Bilan depuis mes débuts (octobre 2005 à fin 2013)


Nombre de kilomètres : 16820,6

Nombre de jours : 1371

Nombre de courses : 298

Nombre de podiums : 17

Bilan de l'année 2013


Nombre de kilomètres : 2703,6

Nombre de jours : 217

Nombre de courses : 68

Nombre de podiums : 8

Bilan du mois de décembre 2013


Nombre de kilomètres : 268,9

Nombre de jours : 22

Nombre de courses : 9

Nombre de podiums : 0

37ème corrida de la Saint-Sylvestre de Fleury-les-Aubrais (45)

Mardi 31 décembre 2013


Nous y voilà à la dernière course de 2013, ma 68ème de l'année. Et comme lors des deux années précédentes, c'est dans le Loiret à Fleury-les-Aubrais que je vais mettre un terme à cette année de courses à pied. J'apprécie énormément cette épreuve qui se court sur 8,16 km en effectuant 8 tours de 1,020 km (au GPS). Une vraie corrida quoi !!! Contrairement à certaines courses qui se font appeler ''Corrida'', mais qui ne sont que de simples courses normales de 10 km sur 2 tours. Là c'est très répétitifs et le but est de ne pas se faire prendre un tour par le leader de la course. Mais je me suis à chaque fois fait doubler en 2011 et en 2012.


J'arrive en compagnie de mon fils sur le parking situé Rue Pablo Picasso à côté de la Mairie. Contrairement aux deux fois où je suis venu, le temps est glacial aujourd'hui. Il pleut, il vente et il fait très froid. Bernard, mon pote de l'ASPTT Nice, me fait la surprise de se présenter sur la course. Il profite de passer quelques jours dans la famille sur Orléans pour venir. Trop bien ! Je lui avais parlé de la course en lui disant qu'il faisait toujours un temps doux... mais là je passe pour un menteur !


On se rend en Mairie pour nous inscrire. Bernard a le dossard 533 et moi le 534. Le départ de notre course est prévu à 19h15 et celui de la course de Lucas à 17h30. On retourne aux véhicules se préparer. Ils tombent pas mal d'eau. Une fois prêts, je pars échauffer Lucas sur le circuit de la course.


Le parcours est en forme de triangle. Le départ se fait au niveau de la Mairie, en haut du Boulevard de Lamballe. On fait les 300 mètres de ce Boulevard qui est en très léger faux plat descendant puis sur le plat. Au bout on tourne à gauche pour la montée de 300 mètres le long du tramway, Avenue des Cosmonautes et pour finir on tourne sur la gauche pour une dernière ligne droite de 420 mètres en faux plat descendant, Rue Condorcet, qui mène jusqu'à la Mairie. Lucas aura deux tours à faire et nous huit.



A 17h30, Lucas est derrière la ligne de départ et miracle, la pluie a cessé. Au coup de pistolet du starter, les enfants partent. Beaucoup sont en sprint. Lucas part tranquillement en queue de course. Un fort vent de face se fait ressentir dans cette première ligne droite Boulevard de Lamballe. Ensuite c'est au tour de la montée. Je cours à ses côtés pour essayer de le guider un peu. Il n'aime pas trop quand ça monte.




En haut virage à gauche pour la Rue Condorcet. Ça va mieux car c'est beaucoup plus roulant. Les poussins s'arrêtent au bout d'un tour de course. Lucas qui est benjamin en a deux à faire. Donc une fois arrivé au niveau de la Mairie, c'est parti pour la seconde boucle avec toujours ce fort vent de face. Il va plus vite qu'au premier tour. Dans la montée il veut savoir s'il a de l'avance sur les coureurs derrière lui. 100 mètres d'avance donc il ne doit s'occuper que des coureurs devant lui.



En haut, une fois sur la Rue Condorcet, j'entends des spectateurs dirent que certains parents sont fous. Et quelques dizaines de mètres plus loin, je comprends ce qu'ils voulaient dire car un papa n'arrête pas de crier sur son enfant qui court. Je ne suis pas sûr que ça l'aide vraiment. Enfin ça ne me regarde pas. Lucas accélère vraiment sur les 200 derniers mètres, remonte quelques enfants et termine au sprint pour doubler sur la ligne l'enfant qui se faisait ''motiver'' par son papa. Il termine 13ème/19 en 9'48''.



Je retrouve Lucas de l'autre côté de la ligne d'arrivée. Il est rejoint par ma sœur qui habite Orléans et qui est venue nous faire un coucou. La pluie qui a épargné les enfants se remet à tomber. On retourne discuter et nous préparer à la voiture. Puis je vais faire deux autres tours de circuit avec Bernard pour parfaire notre échauffement. Je n'ai pas d'autre choix que de courir en débardeur car je n'avais pas prévu de manches. Il fait froiiiiiiiiiiiiid !!!!!!!




En attendant le départ, on va se réchauffer une dizaine de minutes dans la Mairie. Ça m'irait bien de courir ici. Il fait chaud. Mais quand faut y aller, bah faut y aller. On se dirige vers la ligne de départ 5 minutes avant le coup de pistolet. On attend quelques minutes et la pluie n'a pas l'air de vouloir cesser ce coup-ci pour nous épargner à notre tour. Bon j'espère tenir le plus longtemps possible avant de me faire prendre un tour. C'est ça le risque avec un tour de circuit qui ne fait qu'un kilomètre.




A 19h15, c'est parti, le coup de pistolet ainsi qu'un tirage de feu d'artifice sont les signaux du départ. Ça part tranquillement Boulevard de Lamballe. Je me protège bien de ce fort vent de face en restant ''au chaud'' à l'arrière du groupe de tête. Le rythme n'est pas très élevé, mais dès qu'on tourne sur la gauche pour la montée Avenue des Cosmonautes, là ça accélère vraiment. Je suis aussitôt décroché mais je n'essaye pas de rester avec eux. Je préfère continuer au même rythme et à monter à mon niveau.


En haut je relance bien sur la Rue Condorcet, mais je continue à perdre quelques places. Mais c'est la partie la plus roulante du circuit car j'ai l'impression d'aller beaucoup plus vite. Je me rapproche de la Mairie où il y a beaucoup de monde des deux côtés de la chaussée malgré cette pluie glaciale qui tombe. Les encouragements sont vraiment les bienvenus. Je passe sous l'arche de départ en signe de fin de premier tour.



Je déteste ce fort vent de face. Un coureur court trop près de moi et à chaque foulée je reçois ses coups de coudes. Je me décale un peu pour éviter ça. Je me fais doubler par trois coureurs dans la montée mais ce coup-ci je m'accroche pour perdre un minimum de distance sur eux car je sens que mes jambes sont prêtes à aller plus vite. En haut je reviens sur le dernier coureur qui m'avait doublé et je reste quelques dizaines de mètres derrière lui, puis la machine est en route et je pars. Je profite de cette partie roulante pour aller plus vite. Et j'en termine avec ma seconde boucle.



Au bas du Boulevard de Lamballe, je commence déjà à prendre un tour aux premiers retardataires. Quand on double on a l'impression de voler tellement la différence de vitesse est importante. Moi depuis que j'ai accéléré sur la fin du second tour, je conserve cette même vitesse et surtout je suis isolé. J'ai fait un petit trou derrière moi en décrochant les coureurs mais je suis encore trop loin de ceux devant. Je passe la troisième montée très facilement. Je ne la fais pas à pleine vitesse pour éviter de me mettre dans le rouge mais je la monte quand même rapidement. Rue Condorcet je slalome un peu entre les coureurs retardataires mais sans encombre. Troisième tour achevé.




Quatrième et cinquième tour toujours au même rythme. Ça avance bien malgré ce vent de face sur la première partie de circuit et cette pluie incessante. Mais finalement en courant on se réchauffe et je n'ai pas froid. Je commence même à mettre un second tour d'avance sur les derniers de la course. Lucas s'est approprié un abribus pour se poster en qualité de photographe de notre course ! Au moins il est a l'abri de la pluie.



A l'entame du 6ème tour, Lucas me crie que Bernard est en bas de l'Avenue de Lamballe et que je reviens vite sur lui. Je n'arrive pas à l'apercevoir encore dans la pénombre. Je remonte quelques places dans la côte des Cosmonautes et une fois en haut, je tourne sur la gauche et après m'être dépêtré de quelques coureurs retardés, je vois Bernard à moins de 100 mètres devant moi. Je continue toujours au même rythme où personne ne revient sur moi. Je suis sur les talons de Bernard devant la Mairie et je lui prends un tour juste sur la ligne de départ qui est le signe du début du 7ème tour pour moi et du 6ème pour lui.




Maintenant il me reste à boucler ce tour sans me faire rattraper par le leader de la course et enfin ne pas terminer avec un tour de retard. Mais je ne me mets pas dans le rouge pour arriver à mes fins et je préfère continuer à ce rythme qui me va très bien et qui est assez efficace. En haut de la montée, je profite du virage pour regarder derrière moi et ça pousse derrière moi. Le premier n'est pas bien loin. Je remonte encore quelques places et dès que je passe la Mairie puis la ligne de départ, j'entends le speaker annoncer la fin de la course pour le premier. Ouf ! Je suis le dernier coureur dans le même tour de course que le leader et c'est la première année où je ne me suis pas fait reprendre.




Dans la dernière montée un coureur porteur d'un maillot de club bleu, revient sur moi. Dans le virage en haut de la montée, je fais comme au tour précédant et je jette un coup d'œil derrière moi pour m'apercevoir qu'il est vraiment proche de moi. J'attends une dizaine de mètres après la montée pour allonger la foulée. J'entends, grâce au sol mouillé, que j'arrive à faire l'écart sur ce coureur et qu'il ne pourra pas revenir sur moi. J'arrive à la Mairie et je passe la ligne d'arrivée 28ème/116 en 32'06''.



32 secondes de moins que l'an passé alors que j'étais en forme et que les conditions climatiques étaient bien meilleures. J'échange quelques mots avec le coureur qui termine juste derrière moi, puis je vois Bernard qui va entamer son dernier tour. Je cours pour le rattraper et j'enlève mon maillot de club pour ne pas perturber les autres coureurs qui pourraient croire que je suis encore en course. Je pousse Bernard à accélérer en restant à mon rythme. Il s'accroche et accélère vraiment. Ça se voit surtout dans la côte des Cosmonautes car il double et fait un trou sur ses poursuivants.


En haut de la côte, on tourne à gauche et il me dit que les coureurs devant lui accélèrent. Je le motive et il arrive encore à accélérer plus. Il les rejoint et voit une ''porte'' s'ouvrir sur la gauche de la chaussée. Il en profite pour s'y faufiler et doubler tout ce beau petit monde. Moi je cours sur le côté droit de la route. On continue à cette vitesse mais il commence à coincer un peu mais finit par arriver à prendre ma foulée. Ça va vite et je m'efface à proximité de la Mairie. Il franchit la ligne d'arrivée en 63ème position dans un temps de 38'50''.


Il est bien heureux de son chrono. On passe au ravitaillement final où je prends un verre de coca. Mais il y a également du jus d'orange, de l'eau ou même des boissons chaudes. Puis on retourne aux véhicules pour enfin mettre des vêtements secs. La pluie n'a toujours pas cessé. Merci aux photographes de Infosport-Loiret (http://www.infosport-loiret.fr) et à mon fils pour les photos. Voilà la fin de l'année 2013 qui pointe son nez. Je souhaite mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2014 à tous mes amis coureurs et non coureurs !

42ème Corrida Internationale de Houilles (78)

Dimanche 29 décembre 2013
  

Deux petits jours après ma course à Bétheny dans la Marne, je renoue déjà avec la compétition en prenant la direction de Houilles. L'an dernier j'avais trouvé le parcours assez sportif avec une côte à monter trois fois, normal vu qu'il y a 3 tours identiques ! Mais je n'avais pas aimé du tout le départ qui était un véritable bouchon digne du périphérique parisien aux heures de pointe. Mais finalement je décide de retourner dans les Yvelines pour participer à nouveau à cette course. Ca va être ma seconde participation. L'an passé j'avais bouclé les 10 km en 40'34''. On verra cette année !


J'arrive sur place en début d'après-midi. Le départ de ma course est prévu à 14h45. Cette année, les organisateurs de cette corrida ont effectué quelques nouveautés. La plus importante est l'instauration de deux courses de 10 km chacune. La première, dite populaire, est ouverte à tout le monde et est qualificative pour les Championnats de France. La seconde, dont le départ est à 16h30, est réservée aux coureurs licenciés FFA avec des temps d'engagements inférieur à 38' pour les hommes et 42' pour les femmes. 1600 coureurs sont sur la premières courses et un peu plus de 300 sur la seconde. Cette année, des meneurs d'allure sont présents pour la course populaire. Ce sont des coureurs de Dominique Chauvelier du Free Run 72, pour des chronos de 45', 50', 55' et 1h.


Je vais faire un ptit coucou à Franck Guilloteau, qui va officier en tant que speaker sur cette course. Toujours aussi charmant et il prend un peu de temps pour venir me dire bonjour alors qu'il était en plein travail. Je me dirige vers le marché couvert qui se trouve derrière la Place Michelet où l'arrivée aura lieu. Je récupère mon dossard, le numéro 2387, puis retour à la voiture. Cette année j'ai réussi à me stationner très près. L'an dernier j'étais sur les hauteurs de Houilles, de l'autre côté des voies ferrées. Donc c'est beaucoup mieux. Une fois changé, je pars faire mon échauffement sur une partie du parcours, mais surtout en reconnaissant la côte à faire à trois reprises. Une fois l'échauffement achevée, je vais déposer mes habits à la voiture et j'opte finalement pour le débardeur même s'il fait froid.


Direction la Place du 14 Juillet, où la ligne de départ est placée. Mais à ma grande surprise, même 15 minutes avant le départ, le sas pour les coureurs est noir de monde. Donc je me glisse par l'arrière du peloton. J'arrive à me faufiler mais quasiment pas. J'ai plus de coureurs devant moi que derrière. Ca va être une grosse galère et avant même le début de la course, je sais que la mienne est plus que compromise pour faire un bon chrono. Ca risque de se transformer en un entraînement.





A 14h45 le départ est donné. Les secondes s'égrainent mais je ne cours toujours pas. Je vais passer la ligne de départ en marchant. Je sors enfin de la Place du 14 Juillet pour aller tout droit Avenue Carnot, mais ça ne va pas bien vite. Des barrières métalliques sont placées des deux côtés de la chaussée pour empêcher le très nombreux public de traverser la route. J'aimerai me faufiler le long des balustrades pour remonter mais je suis coincé derrière la masse de coureurs. Alors je prends mon mal en patience. On passe devant la Place Michelet et on continue tout droit jusqu'au commissariat de police. A cet endroit on tourne sur la droite jusqu'à l'église.



A cet endroit là, virage sur la gauche Rue Camille Pelletan pour la côte de 350 mètres. Mais le problème c'est que dans ce virage il y a tellement de coureurs, que je suis à l'arrêt. Je commence ensuite à monter en prenant le trottoirs de gauche et enfin je commence à remonter de nombreuses places dans cette montée. Cette petite grimpette se passe très bien et une fois en haut je retrouve du plat. Les slaloms entre les coureurs sont incessants. Je passe enfin au km 1 avec 45 secondes de retard sur mes débuts de courses habituels. La Rue Chanzy est plate et ensuite on tourne sur la gauche pour un faux plat descendant, Rue Thiers. A chaque virage je perds du temps car je n'arrive pas à me dépêtrer de ce gros peloton. On traverse des zones pavillonnaires au rythme des changements de directions. On longe ensuite le parc de Houilles et je finis par me trouver dans les rues commerçantes qui tournent et qui vont jusqu'à la Place du 14 Juillet.




Je termine la première boucle en plus de 14' !!! A ce rythme je vais mettre plus de 42'. Surtout qu'au bout de 3,4 km, je suis encore gêné, même si j'ai remonté plusieurs centaines de places. La seconde montée est beaucoup plus tranquille pour moi où je peux aller vraiment plus vite car beaucoup moins gêné. Une fois en haut, je suis enfin capable d'allonger la foulée.



Je ne suis pas fatigué, je me sens même pas mal du tout, mais j'ai vraiment pris énormément de retard. Je continue ma remontée, même si d'autres coureurs font comme moi et encore mieux que moi. J'aime bien quand je me retrouve dans les rues commerçantes car il y a énormément de monde sur les côtés et on reçoit de vifs encouragements.



C'est parti pour la dernière boucle. S'il y avait moins de monde au départ où si j'étais mieux placé, je pense que serai beaucoup mieux classé. Mon dernier passage dans cette côte se passe bien. Je ne vais pas à fond et une fois en haut je ré-accélère. Des haut-parleurs sont placés tout au long du parcours. On entend les commentaires et quand je passe au km 8, les leaders de la course sont en train de s'approcher de l'arrivée. Je poursuis toujours au même rythme et ça va pas mal. Je quitte la zone pavillonnaire pour longer le parc de Houilles. Puis virage sur la gauche pour les rues commerçantes.


François-Charles BLONDEL, Claire LALAURIE

Une fois Place du 14 Juillet, je tourne sur la gauche pour les 200 derniers mètres de la course. Je remonte plusieurs coureurs. Ceux qui ont encore un tour à faire passent sur le côté droit de la chaussée, contrairement à nous qui sommes sur la partie gauche. Je continue à doubler et j'arrive sur la Place Michelet où je franchis la ligne d'arrivée 231ème/1539 en 40'55''.




On nous offre une médaille à l'effigie d'Alain Mimoun. Je restitue ma puce chronométrique et je suis satisfait de mon chrono malgré mon départ catastrophique. C'est même assez inespéré. Je vais au ravitaillement final pour me faire servir un bon chocolat chaud. Puis je retrouve un coureur de mon club de MARNE-ET-GONDOIRE ATHLETISME, François-Charles Blondel qui a terminé en 49'23''. Il accompagné une amie, Claire Lalaurie qui a fait exactement le même chrono. L'objectif était qu'elle passe sous les 50'. Et bien je dirais ''mission accomplie avec brio''. Bravo à toi Claire et à la prochaine !


Je vais ensuite refaire un tour complet de circuit en guise de récupération. Sur le parcours je croise Jacky, l'entraîneur de l'AS Chelles, ainsi que Lilian Croizier, un de ses excellents coureurs. On papote un peu et je poursuis ma récupération jusqu'à la voiture où je me change. Une fois propre et sec, je reprends la direction de la Seine-et-Marne en attendant la prochaine course ! Bientôt !!!