxième grosse difficulté. C'est beaucoup moins long que la Côte des Gardes, mais la côte du cimetière qui ne fait qu'environ 300 mètres tue le peu de jambes qui reste. En haut le ravitaillement nous désaltère bien.

A deux kilomètres de l'arrivée on entre dans Versailles. Mais c'est une interminable ligne droite très large en faux plat montant qui nous attend et ce, jusqu'à l'arrivée. Je suis quasi à l'arrêt. Je n'en peux plus. Je pense à la médaille qui ne devrait plus m'échapper. Le beau ciel bleu nous aura accompagné sur tout le parcours. Et voilà. La ligne d'arrivée est juste derrière moi et le château de Versailles devant moi.


Une fois la médaille au cou, faut rejoindre la voiture malgré les poteaux qui me servent de jambes. Faut que je continue à m'entraîner, que je perde le poids pris pendant ma blessure et dans deux semaines je vais me tester sur les 20 km de Paris. Je suis crevé. Je suis classé 12638ème/ 17883 en 1h35'17''.

C'est la reprise !


Après environ cinq mois de total inactivité et de nombreux kilos pris, j'ai repris un léger entrainement et je vais me tester sur le Paris-Versailles le 27 septembre avec pour premier objectif de terminer la course et pour second objectif de mettre moins d'1h30, temps pris à la puce. Le mal de dos est toujours présent mais gérable. Mon fils a commencé l'entraînement avec son nouveau club, MEGA. Ca fait du bien au moral de penser que bientôt je vais épingler un dossard sur mon maillot même si je cours au ralentit. Vive la course à pied.

Blesssure

Mauvaise blessure au dos. J'espère reprendre la course à pied le plus rapidement possible. Suite à l'IRM et au Scanner, je souffre de discopathies dégénératives des deux étages L4-L5 et L5-S1.


Des séances de kiné et des visites chez mon médecin du sport devraient me remettre d'aplomb. Espérons le.

Bilan du mois de mars 2009


Nombre de kilomètres : 208,8

Nombre de jours : 15

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 0

La Course des Jonquilles à Le Mée-sur-Seine (77)

Dimanche 29 mars 2009


3 degrés et un petit vent mais surtout un beau ciel tout bleu. Agréable comme temps pour la course à pied. Aujourd'hui direction Le Mée-sur-Seine dans la banlieue de Melun pour la Course des Jonquilles dans la Forêt de Bréviande. C'est la troisième fois que je viens ici faire cette course sur 10 km. Lucas, lui, va s'attaquer à un 1,3 km. Le tout, entièrement sur chemin forestier. J'ai le dossard 116 et Lucas a le 377. Je vais courir 3 gros kilomètres pour essayer de m'échauffer correctement. Surtout que mon mal de dos m'a empêché de m'entraîner toute cette semaine.


A 10 heures, nous sommes environ 300 coureurs à partir sous le starter. Quelques zigzags pour passer les gens qui se mettent devant mais qui courent lentement. Puis, ma principale préoccupation est de regarder attentivement au sol pour éviter l'entorse. Pour l'instant ça part bien, je passe au km 1 en 4'09''. Jusqu'à présent nous longions la forêt sur chemin, mais maintenant on pénètre vraiment dans la forêt. C'est beaucoup plus glissant par endroit. De grosses flaques se sont formées. J'essaye de ne pas trop perdre de temps sur les coureurs qui commencent à me doubler. Je sens que le souffle est un peu court mais pour l'instant ça se passe assez bien. Au km 4 je passe devant ma petite famille qui m'encourage.


Puis on prend une longue ligne droite qui va nous faire sortir de la forêt et on va ensuite reprendre le chemin qui la borde et qui amène vers le passage de la ligne de départ. Quelques mètres après cette ligne de départ, on passe le panneau indiquant le km 5 et donc la mi-course. A ma satisfaction, mon chronomètre affiche 21'08''. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas fait ce temps à la mi-course.
Mais après ça devient bien plus compliqué. La deuxième boucle est exactement la même que la première. Mais là mon manque d'entraînement commence à me gêner beaucoup. Mes temps au kilomètre chutent pas mal et ça devient bien dur. C'est bien, dans la forêt il y a quand même pas mal de personnes qui nous encouragent. Le parcours est vraiment très agréable.


Un peu avant le km 8, il y a une petite butte à passer. Ça m'a fait encore ralentir un peu mais après j'arrive à relancer. Il ne reste plus que trois très grandes lignes droites. La première est en très léger faux plat montant. Puis au bout, la seconde ligne droite descend un tout petit peu, mais ça aide beaucoup à accélérer et c'est cette ligne droite qui m'amène sur le chemin qui borde la forêt.


Je vois que je ne peux pas rattraper le coureur qui se trouve devant moi, mais en me retournant, je vois également qu'un autre concurrent se trouve à une dizaine de mètres de moi. Je tiens le coup, passe à nouveau sous l'arche de la ligne de départ, puis le parcours fait quelques virages et je passe sous la ligne d'arrivée. Je suis 94ème/286 en 44'22''. Une fois la ligne passée, il y a un panneau avec les numéros de dossards gagnants de la tombola. Les dossards 112 à 119 sont tous gagnants sauf le 116, ..., le mien !!!

A 11 heures 15, il y a pas mal d'enfants sur la ligne de départ pour leur course sur 1,3 kilomètre. Lucas est comme à l'habitude, un des plus jeunes. Et là, ça va jusqu'à 10 ans. Donc certains sont vraiment plus grand. Après quelques minutes de retard, le temps que les derniers du 10 kilomètres franchissent la ligne d'arrivée, tous les enfants sont partis et Lucas a commencé à la queue du peloton pour ne pas se faire "marcher dessus".


Lucas a entamé sa course sur les chapeaux de roue. Moi je m'étais placé à l'arrière de la course pour le suivre et j'ai mis pas mal de temps à le rattraper avec tous les enfants à doubler sans les gêner. Ensuite il tourne sur sa droite et entre dans la forêt. Il continue à bien courir. Ensuite on se retrouve sur une ligne droite et là il commence à accuser le coup. Il me dit avoir mal aux côtes et son souffle commence à être bien court.


Après on prend la fin du parcours du 10 km. Ça descend un petit peu sur la longue allée qui mène vers la sortie de la forêt. Le bras droit de Lucas a du mal à rester en cadence. Il est quasiment collé à son corps. Un peu de motivation l'aide à continuer. Il arrive à suivre les enfants qu'on a rattrapé. Mais une fois sortie de la forêt, des grands et grandes le doublent. C'est dur dur.


Il passe sous la ligne de départ et ensuite il ne reste que les quelques virages serrés et il franchit la ligne d'arrivée 50ème/68 en 8'22''. Très beau temps. Une médaille au cou, quelques cadeaux et surtout un bon ravitaillement final l'aident à bien récupérer.

Les Foulées Dammartinoises (77)

Dimanche 22 mars 2009


Hier soir je ne savais pas trop si j'allais courir aujourd'hui car un mal de dos est venu à nouveau m'enquiquiner. Mais comme mon fils était motivé pour faire sa course, finalement nous y sommes allés. Le soleil qui nous a accompagné toute la semaine a oublié de se lever aujourd'hui. Donc direction le nord de la Seine-et-Marne et plus précisément Dammartin-en-Goële, dont je ne connais pas du tout la course. En arrivant, on est accueilli par un vent glacial. Déjà en quittant la maison, il n'y avait que 2 degrés dans la voiture.


On va récupérer nos dossards. J'ai eu le 39 pour ma course de 10 kilomètres et Lucas a eu le 172 pour sa course sur 930 mètres. Il fait tellement froid à l'extérieur, qu'on profite du gymnase pour jouer au ballon. Ça nous sert d'échauffement. Après avoir repéré vite fait une partie du parcours, je me suis rendu compte que le parcours n'était pas tout plat du tout.


A 10 heures le départ de ma course est donné. Je pars bien et je suis même très surpris car après le deuxième virage, je passe en cinquième position. Mais je me retrouve dans un premier faux plat montant et je comprends mieux la différence actuelle qu'il y a entre les meilleurs et moi. Je suis littéralement déposé et une flopée de coureurs passe à côté de moi ... sans m'attendre. Ça m'a coupé les jambes et j'essaie de retrouver un rythme. Je passe au km 2 en 8'07''. Entre le deuxième et le troisième kilomètre, une petite côte avec un spectateur un peu trop curieux, en la personne d'un chien qui veut se mêler aux coureurs, casse les pattes. Ça redescend un peu mais en tournant sur notre droite on se retrouve au pied d'une jolie côte. Je continue à me faire doubler pendant l'ascension. La fin de la côte après un nouveau virage sur la droite est encore plus raide puis ça descend un peu.

Je profite de cette descente pour rattraper quelques coureurs. Je récupère un peu et je décide de prendre la tête d'un petit groupe. Je passe à mi-parcours en 21'40''. Je ne prends pas de ravitaillement et je continue en tête de ce groupe pour la deuxième boucle identique à la première. Je gère beaucoup mieux cette deuxième boucle. La petite côte entre le 6ème et le 7ème kilomètre est bien absorbée. Je conserve ma place devant. Les autres coureurs restant dans ma foulée. Puis j'arrive au pied de la grosse côte. Mais là, tous les coureurs qui me suivaient me doublent et me lâchent. Je préfère les laisser partir plutôt que d'essayer de les accrocher puis de payer les efforts plus tard.


Une fois en haut, j'accuse une cinquantaine de mètres de retard sur les premiers de mon ancien groupe. Je profite de la descente pour reprendre des forces et une fois sur le plat, j'accélère mon rythme et j'arrive à reprendre ceux qui m'ont lâché dans la côte, un par un. Je repasse devant tout ce beau monde et j'imprime à nouveau mon rythme. Finalement, on n'est plus que trois lorsque mes deux derniers compagnons de course décident de démarrer. J'accuse le coup et je n'arrive pas à réagir. Il reste moins de 500 mètres. Je ne m'affole pas et j'arrive à accélérer. A une centaine de mètres de l'arrivée je reprends un des deux coureurs et j'échoue sur les talons de l'autre au moment de franchir la ligne d'arrivée. Je suis 45ème/118 en 44'08''. C'est bien vu l'état de mon dos et la difficulté du parcours.


Après m'être changé, je vais accompagner Lucas pour sa course. Sur la brochure de présentation il est indiqué qu'elle mesure 840 mètres mais finalement elle fait 930 mètres. Une petite trentaine d'enfants sont sur la ligne de départ. A 11 heures 30 le départ est donné. Lucas part le dernier. Après le premier virage il est avant dernier puis ça tourne encore sur la droite et la route est en faux-plat montant. Son morale est au plus bas. Il dit qu'il a mal au coeur, puis mal au ventre, qu'il veux arrêter.


Après l'avoir remotiver en lui parlant de la médaille finale, puis des coureurs se trouvant devant lui, il accélère par intermittence et rattrape un enfant puis un deuxième. Ensuite ça descend vers l'entrée du stade. Il est au coude à coude avec l'enfant qu'il a doublé un peu plus tôt. Un sprint est lancé entre les deux enfants et Lucas arrive à franchir la ligne d'arrivée avant lui. Il est 25ème/28 en 4'58''. Il est 2ème/3 de sa catégorie d'âge. Médaille, bonbons, jouet lui ont remonté le moral et il est content d'avoir gagné son sprint.