Bilan du mois d'août 2011


Nombre de kilomètres : 211,1

Nombre de jours : 18

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 0

Les 10 km de Chauny (02)

Dimanche 28 août 2011

Après une très courte nuit depuis la course d'hier soir, j'ai donc quitté l'Oise pour l'Aisne ce matin. Je suis à Chauny pour le 10 km de la Chaussée. C'est une course que j'ai faite l'année passée. Ce matin mes jambes sont bien lourdes. Je vais m'inscrire et je récupère le dossard numéro 89. En cadeau, j'ai eu une serviette en microfibres. Je pars me changer et je vais ensuite effectuer mon échauffement. Je cours 3,2 km et je me rends compte que j'ai plus mal aux bras qu'aux jambes suite à ma course d'hier. Comme si j'avais couru sur les bras !

Le départ va avoir lieu sur les bords du Canal de Saint-Quentin, comme la plupart du parcours d'ailleurs. Sur les lieux du départs je retrouve des connaissances. Tout d'abord Sophie qui a gagné la course hier soir à Cuts chez les femmes et Franck qui fait parti du même club de Pontault qu'elle. Le temps est beaucoup plus clément qu'hier. Le ciel est tout bleu même si la température n'est pas caniculaire.


Sur la ligne de départ une minute de silence est respectée suite au décès de Tony Martins. Il est recordman de France du 10 000 mètres, triple vainqueur du fameux Marseille-Cassis, ... j'en passe et des meilleurs. A 10 heures le départ est donné. Il y a deux boucles à faire. La seconde sera quasiment identique à la première sauf qu'elle sera rabotée de quelques centaines de mètres par rapport à la première boucle. Donc dès le départ on longe le Canal de Saint-Quentin, on tourne sur la droite pour passer le pont qui l'enjambe et on tourne sur la gauche pour continuer à longer ce même canal sur l'autre berge dans le même sens.


On va jusqu'à des résidences et on tourne pour faire une très longue ligne droite. Sur cette ligne droite, le vent est de dos. Je passe au km 1 en 3'28''. Je commence déjà à ressentir la fatigue d'hier. Les deux premières féminines sont parties très vite. C'est quasiment tout droit jusqu'au km 3. Le paysage n'est pas très agréable, c'est une sorte de zone industrielle. Au bout on tourne sur la droite où se trouve le premier ravitaillement. Je prends vite fait un gobelet d'eau, puis je franchis un pont qui fait sacrément mal aux jambes et on tourne sur la droite pour prendre le chemin de halage le long du Canal de Saint-Quentin avec le vent plein nez.


Je reviens petit à petit sur la seconde féminine qui se place derrière moi pour se protéger du vent pendant tout ce chemin qui est long de deux kilomètres. Ce côté de parcours est vraiment plus joli que la première partie. On passe au km 5 en 19'42'' et on passe un pont levis avant de passer une première fois sous la banderole d'arrivée. Il y a une foule assez nombreuse à cet endroit là. On repasse à nouveau sur le premier pont pour franchir le Canal et au lieu d'aller jusqu'aux résidences comme au premier tour, on tourne plus tôt sur la droite pour couper et se retrouver sur la longue ligne droite dans la zone industrielle.


Mes jambes ont envie de se reposer. Elles sont très lourdes. Je ralentis un peu et je laisse partir un petit groupe. Cette fameuse ligne droite est vraiment interminable. Tout au bout, à 2,5 km de l'arrivée, un gros chien qui se trouvait seul sur le bas côté s'est mis à courir avec le groupe juste devant moi sans jamais le quitter. Je franchis le pont qui est raide pour me retrouver sur le chemin de halage et le vent de face. J'aime beaucoup ce côté du circuit. Mais ça aurait pu être mieux avec un vent nul ou de dos. Je passe le km 9. Je commence à en voir le bout et franchement je suis bien fatigué. Je franchis le petit pont levis. Plus que 300 mètres. Je me retourne pour voir où en sont mes poursuivants. Mais ça va, j'ai de la marge. Dernier virage sur la gauche, je vois la banderole d'arrivée et je la franchis 51ème/147 en 41'00''. Le chien qui nous a suivi depuis le km 7,5 franchit aussi la ligne d'arrivée !!!

Deux courses aussi rapprochées, ce n'est pas si facile à gérer. La fatigue est bien présente et le fait de s'arrêter après la ligne d'arrivée m'a fait un bien fou. Je vais au ravitaillement final et je retrouve Franck qui a couru en 35' et Sophie en 43'. Voilà pour le contingent de la Seine-et-Marne. Je vais me changer et je reprends aussitôt la route direction le travail, car malheureusement faut bien travailler pour gagner sa vie !!! Travailler plus pour ... travailler plus !!!

22èmes Foulées Cutsoises (60)

Samedi 27 août 2011


C'est un week end avec deux courses qui m'attend. En effet, je commence aujourd'hui avec une course dans l'Oise à Cuts à 17h30 et demain à 10 heures je serais dans l'Aisne à Chauny. Il s'agit de deux courses de 10 km. Les deux villes sont dans des départements différents mais ne sont distantes que d'une vingtaine de minutes, donc je dormirais sur place entre les deux courses. Aujourd'hui je pars sous les cordes. Le ciel est tout noir et à certains moments il est presque impossible de voir quoi que se soit derrière le pare brise de la voiture.



J'arrive sur place assez tôt et de temps en temps on a le droit à des accalmies. Je suis stationné juste en face de la mairie où l'arrivée des 4 courses seront données. En effet toutes les demi heures, à partir de 16 heures, 4 départs de courses seront donnés. Tout d'abord deux courses enfants, un 620 mètres et un 1500 mètres, puis une course populaire de 3,160 km et pour finir la course des As sur 10 km. En ce qui concerne ma course de 10 km, il s'agira de faire trois boucles identiques, mais le départ sera donné un peu décalé par rapport aux trois autres courses. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 13 et en cadeau j'ai un tee-shirt technique et une bouteille de cidre.



En guise d'échauffement et de réchauffement car la pluie a bien fait descendre la température, je fais une boucle complète. Au moins je peux reconnaître le parcours. Il n'est pas vraiment plat. Une succession de faux plats montants et descendants avec une côte par tour. A 17h30 il retombe des cordes et nous sommes tous sur la ligne de départ. Un coup de sifflet donne le départ. La première ligne droite est la plus roulante mais ce n'est pas évident avec le vent de face et surtout la forte pluie qui nous tombe dessus. Même s'il est vrai que j'affectionne la forte pluie lors des courses. Je me sens comme un poisson dans l'eau ! D'ailleurs je suis parti vite. Au km 1 je passe dans les 10 premiers en 3'26''.



Ensuite on fait une boucle d'un peu moins d'un kilomètre qui se termine par la côte du parcours. En haut, on tourne à gauche où le ravitaillement est présent. Mais avec ce qu'il tombe je n'en éprouve pas la nécessité. La rue serpente toujours avec les fameux faux plats. Mais à cet endroit le vent est soit de dos soit nul car nous sommes protégés par les habitations. On termine ce tour par une ruelle très étroite qui débouche sur la place de la Mairie où il y a beaucoup de monde pour nous encourager malgré ce mauvais temps. Je termine ce tour en 16ème position.



Le second tour est marqué par la fin de la pluie. A la fin de la longue ligne droite, le soleil fait même son apparition. Mais nous sommes tous bien trempé. Je reste derrière un coureur en bleu pendant près de trois kilomètres. Je suis passé au km 5 en 19'25''. Mais j'ai l'impression qu'on a un peu trop ralenti alors dans le bas de la côte je passe devant et j'accélère pour relancer le groupe. Je reste devant pendant toute la montée mais une fois en haut je me rends compte que j'aurais mieux fait de rester au chaud derrière car j'ai énormément de mal à rester avec eux et juste après le ravitaillement je lâche prise. Je perds rapidement une centaine de mètres, mais ensuite l'écart stagne. Je me retrouve dans la ruelle étroite et je termine le second tour à la 19ème position. J'ai perdu trois places dans ce tour.



Début du troisième tour et le temps change à nouveau. Le ciel s'assombrit subitement mais il ne pleut pas. Par contre le vent de face est devenu assez fort et je n'ai personne derrière qui me protéger. Mais une fois au bout, on tourne sur la droite pour faire la boucle avec la fameuse côte. Dans cette côte je gère bien et j'ai toujours à vue le groupe devant moi, mais je sais qu'il me sera impossible de revenir car je vais à la même vitesse que ce groupe. Après le ravitaillement je regarde vite fait derrière moi mais je devrais pouvoir conserver ma place dans ce dernier kilomètre. Il ne pleut pas mais c'est vraiment très noir. Je me rapproche quand même pas mal des coureurs devant moi mais je n'ai pas assez de temps pour les reprendre. Je termine la course 19ème/104 en 40'32''.



Je n'ai pas bougé au niveau des places sur cette dernière boucle. Je suis satisfait de ma course. Le parcours n'était pas si roulant que ça. Quelques minutes après avoir franchi la ligne d'arrivée, une forte averse tombe à nouveau. Et elle dure ! Je me protège dans la voiture et j'en profite pour me sécher et me changer. Ensuite c'est le moment de la cérémonie des récompenses et également pour un tirage au sort avec de nombreux lots. Lors du dernier lot, pas mal de monde espérait ne pas être l'heureux vainqueur. Car pour célébrer les 40 ans du clubs d'athlétisme de Cuts, le lot est 40 kilos de pommes de terre. Bon je n'ai rien gagné et heureusement que je n'ai pas gagné ce lot. Ouf ! Demain c'est au tour des 10 km de Chauny en espérant un chronomètre sous les 41 minutes.

29ème édition des 10 km du Touquet (62)

Samedi 20 août 2011


Je retourne pour la 3ème fois cet été dans le Pas-de-Calais pour faire une course. Aujourd'hui c'est la course la plus relevée des 3. En effet je suis sur le 10 km du Touquet qui est à label. Le temps a bien changé depuis mes dernières courses. On se croit enfin en été. Il fait chaud, très chaud. Mais c'est vrai que pour courir je préfère la fraîcheur. On n'est jamais content !!! Je suis parti hier soir de la Seine-et-Marne pour faire le trajet jusqu'ici. Je me suis arrêté en cours de route pour camper la nuit. J'ai passé une nuit tout à fait correcte.


Et ce matin, le ciel était tout bleu. La température a commencé à bien monter. J'arrive au Touquet assez tôt. Heureusement car dès que je vois le panneau indiquant l'entrée de la ville, une longue, très longue file de véhicules roule au pas. Vu le très beau temps et les vacances, ce n'est pas étonnant. Je trouve une place ombragée pour me stationner. Je récupère mon dossard, le numéro 41. Un petit repas, une petite sieste et vers 14 heures je commence à m'échauffer en reconnaissant une partie du parcours.


A 16 heures nous sommes tous derrière la ligne de départ place de l'Hermitage. Les courses des 10km et 20km partent simultanément. Ça fait une gros paquet de coureurs. Selon le speaker, nous sommes plus de 1500 coureurs les deux courses réunies. Le coup de pistolet du starter nous libère. C'est vraiment un gros paquet de coureurs qui s'élance. Mais j'arrive à bien me placer sans trop être gêné. La course du 10 km se fait sur une seule boucle, chose que j'aime beaucoup. On passe devant le palace le Westminster Hôtel. C'est vraiment très chic cette ville ! Chic mais sympathique !


On remonte toute la rue commerçante. La rue Saint-Jean. Elle est noire de monde sur les deux trottoirs. Les encouragements, les applaudissements, les cris, ... fusent. Il y a même un feu de Bengale. Le vent est de face car on va en pleine direction de la mer. Je passe au km 1 en 3'38''. Je suis parti trop vite, porté par les encouragements et le flot des coureurs qui m'entourent. Au bout de cette rue on prend sur la gauche boulevard de la plage. Un très léger faux plat puis on fait demi-tour pour revenir sur nos pas en longeant l'Aqualud. J'aimerais bien y piquer une tête !


Ensuite on monte sur le chemin de la corniche. A cet endroit il n'y a quasiment plus de spectateurs mais nous sommes entourés d'oyats et de talus de sable. C'est vraiment un décor très agréable. J'arrive à rester dans les foulées des coureurs en restant concentré. Tout au bout on quitte la corniche pour retrouver la route au niveau du port. Je prends un ravitaillement et je passe le km 5 en 19'24''. Je perds comme à mon habitude un peu de temps à ce ravitaillement mais il fallait vraiment boire. Il fait chaud.


Puis c'est une très longue ligne droite de plus de 2 km qui nous attend. Mais il y a plein d'arbres et on peut trouver de l'ombre sans problème. Il y a à nouveau du monde sur les bas côtés pour nous encourager. Ça donne des ailes. Je fais un peu le yoyo avec les coureurs devant moi. Ils me prennent un peu de distance puis je reviens. Je fatigue mais je me sens bien. Les résidences qu'on longe sont somptueuses. C'est bien un endroit où je ne pourrais jamais habiter. Un peu avant le km 7 on laisse sur notre gauche le centre équestre. Un jet d'eau vient nous rafraîchir puis nous tournons sur la gauche. Je me répète mais le parcours est vraiment très agréable. Quelques mètres après être passé au jet d'eau, mon dossard se décroche par le haut et ne tient plus que par les deux épingles du bas. Je me bats avec une épingle pour raccrocher comme je peux le dossard, le tout en courant.


A un rond-point, on tourne sur la droite et on retourne vers le stade où l'arrivée sera donnée. Nous sommes toujours sur une route ombragée et toujours roulante. On traverse un nouveau rond-point avec le vent dans le nez. Le vent qui n'est pas fort, mais qui est de face a quand même l'avantage de nous rafraîchir un peu. On bifurque sur la droite puis quelques centaines de mètres plus loin, sur la gauche où on passe le panneau du km 9. 36'24''.

De loin je vois l'arche du départ de la course. Mais au lieu d'aller dans sa direction, on tourne sur la droite pour entrer dans l'enceinte du complexe sportif Ferdi Petit. Je me trouve sur un chemin en bitume avec quelques aspérités dues aux racines des arbres. Après quelques virages je me retrouve sur la piste d'athlétisme. Il faut faire les 3/4 d'un tour de piste et je franchis la ligne d'arrivée 59ème/763 en 40'22''.


Je suis satisfait de mon chrono. Mes temps descendent et deviennent plus dans mes objectifs. L'organisation était parfaite. Un seul petit reproche : la qualité des dossards. De nombreux coureurs ont franchi la ligne d'arrivée avec le dossard à la main car à cause de la sueur, il se déchirait. Je retourne à la voiture pour me changer et je reviens sur le stade voir l'arrivée du 20 km qui est gagné par le coureur qui avait remporté le 10 km de Torcy en début de mois. Je vais voir le tirage au sort mais malheureusement et comme presque toujours, je n'ai rien gagné. Voilà, je vais quitter le Pas-de-Calais sur cette bonne course.

Course Nature La Judocienne (62)

Lundi 15 août 2011



Deux semaines après la course de Stella, je retourne dans le Pas-de-Calais, plus précisément à Saint-Josse-sur-Mer. Je suis parti hier après-midi de Seine-et-Marne et après une nuit de camping, je suis donc arrivé à destination. Sur place, je retrouve des visages que j'avais déjà rencontré il y a deux semaines. Je récupère mon dossard qui est le numéro 21. Le ciel est bien bleu et la température très agréable. Ça change de ces derniers jours. En récupérant mon dossard, je prends également le débardeur offert à tous les inscrits de la course.


Je pars ensuite m'échauffer sur presque 4 kilomètres. Le parcours de la course se fera en une seule boucle mais à 90% en dehors de la route. En écoutant les coureurs qui ont déjà pris part à cette course, il apparaît que le parcours est difficile avec une succession non stop de montées raides et de descentes sèches, le tout dans les sous bois. Pendant cet échauffement je me rends compte que le sol est très gras à cause des précipitations des derniers jours.


A 10h30 nous sommes tous derrière la ligne de départ mais ce dernier prend quelques minutes de retard car il manque un câble pour relier le poste de chronométrage. Ensuite au moment où le départ est censé être donné, la dame, certainement une personnalité de la commune, a du mal a pousser sur la détente du revolver. Mais finalement le départ est donné.


La rue est étroite et au bout d'une cinquantaine de mètres ça tourne sèchement sur la droite. Je suis resté enfermé un bon bout de temps à cause des coureurs qui partent lentement et qui se placent sur le devant lors des départs. On contourne l'église. Un coureur se trouvant derrière moi me touche le pied avec le sien et on évite la chute de justesse. Puis c'est à ce moment là que j'arrive enfin à prendre mon rythme. On descend puis on remonte et on quitte la route pour prendre les chemins de terre. De nombreuses ornières et flaques d'eau sont présentent. Quand on passe au km 1, je me rends compte que mon GPS ne s'est pas déclenché au départ.


Ça a monté, mais c'était plutôt un long faux plat montant. Ensuite on traverse une route et on court dans un champs. Un passage a été fauché pour nous montrer où courir. Je fais très attention où je mets les pieds. J'ai tellement peur de l'entorse. Puis j'entre dans un bois. Aussitôt c'est beaucoup plus glissant. C'est une sorte de trail qui commence. Des passages de fossés, des montées courtes mais raides et des descentes du même calibre, sont au programme. Dans la descente, ça va très vite, mais je rate mon virage sur la gauche car le sol est tout boueux.


Ensuite ça remonte et je reste toujours avec les mêmes coureurs, même si je perds de temps en temps un peu le contact avec eux avant de recoller à nouveau. Mais cette montée se passe relativement bien et je n'ai pas l'impression d'être en difficulté. Mais ça glisse et attention aux souches d'arbres.


En haut, on quitte le premier bois et on descend toujours sur les chemins. Puis on remonte sur le bitume en repassant devant l'église dans le sens inverse du départ. On laisse sur notre gauche la petite rue étroite où le départ avait été donné. On est toujours sur le bitume mais la route recommence à s'élever juste après le premier ravitaillement. Je passe au km 5 en 21'21''. Ça va par rapport à la difficulté du parcours.


Au bout de cette route, on tourne dans un virage à quasiment 180 degrés pour retrouver un chemin humide et herbeux. L'herbe n'est pas rase et cache les petites ornières. De bons petits pièges ! C'est un léger faux plat montant puis ce même chemin se termine par un faux plat descendant. Ensuite on change de chemin pour en prendre un beaucoup plus large mais surtout qui descend rapidement. Ça descend très longtemps. Plus de 500 mètres de descentes.


En bas, virage sur la gauche en franchissant un fossé pour se retrouver dans un champ avec de la boue et des restes de plantations coupées à environ 20 centimètres du sol, ce qui rend encore plus difficile le parcours. Puis après avoir traversé le champ, on remonte dans un bois. Cette sortie du champ est marquée par un virage où au sol il y a de nombreuses prunes ! J'aurais préféré les avoir dans la bouche que sous les chaussures. Les virages sont très nombreux et il y a de nombreuses côtes raides mais assez courtes. On arrête pas de relancer. C'est dur. Je rate un nouveau virage à cause de la boue. Je reste toujours à une dizaine de mètres d'un groupe que je n'ai quasiment pas quitté depuis le départ de la course.


Puis, fini les virages très serrés. Ça continue de monter mais on quitte les sous-bois et c'est pratiquement plus gras au sol et surtout ça ne tourne plus sans cesse. C'est maintenant tout droit. Avant la fin de ce chemin herbeux, je reviens sur un des coureurs devant moi et je le passe. Puis on se retrouve sur la route pour les derniers 250 mètres. Je ne peux pas revenir sur les autres coureurs mais je conserve ma place sous l'arche d'arrivée. Je suis 20ème/149 en 41'56''.


J'ai été plus vite dans le deuxième 5 kilomètres. 21'21'' le premier et 20'35'' le second. Je vais ensuite aux résultats et au tirage au sort organisé avec le tirage des dossards. Une bière nous est offert et deux filles de la société Red Bull nous offrent des canettes de cette boisson énergétique. C'est une jolie course mais bien difficile surtout avec les chemins gras et pratiquement pas de plat. Je retourne ensuite en Seine-et-Marne et samedi je retourne dans le Pas-de-Calais pour le 10 km du Touquet.

Les Foulées Estivales d'ASEL de Torcy Marne-la-Vallée (77)

Dimanche 7 août 2011


Quinze jours sans course et ce matin je participe aux 10 km de Torcy. Matinée assez spéciale car ce matin je travaille aussi. Mais comme la course se déroule sur la circonscription où je travaille, j'ai eu l'autorisation de m'absenter le temps de la faire. Donc ce matin le levé devait s'effectuer à 3h30 mais une panne de réveil m'a fait me lever à 5h55. Une douche vite fait et c'est parti pour le boulot. A 9 heures je quitte mon lieu de travail et direction le stade du Fremoy et plus précisément le complexe sportif Guy Chavanne où le retrait des dossards s'effectue.



J'y retrouve Bernard qui lui a déjà récupérer le sien. Le mien est le numéro 146. Je retourne à la voiture pour me préparer et on va ensuite s'échauffer sur plus de 3 kilomètres. J'ai bu un chocolat chaud avant de venir ici et il me pèse grandement sur l'estomac avec une envie de renvoyer constante pendant l'échauffement. Après avoir pris notre photo traditionnelle d'avant course, on se rend sur la ligne de départ qui aura lieu Grande Rue. J'y retrouve des amis de courses.

A 10 heures nous sommes tous derrière la ligne de départ. Il y a pas mal de coureurs. Le pistolet retentit et tout le monde s'élance. Ça part excessivement vite car au bout de la Grande Rue, on tourne à gauche et on descend la rue de chèvre qui est assez raide. En bas il ne faut pas rater le virage sur la droite à angle quasiment droit pour la première difficulté. La montée de l'avenue du Président François Mitterrand. Je suis un peu patraque mais je passe au km 1 en 3'34''. Une fois en haut de cette côte, on continue sur la rue qui prolonge. Il s'agit de l'avenue Jacques Prévert. Elle tourne sur la droite et on se retrouve avec vent plein nez. Le problème c'est que j'ai 5-6 mètres de retard sur le groupe devant moi et avec le vent je n'arrive pas à accrocher le wagon.


C'est plat à cet endroit puis ça descend avant l'arrivée sur l'avenue Louis Aragon qui elle est plate. Au bout virage à gauche et le parcours est très roulant ici. Passage au km 3 rue de la Mogotte, où c'est plat mais où le vent nous porte car il est de dos. On descend encore un peu, puis virage serré sur la droite. Rue Jean Jaurès. Elle nous mène au pied de l'avenue François Mitterrand.


Cette avenue présente les deux difficultés du parcours à faire deux fois chacune. En effet, une première jolie côte fait la première partie de l'avenue qui redescend ensuite, puis qui remonte une seconde fois lorsqu'on a passé l'angle de la rue de chèvre. Et cette seconde partie, nous l'avons déjà montée une première fois dès le départ de la course. Donc pendant cette première partie de l'avenue je m'accroche à des gens que je connais. Ils me doublent mais je reste à distance raisonnable. Une fois en haut je profite de la descente pour récupérer un peu et surtout me relancer. Je passe au km 5 en 19'42''. La seconde partie de l'avenue qui remonte bien se passe bien mieux car je reviens sur les coureurs m'ayant doublé auparavant.


En haut, avenue Jacques Prévert avec son profil plat mais le vent de face. Les sensations ne sont pas mauvaises. Je profite de la partie très roulante pour regagner une partie du temps perdu dans les trois premières côtes. Puis je suis à nouveau dans la première partie de l'avenue François Mitterrand. Ça monte. A mi côte, un coureur revient sur moi et m'encourage en me disant de m'accrocher. Ça m'a fait beaucoup de bien, car il ne m'a pas doublé. Il est juste resté quelques mètres à mes côtés et j'ai pu relancer la machine en prenant de l'avance sur les coureurs derrière moi dont celui qui m'avait encouragé bien gentiment. La fin de la montée m'a vu doubler plusieurs coureurs.


En haut au lieu de descendre comme au tour précédent, on tourne sur la droite pour longer une petite place agréable dans le vieux Torcy et me retrouver sur la Grande Rue. Une fois là bas je tourne sur la droite et je passe sur la ligne de départ. A ce moment là, virage sur la gauche et après 100 mètres, on entre dans l'enceinte du Stade du Frémoy. On descend vers la piste d'athlétisme. On n'y pénètre pas mais on la contourne par la droite. Après être resté pendant 300 mètres sur le chemin juste à côté de la piste, on y pénètre pour la dernière ligne droite. Je continue à doubler des coureurs et je franchis la ligne d'arrivée 71ème/327 en 40'49''.

Je suis satisfait de mon chronomètre et ma cheville droite a tenu le coup. La semaine dernière je me suis fait une entorse à cet endroit là pendant l'entraînement, ce qui ne m'a pas permis de m'entraîner normalement pendant la semaine. J'attends Bernard qui termine 241ème en 51'13''. Il est également content de son temps car le parcours est bien accidenté. Je pars rapidement du stade et je retourne au travail finir ma vacation. Quelle journée !