Bilan du mois de juin 2014


Nombre de kilomètres : 267,7

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 10

Nombre de podiums : 1
Le 30 juin 2014, le cap des 50 000 visites a été dépassé sur mon blog. Merci beaucoup !!!

6ème étape ''6 Jours du Toulois'' - Bicqueley (54)

Samedi 28 juin 2014


Dernière ligne droite. Enfin pas si droite que ça avec les ascensions qui nous attendent encore et les différents chemins qui serpentent dans les bois. Mais c'est la dernière étape de ces ''6 Jours du Toulois'' version 2014, qui attend tous les coureurs bien fatigués. En plus, l'horaire de départ des étapes est toujours à 19 heures sauf aujourd'hui puisqu'il est prévu à 16 heures, ce qui fait encore moins de temps de récupération. Ce matin j'avais du mal à marcher, j'avais mal un peu partout et j'avais l'impression d'être handicapé. Ce matin on a eu les premières gouttes de pluie depuis dimanche dernier et le départ de la première étape à Villey-Saint-Etienne. Mais ce fut de courte durée, car malgré que le ciel reste gris, il n'y a plus aucune goutte de pluie. Tant mieux car si en plus des derniers 15 kilomètres, il faudrait en plus se battre contre les chemins de boue, ça risquerait d'être un peu trop pour les organismes.


Direction Bicqueley pour cette dernière étape. Lors des trois éditions précédentes auxquelles j'ai participé, cette étape de Bicqueley était toujours placé au second jour. Donc le côté assez éprouvant de cette journée passait bien pour moi. Mais là il s'agit de la sixième et dernière étape et franchement je suis mort de fatigue. J'arrive sur place vers 14h50. Le ''village de la course'' est installé sous un ancien hangar attenant à la salle des fêtes de la commune. Elle est située à l'un des endroits les plus en hauteur de la petite ville.



Je commence par aller procéder à l'émargement quotidien. C'est bon pour le moral de signer la 6ème case face à son nom. Ça sonne la fin de cette aventure ! Puis je vais voir le panneau où le classement général actualisé est affiché. Je suis pour le moment en 27ème position à 10 secondes de Sébastien mais mon but ne sera pas de lui piquer sa place, il sera de ne pas me faire rattraper par les 3 coureurs placés derrière moi. Parmi eux il y a Dominique que je connais et également les dossards 739 et 823. J'espère donc les garder le plus longtemps possible derrière moi pour ne pas perdre le peu de temps d'avance que j'ai sur eux et pouvoir donc conserver cette 27ème place. Ce qui est quasiment sûr est que je serai dans le top 30 à l'issue de ces ''6 Jours du Toulois''.


Après m'être préparé, je vais faire un petit échauffement en compagnie d'Eric. Je retrouve également les deux Sébastien, Thibault, Raphaël, Pierre et bien d'autres. Depuis hier soir, Seb me dit qu'on va faire cette dernière étape ensemble mais je suis trop crevé et je sais que je ne serai pas capable de le suivre sur la longueur. Nous sommes plus de 200 coureurs sur cette ultime étape car c'est également le finish pour les coureurs des ''P'tits 6 Jours''. Il faut rajouter également les quelques coureurs inscrits uniquement à cette étape.






On se dirige sur la route juste en face de l'entrée du terrain de la Salle des Fêtes où la ligne de départ est placée. Puis une fois tout le monde bien placé, Bertrand Léger commence son décompte et à zéro le coup de feu du pistolet se fait entendre. Enfin presqu'à zéro car le coup ne part pas tout de suite. Mais bon, à 16 heures nous sommes quand même tous partis. On commence par une descente sur route et tout le monde part assez tranquillement sauf peut-être les leaders des ''P'tits 6 Jours''. Pour preuve je ne pars pas vite et je suis avec Sébastien Nicolas, deuxième au classement général et juste derrière Anthony, le premier.






Un peu plus bas, on doit faire une boucle autour d'un champ, mais on doit quitter la route pour un chemin réservé aux tracteurs et ça commence à monter. Pour ma part je choisis le côté droit de ce chemin pas très agréable avec de beaux trous. Séb Payet est derrière moi et on continue de faire le tour de ce champ. Une fois en haut, on redescend par la route pour revenir au point de départ de cette petite boucle puis on remonte vers la Salle des Fêtes. Je passe sur la ligne de départ en sens inverse et ça continue encore à monter sur une centaine de mètres puis on descend sur une pente assez rapidement jusqu'en bas.








On tourne ensuite sur la droite juste au km 2 pour prendre la Départementale 904 et c'est parti pour une longue montée. Je suis juste derrière Seb mais je suis à la peine pour le suivre dans cette côte. Au bout de 500 mètres de montée, on quitte la Départementale 904 pour continuer par une route qui va légèrement sur la gauche mais qui continue encore de monter, même un peu plus. Sébastien lève le pied pour m'attendre. Nous ne sommes plus que deux. Les coureurs devant ont de l'avance et on a un peu de distance avec les coureurs derrière. Passage au km 3 et ça continue de monter mais nous ne sommes plus sur la route. Nous avons pénétré sur les chemins qui traversent les champs.


Un peu avant le km 4, nous tournons sur la gauche pour 600 mètres de chemin à peu près plat. Nous longeons un champ où des gens font de l'aéromodélisme. Je reste tant bien que mal dans la foulée de Séb, puis nous tournons sur la droite sur un chemin beaucoup plus accidenté qui descend pour nous faire pénétrer dans la forêt. Étant mieux que Seb dans les descentes, je passe devant et effectivement je descends mieux que lui. Puis en bas le chemin remonte et serpente entre les arbres. C'est assez difficile et il me repasse. Je ne cesse de lui dire de ne pas m'attendre mais il s'entête !!! Finalement je lève vraiment le pied dans cette montée qui me fait passer au km 5. On sort de ce chemin au passage du ravitaillement. Je prends un gobelet pour me désaltérer et ensuite on tourne sur la gauche. Le chemin blanc est large et plus roulant. Je ne vois plus Sébastien devant moi. Je me retourne et je le vois derrière moi. Il s'est arrêté au ravitaillement et je l'ai doublé involontairement.


Je ralentis un peu pour l'attendre mais quand il revient à ma hauteur je ne suis pas capable de relancer la machine et je ne peux pas le suivre. Je mets plusieurs centaines de mètres à me sentir un peu mieux et après un virage à angle droit sur la gauche avec toujours le même type de chemin, je garde le même écart avec lui. Je suis à une cinquantaine de mètres derrière. Passage au km 6, ça va mieux. Dominique qui est un des coureurs qui est capable de me prendre ma place au classement général, est à quelques mètres derrière moi.

Ensuite nous quittons ce large chemin roulant pour tourner sur la gauche et retrouver un chemin beaucoup plus étroit et bien défoncé. Je me rapproche vraiment de Seb puis nous sommes dans une descente rapide et dangereuse. Je suis juste derrière lui quand Dominique nous double à vive allure. Je ne peux pas le laisser partir alors je fais aussitôt l'effort pour lui emboîter le pas, laissant Sébastien derrière. Mais là le classement général prime ! Puis une fois en bas j'échange quelques mots avec Dominique et ça remonte aussitôt et c'est très dur, mais je fais encore un effort pour le décrocher. Quand à Seb, qui est beaucoup plus à l'aise que moi dans les ascensions, il me repasse sans problème et là je sais que je ne le reverrai pas car ça monte raide et longtemps. Une fois en haut on tourne sur la droite et ça monte beaucoup moins fort. Tant mieux car c'est dur de bien récupérer !




Puis on passe au km 9, c'est relativement roulant. Il faut surtout faire attention aux nombreuses racines. Ça monte pendant une centaine de mètres au km 10, juste avant de tourner sur la droite et passer au second ravitaillement. Je prends un fond d'eau puis un autre gobelet avec un peu de sucre dedans. Je continue sur un faux plat descendant en faisant très attention aux gros cailloux et vers le km 11, le revêtement du sol change totalement. On court sur un tapis d'aiguilles de pin. C'est agréable ça fait comme s'il y avait un peu de ressors sous nos chaussures. Le paysage a changé car avant c'était une forêt plus dense, là c'est beaucoup plus aéré. Puis on remonte encore. J'en ai marre des côtes !!! Je me cale derrière un coureur et ensuite le chemin tourne sur la droite et ça descend jusqu'au km 12 où on quitte définitivement la forêt.



Une petite remontée puis c'est la descente jusque dans Bicqueley. Au très loin j'aperçois Seb qui est avec Thibault. Ça descend et une fois en bas on emprunte une ruelle, le Quai de la Bouvade. Je croise la rue qu'on a descendu au début qui faisait passer au km 2 et je continue de l'autre côté sur ce même quai. Juste avant de retrouver la route, Dominique revient à ma hauteur et on se parle un peu mais je ne peux plus faire d'effort et malheureusement il reste cette côte de 500 mètres. Les 500 derniers mètres des ''6 Jours du Toulois'' !







Cette côte n'est pas la plus difficile mais au bout de 6 étapes elle me fait très mal. Je vois une dizaine de mètres devant moi, la fille de Dominique l'accompagner en courant. Ça monte, ça monte puis on tourne sur la gauche. J'entends plusieurs ''Allez Jeff''. Ça fait du bien. D'ailleurs je remonte sur Dominique mais je n'essaye pas de le repasser. Je termine juste derrière lui 74ème/214 en 1h06'45'', et surtout je conserve ma 27ème place au classement général final !!!





Je suis totalement vidé. Il me faut plusieurs minutes pour récupérer. Seb est le premier a me rejoindre et on se congratule. On nous offre un tee-shirt bleu de la course ainsi qu'un parfum. Je passe ensuite de longues minutes au ravitaillement final pour boire, boire et boire. On est tous content d'en avoir terminé. Quatrième fois que je boucle cette magnifique mais difficile épreuve des ''6 Jours du Toulois''.



Maintenant place aux palabres et on refait la course à travers nos récits, nos souvenirs, nos bagarres... Je vais déposer mon dossard pour la dernière fois à la voiture et je devrais aller faire ma récupération mais honnêtement je n'en peux plus. On verra plus tard ! Je retrouve une bonne partie des coureurs que j'ai côtoyé avec plaisir pendant cette semaine.

Eric Duguet (94ème des 6 Jours), Sébastien Nicolas (2ème des 6 Jours), Jeff Bacquet (27ème des 6 Jours), Sébastien Payet (26ème des 6 Jours), Raphaël Galante (13ème des P'tits Jours), Anthony Rozalski (vainqueur des 6 Jours)

La soirée va se poursuivre avec tout d'abord le pot de l'amitié offert par la commune de Bicqueley puis un barbecue géant offert par l'organisation et ses sponsors. C'est la fin de cette édition 2014 et vivement celle de 2015 !


Au classement général final des ''6 Jours du Toulois'' :
1. Anthony Rozalski en 5h08'45''.
2. Sébastien Nicolas en 5h14'16''.
26. Sébastien Payet en 6h07'16''.
27. Jeff Bacquet en 6h09'16''.
30. Dominique Cottrelle en 6h10'47''.
34. Thibault Nicoud en 6h12'22''.
94. Eric Duguet en 7h22'53''.
119. Evert Leunk en 9h52'43''.
Au classement général final des ''P'tits 6 Jours'' :
1. Martin Protte en 2h42'24''.
13. Raphaël Galante en 3h08'13''.
15. Pierre Franckhauser en 3h12'49''.

5ème étape ''6 Jours du Toulois'' - Charmes-la-Côte (54)

Vendredi 27 juin 2014


Les jambes sont un peu lourdes aujourd'hui. Les kilomètres effectués et les difficultés surmontés jusqu'à présent commencent vraiment à peser sur les organismes. Plus que deux étapes et pas forcément les plus faciles. Demain ça sera un 15 km de montagnes russes avec une succession de montées et de descentes. Mais tout d'abord il faut penser à cette étape d'aujourd'hui qui est très particulière car il s'agit du fameux contre-la-montre de Chames-la-Côte. Et ce petit village Lorrain porte bien son nom car il est juché à flanc de colline.


Je sais que les stationnements sont assez difficiles alors je passe par une toute petite route qui va m'amener au pied du terrain de sport là même ou le départ, l'arrivée et le ''village'' de la course sont installés. Comme ça je suis garé juste à côté. C'est quand même pratique de commencer à bien connaître le secteur ! Je commence par aller émarger la feuille de présence comme tous les jours puis je vais regarder l'horaire de mon départ. Il est prévu à 19h46. En effet, aujourd'hui, comme c'est un contre-la-montre individuel, nous partons chacun notre tour dans le sens inverse du classement général toutes les 30 secondes avec le premier départ prévu à 19h00.



Je partirai 30 secondes après Sébastien Payet qui se trouve 12 petites secondes derrière moi au classement général. C'est Dominique Cottrelle, avec qui j'avais fait un bon bout de course à Bulligny sur le semi, qui partira 30 secondes derrière moi car il est classé juste devant avec quelques secondes d'avance. Une belle bagarre se prépare avec des écarts aussi infimes après déjà un beau paquet de kilomètres parcourus et surtout des difficultés vraiment ardus.





Je vais repérer le début de la course en marchant. C'est un départ de malade car on démarre en pleine côte. Une côte avec des pourcentages vertigineux. Même en marchant c'est difficile et ça essouffle bien. D'ailleurs en redescendant, je manque de peu l'entorse car la cheville droite se dérobe. Petite frayeur mais plus de peur que de mal. Je reste un peu sur la côte de départ pour encourager Eric. Je me dirige vers mon véhicule pour préparer ma tenue de course et ensuite je pars faire un petit échauffement, histoire de me détendre les jambes qui sont vraiment lourdes. Je fais également quelques côtes pour faire monter le cardio car je vais en avoir bien besoin.




Les coureurs sont progressivement appelés dans le sas de départ dans leur ordre de passage. Je suis donc juste derrière Séb que j'aurai (je l'espère) en ligne de mire. Dominique se place derrière moi. Nous attendons les départs des coureurs moins bien classés que nous, puis le moment fatidique commence à se rapprocher rapidement. Mine de rien ça fait monter la pression et la crainte de ce ''mur'' initial est également présent.



C'est au tour de Séb de prendre son envol. Il essaye de partir vite dans ce mur mais c'est vrai que ça monte raide, donc ça avance bien mais ça n'a absolument rien à voir avec une course de plat. Il est donc parti pour les 11,1 kilomètres de ce contre-la-montre en solo. Et c'est ça aussi qui rend difficile cette épreuve sans oublier les différentes ascensions qui nous attendent.





Et comme prévu par l'organisation … 5, 4, 3, 2, 1, c'est parti pour moi. Je reçois des encouragements de la personne qui donne le départ avec une gentille allusion pour mon blog. Merci !!! (j'ai pas pu remercier pendant la course car c'était dur). Et je suis dans cette immense difficulté. Le seul avantage est que l'on court sur route, mais cette avantage est de très courte durée car une centaine de mètres à peine après ce départ, on s'engouffre dans la forêt avec un pourcentage de montée encore plus corsé et surtout un sol extrêmement difficile avec des ornières et des racines partout.




Après 400 mètres d'intense difficultés et les cuisses qui chauffent déjà beaucoup, je tourne sur ma droite pour une partie plus roulante. Le chemin est plus large et après une dizaine de mètres je relance bien la machine. J'aperçois au loin sous les arbres, Séb qui est parti bien plus vite que moi. J'ai déjà plus de 50 secondes de retard sur lui. L'avantage de partir derrière c'est que je peux effectuer des écarts chronométrés. C'est un avantage mais ça me laisse quand même loin de lui. J'essaye de répondre à son départ rapide en accélérant. Je me cale à une vitesse de 15 km/h en faisant très attention aux innombrables racines. Je me trouve sur les hauteurs entre les villages de Charmes-la-Côte et de Domgermain. Le sentier serpente à flanc de colline puis descend un peu pour traverser une route. Mais on s'engouffre aussitôt dans la forêt de l'autre côté de la route. Et aussitôt ça remonte fort avec un chemin très accidenté. Je fais quelques lacets puis en tournant sur la droite, le chemin redevient plus droit et je peux apercevoir Sébastien qui a doublé un coureur vêtu de rouge.


Une fois sur les hauteurs de Domgermain, je tourne deux fois sur ma gauche pour me retrouver sur le plateau. Le chemin est de la taille d'une route mais est formé de gros cailloux blancs et défoncé de partout. Je suis obligé de slalomer de la gauche à la droite pour éviter les trop grosses ornières. Sur ce plateau, nous ne sommes plus sous les arbres, le paysage est plus dégagé. Je reviens un peu sur Seb mais pas très vite. Au passage du premier ravitaillement le chemin tourne sur la droite puis ça descend un peu pour entrer à nouveau dans la forêt. Mais cette descente est de courte durée car ça remonte un peu aussitôt après puis après un peu de plat, je passe au km 6 et je peux prendre un écart chronométrique avec lui et je n'ai plus que 24 secondes de retard en sachant qu'il est parti 30 secondes avant moi alors ça veut dire que je vais plus vite que lui de 6 secondes.


On entame aussitôt une bonne petite côte et dans cette montée je croise des marcheurs nordiques dont David, licencié à l'US Toul que j'ai connu sur une autre édition. On s'échange quelques mots et quelques dizaines de mètres plus loin je le paye cher car j'explose. La fin de cette montée me paraît longue et je n'ose pas regarder derrière moi si Dominique se rapproche de moi. Puis au bout on tourne sur la gauche pour entrer sur un chemin plus étroit … qui monte avec de nombreuses racines. Dès que ça redevient plat je me reprends et je vais à nouveau bien, mais l'écart est bel et bien fait et je ne vois plus mon point de mire même sur les longues lignes droites.





Un peu avant le km 10, on tourne sur la droite pour prendre un très large chemin de terre en bonne état ce coup-ci. Mais le problème c'est que dès que le coureur que Seb a passé au début et dont je me trouve à une vingtaine de mètres derrière lui, s'engage sur ce large chemin, deux véhicules automobiles nous devancent et on doit courir dans un panache de poussières. Bon appétit !!! Ça descend et on prend déjà pas mal de vitesse puis tout au bout on tourne sur la gauche pour quitter la terre et retrouver la route. Nous sommes au sommet de Charmes-la-Côte et je lâche tout ce qu'il me reste en dévalant cette pente très raide à 23 km/h. Je double le coureur parti une minute avant moi.




Sébastien en termine de sa course dans le très bon chrono de 48'50''. Puis, en ce qui me concerne, une fois au cœur du village je tourne sur la gauche où ça remonte. J'ai tellement donné en descente que me prend une sacrée envie de vomir mais je continue et je franchis la ligne d'arrivée 29ème/126 en 49'12''.







Je mets une minute et demi de moins que l'an passé. Je m'écroule au sol car j'ai bien donné pendant cette étape où il est difficile de correctement gérer son effort car on n'a pas le point de repère des coureurs à nos côtés. C'est Sébastien qui vient à ma rencontre en m'apportant un gobelet qui m'est bien utile car il faisait bien soif. Je passe ensuite au ravitaillement, puis je vais déposer mon dossard et je vais courir un tout petit peu pour évacuer les toxines surtout avec un finish aussi rapide dans cette descente.




Au classement général, je passe derrière Sébastien pour 10 petites secondes mais je gagne quand même une place car je suis dorénavant 27ème ! Puis c'est le moment d'aller vérifier le classement de l'étape qui est affiché, suivi du pot de l'amitié offert par la municipalité de Charmes-la-Côte. Le repas de ce soir offert par les sponsors est poulet-riz-chorizo, comme à Bulligny et c'était une fois de plus très bon. Demain dernière étape du côte de Bicqueley avec presque 15 km pas encore facile mais ça sent bon la ligne d'arrivée de ces ''6 Jours du Toulois''.