Bilan du mois de novembre 2008


Nombre de kilomètres : 231,5

Nombre de jours : 17

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 0

Les 20 Bornes d'Andresy (78)

Dimanche 30 novembre 2008


Aujourd'hui, ma course est assez éloignée de mon domicile. En effet je vais courir pour la première fois dans les Yvelines. Départ de la maison à 7h15. Il pleut, il fait froid. Ça promet. J'arrive sur place et je récupère mon dossard. J'ai eu le 3551. Le problème de ce temps c'est de trouver la motivation pour aller s'échauffer. Je cours deux petits kilomètres puis je me mets en tenue.

J'arrive sur la ligne de départ au dernier moment. A moins de deux minutes du départ de la course. A 9h30 c'est parti. On longe les bords de Seine sur environ un kilomètre puis on rentre dans les rues d'Andresy. La première boucle qui paraissait assez facile sur papier est finalement une succession de montées, de descentes et de faux plats. Ça promet avant d'enchaîner les deux grandes boucles qui comportent la grosse difficulté du parcours. Je passe au km 5 en 21'51''. On redescend sur les bords de Seine, seul endroit vraiment plat et c'est le passage à côté de la ligne d'arrivée qui signifie le départ des deux grandes boucles.

Le début de cette grande boucle est la même que la petite. Une fois dans les rues d'Andresy, on emprunte une montée comme lors de la petite boucle et au lieu de prendre sur la gauche, on poursuit la montée. Sous la voie ferrée, un replat fait du bien aux jambes, mais on se retrouve finalement au pied d'un mur. Une côte d'environ 300 mètres à plus de 16%. Le truc à pas faire c'est de regarder en haut. Alors je prends un rythme pas bien élevé mais qui me convient et je ne quitte pas mes pieds des yeux. Finalement lors de cette ascension je n'ai pas été doublé et j'ai même réussi à doubler quelques coureurs. Arrivé en haut, on pique sur la gauche pour une partie assez plate. Et bien c'est pas évident de relancer le rythme avec cette montée et les jambes très dures qui ne sont pas épargnées par la météo car il pleut toujours et qu'il fait aux alentours d'un degré.

Petit à petit j'arrive à aller de plus en plus vite. Je passe au km 10 en 46'07''. J'en suis bien content de ce chrono, vu les difficultés. Ensuite c'est plus ou moins plat jusqu'à la descente qui me ramène sur les berges de la Seine et un dernier passage à côté de la ligne d'arrivée. De la neige vient remplacer la pluie.

La dernière boucle est la même que celle que je viens de terminer. Je vais un peu moins vite sur le plat car je pense déjà à la fameuse côte que je vais devoir refaire. On a rattrapé la course du 13,5 km qui emprunte une petite et une grande boucle. Ça me fait du bien car je double de nombreux coureurs de cette course. Je passe au km 15 en 1h10'13''. Et me revoilà au pied du mur. Comme au tour précèdent je ne regarde que quelques mètres devant moi. Par contre je ramasse un grand nombre de coureurs qui montent en marchant ou en courant à très faible allure. En haut c'est toujours aussi dur de remonter son rythme. Il ne reste plus que 4 kilomètres que je gère sans à-coup. Surtout que je sens une petite gêne dans le mollet droit. Je ne veux pas qu'une crampe vienne m'enquiquiner.

Je fini tranquillement en remontant toujours des coureurs de la course du 13,5 km et du semi. Plus que 2km puis 1 km et de loin on aperçoit le chapiteau des kinés qui se trouve à côté de la ligne d'arrivée. Un coureur se met à ma hauteur et je me dis que je vais le laisser finir devant moi, puis voyant que la ligne d'arrivée n'était finalement pas bien loin, je hausse mon niveau et je finis 208ème/537 en 1h40'44''. C'est bien avec un parcours tel que celui-là. J'ai souffert aujourd'hui.

26èmes Foulées Maurice Martone de Drancy (93)

Dimanche 23 novembre 2008


Une belle chute des températures est venue ce matin pour nous accompagner à Drancy. En effet lorsque je prends ma voiture pour partir vers le lieu de la course, il y a -1°. Et lorsque j'arrive à Drancy il y a 1°. Pas très chaud tout ça. Je vais récupérer mon dossard. On m'a attribué le 228. Une erreur a été faite de la part de l'organisation car j'ai été inscrit deux fois. Deux dossards me sont attribués. Le petit problème réglé, je me prépare et je tente de me réchauffer. Je cours environ 2 km pour m'échauffer, puis je me rends vers la ligne de départ.


Nous sommes environ 400 coureurs sur la ligne de départ. A 10 heures le starter nous lâche dans les rues de Drancy et de Bobigny. Le parcours est sans difficulté. On ne quitte pas les rues des deux villes. Je pars sans trop forcer car les jambes sont très dures à cause du froid et que de toute façon elles ne veulent pas aller plus vite. Les deux premiers kilomètres sont avalés sans aucune difficulté et je me rends vite compte que je suis finalement parti un petit peu vite pour ma condition actuelle.

Vers le km 3 je dois baisser un peu de rythme pour gérer ma course. Je passe au km 5 en 20'41''. Ensuite je règle mon rythme à 4'20 au kilomètre pour être sûr de ne pas avoir de mauvaise surprise pour la suite. Je double quelques coureurs qui sont sur le bord de la route, se tenant l'arrière des cuisses. Le froid n'épargne pas les claquages.

Au 9ème kilomètre j'observe mon chronomètre qui me confirme bien que je devrais finir sous les 43'00''. Puis on entre dans le stade Charles Sage à Drancy pour faire un demi-tour de piste et franchir la ligne d'arrivée.


Je suis 123ème/406 en 42'26''. C'est mon meilleur temps sur la distance depuis ma reprise après ma coupure suite à mon arrachement osseux. Encourageant. On nous offre un sac à chaussures siglé de la course.

Semi-marathon Christian Granger de Boulogne-Billancourt (92)

Dimanche 16 novembre 2008


Reprise de la compétition après le Marseille-Cassis de la fin de mois d'octobre. Le cadre est moins sympa mais je m'aligne sur une distance à peu près similaire : le semi-marathon. Mon troisième de l'année après ceux de Paris et de Fontainebleau. Aujourd'hui le temps est gris, un peu de bruine mais une température douce (environ 10°) pour la saison. Je pars assez tôt ce matin afin de trouver une place pour la voiture. Un parking souterrain habituellement fermé le dimanche, nous est réservé gratuitement par l'organisation. Il s'est vite rempli malgré sa taille. Je me dirige enfin vers le gymnase pour retirer mon dossard et j'y retrouve Bernard. Je récupère le dossard 1248. On a également une puce de chronomètre que l'on conservera à la fin de la course en souvenir ainsi qu'un tee-shirt technique.


Avec Bernard on essaie de trouver une bonne place sur la ligne de départ. Il y a plus de 4000 participants. A 10 heures le départ est donné. on met environ une quarantaine de secondes pour franchir la ligne de départ. C'est assez dur de tracer son chemin car ça va dans tous les sens. Mais le plus, c'est que l'on est sur une longue ligne droite bien large. Ça aide à gérer le monde. Je suis Bernard et il me lâche même sur cette ligne droite à cause des autres coureurs. Je laisse faire, puis après le premier kilomètre je le retrouve et je passe juste devant lui. Je me retourne quelques instants après et c'est à son tour de ne plus être dans mon sillage. J'ai beau me retourner plein de fois mais malheureusement je n'arrive pas à le retrouver à cause de la taille du peloton. Je décide alors de partir.


Je me retrouve sur les bords de Seine qu'on ne va quasiment pas quitter de la course. Le parcours est bien roulant. Les seules "difficultés" sont les passages sous les ponts où la route descend puis remonte. Mes jambes sont assez lourdes mais la cheville ne m'embête pas vraiment. On croise le leader de la course qui passe sur l'autre côté de la chaussée en sens inverse. Pas le même monde ! Je poursuis ma course à ma vitesse. Je passe au km 5 en 22'12''. Ça va je suis bien dans mon objectif d'1h40'.

Quelques centaines de mètres plus loin, on pénètre un peu dans la ville mais après le 6ème kilomètre, retour sur les bords de Seine et son parcours roulant. Ce qui est très bon pour le moral c'est qu'en récupérant les bords de Seine on croise en sens inverse les coureurs qui se trouvent derrière moi. Et bien il y en a un bon paquet.


Ensuite c'est la seule vraie difficulté du parcours avec un passage sous un pont avec une bonne descente et surtout une belle remontée qui casse les jambes. Elle me rappelle la "Côte des Pompiers" qui se trouve à 2 km de l'arrivée du Marseille-Cassis. Je grimpe donc mais sans piocher, sans me mettre dans le rouge. Puis en haut c'est de nouveau tout plat. Plus loin je passe au km 10 en 45'16''.


On continue ensuite tout droit et juste après le 11ème kilomètre, on prend un virage très serré qui nous fait faire demi-tour et repartir dans l'autre sens. Je croise Bernard qui accuse environ 2 minutes de retard sur moi. Il a pas l'air mal du tout. J'arrive à rester dans mon rythme. Sur tout le parcours il y a énormément de monde pour nous encourager. Des groupes de musiciens assurent l'ambiance.


Kilomètre 15, je passe en 1h08'46''. Je suis toujours dans le rythme de mon objectif. Pendant un kilomètre je ressens comme des nausées sans trop comprendre pourquoi. Je prends bien mes ravitaillements. Mais bon, vers le km 16 ça va beaucoup mieux. C'est parti comme c'est arrivé. On refait un petit passage dans Boulogne, puis on reprend les bords de Seine. Je ne voie plus Bernard dans les coureurs que je croise. Je commence à ressentir une petite gêne dans le mollet droit. Je préfère ralentir légèrement pour éviter l'arrivée de la crampe. On passe pour la seconde fois à la difficulté que j'assure sans forcer puis une fois en haut il reste environ 3 kilomètres pour rallier l'arrivée.

Je passe au km 20 en 1h32'54''. Puis virage sur la droite pour faire une longue ligne droite d'un kilomètre qui parait interminable. Je n'ose pas trop regarder loin devant mais je conserve mon rythme pendant ce kilomètre, puis on pique à nouveau à droite pour les 100 derniers mètres. J'accélère légèrement pour pouvoir doubler cinq coureurs et franchir la ligne d'arrivée. Je suis 1254ème/3906 en 1h37'54''. Je reçois une médaille commémorative. Sympa.



Je retrouve Bernard qui a fini 1711ème en 1h42'20''. On récupère nos vestiaires et une bonne douche nous attend. Je vais conserver un très bon souvenir de cette course avec une organisation qui s'est montrée à la hauteur.