Bilan du mois d'avril 2011


Nombre de kilomètres : 243,9

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 0

La Balade des Chênes d'Antan (91)

Dimanche 17 avril 2011


Dernière course avant une coupure d'une semaine qui je pense me fera le plus grand bien, surtout à mes malheureux tendons que je n'économise pas et que je suis obligé de glacer très souvent. Je prends la direction de la forêt de Sénart, côté Essonne. Le départ aura lieu de Draveil. A mon départ de chez moi, le ciel est bien bleu mais la température est de 0 degré à la voiture. Mais plus je me rapproche de Draveil, plus la température monte. Et vraiment assez vite d'ailleurs. La température va être idéale pour courir. Surtout que le vent ne se fait pas sentir du tout. Un temps de course à pied quoi !!!


Je retrouve Bernard au parking qui a déjà récupéré son dossard. Il m'accompagne pour aller retirer le mien. C'est le numéro 4 qui m'est attribué. Nous avons également un tee-shirt technique en cadeau-souvenir. Les organisateurs encouragent les coureurs à mettre ce tee-shirt pour la course. Nous allons voir le départ du semi-marathon qui démarre à 9 heures. Puis nous allons nous échauffer sur le départ ainsi que dans la forêt. La quasi intégralité de la course se fera dans la forêt et surtout sur des chemins forestiers. C'est très bien pour le dos mais il faudra faire attention aux appuis pour éviter l'entorse.

A 10 heures 15, nous sommes sur la ligne de départ. Les officiels ont beaucoup de mal à faire reculer tous les coureurs derrière cette ligne de départ. Nous sommes environ 500 coureurs et la rue est très étroite. Mais dès que tout est rentré dans l'ordre, le compte à rebours est lancé et le départ est donné. Au bout d'une centaine de mètres, il faut tourner sur la droite à angle droit. C'est chaud, surtout qu'il y a un petit trottoir. Mais ensuite c'est tout droit jusqu'au cimetière puis nous tournons sur notre gauche et nous entrons dans la forêt de Sénart par la Route Forestière qui est une route bitumée. C'est juste au début de cette route que nous passons le km 1. J'y suis en 3'24''. Encore un peu trop vite !


Nous conservons cette route qui donne l'impression d'être en léger faux plat montant jusqu'au Carrefour du Chêne d'Antan où nous nous retrouvons sur des chemins forestiers et où il faut faire attention aux petits trous et aux racines. Après mon premier kilomètre qui m'a un peu asphyxié, je profite de ce deuxième kilomètre pour me sentir beaucoup mieux. Le parcours est vraiment très agréable même si c'est une succession de très longues lignes droites avec quelques courbes. Ça monte très légèrement, ça descend très légèrement. Ça ne fait presque que ça.


Un peu après le km 5 que je passe en 19'15'', je me retrouve sur une partie étroite mais bitumée qui me permet de retrouver de meilleures sensations. Ça me relance bien. Je suis à ce moment là avec deux autres coureurs et nous faisons jeu égal. Cette portion de chemin bitumé, j'y reste jusqu'au virage à angle droit sur notre droite où je suis sur un chemin large mais en terre et avec des parties bien défoncées. Depuis un bon bout de temps, on double les derniers du semi-marathon qui sont partis 1h15 avant nous. Donc la différence de vitesse est importante, mais ils restent bien sur le côté et ne gênent pas du tout notre progression.


Ensuite on quitte cette large allée pour tourner à droite et se retrouver sur un chemin bien étroit et serpentant. Je passe au niveau du panneau indiquant le km 9 et je quitte la forêt pour me retrouver sur la route. Je retrouve ma vitesse habituelle. Je peux vraiment accélérer sur les 500 derniers mètres. Je vois tout au bout l'arche d'arrivée. Encore un petit effort et je franchis la ligne 37ème/475 en 38'58''.


Je retourne un peu sur mes pas pour retrouver Bernard et l'accompagner sur sa fin de course. Il termine 231ème en 49'40''. Il est bien content d'être passé sous les 50 minutes. Nous allons nous changer puis nous prenons la direction du buffet qui est offert par "JANIAUD TRAITEUR". C'était très bon et en quantité. Rôti, jambon, pâtes, riz, crudités, tarte aux pommes, choux à la crême, ... Un tirage au sort pour gagner deux VTT est organisé à l'issue de la remise des récompenses, mais nous sommes obligés de repartir en voiture car les VTT ne sont pas pour nous. La semaine prochaine je n'ai pas de course. C'est mon premier dimanche depuis que j'ai commencé ma saison 2011 fin janvier. Ça va me faire drôle !!!

6ème Foulées de Woignarue (80)

Dimanche 10 avril 2011


Après mon très bon chrono de la semaine passée à Fontainebleau, je profite d'un week end dans la Somme pour m'inscrire au 10 km de Woignarue. Woignarue qui est un village très connu. Enfin non. Ce village se trouve à proximité d'Ault et de la Côte Picarde. Ce matin, le ciel est bien bleu même si quand j'arrive sur place il n'y a encore que 9 degrés. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 4801. Il y aura deux courses de dix kilomètres chacune. Une pour les marcheurs à 9 heures 30 et une pour les coureurs à 10 heures.


Je pars ensuite m'échauffer en repérant le parcours. Il s'agit de trois boucles identiques à effectuer dans les rues et les chemins de Woignarue. En effectuant ce repérage, je me rends compte que le parcours est loin d'être plat. Il y a certes des parties toutes plates, mais on rencontre deux petites montées et des faux plats. Et comme il y a trois tours, je vais devoir m'atteler à faire ces difficultés à trois reprises. Le sol n'est pas très stable non plus lorsqu'on emprunte les chemins où les ornières et les gros cailloux sont là pour nous piéger.


A 10 heures nous sommes tous sous les ordres du starter dans la rue principale, une centaine de mètres plus haut que l'église. Dès que le départ est donné, je ressens une vive contraction dans le mollet droit, comme si une crampe voulait s'installer. Je dois ralentir immédiatement et cette contraction passe immédiatement. Je me relance ensuite, mais sur les premières centaines de mètres, je reste à l'écoute du mollet mais ça a l'air de tenir. Trois coureurs se sont déjà échappés. Je fais l'effort pour revenir sur le groupe de chasse et après pas mal d'efforts j'arrive à me caler derrière ces coureurs.


Puis le coureur de la tête de ce groupe s'efface pour me laisser mener la chasse. Nous nous retrouvons sur un chemin avec comme prévu des ornières et des gros cailloux. Je suis très vigilant pour ne pas mettre les pieds n'importe où mais je ralentis et me fais doubler puis lâcher par le groupe. Au bout de ce chemin, on tourne sur la gauche et je suis à nouveau sur une route bitumée. Il y a quand même pas mal de curieux sur les trottoirs pour nous encourager. C'est très sympa et très bon enfant. Après deux bonnes lignes droites et deux virages sur la droite, je tourne sur ma gauche pour la première montée.



Cette montée m'amène sur un nouveau chemin du même acabit que le premier avec ses pièges, puis j'en ressors en tournant sur ma droite et je retrouve la rue principale du village, en sens inverse par rapport au départ, et juste avant d'arriver à l'église, je tourne sur ma droite pour la deuxième petite montée. Je passe devant la caserne des pompiers ainsi que devant la ligne d'arrivée et je commence le second tour en faisant le tour de l'église. Il y a un petit vent de face sur certaines parties du parcours et comme je me suis retrouvé rapidement isolé, je n'ai pas trop pu m'abriter.



Dans ce second tour, je sens que mes jambes sont très lourdes. Peut-être que l'effort du départ pour rattraper mon temps perdu se fait ressentir et ce matin je n'étais pas dans les meilleurs dispositions pour courir : tendons d'achille douloureux, ... Je ralentis à nouveau quand je me retrouve sur le premier chemin et une fois sorti, j'éprouve de la difficulté pour me relancer. J'entends les pas des coureurs se trouvant derrière moi, et j'essaye de les conserver à distance mais dans la première montée que je fais pour la seconde fois, je n'arrive pas à les laisser derrière moi et encore moins à les suivre. Le chemin se trouvant en haut fait que l'écart avec ce groupe se creuse en ma défaveur. Je remonte la rue principale et la côte sur la droite pour finir mon deuxième tour.



Vu qu'après être passé derrière l'église, il y a un virage très serré, je peux observer qu'un groupe de 4-5 coureurs se trouve juste derrière moi. D'ailleurs un petit kilomètre plus loin, ces coureurs me doublent tous. J'essaye de rester un maximum de temps au contact, mais je dois me résoudre à les laisser partir. J'ai beaucoup de mal à terminer cette course. L'enchaînement de côtes, de faux plats et la présence du vent me fatiguent beaucoup et dans la tête ça ne suit pas. Un photographe m'annonce à l'amorce du dernier kilomètre que je suis en 23ème position. J'arrive à trouver des forces sans d'ailleurs piocher pour remonter deux coureurs et je termine 21ème/98 en 39'57''.


Sincèrement, je me sentais tellement pas bien, ni concerné par la course que je pensais que ma série de 17 chronomètres consécutifs sous la barre des 40 minutes allait s'achever ici. Mais non, je passe à 18. Et en accélérant à la fin sans trop me fatiguer, je me suis rendu compte que mon problème d'aujourd'hui était plutôt dans la tête que physiquement. Je prends le ravitaillement final (oranges et eau) puis je vais aux résultats et je quitte Woignarue sous le beau soleil et la chaleur. Même si le vent rafraîchit à l'ombre.

La Foulée Impériale (77)

Dimanche 3 avril 2011


A mon arrivée à Fontainebleau, je n'ai pas une grande motivation. Loin de là d'ailleurs. Mon esprit et mes pensées sont ailleurs. J'arrive assez tôt sur place. A 13h30. La course aura lieu à 15h30. Deux courses sont au programme. Le 10 km à 15h30 et le semi-marathon à 16h30. Pour ma part je participe au 10 km. Ça va être ma quatrième participation à cette course. Je l'ai faite deux fois sur le 10 km et une fois sur le semi-marathon. Mon record sur cette course au 10 km est de 40'47'' en 2007. Je vais au théâtre de Fontainebleau pour y retirer mon dossard. J'ai le numéro 613. Je pars faire un long échauffement sur le parcours. J'y cours 6,9 km.


A 15 heures 30, je suis dans le sas de départ à proximité de la grille principale du château de Fontainebleau. C'est à ce moment là que la pluie se décide à tomber. Le coup de pistolet nous libère. Dès le départ, une chute a lieu dans les premiers. Une chute assez violente. Je ne sais pas si le coureur a pu repartir. Nous commençons la course en traversant la rue commerçante de la ville. Il y a vraiment beaucoup de monde sur les trottoirs et ça crie pas mal à notre passage. Je suis aux alentours de la 20ème place et je sens que mes pensées commence à m'aider à retrouver une réelle motivation. Je passe au km 1 en 3'28''. C'est parfait. C'est une dizaine de secondes de plus que la plupart de mes courses, mais j'essaye de prendre cette allure que je travaille à l'entraînement pour améliorer l'ensemble de ma course.


Quelques petits virages puis j'entre dans le parc du château de Fontainebleau. C'est plat puis en léger faux plat descendant juste avant de retrouver la route et la côte de 300 mètres que je devrais refaire une seconde fois plus tard dans la course. Cette côte qui va me ramener dans la rue commerçante, se passe parfaitement bien. Mon allure ne s'en fait pas ressentir et une fois en haut il me faut une dizaine de mètres pour me relancer vraiment. Je retourne vers la ligne de départ. La route est coupée en deux par des barrières et de la rubalise car une fois devant la grille principale du château de Fontainebleau, on fait demi-tour pour reprendre la même rue commerçante en sens inverse. Ça permet de croiser les coureurs qui sont derrière moi et que je voudrais d'ailleurs laisser derrière moi.


Après avoir repris les mêmes rues qu'au départ, je me retrouve à nouveau dans le parc du château. Mais contrairement au premier passage où on prenait sur la droite, ce coup ci nous prenons sur la gauche pour faire un très grand parcours dans ce parc. Ça commence encore par du plat puis par de la descente où je passe au km 5 en 18'35''.


Ensuite il y a un ravitaillement que je ne prends pas, la pluie tombe toujours même si elle n'est jamais forte contrairement à l'année passée où de la grêle était tombée. Une petite montée nous mène sur la très longue ligne droite d'1,2 km en léger faux plat le long du Grand Canal du château. Je ne perds quasiment pas de place puis au bout une autre petite montée m'amène sur une toute aussi longue ligne droite en sens inverse de la première sur l'allée d'Avon en laissant le Grand Canal et la Grande Prairie sur ma droite. A cet endroit le sol est plus boueux à cause de la pluie.


Tout au bout je tourne sur ma gauche où il y a un second ravitaillement que je ne prends pas non plus. Une petite côte de 600 mètres dans la forêt du parc m'amène sur l'allée Napoléon qui est plate et me fait sortir du parc après être passé au km 9. Un spectateur fait le compte au niveau des places et m'annonce que je suis 25ème. Je me retrouve au pied de la côte de 300 mètres que j'ai passé au premier tour. Elle passe encore une fois très bien. En haut, après avoir tourné sur ma gauche, je me retrouve dans la rue commerçante, il reste un bon 500 mètres. J'allonge la foulée sans me mettre dans le rouge. Le monde sur le trottoir est toujours aussi important. Ensuite à 200 mètres de l'arrivée j'accélère vraiment et dans les derniers 100 mètres je sprinte et je gagne une place.


Je franchis la ligne d'arrivée devant la grille principale du château de Fontainebleau 25ème/528 en 38'33''. C'est mon record sur une course à label de la FFA. Jusqu'à présent c'était 38'45'' à Colombes en 2010. Mon record hors label est toujours de 37'22' à Drancy. Vu que les coureurs étaient éparpillés, j'ai passé le plus clair de ma course seul. Finalement avec un manque réelle de motivation en début de course, j'ai réussi à trouver et surtout à penser à des choses me permettant d'être à un niveau correct. Je récupère un tee-shirt souvenir et je passe au ravitaillement final puis je vais courir un peu, histoire de faire un peu de récupération. Je vais maintenant commencer à faire ma préparation pour les 6 jours de Toul du mois de juin.