6èmes Foulées de Saint-Thibault-des-Vignes (77)

Dimanche 28 septembre 2008


Il y a deux jours je me suis encore foulé la cheville droite, celle qui est déjà blessée, à l'entraînement. Mais ce matin, vers 9 heures, je brave la fraîcheur matinale pour aller chercher mon dossard au stade municipal de ma ville. C'est tout de même très agréable de ne pas avoir besoin de prendre un véhicule pour se rendre sur une course. Cette 6ème foulée de Saint-Thibault-des-Vignes est accueilli par un temps bien ensoleillé tout bleu mais frais. Parfait. Je récupère donc mon dossard 123. Je m'échauffe tranquillement sur environ 3,6 km. Puis après m'être préparé dans ma maison, je me rends sur la ligne de départ au stade.


Sur la ligne de départ, un problème de starter s'est présenté. Le pistolet n'a pas fonctionné. Deux secondes plus tard nouvelle tentative et rebelote. C'est à la voix que le départ est donné. Je pars assez rapidement, même très rapidement. A la sortie du stade, dès qu'on se retrouve sur la route, je suis en 11ème position. Je croyais rêver. Mais la réalité m'a très très vite rattrapée. Des flèches m'ont doublées sur ma droite, sur ma gauche. D'un seul coup je me retrouvais beaucoup plus à ma place.


On prend la direction de Gouvernes par une petite route et dès qu'on entre dans cette commune, on tourne à angle droit sur la droite et une petite côte nous y attend juste après le marquage des 2 km. La côte passe pas mal du tout et quand on est tout en haut, on se retrouve sur chemins de terre et cailloux pour faire un tour de l'étang du Loy. Très agréable. Une fois le tour de l'étang fini, on emprunte l'allée du château de Rentilly qui est un faux-plat montant. Jusqu'au passage des 4 km je me trouve vraiment bien.


Après on redescend cette allée pour retrouver le stade municipal et franchir une première fois la ligne d'arrivée au km 5 en 21'01''. C'est parti pour le second tour qui est identique au premier. Je me sens tout de même plus fatigué. La cheville tient, à ma grande surprise, parfaitement le coup. Mais les jambes commencent à me faire comprendre qu'elles sont un peu fatiguées. Jusqu'au km 7 je gère ma course, mais juste après je me retrouve sur la petite côte où je vais moins vite qu'au premier passage.

Arrivé en haut, c'est à nouveau le tour de l'étang du Loy qui nous attend. De nombreux marcheurs du dimanche nous encouragent. C'est sympa. La fin du 8ème kilomètre est également assez dur pour moi, même si c'est assez plat mais dans les deux derniers kilomètres j'arrive à hausser mon niveau. Au passage du 9ème kilomètre je me fais doubler et j'arrive à rester à une vingtaine de mètres de ce coureur jusqu'à l'entrée du stade municipal.


A ce moment là, je profite de ma pointe de vitesse pour le doubler et creuser l'écart jusqu'à la ligne d'arrivée. Je suis 31ème/137 en 43'27''. Temps moyen mais je continue tranquillement à descendre mon temps depuis ma reprise. C'est déjà ça. Le ravitaillement final est très bien. Il y a de tout et en quantité.

Foulées des Coudreaux à Chelles (77)

Dimanche 21 septembre 2008


A ma sortie du lit ce matin, je trouvais qu'il ne faisait pas très chaud. Dès que j'ai mis le nez dehors j'ai regardé le thermomètre et il ne faisait que 7 degrés. Gla-gla. Je prends la voiture et je me rends à Chelles et plus précisément dans le quartier des Coudreaux où ont lieu les 17ème Foulées des Coudreaux. J'ai déjà participé à cette course il y a deux ans. Je vais au gymnase Georges Cousin afin de retirer mon dossard numéro 120. En cadeau, nous avons un très beau tee-shirt "technique".

Je mets mon dossard sur mon débardeur et je remets un haut au-dessus pour essayer de me réchauffer. Je vais courir 2,4 km pour tenter de m'échauffer. Je sens le haut des jambes très lourdes. Je retourne à la voiture et je me mets en débardeur. Ça va mieux. Malgré le froid, j'ai réussi à bien me réchauffer. Je cours vers la ligne de départ où je me place au milieu du peloton.

9h45, coup de feu. C'est parti. La première ligne droite est en léger faux-plat descendant. Je me fais piéger par ce début de course en partant trop vite. Ma condition physique actuelle ne me permet pas d'avoir un niveau trop élevé, mais je pars dans le premier kilomètre en 3'40''. C'est trop vite pour moi actuellement. Dès le second kilomètre je commence à le payer et mes jambes sont très très lourdes. Je m'accroche comme je peux aux coureurs qui me précèdent, mais inexorablement je me fais lâcher.


On traverse le parc des Coudreaux. Ça va un peu mieux. Le terrain est moins dur. A la sortie du parc, on passe au panneau des 3km. Puis on regagne la route et on se trouve rue Réaumur. Il s'agit de la difficulté du parcours. Une montée assez longue à dénivelé moyen. Une fois en haut on repique vers le départ avec le vent froid et assez gênant en plein nez. Avant de repasser sur la ligne de départ, on fait une boucle d'un kilomètre et je passe au km5 en 21'02''. C'est bien, mais je ralentis de plus en plus.

Nous effectuons une nouvelle fois les 5 premiers kilomètres afin de boucler ce 10 km. J'ai les jambes de plus en plus lourdes et la cheville droite de plus en plus douloureuse. Je stagne sur les 4 premiers kilomètres de la seconde boucle. J'ai géré tranquillement la difficulté sans me mettre dans le rouge (mes jambes y étaient déjà).


J'arrive au km9. Pendant le dernier kilomètre, je suis resté à ma position. Je n'ai doublé personne et personne ne m'a doublé jusqu'au 200 derniers mètres. A ce moment là, le coureur avec le dossard 16 me rattrape et me double très rapidement. Je puise dans mes dernières ressources pour essayer de le suivre. Dans le dernier virage, il est toujours devant moi et on double un autre concourent qui en nous voyant arriver a tenté d'accélérer mais en vain.

Dès qu'on a doublé ce coureur, je fais une belle accélération et j'arrive à doubler le coureur numéro 16 et dans mon élan, je poursuis mon effort et j'arrive à coiffer sur la ligne d'arrivée un autre coureur. Je finis 67ème/189 en 43'39''. Le temps est moyen mais je ne pouvais pas faire mieux et c'est quand même 7 secondes de moins que la semaine dernière à Roissy-en-Brie.

10 km Forestier à Roissy-en-Brie (77)

Dimanche 14 septembre 2008


Trois mois après ma dernière course que j'avais faite à Combs-la-Ville, je me replonge dans la compétition mais avec très peu d'entraînement. Mon objectif est modeste. Je souhaite faire un chronomètre voisin des 45''. J'ai donné rendez-vous avec mon ami Bernard à la salle où s'effectue le retrait des dossards. Il a eu le numéro 179 et moi le 390. On va s'échauffer sur le début du parcours de la course. On reconnaît la seule difficulté de la course. Une montée dans le premier kilomètre. J'ai déjà fait cette course et j'avais le souvenir d'une côté plus pentue. On s'échauffe sur environ 3 km et on prend position dans le sas de départ correspondant à notre niveau.


A 10 heures, le pistolet du starter nous libère tous. Comme prévu, j'ai quelques difficultés dans la montée. Bernard reste juste derrière moi. Puis une fois en haut, on change complètement de direction et on redescend avant de tourner sur la droite et de pénétrer dans la forêt. C'est à ce moment là que Bernard me dit de partir, pour qu'il puisse aller à son rythme. Je passe au km 1 en 4'08''. C'est moyen mais avec le peu d'entraînement, je m'en contente.


Dès le troisième kilomètre, un tout petit caillou arrive à se glisser dans ma chaussure droite et je le sens glisser tout doucement vers le fond. Mais finalement, une fois calé, il ne me gêne plus.

On passe au ravitaillement vers le km 4,8. Je ne suis vraiment pas doué pour boire en courant. J'ai encore failli m'étrangler. Ça serait bête de se noyer en courant ...


Au km 5, je passe en 21'32''. Ça va, je suis bien dans mon objectif. Je fatigue mais j'arrive à tenir un rythme assez régulier à quelques secondes près au kilomètre. Mais du km 7 au km 9 ça devient un peu plus dur. Physiquement je commence à payer. Je suis bien content de voir la pancarte 9ème kilomètre où on rejoint la route. On reprend la même route qu'au départ de la course mais en sens inverse avec une montée où je me laisse monter à ma main sans piocher dans mes réserves puis une fois en haut je m'accroche aux coureurs qui m'ont remonté, puis je commence à légèrement accélérer et à sprinter en remontant cinq coureurs avant de franchir la ligne d'arrivée 202ème/615 en 43'46''. Bernard finit assez frais 303ème en 47'07''. Nous avons pris une navette mise à notre disposition pour aller prendre une douche dans les vestiaires du stade de football de la ville et au retour, un apéritif nous a été offert pendant la remise des récompenses.